Marcher avec le Christ – Pasteur David Jang

Dans ce texte, nous allons nous concentrer sur la scène de la prière de Jésus à Gethsémané, relatée dans l’Évangile selon Marc au chapitre 14, versets 32 à 42, tout en approfondissant le sens de « marcher avec le Christ », thème que le pasteur David Jang a souvent souligné. Nous nous pencherons sur la souffrance de Jésus, la réaction des disciples et la prière solitaire qui révèle l’essence même de la foi, afin de discerner le message qui nous est adressé aujourd’hui et d’examiner l’enseignement principal que le pasteur David Jang souhaite transmettre. Le propos s’enchaînera sans divisions en sous-thèmes, suivant un seul fil conducteur : comment la scène de Jésus priant dans les larmes et la détresse au jardin de Gethsémané se relie-t-elle à la vie de chacun d’entre nous, et en quoi cette expérience nous éclaire-t-elle sur le chemin du disciple qui marche avec le Christ ?

Pour commencer, dans Marc 14, nous voyons que Jésus est à l’aube de la mort sur la croix. Après avoir célébré le repas de la Pâque avec ses disciples, il se rend au jardin de Gethsémané, au pied du mont des Oliviers, où il prie avec une intensité telle que sa sueur devient comme des gouttes de sang. Le « mont des Oliviers » évoque généralement une forêt d’oliviers, et « Gethsémané » signifie « pressoir à huile », c’est-à-dire un lieu où l’on pressait les olives pour en extraire l’huile. Le pasteur David Jang souligne ici la double portée symbolique de l’huile d’olive : elle est associée à la paix et à la pérennité, mais aussi à la tradition d’onction des rois, telle qu’on la retrouve dans la Bible. En hébreu, « Mashia’h » (Messie) et en grec, « Christos » (Christ) signifient tous deux « l’oint ». Ainsi, bien que Jésus se tienne à Gethsémané en tant que Christ, c’est-à-dire Roi oint, l’image que voient les disciples n’est pas celle d’un couronnement royal, mais bien celle de Jésus suant des gouttes de sang alors qu’il se prépare à la souffrance de la croix. Cette opposition entre la fonction royale de Jésus et la prière d’une douleur extrême forme un contraste d’une intensité unique dans l’ensemble de l’Écriture.

La prière de Jésus à Gethsémané, communément rapportée dans les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc, ne figure pas dans l’Évangile de Jean. Le pasteur David Jang explique que Jean, dès son chapitre 13, éclaire déjà la manière dont Jésus a pleinement accepté de porter la croix, ce qui l’aurait amené à ne pas relater en détail l’épisode de la prière de Gethsémané. En Jean 13, Jésus annonce lors de la Cène avec ses disciples qu’il est désormais « glorifié » et prononce un discours d’adieu d’ordre eschatologique. Autrement dit, avant même que ne commencent ses souffrances, Jésus a déjà proclamé que la voie de la croix constitue sa « gloire », faisant de ce choix un acte décidé. Le pasteur David Jang interprète ce fait ainsi : « Dès avant le Calvaire, le Seigneur avait opté pour la voie du Christ. Jean, désireux de souligner la majesté royale d’un Jésus pleinement réceptif à la volonté du Père, pourrait avoir choisi d’omettre la prière de Gethsémané. »

Néanmoins, les Évangiles synoptiques (Matthieu, Marc, Luc) nous dévoilent la profondeur de l’angoisse humaine et des pleurs de Jésus. Dans Marc 14, 33-34, il est écrit que Jésus « commença à éprouver de la frayeur et des angoisses » et qu’il déclara : « Mon âme est triste à en mourir. » L’Épître aux Hébreux (5, 7) ajoute : « C’est lui qui, dans les jours de sa chair, offrit avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort. » Voilà qui illustre de façon vivante l’humanité de Jésus : il est semblable à nous. En même temps, il manifeste un acte de foi suprême en s’adressant à Dieu comme à son « Abba, Père », et en demeurant obéissant jusqu’au bout. Le pasteur David Jang déclare : « Jésus a prié avec une ardeur telle que sa sueur en est devenue comme du sang. Cela montre sans détour combien la voie de la croix est terrible et ne peut être envisagée sans une terreur et une souffrance profondément humaines. » Pourtant, Jésus s’écrie : « Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux », démontrant ainsi une soumission parfaite à la volonté divine.

À ce stade, nous devons retenir, comme le rappelle souvent le pasteur David Jang, que Jésus aurait effectivement pu « éviter » le chemin de la croix. Dans les récits de Matthieu 26 ou Marc 14, on retrouve la demande de Jésus : « Que cette coupe s’éloigne de moi. » D’un côté, Jésus, Fils de Dieu mais aussi pleinement homme, exprime la terreur et la souffrance extrêmes qu’entraîne la perspective de la mort. Et dans le même élan, il poursuit sa prière par : « Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux. » Pour le pasteur David Jang, « lorsque nous affirmons vouloir suivre la volonté de Dieu dans notre vie de foi, il nous arrive souvent d’éprouver faiblesse et tentation de fuir. Jésus lui-même a traversé ce moment, mais il a persévéré dans la volonté du Père jusqu’au bout, nous montrant ainsi l’exemple. » Voilà un défi incontournable pour tous ceux qui veulent marcher avec le Christ, mais aussi un message de consolation et d’espérance.

Pendant ce temps, les disciples s’endorment. Pierre, notamment, avait affirmé pendant le repas : « Je ne te renierai en aucun cas ; je suis prêt à mourir avec toi. » Jésus lui avait rétorqué : « Avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » Or, au jardin de Gethsémané, alors que Jésus les invite à prier avec lui, Pierre et les autres disciples s’endorment, incapables de tenir ne serait-ce qu’une heure en prière. Jésus leur lance : « Simon, tu dors ! Tu n’as pu veiller une heure ? Veillez et priez afin de ne pas entrer en tentation. » Le pasteur David Jang, à ce sujet, remarque : « C’est le moment le plus décisif pour le Seigneur, un combat spirituel de toute une vie, mais les disciples, inconscients de la gravité de la situation, sombrent dans le sommeil comme s’ils faisaient une simple promenade nocturne. C’est hélas une image de nous-mêmes : bien souvent, alors que Dieu agit dans l’histoire et que tout est d’une grande solennité, nous ne percevons rien et nous nous couchons. »

Au moment de l’arrestation de Jésus, les disciples fuient précipitamment. Dans Marc 14, 51-52, un jeune homme qui le suivait, vêtu seulement d’un drap, est saisi ; il s’échappe en laissant le drap et s’enfuit nu. Selon la tradition, ce « jeune homme » serait l’évangéliste Marc lui-même. Le pasteur David Jang explique : « On suppose souvent que le dernier repas pascal s’était tenu dans la maison de Marc et qu’après le départ de Jésus et des disciples vers le mont des Oliviers, Marc, réveillé en sursaut, aurait voulu se ruer à leur suite. Mais par peur, il a fini par s’enfuir nu, abandonnant son drap. » Marc n’a pas dissimulé cette scène honteuse dans son Évangile ; au contraire, il la dévoile sans ambages, soulignant à quel point la faiblesse humaine peut se manifester, tout en témoignant que cette faiblesse peut être restaurée par l’amour de Jésus. Le pasteur David Jang qualifie cela de « confession de foi sincère » et ajoute : « Marc reconnaît publiquement ses propres faiblesses et célèbre la grâce du Seigneur qui l’a transformé. Nous aussi, plutôt que de masquer nos faiblesses, devons les reconnaître, afin de laisser la puissance de Dieu se déployer. »

Ainsi, Gethsémané, lieu où Jésus, Roi oint, aurait dû être intronisé, est devenu un lieu de douleur et de détresse, où il sue sang et eau. Cet événement montre qu’avant que le titre de « Christ » ne soit pleinement assumé – c’est-à-dire avant que Jésus ne soit officiellement reconnu et confessé comme « l’oint de Dieu » –, la croix et la résurrection étaient inévitables. Les disciples n’étaient pas prêts à le reconnaître comme Roi, ni à marcher résolument à ses côtés sur ce chemin. De là, la solitude qui entoure Jésus, solitude qui atteint son paroxysme dans la sueur de sang de Gethsémané et sur le Calvaire. Le pasteur David Jang précise : « Les disciples, même après avoir reçu le pain et le vin et entonné un hymne pendant la Pâque, étaient complètement ignorants de la souffrance imminente. Au moment où le sang de l’agneau pascal coulait dans le torrent du Cédron, ils ne saisissaient pas la portée du sacrifice du Seigneur. Jésus a traversé seul ces eaux rougies pour pénétrer dans Gethsémané, où il a prié avec larmes et sang. »

Dans cette scène, Jésus s’adresse à Dieu en l’appelant « Abba, Père ». Ce terme combine l’araméen « Abba » (Papa) et le grec « Patêr » (Père), exprimant l’intimité et la confiance absolue qui unissent Jésus au Père. Durant son ministère en Galilée, Jésus parlait déjà de « votre Père qui est aux cieux », mais dans cette vallée de souffrance, sa prière prend la forme encore plus intime et pressante de « Papa, Père ! ». Le pasteur David Jang souligne : « Dans le parcours de la foi, la plus grande tentation survient quand nous mettons en doute l’amour de Dieu à notre égard. Même Jésus, dans sa souffrance extrême, a crié “Abba, Père”, nous laissant l’exemple que, dans la crainte la plus profonde, nous devons placer notre confiance entière en Dieu. » Même face au pouvoir le plus écrasant de la mort, nous ne renonçons pas à croire en la bonté de Dieu ; nous confessons : « Père, tout t’est possible. »

Autre élément notable : la prière de Jésus ne vise pas à « obtenir » un avantage, mais à « engendrer » l’obéissance. Jésus demande que « cette coupe s’éloigne » si possible, mais conclut finalement avec : « Non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux. » À ce propos, le pasteur David Jang déclare : « Nous voulons souvent, par la prière, “faire changer” la volonté de Dieu. Mais la prière que Jésus nous enseigne, c’est celle qui nous “change” pour adhérer à la volonté de Dieu. C’est là toute l’essence de la prière de Gethsémané : au-delà de notre volonté et de nos émotions, nous soumettre jusqu’au bout au Père. » Ainsi, la prière de Gethsémané demeure le modèle intemporel pour tous les chrétiens, offrant la force de suivre le Seigneur dans n’importe quelle situation.

Pourtant, des disciples encore fragiles n’ont pu se joindre à Jésus dans cette prière. Pierre s’est endormi, Jacques et Jean n’ont pas saisi la gravité de l’heure. Alors que Jésus leur dit : « Vous n’avez pu veiller une heure ? Veillez et priez, afin de ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible », ils demeurent sans réaction. Le pasteur David Jang voit dans ces hommes l’image de « l’Église dans sa dimension humaine » : « Même des croyants au discours assuré peuvent, quand la crise survient, s’endormir ou s’enfuir. C’était vrai à l’époque de Jésus, et c’est pareil de nos jours. D’où la nécessité de méditer la prière de Gethsémané, de percevoir notre vraie condition, et plutôt que de nous enorgueillir comme Pierre, de nous agenouiller comme Jésus, abandonnant tout dans les mains du Père. »

Après cette troisième prière, Jésus s’exclame : « Dormez maintenant et reposez-vous ! C’est fait, l’heure est venue ! » puis il accueille volontiers son destin de croix. Quand les soldats arrivent, les disciples se dispersent. Le pasteur David Jang commente : « Même avec de bonnes résolutions et une détermination ardente, sans la prière dans l’Esprit, nous tombons aisément. Pierre, qui criait qu’il ne renierait jamais le Seigneur, finit par le renier de la façon la plus humiliante. Mais Jésus, sachant d’avance sa chute, a continué de l’aimer et de le relever. » C’est là un message d’espérance : malgré nos fautes et nos moments de honte, le Seigneur nous offre la grâce de revenir à lui.

La prière de Gethsémané amène donc Jésus à assumer, en obéissance à la volonté du Père, la « coupe de la mort » impossible à surmonter humainement. Et c’est au Calvaire, sur la croix, que cette obéissance se concrétise. Le pasteur David Jang insiste : « La croix de Jésus ne sert à rien pour qui se contente de la contempler de loin en spectateur. Nous sommes appelés à cheminer avec lui sur cette voie. Tel est le sens de “marcher avec le Christ” et la porte d’accès à la vie éternelle en lui. » Nous sommes appelés à suivre le chemin d’obéissance qu’il a ouvert à Gethsémané. Même si ce chemin paraît tragique et solitaire, la gloire de la résurrection en est l’aboutissement promis.

Par ailleurs, s’agissant de l’omission de la prière de Gethsémané dans l’Évangile de Jean, le pasteur David Jang rappelle : « L’accent de Jean est mis sur le fait que Jésus considère déjà la croix comme une gloire, dès le chapitre 13. Son intention éditoriale pourrait avoir été de souligner la majesté de Jésus Roi, plutôt que son angoisse humaine. » De son côté, l’Évangile de Jean met en relief, au chapitre 17, la grande prière sacerdotale où Jésus intercède pour le monde et pour ses disciples, ce qui fait ressortir son autorité royale. Les synoptiques, eux, mettent l’accent sur la souffrance humaine de Jésus et la manière dont il l’a surmontée dans la prière. Ces deux approches ne se contredisent pas ; elles se complètent, nous révélant plus largement Jésus vrai Dieu et vrai homme.

Le pasteur David Jang commente : « Nous aussi, dans notre parcours spirituel, vivons parfois des “Gethsémané”. Devant la violence de ce monde, représentée par la couleur rouge sang qui peut nous faire peur, nous nous sentons seuls ou incompris. Pourtant, Jésus y est passé avant nous, nous laissant pour modèle cette prière “non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux”. Quand nous faisons de cette prière la nôtre, alors même dans la solitude, le chemin avec le Christ ne conduit pas à l’abandon : il nous mène à la joie de Pâques. » Ainsi, Gethsémané et le Calvaire incarnent à la fois le drame le plus sombre et la manifestation la plus éclatante de la puissance et de l’amour de Dieu.

Cette scène de Gethsémané ne nous renvoie pas seulement à la situation des disciples, mais à celle de tout chrétien d’aujourd’hui. Si nous avions été là, aurions-nous agi différemment ? Peut-être serions-nous, comme Marc, sortis en hâte avec pour seul vêtement un drap, finissant par nous enfuir. Le pasteur David Jang pointe la limite évidente des résolutions humaines : « Pierre avait beau dire qu’il était prêt à affronter n’importe quelle difficulté, s’il ne reste pas éveillé en prière devant Dieu, il suffit d’une petite épreuve pour le faire chuter. La foi ne se fortifie que lorsque nous nous abandonnons totalement à Dieu dans la prière. » Plus que le zèle apparent, c’est l’humilité intérieure et la foi qui importent.

La fin du chapitre 14 de Marc décrit l’arrestation de Jésus et son interrogatoire devant le grand prêtre, tandis que Pierre, conforme à la prophétie de Jésus, le renie trois fois. Au chant du coq, il se souvient de la parole du Seigneur et se met à pleurer amèrement. Le pasteur David Jang relève ici l’ampleur de la misère humaine et des larmes : « Nous sommes susceptibles de chuter et d’échouer. Mais ce n’est pas la fin. Après sa résurrection, Jésus est allé vers Pierre, lui confiant à nouveau la mission de paître ses brebis. Ainsi, la prière de Gethsémané, qui débouche sur la croix, montre l’immensité de l’amour de Jésus pour des pécheurs incapables de le suivre. »

De fait, le pasteur David Jang signale que « marcher avec le Christ » n’est pas un chemin facile ; c’est un chemin parfois solitaire, douloureux et semé de larmes. Mais il est aussi vrai que Jésus a précédé chacun de nos pas et a tout porté, y compris les échecs de ses disciples. Ainsi, si nous chutons, il nous relève. La prière de Gethsémané devient alors « un autoportrait de la souffrance qui nous guide vers l’espérance de la résurrection ». Oui, un chrétien peut traverser des situations qui ressemblent à l’obscurité et à la tristesse de Gethsémané, mais en priant, dans la soumission à la volonté du Père, nous accédons nous aussi à l’aube de Pâques.

Pour résumer : pour vaincre la « coupe de la mort » que nul ne saurait affronter par ses seules forces, Jésus obéit au Père par la prière à Gethsémané, et cette obéissance trouve son aboutissement sur la croix du Calvaire. Le pasteur David Jang déclare : « Si nous restons simples spectateurs, la croix ne produit rien pour nous. Il nous faut y prendre part aux côtés du Seigneur. C’est ce que signifie marcher avec le Christ : entrer dans la vie éternelle qu’il nous offre. La route de l’obéissance inaugurée à Gethsémané, nous devons la suivre dans la foi. Même si elle semble solitaire et tragique, la gloire de la résurrection nous est promise. »

D’autre part, le pasteur David Jang revient sur l’idée que Jean ne relate pas la prière de Gethsémané pour souligner la « gloire » de la croix dès le chapitre 13 de son Évangile. Ainsi, Jean 17 met en avant la prière royale où Jésus intercède pour le monde et pour les siens. Les Évangiles synoptiques, eux, exposent la souffrance humaine de Jésus, montrant comment il la surmonte grâce à la prière. Ces visions se complètent pour approfondir notre compréhension du Jésus Fils de Dieu et Fils de l’homme.

Le pasteur David Jang souligne ensuite : « Il est fréquent qu’au cours de notre pèlerinage spirituel, nous soyons confrontés à un “Gethsémané”. Nous voyons, telles ces eaux rouges du Cédron, les indices sanglants d’un monde violent, et nous tremblons, parfois seuls et effrayés. Or, Jésus nous a précédés sur ce chemin. Il nous a laissé cet exemple : “Non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux.” Si nous adoptons cette prière, alors même isolés et dans la souffrance, nous pouvons avancer avec le Seigneur vers la joie de la résurrection. » Dès lors, Gethsémané et le Calvaire, malgré l’horreur qu’ils manifestent, sont aussi les lieux où la puissance et l’amour de Dieu se révèlent de la manière la plus manifeste.

De plus, l’événement de Gethsémané nous sert de « miroir spirituel ». Aurions-nous été meilleurs que les disciples ? Nous aurions probablement, comme Marc, suivi Jésus en vitesse, un drap pour seul habit, avant de prendre la fuite. Le pasteur David Jang commente l’extrême fragilité des serments et larmes humains : « Même si nous clamons haut et fort, comme Pierre, que rien ne nous fera abandonner le Seigneur, si nous ne restons pas en prière devant Dieu, la moindre secousse nous fera vaciller. La foi ne se fortifie que dans la dépendance absolue envers Dieu, nourrie par la prière. » En somme, il ne s’agit pas de forcer une apparence de piété, mais de cultiver une humilité et une confiance radicales.

Le texte de Marc 14 montre ensuite Jésus amené devant les grands prêtres, tandis que Pierre le renie par trois fois avant que le coq chante, conformément à la prophétie. À l’instant même où le coq se fait entendre, Pierre se souvient de la parole de Jésus et pleure amèrement. Le pasteur David Jang note que ces larmes traduisent la détresse humaine, mais souligne aussi que ce n’est pas la fin de l’histoire : « Jésus, ressuscité, ne rejette pas Pierre, il va le chercher pour lui confier de nouveau la mission de prendre soin de ses brebis. Voilà qui illustre la grandeur de l’amour de Jésus, déjà visible dans sa décision de prendre la croix, et sa fidélité à relever des pécheurs démunis. »

Pour le pasteur David Jang, on comprend donc que « marcher avec le Christ », loin d’être facile, peut ressembler à un parcours de solitude, de détresse et de larmes. Toutefois, Jésus l’a parcouru avant nous, et il a pris sur lui l’échec de ses disciples. Ainsi, nous pouvons tomber, mais il nous donne la grâce de nous relever. La prière de Gethsémané est donc « le portrait d’une épreuve dont la finalité est la résurrection ». Le chrétien doit s’attendre à traverser, lui aussi, des situations de nuit noire et de combat solitaire. Pourtant, à travers la prière et l’abandon à la volonté du Père, nous accédons à la lumière de la résurrection.

La prière de Jésus à Gethsémané nous exhorte à nous rappeler les paroles de Jésus : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. » Le pasteur David Jang déclare : « Jésus a cheminé seul. Les disciples se sont endormis ; l’un s’est enfui ; un autre l’a trahi. Ce chemin de la croix n’a jamais été facile. Toutefois, Jésus ne recula pas d’un pas et, au bout de la route, il y eut la victoire de la résurrection. » Ce message demeure inchangé pour tous les disciples, hier comme aujourd’hui, et nous invite à entendre la voix de Jésus qui nous dit : « Venez avec moi. »

En conclusion, le pasteur David Jang relève quelques points clés que nous enseigne la prière de Gethsémané. Premièrement, Jésus a connu la peur et la souffrance humaines, et nous ne sommes pas épargnés de telles épreuves. Deuxièmement, même au cœur de la douleur, Jésus s’est écrié « Abba, Père ! », et nous sommes appelés à croire sans réserve en la bonté de Dieu. Troisièmement, l’obéissance de Jésus, « non pas ma volonté, mais la tienne », trouve sa source dans la prière, d’où l’importance de « veiller » comme il l’a demandé. Quatrièmement, nous devons reconnaître notre faiblesse, à l’exemple des disciples assoupis, et mettre notre confiance dans la grâce qui nous relève. Enfin, la prière de Gethsémané aboutit à la croix et à la résurrection : la croix signifie la pire détresse de l’humanité, mais la résurrection est la plus grande espérance, et c’est en traversant ces deux réalités que notre foi se fortifie.

Ainsi, Gethsémané et le Calvaire ne sont pas de simples événements historiques survenus il y a 2 000 ans en Palestine, mais un miroir spirituel pour les croyants d’aujourd’hui. Le pasteur David Jang remarque : « Nous avons vite fait de blâmer les disciples, mais posons-nous la question : “Si j’avais été là, comment aurais-je agi ?” Se l’avouer, c’est découvrir qu’on est tout aussi prêt à faillir, et c’est alors avec humilité et repentance qu’on s’approche du Seigneur. » Au bout du compte, la foi n’est pas affaire de force personnelle, mais repose sur la grâce de Jésus crucifié pour nous, et sur la reconnaissance de notre faiblesse, dans la prière.

Aujourd’hui, quand l’Église et les croyants affrontent diverses épreuves et tentations, nous n’avons en réalité que deux options. La première, comme Pierre et les autres disciples, consiste à vouloir tenir coûte que coûte par soi-même, pour finalement fuir ou s’écrouler. La seconde, à l’exemple de Jésus, consiste à tout déposer devant le Père et à confesser : « Que ta volonté soit faite. » Cette seconde voie, rappelle le pasteur David Jang, est la forme concrète du « marcher avec le Christ ». Jésus l’a empruntée le premier, prouvant par sa résurrection que ce chemin ne mène pas au désespoir. Si nous le suivons, malgré nos faiblesses et nos larmes, nous verrons la puissance de la résurrection et goûterons à la gloire du Royaume de Dieu.

À travers ce parcours, nous redécouvrons le rôle essentiel de la prière. Pourquoi Jésus, au moment le plus pénible, a-t-il tenu à conduire ses disciples en un lieu de prière, leur demandant de veiller ? Le pasteur David Jang indique : « La prière approfondit notre relation avec Dieu et nous permet de nous soumettre à sa volonté. La délaisser revient à renier sa souveraineté, à retomber dans l’orgueil de vouloir tout résoudre par soi-même. Jésus n’a jamais renoncé à la prière et a exhorté les disciples à veiller, mais ils ne l’ont pas compris. Résultat : ils n’ont pu ni épauler Jésus dans sa souffrance ni contribuer à quoi que ce soit, et ils se sont éparpillés. Or, après la résurrection, Jésus les rassemble et leur confie de nouveau la mission de proclamer l’Évangile, à la force de l’Esprit et dans la communion de la prière. C’est ainsi que, dans le livre des Actes, la prière et la puissance du Saint-Esprit font d’eux les piliers de l’Église naissante. »

Il en va de même pour nous. Quel que soit notre zèle apparent, si nous négligeons la prière, nous chuterons comme Pierre au premier obstacle. Mais si, à l’exemple de Jésus à Gethsémané, nous approchons Dieu avec des larmes et des cris, aucune tentation ne peut nous vaincre. Le pasteur David Jang remarque à ce sujet : « L’Église peine à demeurer lumière du monde, et les croyants manquent de force intérieure, car ils ont souvent perdu l’esprit même de Gethsémané. Celui-ci comporte une ardeur et une sincérité radicales, ainsi qu’un abandon total à la volonté de Dieu. Sans cet esprit, nous finissons par nous endormir ou par fuir. »

Par conséquent, il ne s’agit pas de ne réfléchir à la souffrance du Christ et de prier que pendant le Carême ou une semaine de prière spéciale. Nous sommes plutôt appelés à maintenir constamment vivant, au cœur de notre quotidien, le souvenir de Gethsémané. Que l’image de Jésus prêt à affronter la croix reste présente, de sorte que nous persévérions en prière pour demeurer éveillés dans l’Esprit. Le pasteur David Jang appelle cela la « sainte répétition » : l’histoire unique de Gethsémané doit se « répéter » dans notre vie quotidienne. Ainsi, même si nous avons, comme Marc, un passé honteux, nous pouvons devenir auteurs de la Bonne Nouvelle, porteurs de la croix et du témoignage de la résurrection. Comme Pierre, qui a renié Jésus trois fois mais s’est vu ensuite confier la mission de paître le troupeau, nous pouvons être relevés pour devenir des colonnes de l’Église.

Bref, le récit de la prière de Gethsémané en Marc 14 montre à la fois la faiblesse humaine des disciples et la miséricorde de Jésus, tout en soulignant de manière saisissante ce que signifie l’obéissance totale à la volonté de Dieu. Selon le pasteur David Jang, « marcher avec le Christ » puise ses racines dans cette spiritualité de Gethsémané : même face à la mort, nous nous en remettons à l’amour du Père en proclamant : « Non pas ma volonté, mais la tienne. » Une telle disposition nous empêche de sombrer, même dans la solitude. En effet, Jésus a déjà parcouru ce chemin, et la résurrection prouve que cette voie est celle de la victoire ultime. Tout croyant en Christ est appelé à incarner cette foi.

Pour conclure, le pasteur David Jang nous invite, à la lumière de Gethsémané, à nous demander quelle « croix » nous sommes tentés d’esquiver. « Devant quelles épreuves nous endormons-nous, et pour quels combats devrions-nous implorer Dieu dans les larmes ? Ne sommes-nous pas comme Pierre, prêts à tout promettre alors que, dans la réalité, nous cédons parfois à l’indifférence ou nous “tuons le temps” ? » Quand nous répondons honnêtement à ces questions, nous approchons davantage de la prière de Jésus à Gethsémané, et nous apprenons à ne plus nous appuyer sur notre propre volonté ou nos émotions, mais à nous reposer sur la volonté du Père et sa toute-puissance.

Le pasteur David Jang répète souvent que « la foi ne repose pas d’abord sur notre décision, mais sur l’amour de Dieu qui a livré son Fils unique à la croix, et sur l’obéissance de Jésus qui est allé jusqu’au bout ». Notre rôle consiste à nous appuyer sur cette obéissance, pour affronter nous aussi les « Gethsémané » de notre existence, en criant : « Abba, Père, je continue malgré tout à te faire confiance. » C’est là le sens concret du « marcher avec le Christ ». Celui-ci ne se trouve ni dans des manifestations spectaculaires ni dans un certain artifice religieux, mais dans les larmes et la prière à l’écart, au cœur de la nuit. Dans de tels moments, Dieu agit pour transformer notre cœur, actualisant dans notre vie la puissance de salut et de vie qu’il a déjà accomplie en Jésus.

Ainsi, la prière à Gethsémané, où Jésus se livre entièrement, dévoile la pleine mesure de sa faiblesse humaine comme de son obéissance divine. Elle nous exhorte à tout remettre entre les mains du Père. Le pasteur David Jang réaffirme inlassablement l’importance de cette spiritualité de Gethsémané, dont l’essence est : « Si nous voulons véritablement marcher avec le Christ, nous devons, nous aussi, connaître les larmes de Gethsémané, porter notre croix, et croire fermement que cette route mène à la gloire. » Veiller et prier pour que Gethsémané s’actualise dans notre vie quotidienne, c’est faire l’expérience incomparable de la communion avec le Christ. Même nos défaillances n’empêchent pas cette communion, car Jésus, qui connaissait déjà les faiblesses de ses disciples, les a aimés jusqu’au bout. De même, il peut relever nos échecs et sécher nos larmes, en les revêtant de la force victorieuse de sa résurrection.

www.davidjang.org

Walking with Christ – Pastor David Jang

This writing focuses on the scene of Jesus praying in Gethsemane, recorded in Mark 14:32–42, and explores in depth the meaning of “walking with Christ,” a theme Pastor David Jang has consistently emphasized. By reflecting on the core values of faith as revealed in the agony Jesus experienced, the behavior of the disciples, and the solitary prayer in that scene, we will look at the message conveyed to us today, along with the main teachings Pastor David Jang seeks to impart. The discussion flows seamlessly as a single narrative without subdividing into multiple subtopics, guiding us to ponder how the scene of Jesus praying with loud cries and tears in the Garden of Gethsemane connects to each of our lives and what it means to walk as a disciple with Christ.

First, from Mark 14 we learn that Jesus was facing His imminent death on the cross. After sharing the Passover meal with His disciples, He went to the Garden of Gethsemane at the foot of the Mount of Olives, where He prayed so earnestly that His sweat became like drops of blood. Commonly, the “Mount of Olives” is an area filled with olive trees, and “Gethsemane” is a place name meaning “oil press,” where olives were crushed to extract oil. Pastor David Jang points out that olive oil symbolizes two important things—peace and eternity—while also recalling the tradition of anointing kings with oil in the Old Testament. In Hebrew “Messiah” and in Greek “Christos” both mean “the Anointed One.” Therefore, although Jesus was in Gethsemane as Christ, the anointed King, what we see here is not the disciples anointing Him for His enthronement, but rather Jesus sweating great drops of blood as He prepared for His suffering on the cross. This is a striking and paradoxical contrast in Scripture—He is the One who should have been enthroned as King, yet He is found in deep distress, offering up a pitiable prayer.

Although Jesus’ prayer in Gethsemane is recorded as an extremely important passage in Matthew, Mark, and Luke, it is notably absent from the Gospel of John. Pastor David Jang explains that this might be because John, starting from chapter 13, already sheds light on Jesus having fully accepted the path of the cross, thereby not focusing on the Gethsemane prayer scene in detail. In John 13, while Jesus was sharing the Last Supper with His disciples, He declared that He had now been glorified, and He left them with eschatological exhortations and a farewell discourse. In other words, even before the suffering of the cross began, Jesus already proclaimed that path as “glory,” signifying His resolute determination. According to Pastor David Jang, “The Lord chose the way of the Christ even before Golgotha. John likely omitted Gethsemane’s prayer to emphasize Jesus’ regal majesty, completely embracing the Father’s will with no trace of wavering.”

Yet the Gethsemane prayer described in the Synoptic Gospels shows us Jesus’ “human struggle” and “intense lament.” In Mark 14:33–34, Jesus says, “He began to be deeply distressed and troubled. ‘My soul is overwhelmed with sorrow to the point of death.’” Hebrews 5:7 testifies, “During the days of Jesus’ life on earth, He offered up prayers and petitions with loud cries and tears to the One who could save Him from death.” This shows that Jesus truly became human like us, and at the same time it reveals His noble faith, crying out to God the Father as “Abba, Father” and obeying Him to the very end. Pastor David Jang underscores that “Jesus prayed so earnestly that His sweat became like drops of blood. Within Him we see the raw reality that the path of the cross is so dreadful, and that human trembling and pain were inevitable in walking that path.” Nonetheless, Jesus voluntarily declares, “Yet not what I will, but what You will be done,” demonstrating complete submission to the will of God.

At this point, as Pastor David Jang often stresses, we must not miss the fact that Jesus could have “avoided” bearing the cross. In Jesus’ prayer found in Matthew 26 and Mark 14, He says, “Take this cup from Me.” Even though Jesus is the Son of God, He expresses, in His humanity, the terror and agony of facing death. Yet in the same breath, His prayer continues, “Nevertheless, not as I will, but as You will.” Commenting on this scene, Pastor David Jang says, “Even though we may resolve to follow God’s will in our walk of faith, our will and emotions are weak and we often long to flee in another direction. Jesus also experienced that moment, yet He ultimately held onto the Father’s will and walked it to completion, providing an example for us all.” This is the challenge that all who walk with Christ must face, and at the same time it serves as a truth offering us comfort and hope.

Meanwhile, as Jesus prays in Gethsemane, the disciples are sleeping. Specifically, at the supper table Peter had boasted, “I will not deny You under any circumstances. Even if I must die with You, I will not forsake You.” But Jesus predicted, “Before the rooster crows, you will disown Me three times.” Moreover, when they enter Gethsemane, Peter and the other disciples fail to stay awake for even one hour; they simply fall asleep. The Lord says, “Could you not keep watch for one hour?” and urges them to pray so as not to fall into temptation. Pastor David Jang observes, “At this crucial hour for the Lord, in the midst of a decisive spiritual battle, the disciples have no idea what is truly happening. They behave like people out on a leisurely evening stroll, and they fall asleep. This is our own picture as well. Often, at pivotal moments when God is working, we lie down in ignorance, missing it completely.”

Ultimately, when Jesus is arrested, the disciples scatter in confusion. Mark 14:51–52 tells of a young man who followed Him wearing nothing but a linen cloth; when he was seized, he ran away naked, leaving the cloth behind. Traditionally, many interpret this “young man” to be Mark, the author of the Gospel. Pastor David Jang explains, “Because the Last Supper took place in his home, Mark, who was likely asleep, realized what was happening late at night and hurriedly went out to follow Jesus. But in the end, he too was overcome by fear and fled, leaving the cloth behind.” By including such an embarrassing scene about himself so transparently in his Gospel, Mark testifies to how easily human frailty can surface, and also shows that even such frailty can be restored in the love of Jesus. Pastor David Jang calls this “an honest confession of faith,” stating, “Mark frankly confesses his own shame and writes this scene to boast in the grace of the Lord who transformed him. We too must not hide our weaknesses but reveal them, opening the way for God’s power to be manifest.”

Thus, Gethsemane—a place where Jesus, as the One who deserved to be anointed King, instead sweated drops of blood in sorrow—became a tragic location. From this we realize that the cross and resurrection were inevitable before the title “Christ” could be fully embraced and affirmed, that is, before Jesus could truly be confessed and recognized as “the Anointed One.” The disciples were not at all prepared to crown Jesus King, nor were they spiritually and faithfully mature enough to walk His path. Consequently, Jesus had to walk in solitude, culminating in the bloody sweat of Gethsemane and the cross of Calvary. Pastor David Jang notes, “Even at the Last Supper, the disciples received the bread and wine, sang a hymn, and then failed to anticipate the suffering that lay ahead. Even as the blood of the lamb sacrificed at Passover flowed down the Kidron Valley, staining the waters red, they did not clearly grasp the significance of the Lord’s death. The Lord alone crossed that red current and entered Gethsemane, where He soon prayed earnestly until His sweat became like drops of blood.”

In that lonely, desperate moment, Jesus addressed God as “Abba, Father.” This expression combines the Aramaic “Abba” (Dad) with the Greek “Pater” (Father), symbolizing Jesus’ intimate relationship with God the Father and His absolute trust in Him. While ministering in Galilee, Jesus also referred to God as “your Father in heaven,” yet in this valley of suffering He cries out even more urgently and intimately, “Abba, Father.” Pastor David Jang comments, “When we walk the path of faith, one of the greatest temptations is the doubt, ‘Does God really love me?’ Even Jesus, in the depths of extreme suffering, called upon ‘Abba, Father.’ This shows us that, in our own fearful moments, we must put our total trust in the Father.” Ultimately, even when the power of death looms with full force, we must never relinquish our faith in the goodness of God and must be able to confess, “Everything is possible for You.”

Another crucial aspect here is that Jesus’ prayer reveals the essence of prayer as leading to obedience, rather than functioning as a mere “means” to an end. Jesus asked, “If possible, let this cup pass from Me,” yet ultimately concluded, “Not My will, but Yours be done.” On this point, Pastor David Jang emphasizes, “We often try in prayer to ‘change God’s will.’ However, the prayer that Jesus taught is about letting God’s will ‘change me.’ The very essence of prayer displayed in Gethsemane is this: complete submission to the Father, transcending our own wishes and emotions. That is the ultimate aim of genuine prayer.” Hence, Jesus’ prayer in Gethsemane serves as a foundational model throughout the ages, empowering Christians everywhere to follow the Lord’s way regardless of circumstance.

But in their human frailty, the disciples could not join this prayer. Peter fell asleep, and so did James and John, all failing to sense the Lord’s urgency. Although Jesus asked, “Could you not keep watch for one hour?” urging them to stay alert and pray that they might not fall into temptation—declaring, “The spirit is willing, but the flesh is weak”—they remained in a state of unawareness. Pastor David Jang likens them to the “human face of the church,” saying, “In the world, some believers boast and act fearless. Yet when real crisis strikes, they often fall asleep or flee. It was true in Jesus’ day, and it is the same in our lives today. That is why we must revisit the Gethsemane prayer to recognize our true nature, and rather than displaying foolish self-confidence like Peter, we must kneel before the Father and entrust everything to Him.”

After His third prayer, Jesus says, “Are you still sleeping and resting? Enough! The hour has come,” willingly accepting His destiny of the cross. Then, as the soldiers arrive to seize Him, the disciples scatter. Pastor David Jang observes, “No matter how strong our resolve and willpower appear, without praying in the Holy Spirit and relying on God’s power, we can easily stumble. Peter boldly declared, ‘Even if I must die with You, I will not deny You,’ yet in reality, he ended up denying Him in the most shameful way. But Jesus already knew Peter would fall and still loved him to the end and brought him back.” This is a hopeful message that even though we may fall and betray the Lord, He grants us the grace of restoration.

Through His prayer in Gethsemane, Jesus embraced the “cup of death” that is humanly impossible to overcome, submitting to the Father’s will; the reality of this submission was then carried out on Calvary’s cross. Pastor David Jang states, “The cross of Jesus is of no use if we remain bystanders or mere onlookers. We must walk that way of the cross with the Lord. That is walking with Christ, and it becomes the gateway to eternal life in Him.” In other words, we too must follow in faith the path of Jesus’ obedience that began in Gethsemane. Though that path appears lonely and tragic, the glory of the resurrection is promised at its end.

Regarding John’s omission of the Gethsemane prayer, Pastor David Jang reiterates, “John may have deliberately left out Jesus’ human agony to underscore Jesus’ declaration in John 13 that the cross was already His glory.” The Gospel of John accentuates Jesus’ “regal” majesty through the farewell prayer in chapter 17, in which Jesus prays for the world and for His disciples. Conversely, the Synoptic Gospels emphasize the intensity of Jesus’ human suffering and the kind of prayer He lifted up to overcome it. These two approaches are by no means contradictory; rather, they offer complementary perspectives, presenting Jesus as both the Son of God and fully human.

Pastor David Jang notes, “We, too, often confront difficulties like Gethsemane in our own walk of faith. Observing the traces of blood like the Kidron Brook, we can feel fear and trembling, and we can be lonely when no one seems to understand our pain. But Jesus has already walked that path, leaving us the example of praying, ‘Not My will, but Yours be done,’ even in the midst of agony. When we make that prayer our own, walking with the Lord will indeed transcend loneliness and lead us to the joy of resurrection.” Thus, Gethsemane and Calvary, while being places of the most intense suffering, are simultaneously the very places where God’s power and love manifest most powerfully.

Moreover, the Gethsemane event stands as a “spiritual mirror,” not only for the disciples but also for all of us today. If we had been there, we would likely have acted no differently from the disciples; perhaps, like Mark, we would have run away wearing only a hastily wrapped linen cloth. Pastor David Jang points out how limited our human determination and promises are, remarking, “Even if we, like Peter, confidently declare we will never abandon the Lord, if we do not watch and pray, we can fall before the slightest provocation. Therefore, faith can only be strengthened through absolute dependence on God and through prayer, not through outward zeal.” This shows that internal humility and trust matter far more than external enthusiasm.

In the latter part of Mark 14, Jesus is arrested and brought before the high priests, and Peter does exactly as Jesus had foretold—he denies the Lord three times. When the rooster crows, Peter remembers Jesus’ words and weeps bitterly. Pastor David Jang addresses these tears and human wretchedness: “We can fail and fall. But that is not the end. Jesus rose again and sought out Peter, restoring his calling by telling him, ‘Feed My sheep.’ This reaffirms how great Jesus’ love is and how He holds on to sinners like us to the very end, just as He chose the cross in His Gethsemane prayer.”

This makes clear that what Pastor David Jang emphasizes—“walking with Christ”—is by no means an easy road. It is often lonely, isolated, and filled with tears. But it is also a road the Lord has already trodden, where He embraced the disciples’ every failing. Thus, even if we stumble, we have a path open for renewal. Indeed, Jesus’ prayer in Gethsemane is a “portrait of suffering” that leads us toward the hope of resurrection. While Christians may experience dark nights like Gethsemane—facing sorrow and trials with no one to share them—in prayerful obedience to the Father we too will find the dawn of resurrection. That is the pinnacle of our hope in Christ.

Ultimately, Pastor David Jang summarizes the significance of the Gethsemane prayer by pointing out five essential truths. First, Jesus experienced genuine human fear and pain, just as we do, and we cannot avoid such trials in our own lives. Second, even amid such terror, we must trust fully in God’s goodness, as Jesus did when He cried out, “Abba, Father.” Third, true submission to God’s will—especially when it clashes with our own—comes only through prayer, and this requires us to “stay awake,” as the Lord commanded. Fourth, we must honestly acknowledge our own frailty, just as the disciples’ weakness was laid bare; yet we must also believe that God’s grace is sufficient to lift us up again. Lastly, we need to remember that Jesus’ Gethsemane prayer ultimately was fulfilled through His cross and resurrection. The cross may seem like humanity’s greatest despair, but it is the path leading to the ultimate hope of resurrection, and through that path our faith matures.

Therefore, Gethsemane and Calvary are not merely historical events that occurred two thousand years ago in Palestine; rather, they continue to illuminate the spiritual reality of Christians in every age. Pastor David Jang emphasizes this point, saying, “We too easily criticize the disciples, but we should ask ourselves, ‘If I had been there, how would I have responded?’ That question reveals our own potential to abandon Jesus and run away, prompting us to approach the Lord with far greater humility and repentance.” In the end, faith stands not on our strength but on God’s love in giving His only Son to the cross, and Jesus’ choice to follow that path to the end. Once we recognize this, we realize our endurance depends on the Lord holding us firmly, and on our confession of weakness and dependence upon His grace.

Moreover, when confronted by various crises and temptations, today’s churches and believers need to be aware that we essentially face two choices. One is to rely on our own will like Peter and the other disciples, only to collapse or flee. The other is to act as Jesus did, pouring out everything before the Father and confessing, “Father, let Your will be done,” which is precisely the practical shape of “walking with Christ” that Pastor David Jang repeatedly proclaims. The Lord has already walked that path in Gethsemane, and by His resurrection has shown that path never ends in despair. Therefore, even though our human weakness and tears may follow, resurrection power ultimately unfolds, leading us to experience the glory of God’s kingdom.

Throughout this process, we rediscover the significance of “prayer.” Why did Jesus, at His darkest hour, bring His disciples to pray, hoping they would stay awake with Him? Pastor David Jang answers, “Prayer deepens our relationship with God and leads our hearts to surrender to His will. Ceasing to pray can be an act of pride that refuses to acknowledge God’s sovereignty and instead tries to solve problems by our own strength. Hence, Jesus never gave up prayer and wanted His disciples to keep watch and pray.” But the disciples did not understand. Consequently, during Jesus’ arrest and crucifixion, they dispersed without offering any meaningful involvement. Still, after His resurrection, Jesus again appeared to His disciples, leading them into a life of prayer and the power of the Holy Spirit, ultimately entrusting them with the mission of spreading the gospel. In the Book of Acts, they become the main instruments of the early church’s growth, bolstered by prayer and the Spirit’s power.

The same applies to us. No matter how passionate and resolute we seem, if we lose our life of prayer, we may fall like Peter at the slightest temptation. Yet if we follow the Lord’s example in Gethsemane, crying out to God with tears, we can overcome any test that seeks to bring us down. Pastor David Jang points out that “one reason the church loses its place in this world, and why individual believers lose their profound inner strength, is that they have lost the true spirit of Gethsemane prayer. Gethsemane prayer is marked by urgency, deep need, and absolute submission to God’s will. Without it, we, too, will fall asleep and flee.”

Thus, we must not limit our meditation on Jesus’ suffering and prayer only to Lenten seasons or early morning prayer meetings. Instead, in our everyday lives, we must continually recall Gethsemane. We need to pray in such a way that the image of Jesus before the cross, unable to avoid His ultimate decision, comes alive in our hearts. Pastor David Jang calls this a “holy repetition.” That is, though the Gethsemane event happened only once in history, it must be reenacted in our hearts even today. When that happens—whether we have a shameful past like Mark or not—we can still experience the grace of being transformed into one who proclaims the cross and resurrection. Even if we have denied the Lord three times like Peter, we can still receive the commission “Feed My sheep” and become a pillar of the church in the future.

In this way, the Gethsemane prayer recorded in Mark’s Gospel is not only a stark example of “complete obedience to God’s will over one’s own,” but also a scene where the disciples’ weakness and Jesus’ kindness stand in sharp contrast. What Pastor David Jang calls “walking with Christ” ultimately originates in the spiritual ethos of Gethsemane. No matter how frightening death may be, those who have absolute trust and love for the Father, saying, “Not My will, but Yours be done,” will never truly collapse, even in the most desolate circumstances. Why not? Because Jesus already took that path, and we confirm through the resurrection that such a path leads to everlasting victory. For anyone who believes in Christ, it becomes our task to put this faith into action.

Summarizing this Gethsemane event, Pastor David Jang urges each of us to ask ourselves, “Which cross do I want to escape right now?” He continues: “What hardships am I sleeping through? Over what matters should I be weeping and desperately pleading before God? Am I, like Peter, declaring that I would die for the Lord while in reality falling asleep or idly passing time?” When we honestly address these questions, we meet Jesus’ prayer in Gethsemane more personally. Through this encounter, we learn not to rely on human strength or determination but to entrust ourselves completely to the Father’s will and power. Pastor David Jang often says, “Faith does not stand on our decisions; it stands on God’s love in giving His only begotten Son, and on Jesus’ obedience in walking that path to the end.” By standing on His obedience, we also inevitably face many “Gethsemanes” in life, but at each one we must cry out “Abba, Father,” confessing, “I still trust You,” despite fear and trembling. This confession is the key that makes “walking with Christ” a reality in our daily lives, not just a theological concept. And it is neither spectacular nor flashy but is instead formed in tearful prayer in the darkness. In that prayer, God renews our hearts, and the saving power declared in Jesus is tangibly revealed in our lives.

Thus, in Gethsemane, where Jesus prayed and the disciples’ frailty was unmasked, and in Jesus’ firm decision to go to the cross, we recall the words, “Whoever wants to be My disciple must deny themselves and take up their cross and follow Me.” Pastor David Jang states, “The Lord walked that road alone. The disciples slept, others fled, and someone else betrayed Him. So the way of the cross was never easy. Nonetheless, Jesus went that way unhesitatingly, and its destination was the triumph of the resurrection.” This message remains equally valid for anyone invited to follow as a disciple, both in former times and now, urging each of us to hear Jesus calling, “Come and follow Me.”

In conclusion, the Gethsemane prayer, as Pastor David Jang interprets it, powerfully proclaims that every one of us should move into “prayer that leads to surrendering ourselves entirely to God’s will.” It displays the paradox of Jesus’ human weakness and divine obedience in vivid detail, and Pastor David Jang has repeatedly stressed how central the spirituality of Gethsemane is. Its core is this: “If we truly wish to walk with Christ, we, too, must endure Gethsemane’s cries, bear the cross, and believe that path leads to glory.” As we remain watchful and prayerful, bringing Gethsemane into our everyday lives, we experience that walking with Christ is indeed the most blessed path, unlike any other. In the process, though our frailties and shortcomings may appear, Jesus—just as He knew His disciples’ frailty—will love us to the end, and in the power of His resurrection will restore us and make us new.

www.davidjang.org

Caminar con Cristo – Pastor David Jang

En este escrito, se presta especial atención a la escena de la oración de Jesús en Getsemaní registrada en Marcos 14:32-42, pero con el énfasis en la reflexión profunda sobre el significado de “caminar con Cristo” que el Pastor David Jang ha venido destacando. Revisaremos los valores centrales de la fe que se evidencian a través del sufrimiento de Jesús y la actitud de los discípulos, así como el mensaje que se nos otorga hoy, a la luz de las enseñanzas principales que transmite el Pastor David Jang. Se presentará todo en un solo hilo, sin subdivisiones explícitas, con el propósito de ayudarnos a meditar cómo la escena de Jesús orando entre llantos y lágrimas en el Huerto de Getsemaní se conecta con la vida de cada uno de nosotros, y qué significa realmente ser discípulos que caminan con Cristo.

Para empezar, a través de la escena de la oración en Getsemaní registrada en Marcos 14, sabemos que Jesús tenía ante sí la muerte en la cruz. Después de haber celebrado la Cena de la Pascua con sus discípulos, fue con ellos al Huerto de Getsemaní, en la falda del Monte de los Olivos, y allí oró con tanta intensidad que su sudor se convirtió en gotas de sangre. Generalmente, el “Monte de los Olivos” está cubierto de olivos, y la palabra “Getsemaní” significa “almazara” o “lugar donde se exprimen las aceitunas para obtener aceite”. El Pastor David Jang destaca en este punto los dos símbolos que nos brinda el aceite de oliva: la paz y la eternidad, además de la tradición de ungir con aceite al Mesías. En hebreo, “Mesías” y en griego, “Cristo”, ambos significan “el Ungido”. De ahí que, a pesar de que Jesús es el Cristo, el Rey ungido, su escena en el Huerto de Getsemaní no es la de ser ungido y proclamado Rey, sino la de derramar gotas de sudor como sangre en su preparación para el sufrimiento de la cruz. Este pasaje presenta uno de los contrastes más impactantes y paradójicos en toda la Escritura, ya que Aquel que debía ser coronado Rey se encuentra sumido en una oración estremecedoramente dolorosa.

La oración de Jesús en Getsemaní es un pasaje de suma importancia que se registra en Mateo, Marcos y Lucas —los Evangelios Sinópticos—, pero curiosamente no aparece en el Evangelio de Juan. El Pastor David Jang explica que, posiblemente, Juan no incluyó la escena de la oración en Getsemaní porque ya desde el capítulo 13 había resaltado que Jesús aceptó plenamente el camino de la cruz, por lo que no juzgó necesario tratar en detalle la escena de la oración. De hecho, en Juan 13, durante la Última Cena con sus discípulos, Jesús declara: “Ahora el Hijo del Hombre ha sido glorificado”, dejando una exhortación escatológica y su discurso de despedida a los discípulos. Es decir, antes de que iniciara el sufrimiento de la cruz, Él ya había declarado ese camino como su “gloria”, manifestando su decisión irrevocable. Al respecto, el Pastor David Jang interpreta: “El Señor escogió el camino del Calvario antes incluso de llegar allí. Tal vez Juan, deseando mostrar la majestuosidad real de un Jesús que aceptaba la voluntad del Padre sin la mínima vacilación interior, omitió la oración de Getsemaní”.

Sin embargo, los Evangelios Sinópticos nos muestran la “lucha humana” y el “clamor intenso” de Jesús en Getsemaní. En Marcos 14:33-34 se describe cómo Jesús “comenzó a horrorizarse y a angustiarse” y dijo: “Mi alma está muy triste, hasta la muerte”. Hebreos 5:7 también testifica: “Y Cristo, en los días de su carne, ofreciendo ruegos y súplicas con gran clamor y lágrimas al que podía librarlo de la muerte…”. Esto muestra vívidamente la humanidad de Jesús, a la vez que revela la fe sublime de obediencia total al Padre, al dirigirse a Él como “Abba Padre”. El Pastor David Jang enfatiza: “Jesús oró tan intensamente que su sudor se volvió como gotas de sangre. En Él se ve cuán atroz era el camino de la cruz y cuán ineludibles eran el temblor y el sufrimiento humano en recorrerlo”. Sin embargo, Jesús se entregó por su propia voluntad y confesó: “No sea lo que yo quiero, sino lo que Tú quieres”, sometiéndose por completo a la voluntad de Dios.

En este punto, como recuerda con frecuencia el Pastor David Jang, no debemos pasar por alto que, de hecho, Jesús “podía haber evitado” el camino de la cruz. De hecho, tanto en Mateo 26 como en Marcos 14, al observar la oración de Jesús, vemos la expresión: “Pasa de mí esta copa”. Aun siendo el Hijo de Dios, manifestó su extremo temor y dolor ante la muerte en su costado humano. Al mismo tiempo, de inmediato vino la oración: “Mas no sea como yo quiero, sino como Tú”. El Pastor David Jang señala a este respecto: “Aunque en la vida de fe estemos decididos a seguir la voluntad de Dios, muchas veces nos invade el deseo de huir por nuestra debilidad y emociones frágiles. Jesús también afrontó ese momento, pero al final, aferrándose a la voluntad del Padre, caminó hasta el fin y se convirtió en nuestro ejemplo”. Y esto es justamente el desafío que debe enfrentar todo el que camina con Cristo, pero a la vez nos da aliento y esperanza.

Por otro lado, mientras Jesús oraba en Getsemaní, los discípulos dormían. Especialmente Pedro, que en la cena había proclamado: “No te negaré bajo ninguna circunstancia. Aunque muera contigo, jamás te abandonaré”, recibió de Jesús la profecía: “Antes que cante el gallo, me negarás tres veces”. Y aun durante la oración en Getsemaní, Pedro y los demás discípulos no lograron mantenerse despiertos ni una hora. Jesús les dijo: “¿No habéis podido velar ni una hora? Velad y orad para que no entréis en tentación”. Acerca de esto, el Pastor David Jang comenta: “Para el Señor, este era el momento más crítico de toda su vida, una batalla espiritual trascendental, pero los discípulos no lo entendían en absoluto, como si simplemente hubieran salido a pasear de noche y se hubiesen quedado dormidos. Esa es también nuestra actitud con frecuencia. A veces, en momentos cruciales en que Dios obra, no percibimos nada y nos recostamos a dormir”.

Finalmente, cuando se llevan preso a Jesús, los discípulos huyen despavoridos. En Marcos 14:51-52 se narra que cierto joven, envuelto en una sábana, al verse agarrado escapó desnudo dejando la sábana atrás. Tradicionalmente, se considera que este “joven” podría ser el mismo Marcos, autor del Evangelio. El Pastor David Jang explica: “Quizás, como la Última Cena tuvo lugar en la casa de Marcos, cuando Jesús y los discípulos salieron hacia el Monte de los Olivos, Marcos, que estaría durmiendo, se percató tarde de la situación y corrió tras Jesús. Pero, finalmente, también él, presa del miedo, salió huyendo dejando su sábana”. Al no omitir esta vergonzosa escena en su propio Evangelio, Marcos muestra la facilidad con que se evidencia nuestra fragilidad humana, así como la esperanza de que incluso tal debilidad se restaura dentro del amor de Jesús. El Pastor David Jang lo denomina un “testimonio de fe honesta” y añade: “Marcos confesó francamente que él era un ser vergonzoso, y con ello quería exaltar la gracia del Señor que transformó su vida. De igual modo, nosotros también debemos exponer, en lugar de ocultar, nuestras debilidades para abrir camino a la intervención del poder de Dios”.

De esta manera, el Huerto de Getsemaní se convierte en un lugar trágico donde Aquel que merecía ser ungido como Rey, Jesús, experimenta en cambio dolor y tristeza hasta el punto de sudar gotas de sangre. Esto nos enseña que para que el título de “Cristo” fuera plenamente aceptado —es decir, para que Jesús fuera reconocido y confesado como “el Ungido”— eran inevitables la cruz y la resurrección. Los discípulos no estaban preparados para proclamar a Jesús como Rey, ni listos para compartir ese camino; carecían de la madurez espiritual y de fe para hacerlo. En consecuencia, Jesús tuvo que transitar solo el camino de la soledad, que culminó en las gotas de sudor en Getsemaní y en la cruz del Calvario. Sobre esto, el Pastor David Jang señala: “Incluso en la misma Última Cena, al cantar los salmos y recibir el pan y el vino, los discípulos seguían sin comprender la inminencia del sufrimiento. El sangre que brotaba de los corderos pascuales, fluyendo por el arroyo Cedrón, debía haberles hecho reflexionar sobre el significado de la muerte del Señor, pero no lo lograron. El Señor cruzó solo ese arroyo de aguas rojas, entró en Getsemaní y oró hasta que su sudor se convirtió en sangre”.

En ese momento de soledad y agonía, Jesús se dirige a Dios diciendo: “Abba Padre”. Es una combinación del arameo “Abba” (papá) y del griego “Pater” (padre), expresión que simboliza la cercanía absoluta y la confianza total que Jesús mantenía con el Padre. Aun durante su ministerio en Galilea, Jesús se había referido a “vuestro Padre que está en los cielos”, pero en este valle de sufrimiento se dirige de una manera más íntima y cotidiana, clamando: “Papá, Padre mío”. El Pastor David Jang comenta: “La tentación más grande en la vida de fe aparece cuando uno se cuestiona: ‘¿Realmente Dios me ama?’. Incluso Jesús, ante su sufrimiento extremo, clamó ‘Abba Padre’, mostrándonos que, cuando atravesemos momentos de temor humano, debemos confiar plenamente en el Padre”. Al final, aunque se enfrente a la muerte más inminente, nunca debemos soltar la confianza en la “bondad de Dios” y, a su vez, profesar: “Padre, todo te es posible”.

Otro aspecto a destacar en la oración de Jesús es que se trata de una oración que no aspira a “cambiar la voluntad de Dios”, sino que produce “obediencia” ante la voluntad de Dios. Jesús pidió que pasara de Él aquella copa, si era posible, pero concluyó diciendo: “No sea lo que yo quiero, sino lo que Tú quieres”. Respecto a esta escena, el Pastor David Jang declara: “A menudo, intentamos ‘cambiar’ el plan de Dios mediante la oración. Pero la oración que Jesús enseñó es entregarse para que la voluntad de Dios nos ‘cambie’ a nosotros. Este es el meollo de la oración de Getsemaní. El objetivo de la verdadera oración es someterse completamente al Padre, por encima de las emociones y voluntades humanas”. Por ello, la oración de Getsemaní de Jesús se ha convertido, a lo largo de los siglos, en el modelo fundamental que fortalece a los creyentes para seguir el camino del Señor en cualquier circunstancia.

Con todo, los discípulos, débiles en lo humano, no pudieron acompañar a Jesús en esa oración. Pedro se durmió; lo mismo hicieron Jacobo y Juan, sin comprender la urgencia del momento. Jesús les dijo: “¿No habéis podido velar ni una hora? Velad y orad, para que no entréis en tentación. El espíritu a la verdad está dispuesto, pero la carne es débil”. Ellos siguieron ajenos a la gravedad de la situación. El Pastor David Jang ve en ellos la “condición humana reflejada en la Iglesia” y comenta: “Incluso hay creyentes que parecen muy valientes y osados ante el mundo, pero, en realidad, cuando llega la crisis, son los primeros en quedarse dormidos o huir. Ocurrió así en tiempos de Jesús y se repite en nuestra vida actual. Por eso, más que nunca, debemos contemplar la oración de Getsemaní para darnos cuenta de lo que de verdad somos, y en lugar de enorgullecernos temerariamente como Pedro, debemos imitar a Jesús, que se arrodilló ante el Padre y le entregó todo”.

Tras su tercera oración, Jesús dice: “¿Todavía estáis durmiendo y descansando? Basta; ha llegado la hora”. Acepta con decisión su destino de ir a la cruz. Cuando los soldados vienen a apresarlo, los discípulos se dispersan. En este punto, el Pastor David Jang comenta: “Por mucha determinación y fuerza de voluntad que haya, si no dependemos del poder de Dios y no oramos en el Espíritu, caeremos con facilidad. Pedro había declarado con soberbia: ‘Aunque tenga que morir contigo, jamás te negaré’, pero fue quien más vergonzosamente lo negó. Sin embargo, Jesús, aun sabiendo que Pedro caería, lo amó hasta el fin y lo guio al arrepentimiento”. Esto se convierte en un mensaje de esperanza: aunque caigamos y mostremos facetas lamentables, el Señor nos concede la gracia de volver.

Con la oración de Getsemaní, Jesús, en su humanidad, aceptó, en obediencia a la voluntad del Padre, la “copa de la muerte”, aparentemente imposible de sobrellevar. El Calvario fue el lugar donde esta obediencia se concretó en la cruz. El Pastor David Jang insiste: “La cruz de Jesús no tiene ningún sentido si la consideramos desde la perspectiva de meros espectadores. Debemos recorrer ese camino con Él. Eso es caminar con Cristo, y es la puerta que conduce a la vida eterna que el Señor ofrece”. En otras palabras, debemos seguir por fe el camino de obediencia que comenzó en Getsemaní. Aunque parezca un sendero solitario y trágico, nos aguarda la promesa de la gloria de la resurrección.

Por otra parte, el Pastor David Jang reitera su explicación de por qué el Evangelio de Juan omitió la escena de Getsemaní: “Probablemente para recalcar cómo, en Juan 13, Jesús ya había anunciado la cruz como gloria, dejando de lado la parte de la angustia humana”. En Juan 17 encontramos la oración final de Jesús por el mundo y por sus discípulos, mostrando un énfasis en su “majestad real”. En contraste, los Evangelios Sinópticos subrayan la dimensión de sufrimiento humano y el tipo de oración que Jesús ofreció para superarlo. Ambas perspectivas no se contradicen; al contrario, se complementan mutuamente, brindando una visión más completa de Jesús como Hijo de Dios y, a la vez, plenamente humano.

El Pastor David Jang menciona: “A veces, en nuestro caminar de fe, atravesamos situaciones que se asemejan a Getsemaní. Tal como el arroyo Cedrón, teñido de la sangre de los corderos pascuales, podemos sentir temor y temblor, e incluso soledad, cuando nadie comprende nuestro dolor. Pero Jesús ya recorrió ese camino y nos dejó el ejemplo de la oración: ‘No sea lo que yo quiero, sino lo que Tú quieres’. Al hacer nuestra esta oración, caminar con el Señor nos lleva a la resurrección que trasciende la soledad”. De este modo, Getsemaní y el Calvario se convierten en lugares que no solo revelan el más profundo dolor, sino que manifiestan con mayor fuerza el poder y el amor de Dios.

Aún más, el relato de Getsemaní no se limita solo a los discípulos de aquel entonces, sino que sirve de “espejo espiritual” para los creyentes de hoy. Si hubiéramos estado presentes en esa circunstancia, posiblemente no habríamos actuado de modo muy distinto a los discípulos; tal vez habríamos hecho como Marcos, siguiendo a Jesús apresuradamente con apenas una sábana y terminando por salir huyendo desnudos. El Pastor David Jang recalca la evidente limitación de nuestra determinación humana y añade: “Aunque nos jactemos como Pedro de que nunca abandonaremos al Señor, si no velamos en oración ante Dios, caeremos ante la mínima prueba. Por consiguiente, la fe no descansa en nuestro entusiasmo exterior, sino en la humildad y la confianza internas”.

En la parte final de Marcos 14, se narra la detención de Jesús y su comparecencia ante el sumo sacerdote; allí Pedro cumple la profecía negando tres veces al Señor, y luego llora amargamente al recordar sus palabras. El Pastor David Jang señala la miseria y lágrimas de la naturaleza humana y comenta: “Somos débiles y tropezamos. Pero no todo acaba ahí. El Jesús que fue crucificado volvió a buscar a Pedro resucitado y le encargó: ‘Apacienta mis ovejas’. Ello confirma cuán grande es el amor de Jesús, que, habiendo orado en Getsemaní y decidido tomar la cruz, sostiene hasta el fin a pecadores como nosotros”.

Este hecho pone en evidencia lo que el Pastor David Jang llama “caminar con Cristo”: un sendero que no es fácil, sino que conlleva a veces soledad, aflicción y lágrimas. Con todo, el camino ya ha sido recorrido primero por el Señor, y Él es quien acoge los fracasos de sus discípulos. Por tanto, incluso si fracasamos, hay esperanza de restauración. La oración de Jesús en Getsemaní puede considerarse un “autorretrato del sufrimiento que lleva a la esperanza de la resurrección”. Como creyentes, podemos experimentar en este mundo “noche oscura” y tristeza semejantes a las de Getsemaní. Pero si en oración nos sometemos a la voluntad del Padre, también nosotros recibiremos el amanecer de la resurrección.

En definitiva, a través de la oración de Getsemaní, Jesús abrazó voluntariamente una “copa mortal” que parecía inasumible, y eso se concretó en la cruz del Calvario. El Pastor David Jang insiste: “La cruz de Jesús no debe ser contemplada como espectadores distantes, sino transitada juntos con Él. Así podemos entrar en la vida eterna que se nos concede en el Señor”. Es decir, el camino de obediencia emprendido en Getsemaní debe ser seguido por los creyentes de todas las épocas. Aunque parezca un camino solitario y doloroso, nos aguarda la gloria de la resurrección.

Por su parte, el Pastor David Jang recuerda la omisión de la oración de Getsemaní en el Evangelio de Juan: “Quizás para enfatizar la proclamación de la cruz como ‘gloria’ en el capítulo 13 de Juan, se omitieron los aspectos de la angustia humana”. De hecho, en el capítulo 17 de Juan, la “Oración Sacerdotal” de Jesús realza su dignidad real, mientras que los Sinópticos ponen su foco en el sufrimiento humano que vivió y en la oración que libró esa lucha. Lejos de contradecirse, ambas perspectivas se complementan y enriquecen nuestra comprensión de Jesús como Hijo de Dios y Hombre perfecto.

El Pastor David Jang explica: “Al transitar la senda de la fe, a menudo nos encontramos con momentos ‘getsemaní’. Confrontados con ‘arroyos Cedrón’ que se tiñen de sangre, sentimos miedo o nos invade la angustia, y a veces nos sentimos solos porque nadie parece entender nuestro sufrimiento. Pero Jesús ya pasó por ahí y nos dejó el modelo de la oración: ‘No sea lo que yo quiero, sino lo que Tú quieres’. Cuando hacemos nuestra esa oración, el sendero de la soledad se transforma en un camino a la resurrección”. Así, Getsemaní y el Calvario, si bien exponen el dolor en toda su crudeza, al mismo tiempo revelan el poder y el amor de Dios de la forma más grandiosa.

Más aún, Getsemaní no solo expone la debilidad de los discípulos, sino la de todos nosotros. De haber estado ahí, es probable que tampoco hubiésemos actuado distinto a los discípulos; puede que, como Marcos, hubiéramos salido corriendo desnudos envueltos en alguna sábana. El Pastor David Jang subraya la clara limitación de cualquier resolución meramente humana, diciendo: “Aunque nos vanagloriemos como Pedro de que nada nos hará abandonar al Señor, si no velamos en oración ante Dios, sucumbiremos por cualquier pequeñez. Por lo tanto, la fe no depende de nuestra apariencia de fervor, sino de la humildad y confianza que hay en nuestro interior”.

Luego, en la parte final de Marcos 14, se relata cómo Jesús es conducido ante los sumos sacerdotes; Pedro cumple lo profetizado negando al Señor tres veces, y cuando oye cantar el gallo, al recordar las palabras de Jesús, llora amargamente. El Pastor David Jang destaca lo penosa que resulta esa escena para la condición humana, añadiendo: “Podemos fracasar y caer, pero ese no es el final. Jesús, después de resucitar, buscó a Pedro y le confirió de nuevo la misión: ‘Apacienta mis ovejas’. Esta es la prueba de cuán grande es el amor del Señor que, habiendo aceptado la cruz en Getsemaní, nos sostiene hasta el final pese a nuestro pecado”.

Así pues, la insistencia del Pastor David Jang en “caminar con Cristo” demuestra que no se trata de un sendero sencillo; a veces será un camino solitario, doloroso y lleno de lágrimas. Sin embargo, como el Señor lo recorrió primero y acogió las debilidades de los discípulos, aunque nosotros tropecemos, siempre habrá un camino de restauración. La oración de Jesús en Getsemaní es, por ende, un “cuadro del sufrimiento” que nos conduce a la “esperanza de la resurrección”. Si bien el cristiano puede enfrentarse en esta vida a la oscuridad y el llanto de Getsemaní, al orar y someternos a la voluntad del Padre, también nosotros accedemos a la mañana gloriosa de la resurrección.

Al fin y al cabo, el Pastor David Jang enseña que la escena de la oración en Getsemaní muestra cómo Jesús, en su humanidad, experimentó miedo y dolor; asimismo, nos hace ver que, como criaturas humanas, tampoco podemos eludir completamente estos tipos de prueba. Pero, así como Jesús clamó “Abba Padre” en medio de su angustia, también nosotros debemos confiar plenamente en el amor y la bondad de Dios. Además, el “no sea mi voluntad, sino la tuya” solo es posible mediante la oración, de ahí la necesidad de obedecer el mandato de “velar”, para no sucumbir a la tentación. Al mismo tiempo, hemos de reconocer con sinceridad que somos tan débiles que podemos quedarnos dormidos o huir, como los discípulos, pero debemos creer que la gracia del Señor se perfecciona incluso en nuestras flaquezas. Finalmente, no olvidemos que la oración de Getsemaní culminó en la cruz y la resurrección. La cruz, aun representando la peor desesperanza humana, se convierte en el camino a la esperanza definitiva de la resurrección, y es en esa senda donde nuestra fe madura.

Así, Getsemaní y el Calvario, más que hechos históricos acontecidos hace 2000 años en la tierra de Palestina, son una realidad espiritual que sigue repitiéndose en la vida diaria de los cristianos. El Pastor David Jang hace hincapié en ello: “Somos muy dados a criticar a los discípulos, pero debemos preguntarnos: ‘Si yo hubiera estado ahí, ¿habría actuado de otra manera?’. A través de esa pregunta reconocemos que llevamos la misma propensión a abandonar a Jesús y a huir, lo cual nos conduce a una actitud de mayor humildad y arrepentimiento al acercarnos al Señor”. Con ello, concluimos que la fe no depende de “lo fuertes que seamos nosotros”, sino de que “el Señor nos sostenga hasta el final, y de que reconozcamos nuestra debilidad y busquemos su gracia”.

Asimismo, cuando la Iglesia y los creyentes hoy enfrentan tentaciones y crisis, hay dos opciones claras. La primera, actuar como Pedro y los demás discípulos, es decir, resistir con fuerza de voluntad pero al final huir o caer. La segunda, orar ante el Padre y decir: “Que se haga tu voluntad, no la mía”, tal como hizo Jesús. Esta segunda ruta es, según explica el Pastor David Jang, la concreción de “caminar con Cristo”. Pues Él ya transitó primero por Getsemaní y demostró con su resurrección que ese camino no acaba en el abismo de la desesperación. Así, aunque afrontemos debilidad y llanto, al final se manifestará el poder de la resurrección y podremos compartir la gloria del Reino de Dios.

En todo este proceso, redescubrimos el rol esencial de la “oración”. ¿Por qué Jesús, en su momento más difícil, llevó a sus discípulos a orar y deseó que velasen con Él? El Pastor David Jang enseña: “La oración profundiza nuestra relación con Dios y produce en nuestro corazón la rendición a la voluntad de Dios. Abandonar la oración equivale a no reconocer la soberanía de Dios e intentar afrontar las cosas con nuestras propias fuerzas, lo que puede ser una forma de orgullo. Por eso, Jesús nunca dejó de orar y quería que los discípulos se mantuvieran despiertos en oración”. Sin embargo, los discípulos no lo entendieron, y por ello, cuando Jesús fue arrestado y clavado en la cruz, no pudieron cumplir ninguna función significativa y huyeron dispersos. Sin embargo, tras la resurrección, Jesús volvió a ellos y les confirió la misión de proclamar el Evangelio, brindándoles la experiencia de la “oración” y la “obra del Espíritu Santo”. De este modo, en Hechos de los Apóstoles, aquellos mismos discípulos se convierten, mediante la oración y el poder del Espíritu, en los protagonistas del avivamiento de la Iglesia primitiva.

Esto se aplica igualmente a nosotros hoy. Por muy entusiastas o firmes que nos creamos, si no oramos y buscamos el poder de Dios, podremos caer ante la más mínima tentación, como Pedro. Pero si, a ejemplo de Jesús en Getsemaní, nos acercamos a Dios con llanto y clamor, podremos resistir cualquier prueba que pretenda abatirnos. El Pastor David Jang considera que, en parte, “la razón por la cual la Iglesia pierde su espacio en este mundo y los creyentes pierden su fuerza interior es porque han renunciado a la verdadera ‘oración de Getsemaní’. Esa oración se define por la urgencia, la necesidad imperiosa y la absoluta obediencia a la voluntad de Dios. Si la olvidamos, sólo nos queda dormir o huir”.

Por tanto, no debemos limitarnos a recordar el sufrimiento de Jesús únicamente en Cuaresma o durante las vigilias especiales de madrugada, sino mantener vivo el “Getsemaní” en nuestra cotidianidad. Para que la imagen de Jesús ante la ineludible cruz cobre vida en nuestra realidad diaria, debemos conservar la actitud espiritual de “velar en oración”. El Pastor David Jang lo denomina “repetición sagrada”, es decir, que la escena de Getsemaní que ocurrió una sola vez en la historia se repita hoy en nuestro interior. De este modo, incluso si, como Marcos, cargamos con un pasado vergonzoso, recibiremos la gracia de convertirnos en testigos de la cruz y la resurrección, e incluso si, como Pedro, negamos tres veces al Señor, Él nos devolverá la misión de “apacentar sus ovejas” y nos empleará como columnas en la Iglesia.

Así, la escena de Getsemaní en el Evangelio de Marcos es el ejemplo más contundente de lo que significa una fe que se somete por completo a la voluntad de Dios, y muestra el vivo contraste entre la debilidad humana de los discípulos y la compasión de Jesús. Para el Pastor David Jang, “caminar con Cristo” brota de la espiritualidad de Getsemaní. Aunque la muerte nos amenace, quien confíe plenamente en “Abba Padre”, diciendo “No se haga mi voluntad, sino la tuya”, no se doblegará ante la soledad ni la aflicción. Pues Jesucristo ya recorrió ese sendero, y su victoria se confirmó en la resurrección. Quien cree en Cristo debe llevar esta fe a la práctica.

Al reflexionar en el acontecimiento de Getsemaní, el Pastor David Jang aconseja que cada uno de nosotros se interrogue: “¿Cuál es la cruz que quiero evitar? ¿Cuál es el sufrimiento ante el que me duermo sin afrontarlo y por el que debería clamar con llanto ante Dios? ¿No estaré, acaso, imitando a Pedro al jactarme de entregar mi vida al Señor, mientras en realidad duermo o mato el tiempo cuando necesito orar?”. De responder con sinceridad a estas preguntas, podremos acercarnos con mayor profundidad a la oración de Getsemaní de Jesús. Y a través de este encuentro, dejaremos de confiar en nuestra fuerza o voluntad humana y aprenderemos a depender totalmente de la voluntad y el poder de Dios.

El Pastor David Jang repite incesantemente: “La fe no se fundamenta en mi propia decisión, sino en el amor de Dios que entregó a su Hijo unigénito en la cruz y en la obediencia de Jesús que llevó ese camino hasta el final. Nosotros nos aferramos a esa obediencia y, cuando nos hallamos ante distintos ‘getsemaníes’ en nuestra vida, debemos clamar: ‘Abba Padre, a pesar de todo confío en Ti’. Esta proclamación es la realidad espiritual de ‘caminar con Cristo’, y se concreta no mediante manifestaciones externas ostentosas, sino en las lágrimas y la oración que brotan en el silencio de la noche. En esa oración, Dios renueva nuestro corazón, y el poder de salvación y vida ya declarado en Jesús cobra existencia real en nuestra vida”.

De este modo, en el Huerto de Getsemaní, donde se constata la oración de Jesús y la fragilidad de los discípulos, y de donde Jesús surge resuelto a ir a la cruz, encontramos una invitación a recordar las palabras: “Si alguno quiere venir en pos de mí, niéguese a sí mismo, tome su cruz y sígame”. El Pastor David Jang explica: “El Señor recorrió ese camino solo. Los discípulos dormían y alguien huyó, mientras otro lo traicionó. La senda de la cruz nunca fue un camino fácil. Sin embargo, Jesús la transitó sin retroceder, y la meta de ese camino fue la victoria de la resurrección”. Este mensaje sigue vigente para todos los que son llamados a ser discípulos, animándonos a escuchar la voz de Jesús invitándonos a caminar con Él.

En conclusión, el Pastor David Jang destaca varias enseñanzas esenciales que nos brinda la oración de Getsemaní. Primero, Jesús también padeció temor y dolor humanos, y no podemos eludir tales pruebas. Segundo, en medio de ese sufrimiento, debemos fiarnos sin reservas de la bondad y el amor del Padre, llamándolo “Abba Padre”, como hizo Jesús. Tercero, la obediencia de “no sea mi voluntad, sino la tuya” se alcanza solamente en la oración, por lo que es imperativo “velar” como ordena el Señor. Cuarto, es necesario reconocer con humildad que somos débiles y podemos preferir dormir o escapar, pero creer que la gracia del Señor opera aún en esa debilidad para levantarnos de nuevo. Y finalmente, la oración de Getsemaní se consuma en la cruz y la resurrección, que van unidas como un puente desde la desesperanza humana hasta la esperanza última, madurando así nuestra fe.

De tal modo, Getsemaní y el Calvario no son meros sucesos históricos acontecidos hace dos milenios, sino que, en el día a día del creyente, reflejan realidades espirituales que se repiten una y otra vez. El Pastor David Jang enfatiza: “Reprobamos con facilidad a los discípulos, pero en verdad debemos preguntarnos: ‘¿Qué hubiera hecho yo de haber estado ahí?’. Tal pregunta nos lleva a comprender que todos tenemos el potencial de abandonar al Señor y de huir, lo cual nos conduce al arrepentimiento y la humildad ante Él”. Por ende, al final reconocemos que la fe no se sostiene en nuestra fortaleza, sino en el hecho de que el Señor nos sostiene y de que, al admitir nuestra debilidad y pedir su gracia, seguimos en pie.

https://www.youtube.com/watch?v=2fuLEttN1gs

Asimismo, la Iglesia y los creyentes de hoy, ante múltiples crisis y tentaciones, solo tienen dos caminos: uno, como Pedro y los otros discípulos, intentar resistir con determinación humana y terminar huyendo o cayendo; otro, como Jesús, verter todo ante el Padre diciendo: “Hágase tu voluntad, no la mía”. Este segundo camino es el que el Pastor David Jang denomina, insistentemente, el verdadero “caminar con Cristo”. Pues el Señor ya lo recorrió primero en Getsemaní y probó con su resurrección que no finaliza en la desesperación. Al optar por seguirlo, aunque con lágrimas y mostrando nuestra flaqueza humana, seremos testigos, al final, del poder de la resurrección y del esplendor del Reino de Dios.

Si consideramos todo este proceso, se hace evidente el rol crucial de la oración. ¿Por qué Jesús llevó a los discípulos a orar con Él en el momento más difícil, deseando que velaran con Él? El Pastor David Jang explica: “La oración profundiza la relación con Dios y conduce nuestro corazón a rendirse a Su voluntad. Dejar la oración implica no reconocer la soberanía de Dios y querer arreglarlo todo con nuestras fuerzas, lo cual es indicio de orgullo. Por ello, Jesús nunca interrumpió la oración y quiso que los discípulos velaran con Él”. Sin embargo, estos no lo comprendieron, y en consecuencia, cuando Jesús fue arrestado y crucificado, se dispersaron, sin ofrecer una respuesta significativa. Pero Jesús, resucitado, regresó a ellos para encomendarles la predicación del Evangelio, impulsados ahora por la “oración” y la “obra del Espíritu Santo”. Así, en el libro de los Hechos, esos mismos discípulos se transforman, a través de la oración y el poder del Espíritu, en los principales artífices del surgimiento de la Iglesia primitiva.

Esto nos concierne también hoy. Por más pasión o decisión que tengamos, si perdemos la oración, acabaremos derrumbándonos ante la menor tentación, como Pedro. Mas si, siguiendo al Señor en Getsemaní, nos acercamos a Dios con llanto y súplica, seremos capaces de sobreponernos a las pruebas que se crucen en nuestro camino. El Pastor David Jang señala que “entre las causas por las que la Iglesia ha perdido su lugar en este mundo y por las que muchos creyentes han perdido su fuerza interior, se halla la pérdida de la verdadera oración de Getsemaní. Esta oración demanda urgencia, necesidad inaplazable y obediencia absoluta a la voluntad del Padre. Descartarla nos deja solo la opción de dormirnos o escapar”.

Por ello, nuestra evocación del sufrimiento de Jesús no debe restringirse a la Cuaresma o a vigilias específicas, sino que hemos de tener presente Getsemaní en el día a día. Para que en nuestra vida se haga real la imagen de un Jesús que no podía eludir la cruz, debemos mantenernos siempre “en vela y oración”. El Pastor David Jang lo llama “repetición sagrada”. Es decir, ese suceso de Getsemaní, único en la historia, debe reproducirse siempre en nuestro interior. Solo así, aunque hayamos experimentado vergüenzas como Marcos, podremos recibir la gracia de convertirnos en autores que testimonian la cruz y la resurrección. Y aunque, como Pedro, hayamos negado al Señor tres veces, recibiremos nuevamente el llamamiento de “apacentar sus ovejas” y nos convertiremos en columnas de Su Iglesia.

La escena de Getsemaní en el Evangelio de Marcos es, por tanto, el ejemplo más contundente de “fe sometida íntegramente a la voluntad divina”, así como un lugar donde se contraponen de forma sobresaliente la debilidad humana de los discípulos y la compasión de Jesús. El Pastor David Jang afirma que el “caminar con Cristo” procede precisamente de esta espiritualidad de Getsemaní. Aunque venga la muerte más temible, quien confía en “Abba Padre” y proclama “que no se haga mi voluntad, sino la tuya”, no sucumbe a la soledad ni a la aflicción, porque Jesús ya recorrió ese sendero y lo llevó a la victoria en su resurrección. Todo el que cree en el Señor está llamado a encarnar esta fe en la práctica.

Al terminar nuestra reflexión sobre la escena de Getsemaní, el Pastor David Jang nos anima a preguntarnos: “¿De qué cruz huyo? ¿Qué sufrimiento, ante el que necesito llorar y orar, me paraliza y me adormece? ¿Acaso estoy como Pedro jactándome de que daré la vida por el Señor, mientras duermo en lugar de orar?”. Al responder con honestidad a estas preguntas, nos acercamos al significado de la oración de Getsemaní y descubrimos el camino para dejar de apoyarnos en nuestras fuerzas, y, en cambio, abandonarnos en la voluntad y el poder de Dios.

El Pastor David Jang reitera constantemente: “La fe no se sostiene en mi determinación, sino en el amor de Dios que entregó a su Hijo en la cruz y en la obediencia de Jesús que culminó esa senda. De ahí que nos apoyemos en su obediencia, y cuando nos enfrentamos a los ‘getsemaníes’ de nuestra vida, clamemos: ‘Abba Padre, a pesar de todo, en Ti confío’. Esta es la esencia del ‘caminar con Cristo’, y no se consigue mediante ritos llamativos, sino a través de la oración silenciosa y las lágrimas derramadas en la noche. En esa oración, Dios renueva nuestro corazón y hace realidad el poder de salvación y vida ya manifestado en Jesús”.

Así, la escena de la oración en Getsemaní, los discípulos dormidos y la firme resolución de Jesús para ir a la cruz, nos recuerdan las palabras: “Si alguno quiere seguirme, niéguese a sí mismo, tome su cruz y sígame”. El Pastor David Jang enseña: “El Señor recorrió ese camino solo. Sus discípulos dormían, uno huyó y otro traicionó. Desde siempre, el camino de la cruz no ha sido fácil. Pero Jesús no retrocedió y llegó hasta la resurrección gloriosa”. Este mensaje permanece inalterable para todos los que se han sentido llamados al discipulado y nos invita a oír la voz de Jesús: “Vengan conmigo”.

En conclusión, el Pastor David Jang, a través de la oración de Getsemaní, subraya esta idea de “caminar con Cristo” que encierra varias implicaciones. Primera, hay que reconocer que tanto Jesús experimentó pavor y dolor humanos como que nosotros también debemos enfrentar pruebas. Segunda, en medio del sufrimiento, como Jesús clamó “Abba Padre”, debemos confiar sin reservas en el amor y la bondad del Padre. Tercera, la obediencia de “No se haga mi voluntad, sino la tuya” solo puede alcanzarse mediante la oración, por lo que necesitamos “velar” fielmente. Cuarta, hemos de admitir con sinceridad nuestras debilidades, creer que en nuestra debilidad opera la gracia y volver a ponernos en pie. Quinta, la oración de Getsemaní se consumó en la cruz y la resurrección: la cruz conlleva la peor desesperanza humana, pero desemboca en la esperanza suprema de la resurrección, donde nuestra fe se hace madura.

Por ende, contemplar la oración de Getsemaní nos plantea esta pregunta: “¿Qué sentido tienen los desafíos y confusiones que vivo ahora? ¿Cuál es el propósito de Dios detrás de ellos?”. El Señor nos responde con claridad. Si hay una cruz que evitamos cargar, tras esa cruz aguarda una gloria mayor y la victoria de la resurrección. Este es el culmen de “caminar con Cristo” que el Pastor David Jang ha reiterado constantemente, y su mensaje esencial del Evangelio. Por lo tanto, nuestro deber es levantar a Getsemaní en nuestra vida y acompañar al Señor que clama con lágrimas. En lugar de dormir o escapar, vayamos con Él y convirtámonos en auténticos compañeros de camino.

En suma, la oración de Getsemaní ejemplifica, con enorme contundencia, la paradoja de la debilidad humana de Jesús y su obediencia divina, al tiempo que proclama con fuerza que todos debemos avanzar hacia la “oración que se entrega plenamente a la voluntad de Dios”. El Pastor David Jang ha insistido repetidamente en la relevancia de esta espiritualidad de Getsemaní, cuyo eje fundamental consiste en que “si verdaderamente deseamos caminar con el Señor, debemos también asumir el llanto de Getsemaní, cargar la cruz y creer que finalmente ese camino nos llevará a la gloria”. Cuando velamos en oración y hacemos de Getsemaní nuestra realidad cotidiana, descubrimos que caminar con Cristo es la senda más bienaventurada, incomparable con cualquier otra cosa en el mundo. Y aunque seamos frágiles y tengamos fallos, como sucedió con los discípulos, el Señor, que bien conoce la debilidad humana, sigue siendo quien nos levanta y nos restaura con su poder de resurrección.

www.davidjang.org

La liberté et l’amour éternel – Pasteur David Jang


1. La liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit

Le chapitre 8 de l’épître aux Romains, que le pasteur David Jang met en avant dans ses enseignements, est considéré comme l’un des passages les plus magnifiques et les plus sublimes de toute la Bible pour exprimer l’essence de l’Évangile. Il constitue, en ce sens, une clef centrale de compréhension de la Bonne Nouvelle. Surtout, Romains 8 est le texte emblématique qui montre « la liberté et l’allégresse du chrétien dans le Saint-Esprit » : selon David Jang, ce passage révèle à quel point les croyants, affranchis de la puissance du péché et de la mort, peuvent jouir d’une joie et d’une espérance inestimables.

Il convient d’abord de souligner que les distinctions en chapitres et versets présentes dans la Bible moderne n’existaient pas dans le texte original. Ainsi, il est préférable de lire les chapitres 7 et 8 de l’Épître aux Romains comme un ensemble continu. Cela permet de mieux comprendre le conflit intérieur que nous vivons et la liberté spirituelle dont jouissent les régénérés. Dans Romains 7.23-24, Paul décrit la réalité d’une grave division intérieure et d’une profonde détresse, même chez les croyants sauvés :

« Mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon intelligence et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres. Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? » (Rm 7.23-24)

À propos de ce texte, le pasteur David Jang souligne que, même après avoir reçu le salut et la rémission des péchés, nous continuons à faire l’expérience de conflits liés à notre nature charnelle. Autrement dit, bien que la justification (le salut) soit acquise, le processus de sanctification est un chemin en cours. C’est ce « déjà-là et pas encore » qui engendre parfois de sérieuses contradictions intérieures. Dans le chapitre 7, Paul exprime cette souffrance, puis, au chapitre 8, il proclame enfin la délivrance et la joie que le Saint-Esprit nous accorde.

Un des thèmes majeurs de Romains 8 est « la vie dans le Saint-Esprit ». Dans l’ensemble de ce chapitre, Paul explique comment les croyants, sauvés par la foi, peuvent s’affranchir du pouvoir du péché et de la mort pour vivre librement, et comment cette liberté génère joie et puissance. David Jang qualifie cette réalité de « vie imprégnée du vin du Saint-Esprit ». Comme l’eau est changée en vin, l’action du Saint-Esprit transforme entièrement la vie du croyant. Une fois changée, l’eau ne redevient pas de l’eau : de même, une fois affranchi du péché originel, le croyant chemine vers la gloire et ne retourne plus à sa condition passée.

Cependant, un point essentiel mérite l’attention : même si le péché originel est expié, il subsiste en nous un « péché habituel » ou « péché personnel ». David Jang l’illustre par l’image du « vin déjà obtenu, mais qui s’affadit si de l’eau y est mélangée ». Ainsi, même les croyants régénérés et sanctifiés par le Saint-Esprit conservent des habitudes pécheresses dans leur vie intérieure, qui continuent à agir et dont ils doivent constamment se purifier au cours du processus de sanctification.

Pour éclaircir cette question, il est utile de distinguer le « péché originel » et le « péché personnel ». Dans Romains 5, l’apôtre Paul explique que la faute universelle, héritée d’Adam, est rompue par l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ. C’est l’« effacement du péché originel », qui se décrit aussi comme la justification (Justification) – un changement radical de statut. Selon David Jang, ce changement de statut fait passer le croyant d’un destin entièrement différent de son passé : le « règne de la mort » qui prévalait en Adam est aboli par Jésus-Christ, de sorte que les « sept malédictions » ou toute autre condamnation fatale cessent de peser sur ceux qui renaissent par la foi.

Pour autant, cela ne signifie pas une libération totale et définitive du péché dans la vie de tous les jours. En effet, nos anciens penchants, nos « péchés habituels » subsistent et nous entravent. David Jang compare cela à une « guerre régulière terminée, mais suivie d’opérations de ratissage ». Par la Croix et la Résurrection, la victoire décisive a déjà été remportée, mais nous devons encore livrer de petites batailles au quotidien. Ce sont des opérations de nettoyage, dont l’issue est assurée, mais que nous ne devons pas négliger pour empêcher les résistances de nous nuire et de freiner notre avancée vers la sainteté.

Dans ce contexte, rappelons l’épisode du lavement des pieds au cours de la dernière Cène (Jean 13). Même si l’on est déjà « pur tout entier », il faut tout de même se laver les pieds sales à force de marcher. Ainsi en va-t-il pour les croyants : bien que sauvés, ils ont constamment besoin de nettoyer leurs « péchés quotidiens ». David Jang perçoit ce processus comme celui d’une « auto-examination et d’une repentance continue guidées par le Saint-Esprit ». Ce chemin de sanctification ne remet pas en cause la certitude de notre justification, au contraire : il s’agit d’un moyen de grâce qui la consolide et l’approfondit.

En définitive, notre attitude face au péché doit se déployer simultanément sous deux aspects. Premièrement, il y a la perspective de la victoire déjà acquise : « Le Christ a remporté le grand combat ». Deuxièmement, il y a la nécessité de ne pas négliger les « opérations de nettoyage » qui se poursuivent. David Jang précise que si l’on néglige l’un de ces deux aspects, on risque de tomber dans l’un des deux extrêmes : soit l’on croit « que le péché a totalement disparu et qu’on peut vivre comme on veut », soit l’on pense « qu’il nous reste encore du péché, et qu’on ne peut avoir aucune certitude de salut ». Les deux attitudes sont dangereuses, et il faut y veiller.

Dans cette compréhension équilibrée, le premier message clé que Romains 8 nous offre est : « La liberté et l’allégresse parfaites dans le Saint-Esprit sont bel et bien une réalité expérimentable ». Paul proclame qu’il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, car la loi de l’Esprit de vie les a libérés de la loi du péché et de la mort (Rm 8.1-2). Nous pouvons dès lors avoir la conviction que ce changement de statut légal nous confère une réelle liberté.

En s’appuyant sur Romains 8.14-17, David Jang met l’accent sur la dimension concrète, et non purement abstraite, de cette liberté : « Devenus enfants de Dieu », nous pouvons crier « Abba, Père » dans le Saint-Esprit et jouir d’une communion intime avec Lui. Enfants, nous sommes aussi héritiers de Dieu et cohéritiers avec le Christ. Les souffrances d’ici-bas n’ont pas de commune mesure avec la gloire qui nous attend. Cette vérité n’est pas seulement théorique : c’est le Saint-Esprit lui-même qui l’atteste à notre cœur.

Plus encore, les versets 18 à 30 abordent l’« espérance de la restauration de la création » et la « résurrection de la vie ». Ils illustrent que cette liberté dépasse la dimension individuelle et spirituelle pour s’étendre à l’ensemble de la création. Toutes les créatures soupirent dans les douleurs de l’enfantement, car elles seront aussi délivrées et restaurées, à cause de la gloire prochaine qui se révélera dans les enfants de Dieu (Rm 8.19-22). Paul y propose une vision de la recréation de l’univers. Selon David Jang, « la liberté que les croyants goûtent dans le Saint-Esprit, prémices du nouveau ciel et de la nouvelle terre, ne se limite pas à la paix intérieure, mais devient la force motrice qui change l’histoire ».

David Jang rapproche cette perspective de l’histoire de Noé en Genèse 9. Après le jugement du déluge, Noé pose le pied sur une terre nouvelle (image du nouveau ciel et de la nouvelle terre), puis il plante une vigne, boit du vin et en ressent de la joie. Il se retrouve nu, comme Adam et Ève avant la Chute dans le jardin d’Éden, mais sans honte. Cette nudité fait écho à l’« état d’innocence avant le péché », ou encore à la « sainte allégresse qu’apporte le Saint-Esprit ». Le vin symbolise le Saint-Esprit, la rémission des péchés et la joie de la vie nouvelle. Dans l’épisode des noces de Cana, Jésus changea l’eau en vin, préfigurant déjà cette réalité. De même, le jour de la Pentecôte (Actes 2), Pierre et les apôtres, remplis du Saint-Esprit, furent accusés d’être « ivres de vin nouveau ». David Jang y voit l’accomplissement concret de la prophétie de Joël 2.

Ainsi, la liberté décrite dans Romains 8 est à comprendre comme le changement radical de « l’eau » en « vin », soit la réalité de la nouvelle naissance dont il est impossible de revenir en arrière. Cette métamorphose est à la fois accomplie et cependant à vivre pleinement. Car, même justifié, le croyant doit persévérer dans ce chemin de sanctification qui efface peu à peu les traces de ses péchés personnels. David Jang explique : « Nous avons déjà emménagé dans une nouvelle demeure, mais à cause de nos anciens travers, nous pouvons avoir envie de retourner à l’ancienne maison. Toutefois, si nous vivons en étant continuellement éveillés dans le Saint-Esprit, nous nous détachons progressivement de ces vieux penchants et nous avançons vers une sainteté toujours plus grande. »

Dans cette perspective, l’image de « laver sa robe » en Apocalypse 22.14 est essentielle. Elle illustre la nécessité de la repentance et de l’obéissance quotidiennes après la justification. La vision d’Apocalypse 19.7-8, où les saints sont vêtus de robes blanches et assistent aux noces de l’Agneau, révèle l’étape finale : la glorification (Glorification). Pour David Jang, « le croyant qui expérimente la liberté dans le Saint-Esprit goûte déjà par avance la gloire à venir ».

Relire Romains 7 et 8 dans leur continuité permet donc de mieux comprendre comment les sauvés affrontent leurs luttes intérieures et vivent l’immense grâce de la délivrance offerte en Jésus-Christ. David Jang décrit ce processus comme « l’intégration de l’itinéraire spirituel individuel dans l’immense dessein salvateur de Dieu sur l’univers ». En somme, l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ, qui abolit la loi du péché et de la mort, l’habitation et la direction du Saint-Esprit, la liberté et la joie qui en résultent forment le trésor le plus profond et la garantie suprême que nous révèle Romains 8.

Voilà donc la substance principale du premier sous-thème intitulé « La liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit ». Tout comme l’eau se change en vin, le croyant justifié entre dans une nouvelle vie, et c’est l’Esprit qui lui donne de continuer et d’affermir cet état de grâce. Le cœur de notre salut ne se limite pas à la rémission des péchés ou au « droit d’entrer au ciel », mais inclut cette liberté à portée de main, cette joie débordante et la vitalité que nous procure le Saint-Esprit, ici et maintenant. Cette vie dans le Saint-Esprit porte les fruits garantissant notre salut et nous conduit à une gloire plus grande.


2. La persévérance des saints et l’amour éternel

Alors que la première partie de Romains 8 (v.1-30) se concentre sur « la liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit », la suite (v.31-39) synthétise toute l’œuvre du salut et de l’Esprit pour culminer dans un magnifique final. Ce dernier passage est souvent présenté comme l’enseignement classique sur la « persévérance des saints » ou encore l’« amour éternel ». David Jang décrit cette fin du chapitre 8 comme « le chant de victoire le plus grandiose et le plus sûr » parmi les seize chapitres de Romains.

La « persévérance des saints » désigne la doctrine selon laquelle le croyant, une fois sauvé, demeure dans la foi jusqu’à la fin et ne perd pas son salut. Dans la tradition calviniste, on parle aussi de « la persévérance des élus » – ou « une fois sauvé, sauvé pour toujours ». Mais au-delà d’une simple interprétation dogmatique, Paul, dans Romains 8, insiste sur la puissance et la certitude de l’amour divin qui garde ses enfants jusqu’au bout :

« Qui nous séparera de l’amour de Christ ? » (Rm 8.35)
« Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l’avenir ni les puissances… rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Rm 8.38-39)

David Jang commente que, non seulement le Saint-Esprit a affranchi les croyants de la loi du péché et de la mort, mais encore « aucune force ne peut les séparer de l’amour de Christ ». Ils entrent ainsi dans une relation d’alliance ferme avec Dieu. Cela leur donne assurance dans le salut et force pour persévérer jusqu’au bout. Même si nous tombons à cause de nos péchés quotidiens, tant que nous sommes en Christ, nous pouvons nous relever, sachant que Dieu ne nous rejettera jamais. David Jang appelle cette promesse « le gage du salut fondé sur le don à 100 % de Dieu ».

Par ailleurs, Romains 8.33 déclare : « Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! » Par l’œuvre expiatoire du Christ, le croyant est déclaré juste, si bien que plus aucune condamnation ou accusation ne peut définitivement l’atteindre, fût-ce du monde ou de Satan. Le jugement de Dieu, qui déclare « justes » ceux qu’Il a choisis, est irrévocable.

David Jang souligne qu’« être inséparable de l’amour de Dieu » ne nous autorise pas à la licence. Le fait que Dieu nous tienne solidement dans son amour ne doit pas nous pousser à prendre le péché à la légère ou à en abuser. Bien au contraire : celui qui saisit la grandeur de cet amour ne saurait le trahir aisément. Il arrive cependant que nous trébuchions. Mais le croyant finit toujours par se repentir et à être fortifié, précisément parce que l’amour de Dieu – alliance inébranlable – ne peut être rompu de Son côté.

C’est ce qu’on appelle « l’amour éternel ». Selon David Jang, cet amour anime tout le processus du salut, de la justification à la sanctification et jusqu’à la glorification. Si la déclaration fondamentale de la Bible est que « Dieu nous a aimés et a envoyé Son Fils pour nous », alors Romains 8 parachève cette vérité en deux volets : « aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ » et « rien ne peut nous séparer de Son amour ». Telle est la synthèse puissante de la Bonne Nouvelle.

En définitive, Romains 8.31-39 couronne l’« épopée du salut » par un chœur majestueux. Paul proclame que le salut accordé par Dieu est absolument solide et éternel. Ce message apporte un réconfort inestimable dans notre existence. La libération de la loi du péché et de la mort permet aux croyants de progresser, malgré les combats du péché personnel ; ils ne se découragent pas, car ils savent que l’amour de Dieu en Jésus-Christ ne saurait être rompu. David Jang l’a souvent rappelé dans ses sermons et ses enseignements : « Puisque ce salut est pleinement garanti en Christ, nous pouvons faire face avec assurance à toute adversité. » Voilà pourquoi tant de martyrs, de confesseurs de la foi et de croyants persécutés dans l’histoire de l’Église ont puisé leur courage dans la promesse finale de Romains 8.

David Jang lie encore cette vérité à la vignoble de Noé : l’allégresse éternelle préfigurée par Noé, qui s’enivre du fruit de la vigne après le déluge, est déjà à la disposition des croyants qui vivent aujourd’hui, parce que Jésus-Christ nous a fait entrer dans un monde nouveau, comme après un jugement. Noé, dénudé sous l’effet du vin, rappelle l’innocence d’Adam et Ève avant la Chute. Ainsi, la joie du Saint-Esprit se révèle complète et durable, et elle anticipe la grande fête céleste. C’est précisément cet « amour éternel » qui nous garde fermes dans cette vie d’allégresse.

La persévérance des saints explique aussi pourquoi notre salut, déjà assuré, ne peut être anéanti par nos faiblesses humaines. David Jang remarque que « l’homme, avec son libre arbitre, a choisi Dieu et doit fuir le péché, mais il reste fragile et peut rechuter. Toutefois, l’essentiel est de s’appuyer sur cet “amour éternel” : Dieu ne rompt jamais Son alliance. Ainsi, le croyant peut toujours se repentir, revenir et préserver le salut jusqu’à la fin ».

Romains 8 montre donc de manière saisissante l’enchaînement « justification → sanctification → glorification ». Après avoir évoqué (chapitre 7) la situation bien réelle du croyant justifié qui combat encore le péché, le chapitre 8 déploie la vie de liberté dans le Saint-Esprit, pour aboutir à la certitude de la persévérance des saints et à l’affirmation que l’amour éternel de Dieu nous soutient en tout.

David Jang qualifie ce déroulement d’« ordo salutis » (ordre du salut) que le croyant doit non seulement connaître par la raison, mais aussi expérimenter concrètement. La connaissance théologique reste superficielle si elle n’est pas vécue. Or, la véritable expérience spirituelle consiste à vivre la conduite sainte du Saint-Esprit, à se repentir chaque jour, à se plonger dans la Parole et à laver ses anciennes habitudes pécheresses, tout en découvrant que Dieu ne cesse de nous aimer et de nous garder fermement. Voilà comment on savoure la quintessence de Romains 8.

C’est aussi en ce sens que Romains 8 donne une espérance eschatologique. Ni la souffrance présente, ni la peur de l’avenir, ni même la mort ne peuvent nous séparer de l’amour de Dieu. Cette certitude nourrit en nous la confiance inébranlable que « Dieu fera tout concourir à notre bien ». C’est l’apogée du message de l’Évangile proclamé par l’apôtre Paul dans Romains 8.

David Jang met de nouveau l’accent sur la portée concrète de cette doctrine de la persévérance. Beaucoup de croyants, hier comme aujourd’hui, trouvent dans Romains 8.31-39 un appui infaillible au moment de l’épreuve ou du désespoir. Ils tombent à genoux dans la prière et déclarent : « Rien ne peut nous séparer de l’amour du Seigneur ! » Et par cette confession de foi, ils transcendent leur détresse. Car, comme le dit Paul, « nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (Rm 8.37).

Ce second sous-thème, « la persévérance des saints et l’amour éternel », complète de manière décisive le message de Romains 8. Il ne s’agit pas seulement d’une thèse doctrinale, mais de la force la plus puissante qui soutient réellement notre foi au quotidien. Grâce à Romains 8, nous découvrons à la fois la liberté et l’allégresse que Dieu nous offre et la solidité inébranlable de ce salut, garantie par l’amour éternel de Dieu.

En conclusion, Romains 8 est la scène culminante du « drame du salut » : il enseigne comment vivre concrètement la vie en Christ par le Saint-Esprit, et il affirme qu’ultimement, rien ne peut briser l’amour de Dieu pour nous. David Jang insiste beaucoup sur le fait que la méditation de Romains 8 opère fréquemment un tournant spirituel majeur chez les croyants : même confrontés à la force apparemment inaltérable de nos péchés habituels, nous possédons la puissance du Saint-Esprit et la garantie de l’amour éternel de Dieu, nous donnant ainsi une espérance inébranlable.

Paul fait ressortir, tout au long de Romains 8, le rôle du Saint-Esprit, la délivrance du péché, la gloire d’être enfants de Dieu, la restauration cosmique, puis la certitude de la persévérance. En somme, « tout l’Évangile concentré » s’y déploie. L’aboutissement de cet Évangile est l’amour de Dieu. Que vaudrait notre service, notre engagement, notre obéissance, ou même notre repentance, si l’amour de Dieu ne nous portait pas jusqu’au bout ? Or, Dieu a prouvé Son amour en livrant Son Fils, puis en envoyant Son Saint-Esprit, afin que nous restions à jamais en Son amour.

C’est pourquoi, comme le répète David Jang, Romains 8 ne peut se résumer à la simple formule « Dieu nous aime ». Il montre concrètement comment cet amour agit dans l’histoire du salut : il nous transforme, nous libère, nous fait goûter la joie et nous conduit finalement à partager la gloire éternelle avec le Christ. Et cet amour est indéfectible, une alliance pour toujours, sur laquelle le croyant peut s’appuyer en toutes circonstances.

En définitive, Romains 8 s’organise autour de deux grands axes : « la liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit » et « la persévérance des saints et l’amour éternel ». Dans la première partie, on découvre l’affranchissement de la puissance du péché et la joie nouvelle découlant de la présence du Saint-Esprit. Dans la seconde, on comprend pourquoi ce salut ne saurait vaciller : c’est parce qu’il est scellé par l’amour éternel de Dieu. Cet amour ne dépend pas de conditions, de performances ou de mérites humains, mais repose sur le sacrifice rédempteur de Christ et le sceau du Saint-Esprit.

David Jang répète souvent que l’étude de Romains 8 est la clef d’une profonde restauration spirituelle. Elle permet de bien saisir le parcours du salut, de ne pas négliger la liberté et la joie déjà acquises, de ne pas trembler devant l’adversité, et de s’appuyer sur la certitude de la persévérance des saints et de l’amour éternel. Ainsi affermis, nous entrons dans une communion plus intime et plus puissante avec Dieu, gage d’une foi inébranlable. Cette vérité, Paul l’a d’abord vécue, puis il l’a transmise ; elle continue aujourd’hui d’opérer chez ceux qui reçoivent l’Évangile.

Ainsi, réunissant ces deux sous-thèmes – « la liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit » et « la persévérance des saints et l’amour éternel » – Romains 8 offre une vision sublime de la libération du péché, de la gloire d’être enfant de Dieu, de la restauration de la création et, en fin de compte, de la certitude que nous sommes gardés dans l’amour de Dieu. Cet ensemble illustre la progression du salut (justification, sanctification, glorification) et englobe toutes les angoisses existentielles de l’humanité, résolues dans la grâce de Dieu, faisant de ce chapitre l’un des plus remarquables de toute l’Écriture.

La conclusion de Romains 8 se résume donc en deux affirmations : « Il n’y a aucune condamnation » et « Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu ». Selon David Jang, voilà le double pilier inébranlable de la joie et de l’espérance chrétiennes. Les croyants d’hier et d’aujourd’hui, à l’écoute de ce message, trouvent une consolation et une certitude qui leur permettent de resplendir au milieu du monde et d’attendre avec confiance le retour de leur Seigneur.

Enfin, David Jang le répète souvent dans ses prédications : « Croire à l’Évangile ne signifie pas simplement connaître la doctrine du péché, mais expérimenter concrètement le fait de devenir ce “vin” et de ne plus jamais redevenir de l’eau. » Malgré les tentations ou les échecs dans la vie chrétienne, nous pouvons toujours nous relever grâce à la « persévérance des saints » et être assurés de notre destinée finale dans l’« amour éternel ». Jour après jour, la sanctification se poursuit : par la méditation de la Parole, la prière, l’écoute du Saint-Esprit, nous voyons nos désirs et nos peurs progressivement renouvelés et nous prenons de plus en plus la forme d’enfants de Dieu.

Le pasteur David Jang aime à revenir sur l’exemple de la vigne de Noé : celui-ci plantera sa vigne, en tirera du vin et en goûtera la joie, présage de la joie eschatologique. Mais même dans cet épisode, tous ne réagissent pas de la même manière : Cham veut révéler la nudité de son père, alors que Sem et Japhet la couvrent. De la même façon, après le salut, il subsiste une pluralité d’attitudes humaines. Toutefois, c’est bien le vin qui est présenté comme une bénédiction et la « nouvelle terre » où se déploie le salut de Dieu. Romains 8 décrit pareillement l’action du Saint-Esprit, qui nous transforme comme le vin ; malgré certaines fautes, la promesse est claire : « Dieu fait tout concourir au bien » (Rm 8.28).

Pour finir, la « persévérance des saints et l’amour éternel » signifient la présence continuelle de Dieu à nos côtés. Quand Paul conclut Romains 8 par « j’en ai l’assurance », ce n’est pas qu’une confiance personnelle : c’est la réponse de foi à l’initiative de Dieu. C’est Dieu qui a commencé l’œuvre de notre salut en Christ, et c’est Lui qui la mènera à son terme (cf. Ph 1.6). Même si le croyant peut faiblir en chemin, jamais il ne s’en détachera complètement, tant la force de cet amour divin est invincible, tant le plan de salut de Dieu est parfait pour celui qui était pécheur mais que Dieu a appelé Son enfant.

David Jang encourage donc chaque croyant, dans la confusion de notre époque ou sous le poids de ses propres tourments, à tenir ferme sur ces deux réalités : « la liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit » et « la persévérance des saints et l’amour éternel ». Leur combinaison dresse des fondations inébranlables pour notre foi, nous assurant un héritage spirituel que personne ne peut nous enlever. Tel est l’essentiel du message de Romains 8 que l’apôtre Paul voulait nous transmettre, et que le pasteur David Jang ne cesse de proclamer dans ses enseignements.

En somme, Romains 8, en tant que point culminant de l’Évangile, nous montre ce qu’est réellement la vie chrétienne dans le Saint-Esprit et nous apprend que cette vie repose sur l’amour inaltérable de Dieu. Quand nous sommes assaillis par la crainte de retomber sous le péché, la voix de Paul retentit : « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? » Et David Jang, dans son commentaire, répond avec assurance : « Rien ne pourra le faire. Tout est inclus dans l’amour éternel de Dieu. »

Tel est donc le dénouement de Romains 8 et la quintessence de l’Évangile que met en avant David Jang : dans un monde souvent troublé, c’est en méditant cette Parole que nous découvrons la véritable liberté, la joie parfaite du Saint-Esprit, et l’assurance que rien ne nous arrachera à l’amour divin. Cet Évangile continue de transformer la vie de nombreux croyants et continuera de briller de son éclat de vérité jusqu’au jour glorieux du retour du Christ.

www.davidjang.org

Freedom and Eternal Love – Pastor David Jang


1. The Freedom and Joy We Experience in the Holy Spirit

Pastor David Jang highlights Romans 8, where the Apostle Paul provides one of the most beautiful and majestic expositions of the essence of the gospel in all of Scripture. He argues that Romans 8 is a key to fully grasping the gospel message. In particular, this chapter vividly portrays the “freedom and joy of the believer in the Holy Spirit,” demonstrating just how much gladness and hope those who have been freed from the powers of sin and death can enjoy.

First, we should remember that our modern Bibles are divided into chapters and verses, whereas the original text did not have such divisions. Therefore, if we look at Romans 7 and 8 not as separate segments but as a continuous message, we gain a clearer understanding of both the inner conflict we experience and the spiritual freedom of those who are born again. Romans 7:23–24 shows that even those who have received salvation still encounter serious internal turmoil and distress:

“I see a different law in the members of my body, waging war against the law of my mind and making me a prisoner of the law of sin which is in my members (Rom. 7:23).
Wretched man that I am! Who will set me free from the body of this death? (Rom. 7:24).”

Regarding this passage, Pastor David Jang underscores that even those who have already been saved and forgiven still wrestle with the flesh. In other words, though they have received justification, they are simultaneously in the ongoing process of sanctification, where the tension of “already” and “not yet” inevitably emerges as a serious internal contradiction. While Paul laments this struggle in chapter 7, in Romans 8 he finally proclaims the liberation and joy found in the Holy Spirit.

One of the main themes of Romans 8 is “life in the Holy Spirit.” Summarizing the message Paul conveys throughout the chapter: he explains how saved believers can be free from the powers of sin and death, and how that freedom brings forth joy and power. Pastor David Jang refers to this as “a life intoxicated by the Holy Spirit, likened to wine.” Just as water is transformed into wine, our whole life undergoes total change through the work of the Holy Spirit. Just as the newly transformed substance cannot revert to its previous state, so also those who have been saved do not return to the rule of original sin but proceed into glory.

However, an important consideration here is that even though original sin has been forgiven, we still deal with “habitual sin” or “actual sins” that remain within us. Pastor David Jang compares this to “wine that has already been made, yet is diluted by water and so becomes bland.” Even those who have been born again and made holy by the Holy Spirit can still find that old, sinful habits continue to operate in their hearts. Therefore, in the process of sanctification, it is essential that these remnants be cleansed and purified.

This is where people often get confused about the tension between Jeremiah 2:22 and Isaiah 1:18. Jeremiah proclaims, “Although you wash yourself with lye and use much soap, the stain of your iniquity is before Me,” while Isaiah declares, “Though your sins are as scarlet, they will be as white as snow.” According to Pastor David Jang, these two prophecies do not contradict but rather clarify the truth of salvation: by human power alone, sin can never be completely washed away, but because Christ has atoned for our sins, we can be wholly cleansed by God’s grace.

To understand this more concretely, we must distinguish between “original sin” and “actual sins.” In Romans 5, the Apostle Paul explains that the universal, corporate problem of sin originating from Adam has been broken by the redemptive work of Jesus Christ. This is the “forgiveness of original sin,” described by the doctrine of justification—a change in our legal standing before God. Pastor David Jang emphasizes that this change of status grants us an entirely different destiny from our past. No longer bound by the “power of death” under Adam, believers in Jesus Christ have that authority canceled, so that the so-called “seven curses” or other fateful condemnations no longer hold sway over the genuinely reborn Christian.

Yet this does not mean we are instantly and fully delivered from every battle against sin. Because “habitual sins,” or the sins we consciously commit, remain in us and continue to hinder our walk. Pastor David Jang compares this to “the main war being over, but we still have a mop-up operation left to do.” Though the cross and the resurrection have already won the decisive victory, the smaller daily battles go on. The outcome of these skirmishes, however, is already determined—victory is assured. But if we neglect these mop-up operations, the remnants can continue to harass us and obstruct our path toward holiness.

This is why we should remember the scene from the Last Supper where Jesus washes the disciples’ feet (John 13). Even those who are already clean must still wash the dust off their feet as they walk. Likewise, those who are saved must continue to cleanse themselves from the daily sins they commit. Pastor David Jang sees this as the ongoing process of “self-examination and repentance in the Holy Spirit.” Far from undermining the certainty of our justification, this training in sanctification actually strengthens it, serving as a means of grace.

Therefore, our stance toward sin must carry two perspectives simultaneously. One is the victorious viewpoint that “Christ has already won the great war.” The other is the vigilant mindset that “we must not neglect the mop-up battles that remain.” Pastor David Jang warns, based on both theological studies and real-life ministry experiences, that believers often veer into extremes if they lose sight of this dual perspective. On the one hand, some mistakenly think, “All my sins are completely gone, so I can live however I want.” On the other hand, others may despair, saying, “If sin still lingers in me, there can be no assurance of salvation.” Both attitudes are to be guarded against.

Within this balanced understanding, the first core message Romans 8 offers is that “complete freedom and joy in the Holy Spirit is a real, tangible experience.” Paul declares that those in Christ Jesus are under no condemnation, and that the law of the Spirit of life has set us free from the law of sin and death (Rom. 8:1–2). We thereby gain the assurance that we can indeed enjoy real freedom stemming from our changed legal standing.

Through Romans 8:14–17, Pastor David Jang points out that this freedom is by no means an abstract concept. It manifests in the concrete joy and glory experienced by “God’s children” who, “in the Holy Spirit,” cry out “Abba, Father” and enter into intimate fellowship with Him. Being children of God, and thus heirs—co-heirs with Christ—enables us to realize that any suffering in this world pales in comparison to the coming glory. This is not merely a truth we grasp intellectually; the Holy Spirit himself testifies within us, giving us an inward assurance.

Moving on to verses 18–30, which deal with “cosmic restoration” and the “resurrection life,” Scripture shows that this freedom extends beyond individual or spiritual dimensions to encompass the entire creation. All creation groans and suffers the pains of childbirth, longing for the day it will be liberated together with the children of God (Rom. 8:19–22). Here Paul presents a vision of the re-creation of the whole universe, including humanity. Pastor David Jang explains that “the freedom Christians experience in the Holy Spirit, through which they taste in advance the new heavens and the new earth, does not simply stop at individual inner peace but becomes the power to transform history.”

Pastor David Jang connects this idea to Noah’s story in Genesis 9, using it as an analogy: after the flood, Noah sets foot on the new land—essentially a “new heaven and new earth”—plants a vineyard, and enjoys its wine. Noah’s drunkenness and nakedness echo the state of Adam and Eve before the Fall, when they were naked without shame in Eden. This, according to Pastor Jang, symbolizes the “innocence before sin” or the “holy joy” experienced in the Holy Spirit.

In this context, wine symbolizes the Holy Spirit, as well as the joy of forgiveness and new life. Jesus’ transformation of water into wine at the wedding in Cana prefigures this, and in Acts 2, after the descent of the Holy Spirit, Peter and the disciples were accused of being “drunk on new wine.” This was the fulfillment of the Old Testament prophecy (Joel 2, among others), explains Pastor David Jang.

Thus, the freedom depicted in Romans 8 is like water that has turned into wine—once truly born again, we cannot revert to the way we used to be. This is our present reality—yet it is also a life that we continually need to grow in and complete through the process of sanctification, in which the residues of our personal sins are cleansed. Pastor David Jang remarks, “Although we have moved into a new house, sometimes we are drawn back to old habits, as if we are tempted to return to our former dwelling. But when we stay alert in the Holy Spirit, we gradually escape those patterns and become more consecrated.”

At this point, the image of “washing our robes” in Revelation (Rev. 22:14) becomes significant: it symbolizes the daily life of repentance and obedience we must not neglect after being justified. Wearing white robes and participating in the wedding feast of the Lamb in God’s kingdom (Rev. 19:7–8) is the ultimate glory we will share with Christ in the final stage of glorification. Pastor David Jang describes it as follows: “Those who enjoy freedom in the Holy Spirit are people who already taste this future glory in the here and now.”

When Romans 7 and 8 are read as one continuous flow, it becomes unmistakably clear how believers resolve their internal conflicts in real life and fully partake in the massive liberating grace granted in Christ Jesus. Pastor David Jang states that throughout this entire process, we can see “how an individual’s personal faith journey is integrated into God’s universal plan of salvation.” Indeed, Jesus Christ’s redeeming work has abolished the law of sin and death, and the Holy Spirit indwells and leads us, producing the freedom and joy that Romans 8 most profoundly testifies to as a treasure and guarantee of our salvation.

This, then, is the overall essence of the first topic: “The Freedom and Joy We Experience in the Holy Spirit.” Just as water was changed to wine, believers who have received justification have been transformed into new creations, and the Holy Spirit is the power that not only maintains but also clarifies and animates that state. The crux of salvation is not merely the forgiveness of sins or the right to enter heaven, but the freedom, abundant joy, and vitality we can experience right now in the Holy Spirit, insists Pastor David Jang. That kind of life becomes the fruit that attests to our salvation and leads us to even greater glory.


2. The Perseverance of the Saints and Eternal Love

While the first half of Romans 8 (verses 1–30) lays out “the freedom and joy in the Holy Spirit,” the concluding section from verse 31 to 39 summarizes and wraps up the entire story of salvation and the work of the Holy Spirit, reaching a grand finale. This closing passage is commonly referred to as the biblical teaching on the “Perseverance of the Saints” or “Eternal Love.” Pastor David Jang calls it the most majestic and unequivocal “hymn of victory” in all sixteen chapters of Romans.

“The perseverance of the saints” is a doctrine stating that those who have been saved will keep their faith to the end and will not fall away from salvation. Within the Calvinist tradition, “the perseverance of the saints” is tied to the notion that “once saved, always saved,” but simply identifying it with a mechanical doctrinal formula does not suffice. In Romans 8’s final passage, Paul bears witness to God’s ability to uphold His people to the very end, by His steadfast love.

“Who will separate us from the love of Christ? (Rom. 8:35).”
“For I am convinced that neither death, nor life, nor angels, nor principalities, nor things present, nor things to come, nor powers… nor any other created thing… will be able to separate us from the love of God, which is in Christ Jesus our Lord (Rom. 8:38–39).”

Explaining this, Pastor David Jang emphasizes, “Those who are reborn in the Holy Spirit have not only been liberated from the law of sin and death, but now belong to a covenant relationship so firm that no force can ever sever them from the love of Christ.” This truth grants us assurance of salvation and imparts the strength to persevere to the end. Even if we stumble because of our daily sins, those in Christ Jesus can rise again, for God promises never to forsake us. Pastor David Jang calls this “the guarantee of salvation based on God’s 100% commitment.”

Moreover, Paul’s rhetorical question—“Who will bring a charge against God’s elect? God is the one who justifies” (Rom. 8:33)—shows that the power to condemn believers is no longer effective, for God, who declared us righteous through Christ’s atoning sacrifice, cannot be overruled. Neither the world nor Satan can ultimately prevail in their accusations against those who have been justified.

Pastor David Jang is careful to note that “being inseparable from this love” does not give us license to sin. God’s promise to uphold us does not mean we can take sin lightly or exploit divine love. Rather, those who truly realize how amazing this love is will not choose a path that betrays it. Nevertheless, we may fall from time to time. But the reason we eventually repent and return, persevering in our salvation, is that God’s covenantal love never breaks. This is the essence of “eternal love.”

Pastor David Jang describes this love as the absolute force guiding and guarding believers through the entire process of salvation—justification, sanctification, and glorification. The central statement that runs through all Scripture is the foundational gospel declaration: “God so loved us that He sent His Son.” Building on this, Romans 8 is completed through two pillars: “there is now no condemnation for those in Christ” and “nothing can separate us from the love of Christ.”

In summary, the latter half of Romans 8 is like the climactic chorus in a grand salvation epic. Paul speaks with towering confidence of how secure and eternal God’s salvation is. This message provides enormous comfort and assurance for believers in everyday life. Freed from the law of sin and death, we can engage in our ongoing battle against actual sins without becoming discouraged, for the covenant promise stands that God’s love in Christ never breaks.

Pastor David Jang repeatedly stresses how we can practically apply this doctrine in our lives. The salvation promised in Christ gives us “a freedom and boldness that transcend everything.” While worldly values and circumstances may shake us, the love of Christ is stronger still, enabling us to overcome any tribulation or persecution. Countless saints throughout church history, as well as modern-day believers suffering for the gospel worldwide, have clung to the promise of Romans 8 and remained faithful. Indeed, according to Paul, those in Christ Jesus are already victors (Rom. 8:37).

Pastor Jang often connects Romans 8 to the “wine analogy” of Noah, again emphasizing that the eternal joy we will experience in the new heavens and new earth is already foreshadowed in the present life of believers. Just as Noah set foot on new ground after the flood, we have also entered a new world because of Christ’s redemption, as though the final judgment were already behind us. And just as Noah got drunk on wine and was unashamed in his nakedness—echoing Adam and Eve before the Fall—our state clothed in Christ’s righteousness and empowered by the Holy Spirit is entirely complete, pointing to the ultimate heavenly feast we will enjoy. And what makes such a life sustainable is “eternal love.”

The doctrine of perseverance also explains how our salvation remains unshaken despite our human frailty and failures. Pastor David Jang notes, “Humans do have free will to choose God and must reject sin, but we remain weak and can still stumble. Even so, the core we must cling to in those moments is this ‘eternal love.’ Because of God’s covenant promise never to cut us off, a believer can always repent, return, and ultimately secure salvation.”

Hence, Romans 8 depicts—perhaps more dynamically than anywhere else— the entire progression of salvation: justification → sanctification → glorification. At the end of chapter 7, Paul delivers a down-to-earth picture of believers wrestling with sin even after being saved. Then, in chapter 8, he unfolds the life of freedom and joy in the Holy Spirit, culminating in the doctrine of perseverance, in which God’s eternal love fully secures us.

Pastor David Jang calls this flow “not just theological knowledge but the real ‘order of salvation’ believers must experience in life.” Mere intellectual assent can be shallow; it is through living under the Holy Spirit’s holy guidance—engaging in daily repentance and Scripture meditation, scrubbing away our old sinful habits—that we come to experience the tangible reality of God’s unwavering love for us. In so doing, we truly taste the essence of Romans 8.

The perseverance of the saints and God’s eternal love also give us eschatological hope. Because not even hardship, insecurity, or death can separate us from God’s love, we replace fear of the future with bold confidence that God will direct everything to our good. This is the climactic revelation of Romans 8, as well as the “victorious gospel” proclaimed throughout the New Testament.

Pastor David Jang again emphasizes the practical power of this teaching. Throughout church history, in their darkest hours of discouragement or persecution, many believers have clung to Romans 8:31–39, kneeling in prayer and declaring, “Nothing can separate us from the love of Christ.” Repeatedly, that confession of faith has brought real-world triumph and victory. As Paul affirms, those in Christ are conquerors already (Rom. 8:37).

Thus, the second major theme—“the perseverance of the saints and eternal love”—clarifies Romans 8’s message even further. It is not merely the crowning point of doctrine but the most powerful promise that upholds us in our day-to-day walk with God. Through Romans 8, we not only discover freedom and joy from the problem of sin but also gain an unshakable certainty that God will complete the salvation He has begun in us.

In conclusion, Romans 8 is the chapter where the grand salvation drama reaches its pinnacle, showing us the reality of true freedom and joy in the Holy Spirit, and ultimately assuring us that we stand on God’s eternal love from which nothing can separate us. Pastor David Jang teaches that by embracing this message of Romans 8, believers experience pivotal spiritual breakthroughs and deep renewal. No matter how entrenched our old sinful habits appear, Christ has already secured victory, the Holy Spirit’s power is at work in us, and God’s eternal love guarantees the outcome.

All throughout Romans 8, Paul testifies with one voice about the role of the Holy Spirit, our deliverance from sin, our identity as children, the cosmic scope of restoration, and finally our assurance of perseverance. This can be summed up as “an intensive revelation of the gospel’s core truths.” The conclusion is always grounded in “God’s love.” Our service, obedience, worship, even our repentance and sanctification, would be in vain if not for this sustaining power of God’s love. But He has given His only Son and poured out His Spirit, ensuring that we remain secure in His love to the end.

Thus, as Pastor David Jang consistently emphasizes, Romans 8 is not captured by a simple statement like “God loves us.” Rather, it shows precisely how that love works in history, changes us, sets us free, fills us with joy, and ultimately brings us into eternal glory with Christ. And that love is established by an everlasting covenant that stands firm no matter our circumstances—indeed, a “rock” we can trust completely.

In summary, Romans 8 is a great chapter of salvation that revolves around two major pillars: “The Freedom and Joy We Experience in the Holy Spirit” and “The Perseverance of the Saints and Eternal Love.” The first pillar highlights our liberation from the chains of sin and our joyful new life under the indwelling Spirit. The second pillar demonstrates why this salvation cannot be shaken—because we are held by God’s eternal love. This love does not depend on our merits or abilities but is guaranteed by Christ’s atoning sacrifice and the seal of the Holy Spirit.

Pastor David Jang repeatedly asserts that studying Romans 8 is the ultimate key for believers to experience profound spiritual turning points and deep restoration. When we understand the order of salvation, do not neglect the freedom and joy already granted, and hold fast to the confidence of perseverance and eternal love in any trial, our faith becomes more mature, and we dwell in greater peace and power. This, he says, is the authentic, living power of the gospel that Paul not only envisioned but actually experienced—and which we too can share in today.

Revisiting these two subtopics—“the freedom and joy in the Holy Spirit” and “the perseverance of the saints and eternal love”—we see that Romans 8 magnificently unveils the essence and hope of the gospel: deliverance from sin, the glory of adoption as God’s children, the cosmic restoration to come, and finally the perseverance of the saints who abide in God’s unfailing love. Within the entire scope of justification, sanctification, and glorification, we witness every existential struggle of humanity solved by God’s grace, culminating in a singular splendor that sets Romans 8 apart.

Ultimately, Romans 8 concludes with two pivotal declarations: “There is no condemnation for us” and “Nothing can separate us from the love of Christ.” Pastor David Jang notes that these two proclamations are the clearest signs of the joy and hope that the Christian gospel offers. Through them, believers find great comfort and assurance to live as lights in this world while awaiting the return of the Lord.

Finally, Pastor David Jang reiterates in his preaching and lectures that believing the gospel is not about merely gaining theoretical knowledge of sin, but about genuinely becoming “wine” instead of remaining “water.” That is, once we have been born again, reverting to what we once were is impossible. We may still fail or be tempted, but “the perseverance of the saints” undergirds us, and our end is “completion in eternal love.” With that hope, we gradually move away from the power of sin and draw closer to God.

In this process, cleansing ourselves of old sinful habits is not a one-time event. It involves daily Scripture reading, prayer, repentance, and obedience to the Holy Spirit’s leading. Though we do not become perfect overnight, the new life force is indeed at work in us. The “indwelling of the Holy Spirit” in Romans 8 is by no means an abstract theory; it is the real power that transforms our desires and fears, ultimately enabling us to live as children of God.

Additionally, Pastor David Jang frequently uses Noah’s vineyard as an example to clarify this process. Noah’s planting of a vineyard and drinking of its wine represents the abundant joy we will experience after final judgment. Yet when Noah became drunk and lay naked, the responses of his sons Ham versus Shem and Japheth differed—some aimed to expose his shame, while others covered it. Likewise, even after salvation, people display varied reactions and attitudes. The essence, however, is that “wine” was a blessing, and it unfolded in a “new heaven and new earth,” showing that God’s salvation indeed bore fruit. In a similar way, Romans 8 teaches that the Holy Spirit works like that wine, transforming us thoroughly. While setbacks may happen, God ultimately “causes all things to work together for good” (Rom. 8:28).

Finally, the perseverance of the saints and eternal love mean God journeys with us to the very end. Paul’s declaration “I am convinced…” at the close of Romans 8 is not a self-made assurance but a response to the faith God Himself has started and will complete (cf. Phil. 1:6). We may falter along the way, but we will never be utterly cast off. That love is so immense, and God’s plan to adopt sinners as His children is so perfect, that we remain protected in His grace.

Drawing all this together, Pastor David Jang urges believers today—amid social confusion and personal trials—not to lose heart but to hold firmly to both “the freedom and joy in the Holy Spirit” and “the perseverance of the saints and eternal love.” When these two truths merge, our faith stands on a firm foundation, and we inherit a spiritual legacy that cannot be taken away. This is precisely the pivotal message Paul carries through the entire eighth chapter of Romans, and it is the essence of faith Pastor Jang tirelessly proclaims in sermons, lectures, and writings.

In the end, Romans 8, as the “highlight of the gospel,” shows us what it truly means to live as Christians in the Holy Spirit, and assures us that such a life is irrevocably established on God’s unbreakable love. Whenever the burden of sin weighs us down or we fear stumbling, Paul’s voice rings out: “Who will separate us from the love of Christ?” To which Pastor David Jang confidently answers, “Nothing can. Everything is held secure in God’s eternal love.”

This is the conclusion of Romans 8 and the heart of the gospel that Pastor David Jang proclaims. In an age marked by fear and confusion, it is all the more vital that we meditate deeply on these truths, living in genuine freedom and joy through the Holy Spirit and standing firm on the unshakable love that guarantees our perseverance. The power of this gospel is transforming countless churches and believers today, and it will continue to shine as an undying light of truth until Christ returns.

www.davidjang.org

Libertad y amor eterno – Pastor David Jang


1. La libertad y el júbilo que se disfrutan en el Espíritu

El pastor David Jang destaca que Romanos 8, según el apóstol Pablo, expresa de manera más hermosa y majestuosa la esencia del evangelio en toda la Biblia, pudiendo considerarse como la clave principal para comprenderlo. En especial, Romanos 8 muestra de manera paradigmática “la vida de libertad y júbilo del creyente en el Espíritu Santo”, evidenciando cuánta alegría y esperanza pueden disfrutar los santos que han sido liberados del poder del pecado y de la muerte.

Antes de todo, debemos recordar que, aunque en la actualidad la Biblia se halla dividida en capítulos y versículos, en su forma original no existía tal división. Por ello, conviene entender los capítulos 7 y 8 de Romanos como un mensaje continuo, sin separaciones. De este modo, se hace más clara la conexión entre los conflictos internos que experimentamos y la libertad espiritual de los renacidos. Romanos 7:23-24 presenta la realidad de que incluso quienes han sido salvos pueden atravesar la división interior y la angustia:

“Veo otra ley en mis miembros, que se rebela contra la ley de mi mente y que me lleva cautivo a la ley del pecado que está en mis miembros (Ro 7:23). ¡Miserable de mí! ¿Quién me librará de este cuerpo de muerte? (Ro 7:24).”

El pastor David Jang hace hincapié en que incluso las personas que han sido salvas y perdonadas de sus pecados continúan experimentando conflicto a causa de su carne. Es decir, aunque han recibido la justificación (salvación), siguen inmersas en el proceso de santificación, lo que genera graves contradicciones internas propias de la tensión entre el “ya” y el “todavía no”. Pablo expresa este sufrimiento en Romanos 7, pero en Romanos 8 proclama la liberación y el gozo que se disfrutan en el Espíritu.

Uno de los principales temas de Romanos 8 es “la vida en el Espíritu Santo”. Si resumimos el mensaje que Pablo transmite a lo largo de este capítulo, vemos cómo el creyente, ya salvo, puede vivir libre del poder del pecado y de la muerte, y de qué manera esa libertad produce júbilo y poder. El pastor David Jang lo denomina “la vida embriagada del Espíritu, simbolizada por el vino”. Así como el agua se convierte en vino, la obra del Espíritu Santo transforma por completo nuestra vida. Y al igual que el vino nuevo no vuelve a ser agua, quien ha sido salvo no vuelve al dominio del pecado original, sino que avanza hacia la gloria.

Sin embargo, es importante señalar que, aunque el pecado original haya sido perdonado, aún persisten dentro de nosotros el “pecado habitual” o “pecado personal”. El pastor David Jang compara esto con “haberse convertido ya en vino, pero que aún se haya mezclado con agua y sepa aguado”. Aunque hayamos sido regenerados y santificados por el Espíritu, las costumbres pecaminosas del pasado continúan operando en nuestro interior. Por ello, en el proceso de santificación debemos limpiarlas y purificarlas.

En este punto, con frecuencia surge la confusión entre Jeremías 2:22 e Isaías 1:18. Jeremías declara: “Aunque te laves con lejía y uses mucho jabón, tu iniquidad permanece ante mí, dice Jehová”, mientras que Isaías proclama: “Aunque vuestros pecados sean como la grana, vendrán a ser blancos como la nieve”. El pastor David Jang subraya que ambas profecías no se contradicen, sino que revelan la misma verdad soteriológica: el hombre, por sus propias fuerzas, jamás puede lavarse por completo de sus pecados, pero gracias a la obra de Cristo, la gracia de Dios nos limpia por entero.

Para entenderlo mejor, conviene distinguir entre “pecado original” y “pecado personal”. En Romanos 5, el apóstol Pablo explica que el problema universal y solidario del pecado, que comenzó con Adán, fue interrumpido por la obra redentora de Jesucristo. Esto es la “remisión del pecado original” y se relaciona con la justificación (Justification), ese “cambio de estatus”. El pastor David Jang insiste en que este cambio de estatus marca un destino completamente distinto para nosotros. El “poder de la muerte” que dominaba a todos en Adán ha sido abolido a través de Jesús, de modo que, en la vida de los renacidos, ya no opera un “castigo fatal” como la “maldición de siete clases” u otros conceptos similares.

Sin embargo, esto no significa una liberación total e inmediata de la lucha contra el pecado. Todavía queda el “pecado habitual” (o sea, el pecado personal) que entorpece nuestro caminar. El pastor David Jang afirma que “si bien la guerra principal ha terminado, aún falta la labor de ‘limpieza final’”. Por la cruz y la resurrección, la gran contienda ha sido ganada, pero quedan pequeñas batallas cotidianas. Dichas batallas, en realidad, tienen resultado asegurado, puesto que se trata de una limpieza final. Aun así, si las descuidamos, los remanentes del pecado pueden volver a afligirnos y perjudicar nuestro proceso de santificación.

En este sentido, debemos recordar la escena de la Última Cena cuando Jesús lava los pies de sus discípulos (Jn 13). Incluso quienes están limpios necesitan lavar el polvo de sus pies al caminar, de igual modo, los salvados necesitan limpiarse del pecado cotidiano. El pastor David Jang considera este proceso como “la autocrítica y el arrepentimiento constantes en el Espíritu”. Este entrenamiento de santificación no pretende cuestionar la certeza de la justificación que ya poseemos, sino más bien robustecerla con mayor firmeza.

La actitud que asumimos frente al pecado, por lo tanto, debe abarcar dos realidades: en primer lugar, “Cristo ya ganó la gran batalla”; en segundo lugar, “no debemos descuidar el combate de limpieza”. El pastor David Jang advierte, basándose tanto en la investigación teológica como en la práctica de la vida cristiana, que si un creyente pierde de vista esta doble perspectiva, puede inclinarse a extremos. Unos podrían malinterpretar y creer: “Como el pecado ha sido eliminado por completo, puedo vivir como quiera”, mientras que otros caerían en el desánimo pensando: “Como aún queda pecado, no podemos tener ninguna seguridad de salvación”. Ambas posturas son erróneas.

Sobre este equilibrio, el primer mensaje esencial que Romanos 8 nos ofrece es que “la libertad y el júbilo plenos en el Espíritu Santo son una realidad que podemos experimentar”. Pablo declara que no hay ninguna condenación para los que están en Cristo Jesús, pues la ley del Espíritu de vida nos ha libertado de la ley del pecado y de la muerte (Ro 8:1-2). De esta manera, se confirma que podemos disfrutar de la libertad derivada de nuestro cambio de estatus legal.

El pastor David Jang recalca, basándose en Romanos 8:14-17, que esta libertad no es algo meramente abstracto; se manifiesta en una alegría y gloria concretas cuando, como “hijos de Dios” en el “Espíritu Santo”, clamamos “Abba, Padre” y experimentamos una comunión íntima. Los hijos se convierten en herederos de Dios y coherederos con Cristo, y aunque sufran en este mundo, entienden que tal sufrimiento no se compara con la gloria venidera. No es solo una verdad intelectual, sino una certeza interna que el Espíritu mismo confirma en nuestro interior.

Además, los versículos 18 al 30, que se refieren a la “restauración universal” y la “resurrección de los vivos”, muestran cómo esta libertad, al sobrepasar lo meramente personal o espiritual, se extiende a toda la creación. Toda la creación gime y sufre dolores de parto porque espera la manifestación de los hijos de Dios y la restauración futura (Ro 8:19-22). Aquí, Pablo plantea la visión de una recreación cósmica. El pastor David Jang subraya que “la libertad en el Espíritu Santo que los creyentes degustan, al anticipar la venida de nuevos cielos y nueva tierra, no se limita a la paz interior de cada individuo, sino que actúa como fuerza impulsora para transformar la historia”.

El pastor David Jang vincula esta idea con la historia de Noé en Génesis 9, relatando que, tras el diluvio, cuando Noé pisó la nueva tierra, símbolo de los cielos y la tierra renovados, plantó una viña y bebió el vino, disfrutando de la libertad y el gozo. Su desnudez a causa de la embriaguez evoca el estado de Adán y Eva antes de la caída en Edén, cuando, pese a estar desnudos, no sentían vergüenza. Esto representa la “pureza previa al pecado” o el “gozo santo que se experimenta en el Espíritu”.

En este contexto, el vino simboliza al Espíritu Santo y, al mismo tiempo, al perdón del pecado y al gozo de la nueva vida. El milagro de Jesús en las bodas de Caná, cuando convierte el agua en vino, prefigura esta realidad. Y la escena de Hechos 2, cuando los discípulos, llenos del Espíritu, fueron acusados de estar ebrios de vino nuevo, se conecta con esta profecía. Así, la venida del Espíritu, prometida en el Antiguo Testamento (Joel 2, etc.), se cumplió, según enfatiza el pastor David Jang.

Por tanto, la libertad que se describe en Romanos 8 consiste en que un “ser como el agua” pase a ser “vino”, de forma irreversible, y esto se traduce en el verdadero renacimiento. Es algo que ya poseemos y, a la vez, debemos continuar desarrollando, purificándonos del pecado personal en el proceso de santificación. El pastor David Jang explica: “Aunque ya nos hemos mudado a la casa nueva, las viejas costumbres nos inducen a regresar a la casa anterior. Sin embargo, si vivimos en el Espíritu con vigilancia, iremos rompiendo esos hábitos hasta caminar en santidad creciente”.

En este punto, la imagen de “lavar la vestidura manchada de pecado” que aparece en el Apocalipsis (Ap 22:14) es crucial, pues representa la vida cotidiana de arrepentimiento y obediencia que debemos cultivar tras la justificación. Vestir ropas blancas y participar en la cena de bodas del Cordero (Ap 19:7-8) es la culminación definitiva que alcanzaremos con Cristo, lo que llamamos la etapa de la glorificación. Para el pastor David Jang, “los que disfrutan la libertad en el Espíritu son quienes anticipan esta gloria futura y viven de acuerdo con ella”.

Al estudiar Romanos 7 y 8 de manera continua, comprendemos cómo un creyente que ya ha sido salvo puede enfrentar los conflictos internos que describe el capítulo 7 y encontrar la enorme gracia libertadora que se ofrece en Cristo Jesús. El pastor David Jang menciona que, de esta manera, apreciamos cómo la experiencia personal del creyente se integra con el plan universal de salvación de Dios. En definitiva, la obra redentora de Cristo que anula la ley del pecado y de la muerte, la morada e intervención del Espíritu, y la libertad y el júbilo que de ello se desprenden, constituyen las riquezas de la salvación que Romanos 8 revela con mayor hondura.

Esta es la esencia general del primer apartado, “La libertad y el júbilo que se disfrutan en el Espíritu”. Tal como el agua se convirtió en vino, quienes han sido justificados han pasado a una nueva vida, y es el Espíritu quien nos da la fuerza para mantener y afianzar ese estado. El corazón del evangelio no consiste solo en recibir el perdón de los pecados o adquirir derechos de entrada al cielo, sino en la libertad, el gozo y la plenitud que podemos disfrutar ahora mismo, aquí en la tierra, gracias al Espíritu. Dicho estilo de vida constituye el fruto que garantiza nuestra salvación y nos conduce a niveles superiores de gloria.


2. La perseverancia de los santos y el amor eterno

Si bien la primera parte (Romanos 8:1-30) expone “la libertad y el júbilo que se viven en el Espíritu”, los versículos 31-39 reúnen y concluyen la totalidad de la obra salvadora y la acción del Espíritu, llevándolas a su punto culminante. A este último pasaje con frecuencia se le asocia con la enseñanza sobre la “perseverancia de los santos” o “amor eterno”. El pastor David Jang considera esta sección como el “canto triunfal más grandioso y seguro” dentro de los 16 capítulos de Romanos.

La “perseverancia de los santos” es la doctrina que sostiene que el creyente salvo mantendrá su fe hasta el final sin quedar fuera de la salvación. En la tradición calvinista, se relaciona con la idea de que “una vez salvo, siempre salvo”. No obstante, esto no se limita a una simple interpretación mecánica. Pablo, en Romanos 8, en la parte final, testimonia la capacidad de Dios de sostener a su pueblo hasta el fin y la certeza de su amor.

“¿Quién nos separará del amor de Cristo? (Ro 8:35).”
“Por lo cual estoy seguro de que ni la muerte, ni la vida, ni ángeles, ni principados, ni potestades, ni lo presente, ni lo por venir, ni los poderes… ni ninguna otra cosa creada podrá separarnos del amor de Dios, que es en Cristo Jesús Señor nuestro (Ro 8:38-39).”

El pastor David Jang explica que “quienes han nacido de nuevo en el Espíritu no solo han sido liberados de la ley del pecado y de la muerte, sino que, ahora, ninguna fuerza puede separarlos del amor de Cristo, ya que entraron en una relación de pacto firme e inquebrantable”. Esto da al creyente la certeza de salvación y la fuerza para perseverar. Aunque tropecemos con pecados personales, quienes están en Cristo Jesús pueden levantarse de nuevo y tienen la promesa de que Dios no los desechará jamás. El pastor David Jang se refiere a este sostén como “la garantía del 100% del lado de Dios”.

Asimismo, “¿Quién acusará a los escogidos de Dios? Dios es el que justifica (Ro 8:33)” confirma que, para el santo justificado por la obra sustitutiva de Jesucristo, ningún juicio de condena tiene validez. Aunque el mundo o Satanás nos acusen, la última palabra la tiene Dios, quien nos ha declarado justos, y ese veredicto es inapelable.

El pastor David Jang subraya que el “nada nos podrá separar” no implica que podamos tomar la gracia con ligereza o vivir en libertinaje. Que Dios nos sostenga no significa que hagamos caso omiso del pecado o abusemos de su amor. Antes bien, quien entiende cuán asombroso es ese amor no querrá traicionarlo. Sin embargo, podemos tropezar. Aun así, la razón de que volvamos al arrepentimiento y perseveremos hasta el fin es el amor inquebrantable de Dios en Cristo. A eso se le llama “amor eterno”.

El pastor David Jang considera que este “amor eterno” sostiene al creyente a lo largo de la justificación, la santificación y la glorificación. La base de toda la Biblia es el anuncio fundamental de que “Dios nos amó tanto que envió a Su Hijo”, y sobre esa base, Romanos 8 se completa con dos proclamas definitivas: “No hay ninguna condenación para los que están en Cristo” y “Nada nos puede separar del amor de Dios en Cristo”.

En conclusión, Romanos 8, hacia su parte final, actúa como un magnífico coro de victoria que cierra la gran historia de la salvación. Pablo declara con toda fuerza que la salvación que Dios ha concedido es firme y eterna. Este mensaje de consuelo y seguridad es un gran apoyo en la vida cotidiana de la fe. Quienes han sido liberados del pecado y la muerte, a pesar de seguir enfrentando las pequeñas luchas del pecado personal, no se rinden en su camino de santificación. ¿Por qué? Porque les respalda la promesa de que “el amor de Dios no se interrumpirá nunca”.

El pastor David Jang recalca la importancia de aplicar de manera práctica esta enseñanza. La salvación en Jesucristo garantiza “una libertad y valentía que trascienden todas las cosas”. Pese a que los valores mundanos o las circunstancias puedan agitarnos, el amor de Cristo es más poderoso, de modo que ningún tipo de aflicción o persecución podrá vencernos. En la historia de la Iglesia y en la experiencia de los mártires y de incontables cristianos que hoy siguen sufriendo por el evangelio, el pasaje de Romanos 8:31-39 ha sido un ancla de esperanza. Tal como declara Pablo, el creyente en Cristo Jesús ya es más que vencedor (Ro 8:37).

En este sentido, el pastor David Jang une Romanos 8 con la “parábola del vino de Noé”, reiterando que la dicha eterna de la nueva tierra y el nuevo cielo ya nos ha sido anticipada a los creyentes aquí en la tierra. Así como Noé pisó la tierra nueva tras el diluvio, nosotros, gracias a la redención de Cristo, experimentamos la realidad de un mundo renovado después del juicio. Del mismo modo que Noé disfrutó el vino sin sentir vergüenza en su desnudez, quienes estamos vestidos de la justicia de Cristo, llenos del Espíritu, gozamos de una libertad y alegría absolutas, pequeñas muestras de la gran fiesta celestial futura. Y para sostenernos en esa vida, contamos con ese “amor eterno”.

La doctrina de la perseverancia nos explica por qué, pese a nuestras debilidades o caídas, la salvación no se tambalea. El pastor David Jang señala: “El ser humano, con libre albedrío, ha de escoger a Dios y apartarse del pecado, pero sigue siendo frágil. Sin embargo, es en la esencia de ese ‘amor eterno’ donde encontramos la esperanza. Dios ha prometido que jamás cortará ese lazo de amor, por lo cual, si en algún momento caemos, siempre podremos arrepentirnos y volver a levantarnos para conservar la salvación hasta el fin”.

Así, Romanos 8 expone de manera dramática todo el proceso de la salvación: justificación (Justification) → santificación (Sanctification) → glorificación (Glorification). Muestra con realismo las luchas del creyente, aun siendo salvo, contra el pecado (capítulo 7), para luego, en el capítulo 8, exponer la vida de libertad y gozo en el Espíritu y culminar con la perseverancia de los santos, basada en el amor eterno de Dios que nos sostiene.

El pastor David Jang subraya que esta secuencia no solo es un “conocimiento teológico”, sino también la “orden de la salvación” que el cristiano debe experimentar. Un conocimiento superficial no basta. Debemos vivir la dirección santa del Espíritu, confesar a diario nuestros pecados y meditar en la Palabra, para despojarnos gradualmente de los hábitos pecaminosos y, a la vez, sentir cómo Dios nos sostiene con un amor que no nos abandona. De esa manera, saboreamos la esencia de Romanos 8.

La perseverancia de los santos y el amor eterno nos impulsan también hacia la esperanza escatológica. Ningún sufrimiento, incertidumbre o incluso la muerte pueden separarnos del amor de Dios, lo cual disipa nuestros temores acerca del futuro y afianza la convicción de que “Dios encamina todo para bien”. Este es el clímax de Romanos 8 y, por ende, el clímax de todo el evangelio, que proclama la victoria.

El pastor David Jang insiste nuevamente en la dimensión práctica de la perseverancia. A lo largo de la historia de la Iglesia, muchos creyentes se aferraron a Romanos 8:31-39 en momentos de desaliento o prueba, para declarar en oración: “Nada podrá separarnos del amor del Señor”. Y esa confesión de fe desembocó en una victoria real. Tal como Pablo afirma, quien está en Cristo Jesús ya es victorioso (Ro 8:37).

De esta manera, el segundo apartado, “La perseverancia de los santos y el amor eterno”, aclara con mayor nitidez el mensaje de Romanos 8. No se trata tan solo de la conclusión de un dogma teológico, sino de la mayor promesa y fuerza que sustenta la vida cristiana. Romanos 8 no solo nos libera del problema del pecado, dándonos libertad y júbilo, sino que garantiza que “Dios terminará plenamente la obra que inició”, otorgándonos un cimiento firme e inconmovible.

En definitiva, Romanos 8 es la cúspide del gran drama de la salvación, pues muestra cómo el creyente llega a disfrutar en el Espíritu la verdadera libertad y el gozo, y termina afirmando que está sostenido por el amor eterno de Dios, inquebrantable ante cualquier circunstancia. El pastor David Jang señala que, aferrados a este mensaje de Romanos 8, los creyentes pueden experimentar un gran salto de crecimiento y cambio espiritual en momentos decisivos de su vida. Por muy arraigados que parezcan los hábitos pecaminosos, contamos con el poder del Espíritu y con la garantía del amor eterno de Dios, así que siempre hay esperanza.

Pablo, a lo largo de Romanos 8, enfatiza el rol del Espíritu, la liberación del pecado, la gloria de la filiación, la restauración cósmica y la seguridad de la perseverancia. En definitiva, se trata de “mostrar de manera concentrada el corazón del evangelio”. Y la conclusión del evangelio siempre reposa en “el amor de Dios”. Nuestro servicio, obediencia, incluso nuestro arrepentimiento y lucha por la santidad, de nada valdrían si no contáramos con la base de ese amor que nos sostiene. Pero Dios entregó a Su Hijo y envió Su Espíritu para que podamos permanecer en ese amor hasta el fin.

Tal como el pastor David Jang remarca repetidamente, Romanos 8 no se reduce a la frase “Dios nos ama”. Describe de modo tangible cómo opera ese amor, cómo nos transforma y libera, cómo nos introduce en un gozo indescriptible, y cómo finalmente nos conduce a la glorificación en compañía de Cristo. Ese amor, sellado con un pacto eterno, es la Roca en la que confiamos a pesar de las circunstancias más adversas.

En síntesis, Romanos 8 es un gran capítulo sobre la salvación que se sostiene en dos ejes: “la libertad y el júbilo que recibimos en el Espíritu” y “la perseverancia de los santos y el amor eterno”. El primer eje enfatiza la liberación de las cadenas del pecado y la alegría vivificante que otorga la presencia del Espíritu. El segundo eje explica que esa salvación, una vez iniciada, no puede ser sacudida, pues el amor eterno de Dios nos sujeta firmemente. Tal amor no depende de nuestro mérito ni de nuestra capacidad, sino de la ofrenda vicaria de Cristo y del sello del Espíritu.

Por ello, el pastor David Jang reitera en muchas ocasiones que estudiar Romanos 8 es la clave para que los creyentes experimenten una profunda restauración y un giro espiritual. Cuando comprendemos la dinámica de la salvación, no descuidamos la libertad y el gozo que ya se nos ha dado, y abrazamos a la vez la perseverancia y el amor eterno que nos resguardan de cualquier tribulación, la fe madura y entramos en una paz y un poder aún mayores. Ese es el poder real del evangelio que Pablo experimentó y nos enseña, y que hoy sigue al alcance de todo creyente.

Visto así, cuando reorganizamos Romanos 8 alrededor de “La libertad y el júbilo que se disfrutan en el Espíritu” y “La perseverancia de los santos y el amor eterno”, se vuelve evidente cómo este capítulo describe la liberación del pecado, la gloria de ser hijos de Dios, la visión de la restauración del universo y, en última instancia, la perseverancia del creyente que permanece en el amor inquebrantable de Dios. Engloba todo el proceso de la salvación—justificación, santificación y glorificación—junto con los conflictos existenciales del hombre y la gracia divina que los resuelve, generando una belleza y majestuosidad únicas en la Biblia.

En conclusión, el mensaje final de Romanos 8 se resume en “ninguna condenación hay para los que están en Cristo” y “nada nos podrá separar del amor de Dios”. El pastor David Jang sostiene que estas dos declaraciones son la señal de la alegría y la esperanza más contundente que ofrece el evangelio cristiano. Quien recibe esta enseñanza logra un consuelo y una confianza extraordinarios, y puede enfrentar el mundo como luz, esperando con anhelo el regreso de Cristo.

El pastor David Jang, en sus estudios y predicaciones sobre Romanos 8, hace hincapié en que “creer en el evangelio no consiste meramente en aceptar un conocimiento teórico sobre el pecado, sino en vivir la transformación real de pasar de agua a vino”. Así como el agua convertida en vino no puede volver a su estado anterior, quien ha renacido no puede retornar a su condición previa. Aunque haya momentos de falla o tentación, la “perseverancia del santo” y el desenlace final de “amor eterno” dan la seguridad de que podemos levantarnos y acercarnos cada vez más a Dios, superando los hábitos de pecado.

Ahora bien, este proceso de limpieza y purificación del pecado no ocurre en un instante, sino que exige un caminar continuo: meditar la Palabra, orar, arrepentirse, obedecer la voz del Espíritu. No nos volvemos perfectos de un día para otro, pero percibimos una nueva fuerza vital que opera en nosotros. El “morador Espíritu Santo” que Romanos 8 anuncia no es un concepto teórico, sino la fuerza real que cambia nuestros deseos y temores, y nos impulsa a vivir como verdaderos hijos de Dios.

Asimismo, el pastor David Jang, con su ejemplo habitual de Noé y su viña, ilustra de manera accesible este proceso. Noé, tras el diluvio, planta una viña y bebe el vino, simbolizando la alegría plena tras el juicio. Sin embargo, su embriaguez y desnudez exponen las diferentes reacciones de Cam, Sem y Jafet, que nos recuerdan que, incluso después de recibir la salvación, siguen manifestándose distintas actitudes humanas. Pero, en definitiva, el “vino” es una bendición, y en ese nuevo entorno—nuevos cielos y nueva tierra—se expresa la salvación de Dios. Del mismo modo, la obra del Espíritu en Romanos 8 nos va transformando en vino, y a pesar de que haya tropiezos, se cumplirá la promesa de que “Dios dispone todas las cosas para el bien” (Ro 8:28).

Finalmente, la perseverancia de los santos y el amor eterno significan la compañía inquebrantable de Dios hasta el fin. Cuando Pablo exclamó “Por lo cual estoy seguro…” al cierre del capítulo 8, no era su simple convicción personal, sino la respuesta a la fe que Dios mismo había iniciado. Nuestra fe la comienza Dios en Cristo y Él la perfecciona (cf. Fil 1:6). Aunque el creyente pueda tambalearse, nunca queda completamente desligado, porque el amor de Dios es inmenso y Su plan para adoptar al pecador como hijo es total.

A la luz de todo esto, el pastor David Jang insta a los cristianos de hoy, que viven en tiempos turbulentos y afrontan dificultades personales, a no desanimarse, sino a aferrarse a la “libertad y júbilo en el Espíritu” y, al mismo tiempo, a confiar en “la perseverancia de los santos y el amor eterno”. Al unirse estos dos pilares, la fe del creyente se consolida con fuerza, y se hace depositario de una herencia espiritual que nadie puede arrebatarle. Ese es el corazón del evangelio que el apóstol Pablo transmite a lo largo de Romanos 8, y que el pastor David Jang, por medio de prédicas, conferencias y escritos, no se cansa de proclamar.

En definitiva, Romanos 8, como “punto álgido del evangelio”, revela qué significa la vida del cristiano en el Espíritu y afirma que esta se sostiene en el amor eterno de Dios, inconmovible ante cualquier amenaza. Liberados de la culpa del pecado, los santos caminan con libertad. Si en algún momento temen caer, la voz de Pablo les alienta: “¿Quién nos separará del amor de Cristo?”. Y, estudiando Romanos 8, el pastor David Jang responde con convicción: “Nada podrá separarnos de ese amor. Todo está amparado por el amor eterno de Dios”.

Tal es la conclusión de Romanos 8 y la esencia del evangelio que el pastor David Jang recalca. Cuanto más inciertos y temerosos sean nuestros días, más debemos meditar a fondo en este pasaje. Además, debemos disfrutar la verdadera libertad y el gozo en el Espíritu, firmes en la perseverancia y el amor eterno que ninguna circunstancia puede socavar. Este poder del evangelio sigue transformando la vida de numerosas iglesias y creyentes, y brillará como verdad inextinguible en el mundo hasta el día en que Cristo regrese.

www.davidjang.org

Le Notre Père – Pasteur Zhang Dawei


1. Le Dieu d’amour et le postulat de la sainteté

Le pasteur Zhang Dawei met l’accent sur le message essentiel selon lequel « Dieu est amour » (1 Jean 4, 8). Cette vérité, clairement énoncée dans l’Écriture, ne saurait se réduire à un sentiment superficiel, car c’est un « fondement » que les croyants doivent impérativement expérimenter dans leur foi. Pour comprendre cet amour, il faut reconnaître au préalable un postulat central présenté dans la Bible : la relation entre l’être humain et la sainteté de Dieu.

En effet, lorsque le pasteur Zhang Dawei parle d’un Dieu d’amour, il souligne que cet amour comporte nécessairement comme prémisse la sainteté. Beaucoup sont sensibles au fait que « Dieu est amour », mais négligent parfois le message « Dieu est saint ». Or, avant de parler d’amour, il faut comprendre que cet amour repose sur la sainteté. Ne pas voir en Dieu qu’un être « facile à aimer », mais plutôt le Dieu tout-puissant qui se tient « à part » de toute chose, différent de tout. Dans l’Ancien Testament, quand Moïse rencontre Dieu dans le buisson ardent au désert de Madian, Dieu lui dit : « Ôte tes sandales de tes pieds » (Exode 3, 5). Ce récit symbolise qu’avant de se tenir devant Dieu, il faut quitter le « vieil homme », se dépouiller de ce qui est profane, et se présenter à un Dieu saint. Cet épisode du buisson ardent est le seul événement de l’Ancien Testament où Dieu se manifeste sous une forme visible et directe. Généralement, les personnages de l’Ancien Testament rencontraient « l’ange de l’Éternel » et non la présence substantielle de Dieu lui-même. Mais Moïse, avant même la venue de Jésus, a fait l’expérience la plus tangible de cette « image de Dieu ». De là, il apprend la première leçon : « Dieu est saint ».

Qu’est-ce que la sainteté ? Le mot « saint » signifie « totalement à part ». Les pensées et les voies de Dieu sont différentes des nôtres (Isaïe 55, 8). Autrement dit, Dieu est au-dessus de toute chose, souverain et créateur, sans être lié par aucune limite. Il est non seulement Celui qui a créé toutes choses, mais aussi Celui qui les maintient en existence. C’est pourquoi nous devons lui rendre un culte, l’adorer et le louer. L’adoration humaine n’est pas une exigence oppressante de Dieu du type : « Je vous ai créés, alors obéissez-moi ! » ; elle résulte plutôt de la relation évidente entre le Créateur et la créature. Le pasteur Zhang Dawei commente : « Si nous ne glorifions pas Dieu et ne lui rendons pas grâce, nous suivrons inévitablement l’exemple des pécheurs décrits au chapitre 1 de l’Épître aux Romains. » Dans ce chapitre, on voit des hommes qui, tout en connaissant Dieu, ne le servent pas et se livrent à l’idolâtrie et aux convoitises de la chair, manifestant ainsi leur corruption. Leur fin est la perdition éternelle, l’enfer. Paul l’affirme : « Ils sont donc inexcusables » (Romains 1, 20), car Dieu a laissé partout dans le monde des signes évidents de son existence. La nature, la conscience humaine et surtout l’Écriture révèlent l’existence de Dieu et l’obligation de l’adorer. Le rejeter et s’en détourner conduit inévitablement au jugement.

Dès lors, comment concilier l’idée d’un « Dieu d’amour » avec celle d’un « Dieu saint » ? Dire que Dieu est amour et saint ne contient aucune contradiction. Dieu est le Dieu tout-puissant (almighty God), et en même temps, il peut sembler parfois comme un « Dieu impuissant (powerless God) » qui nous attend patiemment. Autrement dit, lorsque Dieu intervient dans l’histoire en tant que « Dieu d’amour », il ne contraint pas l’être humain par la force ; il l’invite à répondre librement à son appel. Ainsi, Dieu, tout-puissant et juge suprême, est également ce Dieu d’amour qui attend patiemment et tolère longtemps les hommes.

Le pasteur Zhang Dawei répète avec insistance que « la sainteté et l’amour sont inséparables, et qu’il faut d’abord comprendre l’exigence de la sainteté si l’on veut saisir correctement l’amour ». Autrement dit, un amour sans sainteté risque de conduire au laxisme et à la déchéance, tandis qu’une sainteté sans amour peut mener à un ascétisme légaliste ou à un formalisme froid. Dans la Bible, Dieu est tout entier sainteté et tout entier amour. Ces attributs divins se sont manifestés de façon concrète en la personne de Jésus-Christ. Dans le Nouveau Testament, la venue de Jésus, « image du Dieu invisible » (Colossiens 1, 15), révèle de manière décisive l’amour de Dieu, cet amour que l’humanité aspirait tant à connaître. Jésus est le « Fils unique du Père » et partage la même nature que Lui. Dans la perspective de la Trinité, il est de même essence que Dieu le Père. C’est pourquoi Jésus dit en Jean 14, 9 : « Celui qui m’a vu a vu le Père. » Pour les croyants du Nouveau Testament, connaître Dieu grâce à Jésus est un privilège inouï.

« Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié… » (Matthieu 6, 9-10) – le début du Notre Père proclame ainsi cette vérité stupéfiante : le Dieu trois fois saint est en même temps « notre Père ». C’est la rencontre du Dieu élevé, transcendant (Transcendence), et de la proximité affectueuse de Dieu (Immanence). Dieu est au-dessus de tout, mais il nous adopte comme ses enfants et se fait Père pour nous. Pouvoir l’appeler « Père » ne nous est possible qu’en Jésus-Christ et grâce à la présence du Saint-Esprit en nous. C’est ce qui nous permet de dire avec hardiesse : « Abba ! Père ! » (Romains 8, 15). Partant de là, le pasteur Zhang Dawei exhorte les croyants à mener une vie de plus en plus consacrée devant Dieu, ancrée dans la conscience que « le Dieu d’amour est aussi le Dieu saint ». Au sein du monde, nous sommes appelés à manifester une pensée, un comportement, des paroles et une attitude « saints » afin que la gloire de Dieu soit reflétée. Et lorsque cet « état de sainteté » devient solide en nous, nous pouvons vivre la joie d’une authentique relation d’amour avec Dieu. En somme, pour adorer pleinement Dieu, source de tout amour, il nous faut d’abord reconnaître sa sainteté et l’honorer avec crainte et respect.


2. Une relation d’amour « face à face » avec Dieu

En parcourant le chapitre 13 de la Première Épître aux Corinthiens, souvent appelé « l’hymne à l’amour », le pasteur Zhang Dawei relève que l’accomplissement ultime de l’amour est condensé dans ce verset : « Nous verrons alors face à face » (1 Corinthiens 13, 12). L’apôtre Paul y annonce qu’un jour viendra où nous connaîtrons Dieu pleinement, entrant dans une communion directe avec Lui. Aujourd’hui, nous ne voyons que partiellement et de manière obscure, mais « en ce temps-là », nous verrons clairement et nous saurons parfaitement. Et au cœur de cette connaissance, il y a l’amour. Aimer Dieu et aimer son prochain nous conduit, ultimement, à cette « communion profonde de la foi » où nous contemplerons Dieu « face à face ».

Le pasteur Zhang Dawei souligne que « notre objectif spirituel, c’est de parvenir à une intimité avec Dieu si grande que nous le voyions face à face ». Lorsque nous affirmons « connaître Dieu », il ne s’agit pas d’une connaissance purement intellectuelle, mais d’une rencontre relationnelle, d’une personne à une Personne. C’est ce que Jésus a prié en Jean 17 dans sa prière sacerdotale : que nous soyons un avec Dieu, comme Lui l’est avec le Père. Jésus jouissait de l’amour parfait dans le sein du Père, et c’est cet amour qui l’a soutenu jusqu’au supplice de la croix. Il souhaite désormais que cet amour remplisse aussi nos cœurs. C’est pourquoi Il déclare : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 13, 34). Ceux qui goûtent l’amour de Dieu sont appelés à le transmettre et à le mettre en pratique envers leur prochain.

Cette expression – être « face à face » avec Dieu – implique donc une vie dans la présence effective de Dieu. De même que Dieu se montrait dans l’Ancien Testament sous forme d’une colonne de nuée ou de feu, et qu’il se rendait présent au milieu de son peuple par la tente de la Rencontre et le Temple, le Nouveau Testament proclame que Jésus est venu comme le Temple vivant, puis, après son ascension, qu’il a envoyé l’Esprit Saint pour demeurer en nous. Dans la Première Épître aux Corinthiens (3, 16), on lit : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » Loin de se limiter à l’enceinte d’un édifice religieux, la présence de Dieu signifie une réalité dynamique et existentielle : « Le Saint-Esprit habite en vous. » Ainsi, dans la vie de tous les jours, le croyant peut contempler Dieu « face à face ». Lorsque nous prions, nous lui adressons la parole ; quand nous méditons l’Écriture, nous écoutons sa voix. Ce dialogue ininterrompu, jour après jour, constitue la véritable essence de la foi et la rencontre personnelle avec Dieu.

À ce propos, le pasteur Zhang Dawei insiste sur l’importance de l’examen de conscience. Il nous invite à nous demander : « Suis-je vraiment en train de parler à Dieu face à face ? Ou bien est-ce que je prie et je célèbre le culte par pure obligation ou par habitude religieuse ? » En effet, l’amour ne peut pas s’imposer de force ; il naît d’un partage authentique. Lorsque nous confessons « J’aime Dieu et Il m’aime », ce doit être l’expression d’une relation vivante. En commençant la journée, en marchant, en prenant nos repas ou avant de dormir, nous avons le privilège de pouvoir ouvrir notre cœur à Dieu à tout moment. Certes, il existe d’autres religions ou méthodes de méditation, mais souvent, il n’y a pas de destinataire de prière clairement défini. Leurs pratiques d’« oraison » ou de « contemplation » peuvent être centrées sur l’introspection ou la perception d’une énergie cosmique. À l’inverse, la prière chrétienne consiste à s’adresser à un Dieu personnel : « le Père tout-puissant et aimant ». C’est ce qui confère à la foi chrétienne son caractère unique.

« Notre Père qui es aux cieux » – cette première invocation du Notre Père déclare clairement qu’il existe un destinataire explicite de la prière. Même s’il est invisible, Il est vivant, Il gouverne l’univers et l’histoire, tout en étant assez proche pour que nous l’appelions « Père ». Il écoute nos supplications les plus humbles, nos désirs et nos inquiétudes les plus infimes. De même qu’un parent ne peut négliger la parole de son enfant, Dieu ne méprise jamais nos prières. C’est pourquoi la prière dans la foi chrétienne devient une source de consolation et un chemin de puissance sans équivalent. Le pasteur Zhang Dawei cite souvent la phrase : « Pourquoi t’inquiéter alors que tu peux prier ? », soulignant que la prière est l’acte le plus manifeste de la confiance en la toute-puissance de Dieu. Et l’on voit dans la Bible que Dieu n’a jamais laissé aucune prière sans réponse. Il entend les cris de ses enfants, et répond en son temps et de la manière la plus salutaire. Certains exaucements sont immédiats, d’autres se manifestent après de longues années, mais ils ne sont jamais vains.

Ainsi, dans notre relation avec le Dieu d’amour, la « sainteté » et l’« intimité face à face » doivent être indissociables. Si nous perdons de vue la sainteté, nous pourrions nous comporter vis-à-vis de Dieu comme s’il était un être « à notre service », sans aucune crainte révérencielle. À l’inverse, si nous ne sommes pas dans l’intimité de Dieu, nous risquons de ne voir en Lui qu’un « juge redoutable » dont il faudrait fuir la présence. Le pasteur Zhang Dawei invite donc à rejeter ces deux extrêmes en proposant une vision équilibrée du « Père saint et Père d’amour ». Voilà le cœur du chapitre 13 de la Première Épître aux Corinthiens, ainsi que l’essence de la parole de 1 Jean 4, où il est écrit : « Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés le premier. » Nous pouvons répondre à son amour parce qu’Il nous a touchés le premier.


3. L’essentiel du Notre Père – la sainteté de Dieu et le règne de Dieu

Le Notre Père se trouve dans Matthieu 6, 9-13, et dans Luc 11, 2-4. C’est Jésus lui-même qui l’enseigne à ses disciples ; on le considère donc comme la « prière originelle » la plus importante de l’histoire du christianisme. Le pasteur Zhang Dawei, dans son premier sermon de l’année, exhorte à méditer « en profondeur » le Notre Père, qui sera récité maintes et maintes fois au cours de l’année. Il met plus particulièrement l’accent sur les trois premières demandes – « Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » – comme la synthèse du but et de la direction de la vie du croyant.

La première demande, « Que ton nom soit sanctifié », traduit la vénération et le respect que nous devons à Dieu. Tout en l’appelant « notre Père qui es aux cieux », il ne faut pas oublier que Dieu n’est pas un père à la manière du monde. Son nom est Yahvé, Élohim, Adonaï. Nous utilisons souvent le terme « Dieu » (God), mais cela peut être trop général et ne pas refléter tout le caractère particulier du « Créateur et Souverain » qu’est Dieu. Jésus nous apprend donc à prier pour que ce nom soit sanctifié. En effet, le nom, dans la Bible, désigne la personne même et son honneur. Si dans notre vie quotidienne nous prenons à la légère le commandement « Tu ne prendras pas le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain » (Exode 20, 7) en blasphémant ou en tournant Dieu en dérision, c’est comme si nous abaissions Dieu au rang d’idole, ce qui constitue un grave péché. À l’inverse, sanctifier le nom de Dieu, c’est reconnaître avec la plus haute estime sa personne et son autorité. Cette révérence se manifeste dans l’adoration et la louange, mais aussi dans l’obéissance et l’action de grâce de notre vie quotidienne. Le pasteur Zhang Dawei ajoute qu’« une vie qui n’est pas sainte profanera le nom de Dieu ». Quand des chrétiens se querellent, se divisent ou commettent des exactions hors de l’église, le monde extérieur se moque alors non seulement d’eux, mais également du « nom de Dieu ». Ainsi, sanctifier le nom de Dieu implique aussi la responsabilité de mener une vie sainte, afin que ce nom ne soit pas déshonoré à travers nous.

La deuxième demande, « Que ton règne vienne », constitue le thème central du Notre Père. Le cœur de toute la mission de Jésus pendant son ministère public est le « règne de Dieu » ou le « royaume des cieux ». Jésus déclare : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (Matthieu 4, 17), et enseigne, à travers plusieurs paraboles, comment ce royaume s’établit. Dans le Notre Père, il nous invite clairement à prier pour que ce règne advienne, afin que nos prières et toute notre vie soient dirigées vers ce « royaume de Dieu ». Car le règne de Dieu n’est pas seulement une réalité céleste à laquelle on accéderait après la mort. Il s’agit déjà d’une « souveraineté » qui s’exerce dès à présent, le règne d’un Roi qui gouverne dès ici-bas. C’est en ce sens que Jésus a donné à ses disciples un nouvel horizon d’espérance. « Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards… car le royaume de Dieu est au milieu de vous » (Luc 17, 20-21). Le règne de Dieu est déjà à l’œuvre en nos cœurs par l’Esprit Saint, mais il atteindra aussi son accomplissement ultime au moment où « le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ » (Apocalypse 11, 15). Le pasteur Zhang Dawei insiste sur la nécessité de garder ces deux dimensions ensemble : vivre dès maintenant comme des sujets de ce Royaume – par notre conversion personnelle et notre sanctification – et anticiper le « retour du Seigneur » lorsque ce Royaume sera pleinement établi.

La troisième demande, « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », exprime la supplication pour que la volonté bienveillante de Dieu s’accomplisse concrètement ici-bas. Au ciel, la volonté divine est déjà pleinement réalisée : les anges obéissent et il n’y a ni péché, ni injustice. En disant : « que ta volonté soit faite… », nous confessons donc notre désir ardent de voir cette justice et cet amour se déployer dans notre monde. On pense au cri prophétique d’Amos 5, 24 : « Mais que le droit jaillisse comme de l’eau, et la justice comme un torrent qui ne tarit pas ! » Notre réalité terrestre est souvent marquée par l’injustice, le mensonge et la souffrance dans tous les domaines – politique, social, personnel – et ces dérèglements s’opposent aux principes du règne de Dieu. Pourtant, le croyant doit prier pour que la volonté divine s’accomplisse et s’efforcer de la mettre en pratique. Jésus dit : « Cherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu » (Matthieu 6, 33). Cette « justice » correspond à la volonté de Dieu et constitue la valeur que nous devons poursuivre.

Pour le pasteur Zhang Dawei, il ne s’agit pas seulement de compréhension théologique, mais de directives de vie concrètes. Chaque fois que nous récitons le Notre Père, nous devrions nous demander : « Est-ce que je sanctifie réellement le nom de Dieu aujourd’hui ? Est-ce que je vis pour son Royaume ? Est-ce que je m’engage à faire triompher sa volonté sur terre ? » Si nous nous contentons de le réciter machinalement au culte du dimanche, nous risquons de passer à côté de son sens. Mais si nous le méditons et l’appliquons chaque jour, nous pouvons, par la prière et l’action, rendre réelle la sainteté de Dieu et l’avènement de son Royaume. De ce fait, le Notre Père n’est pas une simple leçon de catéchisme à savoir par cœur ; il est le phare qui éclaire le chemin de notre foi.

Le pasteur Zhang Dawei, en citant Romains 8, 26, rappelle que « nous ne savons pas prier comme il faut, mais l’Esprit vient au secours de notre faiblesse ». La prière peut nous sembler difficile, parfois, dans nos limites humaines. Or, nous avons un guide sûr : le Notre Père, que le Seigneur nous a Lui-même enseigné. Nous pouvons donc le méditer, le ruminer sans cesse. À travers ce modèle de prière, nous découvrons à quel point Dieu est saint et élevé, mais également combien Il s’approche de nous avec amour. Nous réalisons aussi le projet qu’Il nourrit pour cette terre, et nous apprenons comment discerner et suivre sa volonté. Ainsi, le Notre Père nous oriente vers Dieu, nous libérant de la cupidité, de l’inquiétude, du péché et de l’injustice qui règnent dans ce monde. C’est un outil puissant mis à notre disposition pour vivre notre foi de manière authentique.

Au fond, « vivre pour sanctifier le nom du Père, se consacrer à l’avènement de son Royaume et œuvrer à l’accomplissement de sa volonté sur terre » résume la raison d’être de notre existence. Le pasteur Zhang Dawei signale que, lorsque ce but devient flou, l’homme s’égare, se laisse envahir par le vide et succombe facilement à la tentation. Mais s’il retrouve cette finalité, son regard sur l’argent, la gloire, le plaisir ou même ses relations change en profondeur : toutes ces réalités sont envisagées comme des « dons de Dieu » pour servir son Royaume, et nous ne tombons plus dans l’esclavage que provoque la dépendance à leur égard. Une telle transformation de la vision du monde nous conduit à la joie et au repos intérieurs. Cette paix naît de la certitude que « j’existe sous le dessein du Père céleste, que je vis pour l’avancement de son Règne, et que je rentrerai finalement auprès de Lui ».

En définitive, la prédication du pasteur Zhang Dawei sur le Notre Père, lors du premier culte de la nouvelle année, répond à la question fondamentale : « Pourquoi vivons-nous ? » Nous vivons pour glorifier Dieu et pour lui rendre grâce. Nous vivons aussi pour espérer et anticiper son Règne, afin que ce qui est déjà accompli au ciel devienne réalité sur la terre. Si nous menons ainsi notre vie, alors la vérité que « Jésus nous ouvre le ciel et que sans lui nous sommes condamnés » ne repose pas uniquement sur la crainte, mais devient un Évangile de vie. Reconnaître le jugement éternel après la mort, et le salut offert par grâce en Jésus-Christ, voilà le cœur de la bonne nouvelle. Dès lors, nous pouvons affirmer avec assurance : « Pourquoi craindre si nous pouvons prier ? » et, jour après jour, nous avancer dans la prière pour contempler Dieu « face à face », approfondir notre communion avec ce Dieu de sainteté et d’amour.

Si, au seuil de la nouvelle année, les croyants se concentrent sur l’essence même du Notre Père, alors non seulement chacun y trouvera la satisfaction de son âme, mais l’unité véritable régnera aussi au sein de l’Église. Dans le monde, le nom de Dieu sera élevé, et son Règne s’étendra concrètement. Nous pourrons ainsi proclamer aux yeux de tous que « Dieu est amour ». Pour le pasteur Zhang Dawei, telle est la voie que doivent suivre ceux qui ont fait l’expérience de la sainteté et de l’amour de Dieu. C’est précisément le moment propice, en ce début d’année, pour vérifier si notre prière reflète les principes fondamentaux du Notre Père et pour clamer de tout notre cœur : « Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ! Que ton règne vienne ! Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ! » Alors, nous ferons l’expérience abondante de la puissance et de la réponse divines promises par le Seigneur. Voilà l’histoire vivante de la foi chrétienne en action.

The Lord’s Prayer – Pastor David Jang


1. The Love of God and the Premise of Holiness

Pastor David Jang emphasizes the essential message, “God is love.” This truth is clearly revealed in 1 John 4:8, which states, “God is love.” The love of God described in the Bible, and how humans ought to understand that love, is a vast and profound subject. The truth that “God is love” is not merely a sentimental concept but an essential reality that believers must internalize through faith. In order to understand this love, we must first acknowledge a key premise presented in Scripture. That premise is our relationship to God’s holiness.

In speaking of the God of love, Pastor David Jang also underscores that this love necessarily presupposes holiness. People are drawn to the phrase “God is love,” but can easily overlook the truth that “God is holy.” Before talking about love, we must first recognize that this love is founded upon holiness. It is not enough to think of God simply as a being who is easy to love; He is the Almighty and utterly distinct from us. The Old Testament scene in which Moses encounters God in the burning bush in the wilderness of Midian, where God says, “Take off your sandals” (Exodus 3:5), symbolizes this reality. In order to meet God, one must first cast off the “old” and stand set apart before the Holy God. The burning bush episode is a uniquely rare event in the Old Testament in which God appeared in a visibly manifested form. Generally, the Old Testament figures encountered “the angels of God,” not the direct, substantive presence of God. But Moses, even before Jesus arrived, experienced the form of God in the clearest way possible. From that encounter, he learned a primary truth: “God is holy.”

What does “holiness” mean? Holiness signifies being “utterly different.” God’s thoughts and ways are different from ours (Isaiah 55:8). In other words, God is the Most High in the universe, the transcendent Creator who is not bound by anything. Moreover, He not only created all things but also preserves them, which is why we owe Him worship and praise. When humans worship and praise God, it is not because He oppressively demands, “I made you, so obey Me.” Rather, it is a rightful act of worship within the clear relationship of “Creator and created beings.” Pastor David Jang explains that “if we fail to glorify God and give Him thanks, we end up following the same path of sin displayed in Romans 1.” Romans 1 shows the fallen condition of humans who, though they know God, do not serve Him, but instead worship idols and live in the lusts of the flesh. The result is eternal punishment, namely hell. Paul states that this is “without excuse” (Romans 1:20), because God has plainly left testimony of Himself in this world. Through nature, human conscience, and of course the Scriptures, we can come to know God’s existence and the necessity of worshiping Him. To ignore and turn away from this is rightly subject to judgment.

So then, how can we reconcile the phrase “God of love” with the holiness of God? There is no contradiction at all in saying that God is both love and holiness. God is the Almighty (the “almighty God”), and at the same time He is a God who waits—appearing, in a sense, like a “powerless God.” When God enters human history as the “God of love,” He does not forcefully compel humanity, but rather allows them to choose through a personal invitation. In that sense, the apparent paradox of being both “Almighty God” and “the God who seems powerless” holds together. He is the almighty Judge, yet also the God who waits and endures in love.

Pastor David Jang repeatedly emphasizes that “holiness and love can never be separated, and to properly understand love, we must first understand the premise of holiness.” Without holiness, love easily leads to indulgence and decadence; without love, holiness easily turns into legalistic asceticism or mere formalism. However, the God described in Scripture is both holiness itself and love itself. These attributes of God have been concretely revealed to us only through Jesus Christ. In the New Testament era, Jesus came to earth as the “image of God” (Colossians 1:15). Through Him, humanity finally received the decisive revelation of the “love of God” we had longed to understand. Jesus is the “Only Begotten Son” of God the Father, sharing the same essence. Within the doctrine of the Trinity, Jesus shares the same substance as God the Father. Therefore, in John 14:9, Jesus says, “Anyone who has seen Me has seen the Father.” For New Testament believers, knowing God through Jesus is a special privilege.

The opening of the Lord’s Prayer—“Our Father in heaven, hallowed be Your name…” (Matthew 6:9–10)—declares the astounding truth that this holy God is also “our Father.” It is here that God’s lofty transcendence and His intimate immanence intersect. While God transcends all, He also adopts us as His children and draws near to us as a Father. Calling the holy God “Father” is possible only through Jesus Christ, and we can boldly say “Abba Father” (Romans 8:15) because the Holy Spirit indwells us. For this reason, Pastor David Jang urges believers to live lives increasingly set apart before God, based on the premise that “the God of love is the God of holiness.” In the world, we must exhibit holy thoughts, holy actions, holy words, and holy attitudes to reveal the glory of God. And when this “place of holiness” becomes firm, we can fully experience the joy of having a “relationship of love” with God. In short, in order to worship and serve the God who is the source of love, we must first perceive His holiness and maintain a reverent heart toward Him.


2. A Relationship of Love That Faces God

Pastor David Jang refers to 1 Corinthians 13 as the “love chapter,” noting that its ultimate portrayal of love is encapsulated in the phrase, “Then we shall see face to face” (1 Corinthians 13:12). Through this statement, the Apostle Paul proclaims that a day will come when we will fully know God and enter into direct fellowship with Him. For now, we know only in part and see but a dim reflection, yet “then” we shall know completely. And the essence of that knowledge is love. The reason humanity is called to love God and to love neighbor is, ultimately, to enter that “deep fellowship of faith where we see God face to face.” This is the final goal.

Pastor David Jang explains that “to become so close that we can see each other face to face is the aim of faith.” When we say “I know God,” we should not mean a mere intellectual knowledge but a relational knowledge, where person meets person. This connects to Jesus’ high priestly prayer in John 17, in which He prays that we might become one in God just as He and the Father are one. Jesus experienced perfect love in the bosom of His Father, and through that love He endured the extreme suffering of the cross. He desires that same love to flow into us. This is why Jesus gave us the new command: “As I have loved you, so you must love one another” (John 13:34). In other words, those who have tasted God’s love are called to pass that love on to their neighbors in practice.

However, the expression “a relationship that faces God” also refers to a life that truly experiences God’s presence. Just as God appeared in a pillar of cloud and fire in the Old Testament and made His presence known through the tabernacle and the temple, so in the New Testament Jesus Himself came as the temple. After His ascension, He sent the Holy Spirit to dwell within us. In 1 Corinthians 3:16, Paul asks, “Do you not know that you are God’s temple and that God’s Spirit dwells in you?” God’s presence is not limited to a church building or institutional religious activities. Rather, it is a dynamic and existential reality: “the Holy Spirit dwells within you.” Hence, even in daily life, believers can meet with God “face to face.” We speak to Him when we pray, and we hear His voice when we read His Word. This daily communication is an “intimate encounter”—the very essence of faith.

Pastor David Jang points out that self-examination is crucial in this regard. We must ask ourselves, “Do I genuinely converse with God face to face? Or am I merely praying and worshiping out of religious formality or a sense of duty?” The reason is that love cannot be forced. True love occurs only when there is sincere communion. When we confess, “I love God, and He loves me,” it must arise from a vibrant relationship. This is the wonderful privilege of the Christian faith: at any moment—starting your day, walking down the road, eating a meal, or before going to bed—you can open your heart, pray, and converse with God. Other religions or forms of meditation may exist, but in them there is no clear object of prayer. Their “contemplation” or “meditation” may involve self-reflection or tapping into some cosmic energy. By contrast, Christian prayer is a personal relationship in which we address an “almighty God” and a “loving Father.” In that sense, the Christian faith is truly unique.

The opening of the Lord’s Prayer—“Our Father in heaven”—declares that prayer has a clear addressee. Although invisible, God is alive, ruling over the universe and history, and yet close enough for us to call Him “Father.” He hears even our small prayers and pays attention to our every worry and desire. Just as parents do not dismiss the words of their children, God does not ignore our words. Thus, Christian prayer becomes an incomparable means of comfort and power. Pastor David Jang often quotes the phrase, “Why worry when you can pray?” and stresses that “prayer is the clearest demonstration that we trust in the almighty God.” Indeed, if we look at the lives of the people in the Bible, God never overlooks a single prayer. Though He sometimes answers quickly and at other times after many years, those prayers are never in vain.

Consequently, in our relationship with the God of love, “holiness” and “facing Him intimately” must converge. If we lose holiness and treat God simply as someone familiar or convenient, we will pray without genuine reverence. Conversely, if we are not intimate with Him, we may see Him only as a terrifying judge and run from Him in fear. Pastor David Jang warns against both extremes, presenting a balanced understanding of God as “the holy Father, the loving Father.” This is the core of the love described in 1 Corinthians 13 and the grace conveyed in 1 John 4, which says, “This is love: not that we loved God, but that He loved us first.” Because His love first came to us, we are able to respond to that love.


3. The Core of the Lord’s Prayer – God’s Holiness and God’s Kingdom

The Lord’s Prayer is recorded in Matthew 6:9–13 and Luke 11:2–4. Jesus Himself taught this prayer to His disciples, and throughout Christian history it has been regarded as the most important “model prayer.” Notably, Pastor David Jang, during a New Year’s Sunday service, stressed that “we will repeat the Lord’s Prayer countless times this year, so we must truly meditate on it.” He explained that the first three petitions at the beginning of the prayer—“hallowed be Your name, Your kingdom come, Your will be done on earth as it is in heaven”—encapsulate the purpose and direction of the believer’s life.

The first petition, “hallowed be Your name,” shows how much we revere God. Although we call Him “Our Father in heaven,” He cannot be equated with an earthly father. God’s name is Yahweh, Elohim, Adonai. We commonly refer to Him as “God,” but that is quite a generic term and may fail to convey the unique essence of the “Creator and Sovereign.” Hence Jesus taught His disciples to pray “hallowed be Your name.” A name represents a person’s character and honor. If in our everyday life we break the commandment, “You shall not take the name of the Lord your God in vain” (Exodus 20:7), and casually mock or blaspheme God, we reduce Him to the level of an idol, which is a grievous sin. Conversely, to hallow God’s name is to profoundly honor His character and authority. This respect and reverence find expression in worship and praise, and lead us to obedience and thankfulness in life. Pastor David Jang adds, “If we fail to live holy lives, God’s name becomes disgraced.” When believers quarrel, split, or commit corruption outside the church, onlookers mock not only them but the “name of God” as well. Thus, “hallowing God’s name” is also our responsibility to represent that name faithfully through our lives.

The second petition, “Your kingdom come,” is the central theme of the Lord’s Prayer. The central topic of Jesus’ earthly ministry was “the kingdom of God” or “the kingdom of heaven.” He declared, “Repent, for the kingdom of heaven has come near” (Matthew 4:17) and, through many parables, taught how that kingdom arrives. In the Lord’s Prayer, Jesus makes it clear that believers must align their prayers and their lives with the “kingdom of God.” This kingdom is not merely the afterlife heaven we enter upon death. It also refers to the “rule of God,” which begins even now on earth under the reign of the King. This is the hope Jesus imparted to His disciples. Luke 17:20–21 says, “The kingdom of God is not coming in ways that can be observed… for behold, the kingdom of God is in your midst.” As Pastor David Jang points out, we must not lose sight of this twofold meaning. Through personal salvation and holy living, we must manifest that the kingdom has “already come,” even as we look forward to the day of its complete fulfillment—the future kingdom of God that will come with the Lord’s return (cf. Revelation 11:15).

The third petition, “Your will be done on earth as it is in heaven,” is a prayer for God’s good will to be realized here on earth. In heaven, God’s will is perfectly accomplished. Angels obey Him, and there is no trace of sin or injustice. Praying, “Your will be done on earth as it is in heaven,” reflects our ardent desire for God’s justice and love to prevail in our world, filled as it is with imperfection, contradiction, sin, and suffering. This echoes the cry of Amos 5:24—“But let justice roll on like a river, righteousness like a never-failing stream!” The world is full of injustice and corruption, whether in politics, society, or individual lives, often contradicting God’s order. Yet believers pray for God’s will to be done in the midst of this, and also strive to put that will into action. Jesus said, “Seek first His kingdom and His righteousness” (Matthew 6:33). This “righteousness” is God’s will and is the value we must pursue.

Pastor David Jang insists that this is not just a doctrinal concept we grasp intellectually but a practical guide for how to live. Whenever we recite the Lord’s Prayer, we should ask ourselves, “Am I truly hallowing God’s name today? Do I live with God’s kingdom in view? Am I striving to realize His will on earth?” We should not merely recite these words once during Sunday worship. Instead, we should ponder them daily so that, through our prayers and actions, God’s holiness and God’s kingdom can be displayed. In this way, the Lord’s Prayer serves as a lighthouse on our faith journey rather than just a memorization task.

Finally, Pastor David Jang cites Romans 8:26, reminding us that “we do not know what to pray for as we ought, but the Spirit helps us in our weakness.” While we may face urgent challenges and feel our limitations in prayer, the Lord has given us the Lord’s Prayer as a sure guideline. By repeatedly meditating on it, we learn how lofty and holy God is, how lovingly He draws near to us, what kind of kingdom He longs to establish on earth, and how we can discern and participate in that will. Thus, the Lord’s Prayer is a powerful tool that aligns a believer’s life with God and frees us from the greed, anxiety, sin, and injustice of this world.

Ultimately, our life purpose is “to hallow the name of our Father God, to devote ourselves to bringing His kingdom, and to strive so that His will may be done on earth.” Pastor David Jang notes that when people lose sight of this purpose, they wander, feel empty, and fall easily into the snares of sin. But once this purpose is firmly established, perspectives on life’s big and small matters—wealth, honor, pleasure, human relationships—change. These all become gifts from God and resources to be used for God’s kingdom. They no longer rule us, nor do we become enslaved to them. When our outlook on life changes like this, we ultimately find happiness and rest. This rest comes from the assurance, “I exist under my Heavenly Father’s plan, I live for His kingdom, and I will finally return to Him.” It is the peace born of that conviction.

In summary, Pastor David Jang crystallizes the main message of the Lord’s Prayer into three points. First, hallow the name of God. We are to remember His majesty and glory and give Him worship, thanks, and obedience. Second, pray for God’s kingdom to come. This kingdom began with Jesus but will be fully consummated in the future at His return. Third, pray and act for God’s will to be done on earth as it is in heaven. The hungry and thirsty for righteousness will be blessed, and the flowing of justice like a mighty river is the hallmark of the kingdom of God. The Christian worldview moves forward with the premise that “there is a world beyond this one (eternity),” yet it also endeavors to see God’s will carried out in the here and now. This is precisely the confession of faith contained in the Lord’s Prayer.

In the New Year’s Sunday service message, Pastor David Jang thus offers the answer to the fundamental question, “Why do we live?” through the Lord’s Prayer. We live to glorify God and give Him thanks. We look to His kingdom, praying that the holy will already established in heaven may also be done on earth. When we live this way, the statement “Jesus saves, unbelief leads to hell” ceases to be merely a fear-based logic and instead becomes the Gospel of life. If one realizes there is eternal judgment after death, and that God’s saving grace is found “in Jesus,” there is no message of salvation more clear and certain. Hence, believers can experience the truth of “Why worry when you can pray?” and, by praying daily, we meet God face to face, intimately communing with the holy and loving God.

If believers, at the start of a new year, remain faithful to the spirit of the Lord’s Prayer, they will not only find contentment for their own souls but also bring about genuine unity within the church community. Furthermore, God’s name will be exalted in the world, and His kingdom will tangibly expand. Through this entire process, we will proclaim to all that “God is love.” According to Pastor David Jang, this is the path “those who know God’s holiness and love ought to run.” As we embark on a new year in the Lord, we must examine whether our prayers contain the essence of the Lord’s Prayer. We should then wholeheartedly confess, “Our Father in heaven, hallowed be Your name, Your kingdom come, Your will be done on earth as it is in heaven.” When we do, God’s people will abundantly experience the power and answers He has already promised. In that experience lies the living history of true Christian faith.

El Padre Nuestro – Pastor David Jang


1. El Dios de amor y la premisa de la santidad

El pastor David Jang enfatiza el mensaje esencial de que “Dios es amor” (1 Juan 4:8). Esta verdad, claramente expresada en la Escritura, no se limita a una dimensión meramente emocional, sino que constituye una realidad fundamental que todo creyente debe asimilar en su vida de fe. Ahora bien, para comprender el amor de Dios, la Biblia presenta una premisa clave: la relación entre nosotros y la santidad.

Cuando el pastor David Jang habla del Dios de amor, recalca al mismo tiempo que este amor conlleva inevitablemente la premisa de la “santidad”. Con frecuencia, las personas se sienten atraídas por la afirmación “Dios es amor”, pero pasan por alto el hecho de que “Dios es santo”. Antes de hablar del amor, debemos entender que este amor se basa en la santidad. No basta con considerar a Dios simplemente como un “ser a quien es fácil amar”; Él es omnipotente, totalmente otro y diferente a nosotros. En el Antiguo Testamento, cuando Moisés se encuentra con Dios en la zarza ardiente del desierto de Madián, Dios le ordena: “Quítate las sandalias de tus pies” (Éxodo 3:5). Esto simboliza la necesidad de despojarse de lo viejo y presentarse de manera consagrada ante el Dios santo. El episodio de la zarza ardiente es el único caso en el Antiguo Testamento donde Dios se manifiesta de una forma tan tangible. Normalmente, los personajes bíblicos del Antiguo Testamento se encontraban con “mensajeros de Dios” y no con la presencia sustancial misma de Dios. Sin embargo, Moisés, incluso antes de la venida de Jesús, tuvo la experiencia más clara de la “imagen” de Dios. Allí aprendió la primera gran lección: “Dios es santo”.

¿Qué significa ser santo? Santidad implica ser “totalmente distinto”. Los pensamientos y caminos de Dios difieren de los nuestros (Isaías 55:8). En otras palabras, Dios es el más alto sobre toda la creación, el Ser trascendente y Creador que no está sujeto a nada ni a nadie. Asimismo, además de haber creado todo cuanto existe, Él sostiene toda la creación. Por eso es digno de adoración y alabanza. Cuando el ser humano adora y alaba a Dios, no se trata de una exigencia represiva basada en “Yo los creé, así que obedezcan”, sino de un acto de culto que brota naturalmente de la relación entre Creador y criatura. El pastor David Jang explica que “si no glorificamos a Dios ni le damos gracias, caeremos en la misma senda de pecado descrita en Romanos 1”. Este capítulo muestra cómo el hombre, aun conociendo a Dios, se rehúsa a servirlo y, en su lugar, adora ídolos y vive según las pasiones de la carne. El resultado es la condenación eterna, el infierno. Pablo afirma que “no tienen excusa” (Romanos 1:20), porque Dios ha dejado un testimonio claro de Su existencia en la creación, en la conciencia humana y, sobre todo, en la Escritura. Ignorar esa evidencia y darle la espalda a Dios conduce inevitablemente al juicio.

¿Cómo se conciliará entonces el “Dios de amor” con el “Dios santo”? No existe ninguna contradicción en afirmar que Dios es amor y santo al mismo tiempo. Dios es el Todopoderoso (Almighty God), pero también es quien espera y da libertad al ser humano, manifestándose en cierto modo como un “Dios impotente” (powerless God). Cuando Dios, en Su condición de “Dios de amor”, irrumpe en la historia, no lo hace para imponer Su voluntad de manera forzosa, sino mediante una invitación personal que permite al ser humano decidir libremente. Por eso tiene sentido hablar de esta dualidad en Dios: todopoderoso y juez, pero también paciente y lleno de amor hacia el ser humano.

El pastor David Jang insiste en que “la santidad y el amor son inseparables, y para comprender verdaderamente el amor, antes debemos entender la premisa de la santidad”. La santidad sin amor puede derivar en ascetismo legalista o formalismo, y el amor sin santidad se vuelve libertinaje y decadencia. Sin embargo, la Biblia presenta a Dios como la santidad misma y el amor mismo. Estos atributos de Dios se revelan de manera concreta únicamente en Jesucristo. En la época del Nuevo Testamento, Jesús vino a este mundo como la “imagen de Dios” (Colosenses 1:15), revelando de manera definitiva el amor que tanto anhelaba conocer la humanidad. Jesús es el “Hijo unigénito de Dios Padre” y comparte la misma esencia divina. En el marco de la doctrina trinitaria, Él posee la misma naturaleza que Dios Padre. Por eso declara en Juan 14:9: “El que me ha visto a mí, ha visto al Padre”. Conocer a Dios a través de Jesús es el privilegio de los creyentes del Nuevo Testamento.

En la introducción del Padre Nuestro—“Padre nuestro que estás en los cielos, santificado sea tu nombre…” (Mateo 6:9-10)—observamos precisamente la verdad asombrosa de que el Dios santo se convierte al mismo tiempo en “nuestro Padre”. Aquí se revela el punto en el que la elevada majestad de Dios (trascendencia) y Su cercanía (inmanencia) se encuentran. Dios es trascendente, pero también nos hace Sus hijos y se nos acerca como un Padre. Que el Dios santo pueda ser llamado “Padre” es posible únicamente en Cristo y por la presencia del Espíritu Santo que habita en nosotros, lo cual nos permite tener la confianza de invocar: “Abba, Padre” (Romanos 8:15). Por esta razón, el pastor David Jang enseña que la premisa “Dios es amor y, a la vez, Dios es santo” debe sentar las bases de la vida cristiana, exhortando a los creyentes a llevar una vida cada vez más consagrada a Él. Esto se traduce en pensamientos santos, acciones santas y palabras y actitudes que reflejen la gloria de Dios en medio del mundo. Cuando se fortalece ese lugar de “santidad”, uno puede disfrutar plenamente de la relación de amor con Dios. En síntesis, para adorar y servir al Dios cuya esencia es el amor, primero debemos tomar conciencia de Su santidad y acercarnos a Él con reverencia.


2. Una relación de amor cara a cara con Dios

El pastor David Jang denomina el capítulo 13 de la Primera Carta a los Corintios como el “capítulo del amor” y destaca que la culminación del amor se expresa en la afirmación: “Entonces veremos cara a cara” (1 Corintios 13:12). Con estas palabras, el apóstol Pablo declara que llegará el día en que conoceremos a Dios plenamente y entraremos en una comunión directa con Él. Ahora lo conocemos de manera parcial y borrosa, pero “entonces” lo conoceremos plenamente. Y la esencia de ese conocimiento es el amor. El amor que el ser humano profesa a Dios y al prójimo es, en última instancia, un proceso y un fin que conduce a la “profunda comunión de fe de ver a Dios cara a cara”.

El pastor David Jang afirma que “llegar a ser tan íntimos como para ver ‘cara a cara’ a Dios es la meta de la vida de fe”. Cuando decimos “conocemos a Dios”, no se trata de un saber meramente intelectual, sino de un conocimiento que brota de la relación entre personas que se encuentran y se relacionan. Esto conecta con la oración sacerdotal de Jesús en Juan 17, cuando suplica: “Para que sean uno en nosotros, como tú y yo somos uno”. Jesús disfrutó del amor perfecto en el seno del Padre, y por ese amor soportó el sufrimiento extremo de la cruz. Además, ese mismo amor anhela derramarse en nosotros. De ahí que dé el “mandamiento nuevo”: “Amaos unos a otros, como yo os he amado” (Juan 13:34). En otras palabras, quienes han experimentado el amor de Dios están llamados a transmitirlo y ponerlo en práctica con los demás.

La expresión “una relación cara a cara con Dios” se refiere a vivir en la realidad de la presencia divina. En el Antiguo Testamento, Dios se manifestaba en columna de nube y de fuego, y Su presencia habitaba en el tabernáculo y en el templo. En el Nuevo Testamento, Jesús mismo se presentó como el verdadero templo y, tras Su ascensión, envió al Espíritu Santo para morar en nosotros. 1 Corintios 3:16 pregunta: “¿No sabéis que sois templo de Dios, y que el Espíritu de Dios habita en vosotros?”. La presencia de Dios no se limita a un edificio eclesiástico ni a una religión institucionalizada, sino que se hace efectiva, dinámica y existencial cuando “el Espíritu habita en nosotros”. Así, aun en la vida cotidiana, podemos “ver cara a cara” a Dios. Oramos para dirigirle nuestras palabras y leemos Su Palabra para oír Su voz. Esta comunicación diaria es la verdadera esencia de la fe y el encuentro personal con Él.

El pastor David Jang subraya que el aspecto crucial es la reflexión sobre uno mismo. Debemos preguntarnos: “¿De verdad hablo cara a cara con Dios? ¿O me limito a orar y adorar por obligación o rutina religiosa?”. El amor no puede ser forzado. El amor existe solo cuando hay un intercambio auténtico. Cuando proclamamos “Amo a Dios y Él me ama”, dicha confesión ha de surgir de una relación viva. Parte del privilegio del cristiano es poder orar y dialogar con Dios a cualquier hora—al iniciar el día, mientras caminamos, en la hora de la comida y antes de dormir—, sabiendo que nos escucha. Existen otras religiones y prácticas de meditación en el mundo, pero muchas de ellas carecen de un objeto de oración personal. En ellas se habla de “contemplación” o “meditación” como una introspección o sensación de energía cósmica, mientras que la oración cristiana es una comunicación personal con un “Dios Todopoderoso” y un “Padre amoroso”. En este sentido, la fe cristiana es algo único.

La primera línea del Padre Nuestro—“Padre nuestro que estás en los cielos”—proclama que hay un destinatario claro de nuestra oración. Aun siendo invisible, está vivo, gobierna el universo y la historia, y a la vez está tan cercano como para que le llamemos “Padre”. Él escucha nuestras peticiones más pequeñas y nuestras preocupaciones más triviales, del mismo modo que un padre amoroso no ignora la voz de su hijo. Por eso, la oración cristiana es un canal de consuelo y de poder que no admite comparación. A menudo, el pastor David Jang menciona la frase “¿Por qué preocuparse, si podemos orar?”, afirmando que “orar es la expresión más clara de la confianza en el Dios omnipotente”. Al examinar la vida de los personajes bíblicos, vemos que Dios jamás dejó de oír la más mínima oración; simplemente responde en el momento y de la forma más adecuada. A veces la respuesta llega de inmediato, otras veces después de mucho tiempo, pero nunca es en vano.

Por ende, en nuestra relación con Dios, el “Dios de amor” y la “santidad” deben ir de la mano. Si perdemos de vista la santidad y consideramos a Dios como alguien “accesible sin mayor reverencia”, nuestra oración carecerá de verdadera adoración. Y si no hay intimidad con Dios, solo lo veremos como un “juez temible” y huiremos de Su presencia. El pastor David Jang advierte sobre estos dos extremos, presentando una imagen equilibrada de Dios como “Padre santo, Padre amoroso”. Esta visión es la quintaesencia del amor descrito en 1 Corintios 13 y encierra la gracia de 1 Juan 4: “En esto consiste el amor: no en que nosotros hayamos amado a Dios, sino en que Él nos amó primero”. Solo porque Su amor se manifestó primero, podemos responder a Él.


3. El núcleo del Padre Nuestro: la santidad de Dios y el reino de Dios

El Padre Nuestro se encuentra en Mateo 6:9-13 y en Lucas 11:2-4. Esta oración, enseñada directamente por Jesús a sus discípulos, se considera la “oración original” más importante de la historia cristiana. El pastor David Jang, en un mensaje de Año Nuevo, instó a la congregación a “meditar profundamente en el Padre Nuestro, que repetiremos innumerables veces a lo largo del año”, subrayando que las tres primeras peticiones—“santificado sea tu nombre, venga tu reino, hágase tu voluntad, como en el cielo así también en la tierra”—resumen el propósito y la dirección de la vida de todo creyente.

La primera petición, “Santificado sea tu nombre”, revela en qué medida reverenciamos a Dios. Si bien invocamos “Padre nuestro que estás en los cielos”, no podemos asimilarlo a un padre terrenal más. Su nombre es Jehová, Elohim, Adonai. Normalmente decimos “Dios” (God), pero es un término muy general, que no siempre capta la singularidad del Creador y Soberano absoluto. Por eso Jesús enseña a sus discípulos a orar “que su nombre sea santificado”. En la cultura bíblica, el nombre representa la persona y su honor. Cuando en la vida cotidiana incumplimos el mandamiento “No tomarás el nombre de Jehová tu Dios en vano” (Éxodo 20:7) y usamos el nombre de Dios de forma irreverente o burlona, en realidad estamos rebajando a Dios al nivel de un ídolo, lo cual constituye un grave pecado. En cambio, santificar Su nombre es otorgar a Su persona y autoridad el máximo respeto, expresado en la adoración y la alabanza. Esto también se traduce en obediencia y gratitud en la vida diaria. El pastor David Jang añade que “si no vivimos en santidad, terminamos deshonrando el nombre de Dios”. Cuando los cristianos se pelean, se dividen o cometen actos inmorales, el mundo se burla no solo de ellos, sino del “nombre de Dios”. Por consiguiente, “santificar el nombre de Dios” implica la responsabilidad de que nuestras vidas reflejen esa santidad y dignifiquen Su nombre.

La segunda petición, “Venga tu reino”, representa la idea central del Padre Nuestro. Todo el ministerio público de Jesús gira en torno a la proclamación del “reino de Dios” o “reino de los cielos”. Desde el comienzo de su predicación—“Arrepentíos, porque el reino de los cielos se ha acercado” (Mateo 4:17)—hasta las numerosas parábolas, Jesús enseña sobre cómo llega el reino de Dios. En el Padre Nuestro, al enseñar “venga tu reino”, enfatiza que nuestro objetivo en la oración y en la vida debe orientarse a “ese reino de Dios”. Y esto no se limita al “cielo” al que vamos al morir, sino que incluye el gobierno y la autoridad de Dios que ya operan aquí y ahora. Ésta es la esperanza que Jesús transmitió a sus discípulos: “El reino de Dios no viene con señales visibles… porque he aquí el reino de Dios está entre vosotros” (Lucas 17:20-21). El reino ya está presente en nuestros corazones por la obra del Espíritu Santo, pero también esperamos su cumplimiento definitivo en la segunda venida de Cristo—“El reino del mundo ha venido a ser de nuestro Señor y de su Cristo” (Apocalipsis 11:15). El pastor David Jang recalca que no debemos perder de vista este doble significado. Tenemos que vivir la “realidad presente” del reino a través de la salvación personal y la santidad de vida, y al mismo tiempo anhelar la consumación plena del reino en la “segunda venida del Señor”.

La tercera petición, “Hágase tu voluntad, como en el cielo, así también en la tierra”, es una súplica para que los propósitos de Dios se cumplan en nuestro mundo. En el cielo, la voluntad de Dios se ejecuta a la perfección—los ángeles obedecen y no hay rastro de pecado ni injusticia. Rogar “hágase tu voluntad, como en el cielo, así también en la tierra” expresa el anhelo de que en nuestra realidad, aún plagada de imperfecciones, contradicciones, pecado y sufrimiento, se establezcan la justicia y el amor divinos. Esta oración tiene un eco en la exhortación profética de Amós 5:24: “Pero corra el juicio como las aguas, y la justicia como arroyo inagotable”. El mundo está lleno de injusticias, corrupción y prácticas opuestas al orden de Dios. Sin embargo, los creyentes debemos orar para que “se cumpla la voluntad de Dios” y esforzarnos en ello. Jesús nos manda: “Mas buscad primeramente el reino de Dios y su justicia” (Mateo 6:33). Esa “justicia” es la voluntad de Dios y el valor que hemos de perseguir.

El pastor David Jang subraya que este no es un mero conocimiento teológico, sino una pauta para la vida práctica. Cada vez que recitamos el Padre Nuestro, debemos preguntarnos: “¿Estoy santificando hoy el nombre de Dios? ¿Vivo con la mirada puesta en el reino de Dios? ¿Me esfuerzo porque Su voluntad se cumpla en la tierra?”. No basta con pronunciar esta oración en el culto dominical; debemos retomarla a diario y encarnarla en la oración y en la acción. Así, el creyente participa activamente en la manifestación de la santidad de Dios y Su reino. El Padre Nuestro no es solo un ejercicio de memorización, sino un “faro” que ilumina nuestro caminar en la fe.

El pastor David Jang, refiriéndose a Romanos 8:26, recuerda que “no sabemos orar como conviene, pero el Espíritu Santo ayuda en nuestra debilidad”. Aun cuando nos sintamos superados, contamos con el Padre Nuestro que el mismo Jesús nos enseñó, y podemos meditar en él una y otra vez. A través de esa oración, descubrimos cuán grande y santo es Dios y, al mismo tiempo, cuán lleno de amor se acerca a nosotros. También aprendemos cuál es Su plan para este mundo, y de qué manera discernir y cumplir Su voluntad. De ese modo, el Padre Nuestro se convierte en un medio poderoso para alinear nuestra vida con la de Dios, ayudándonos a escapar de la avaricia, la ansiedad, el pecado y la injusticia de este mundo.

En definitiva, vivir para “santificar el nombre del Padre, consagrarnos a la venida de Su reino y esforzarnos para que Su voluntad se cumpla en la tierra”, debe constituir la meta de nuestra existencia. El pastor David Jang señala que, cuando perdemos de vista este propósito, caemos en confusión, vacío y tentación. Pero si este propósito se asienta firmemente en nuestras vidas, cambia por completo nuestra perspectiva sobre los asuntos del día a día—el dinero, la fama, los placeres, las relaciones—. Todo ello pasa a ser un don de Dios puesto a nuestro servicio, con miras a la expansión de Su reino. Ya no somos esclavos de esas cosas, pues no son nuestras dueñas. Con este cambio radical en nuestra visión, hallamos verdadera felicidad y reposo en la certeza de que “existimos bajo el plan del Padre celestial, vivimos para Su reino y al final regresamos a Sus brazos”. De ahí emana la paz del corazón.

Para concluir, el mensaje central que el pastor David Jang extrae del Padre Nuestro podría resumirse en tres grandes ideas. Primera: “Santifica el nombre de Dios”. Hemos de recordar Su soberanía y gloria y rendirle adoración, gratitud y obediencia. Segunda: “Ruega por la venida del reino de Dios”. El reino empezó con la venida de Jesús, pero esperamos su culminación en Su regreso futuro. Tercera: “Ora y actúa para que se cumpla la voluntad de Dios en la tierra”. Los sedientos de justicia y rectitud obtendrán la bendición, y cuando la justicia fluya como un río incesante, entonces se manifestará el reino de Dios. La cosmovisión cristiana reconoce la existencia de “otra vida eterna” y, a la vez, se compromete con la implementación de la voluntad divina aquí y ahora. Ese es el espíritu del Padre Nuestro.

Así, en el primer culto dominical del año, el pastor David Jang responde a la pregunta fundamental “¿por qué vivimos?” a partir del Padre Nuestro. Vivimos para glorificar a Dios y darle gracias. Anhelamos Su reino y oramos para que “la voluntad celestial se cumpla también en la tierra”. Al vivir así, el mensaje “Jesús, cielo; incredulidad, infierno” deja de ser una simple amenaza, para convertirse en la Buena Nueva de la vida. Si comprendemos que más allá de la muerte nos espera un juicio, y que la salvación que nos libra de ese juicio está en Cristo Jesús, no hay mensaje más claro y certero. Por eso, el creyente que experimenta esta verdad puede decir con convicción: “¿Por qué preocuparme, si puedo orar?”. Diariamente, oremos cara a cara con Dios, profundizando en la comunión con Él, que es santo y lleno de amor.

Si los cristianos inician el nuevo año alineándose con la enseñanza esencial del Padre Nuestro, experimentarán la satisfacción de su alma, la unidad genuina en la comunidad de fe y la glorificación del nombre de Dios en medio del mundo. Así se extenderá en forma palpable Su reino. A través de todo ello, se proclamará ante todos que Dios es amor. El pastor David Jang subraya que ese es el camino que deben recorrer quienes conocen la santidad y el amor de Dios. Al comenzar el nuevo año, conviene reflexionar si nuestra oración encarna realmente el espíritu del Padre Nuestro; y acercarnos con todo el corazón a la confesión: “Padre nuestro que estás en los cielos, santificado sea tu nombre, venga tu reino, hágase tu voluntad, como en el cielo así también en la tierra”. Entonces, el creyente experimentará abundantemente el poder y las respuestas que el Señor ya ha prometido. Allí se encierra el dinamismo de la verdadera fe cristiana.

Le chemin du salut qui renaît par la grâce – Pasteur David Jang

Le pasteur David Jang étudie simultanément l’Épître aux Galates et l’Épître aux Romains, montrant de manière méthodique comment le « soteriologie » (doctrine du salut) et la « promesse de Dieu » sont étroitement liés, au cœur de la foi chrétienne. La doctrine du salut est considérée comme l’élément central de la théologie chrétienne, car elle est directement reliée à la question cruciale de savoir comment l’homme peut échapper au jugement de Dieu après la mort et obtenir la vie éternelle. Selon le pasteur David Jang, si l’on analyse le raisonnement de Paul dans Galates 3 en parallèle avec la structure de l’Épître aux Romains, l’enchaînement des idées devient encore plus clair. L’Épître aux Romains est composée de 16 chapitres que l’on peut diviser en deux grandes sections : chapitres 1 à 8 et chapitres 9 à 16. Les chapitres 1 à 8 se subdivisent en trois parties : les chapitres 1 à 4 traitent de la « justification » ( justification), les chapitres 5 à 7 de la « sanctification » ( sanctification) et le chapitre 8 de la « glorification » (glorification). De même, l’Épître aux Galates présente une structure similaire : elle aborde d’abord la question de la justification du pécheur, puis le chemin de la sanctification, et enfin la voie de l’accomplissement ultime.

En particulier, le pasteur David Jang souligne que, tout comme l’Épître aux Romains, l’Épître aux Galates suit un mouvement progressif justification–sanctification–glorification. En Romains, jusqu’au chapitre 4, Paul met l’accent sur le fait que le pécheur obtient la justice (ou la justification) par la foi. Le début de Galates présente exactement le même raisonnement. Autrement dit, la réponse à la question « comment l’homme peut-il être délivré du péché et devenir juste ? » est la suivante : « c’est par la grâce de Christ ». Dans l’Épître aux Galates, Paul proclame que le Christ a accompli toutes les exigences de la Loi et qu’il a payé la dette du péché sur la croix pour nous sauver.

Finalement, le pasteur David Jang insiste sur le fait que nous obtenons la justice uniquement par la foi, c’est-à-dire par la seule grâce. Dans ce contexte, il rappelle le slogan de la Réforme protestante : « Sola fide, Sola gratia, Sola Scriptura » – « La foi seule, la grâce seule, l’Écriture seule ». Alors que l’Église catholique considérait les rites et la tradition de l’Église comme des conditions de salut, le protestantisme a tenu fermement au principe du « salut par la foi seule ». Selon l’explication du pasteur David Jang, si l’on introduit une idée telle que « il faut accomplir la Loi pour être sauvé », alors le mérite de la croix s’en trouve obscurci, et les œuvres de l’homme sont mises en avant, ce qui altère la nature même du salut.

Avant de proposer son commentaire détaillé sur Galates 3, le pasteur David Jang identifie trois concepts théologiques essentiels pour comprendre le processus du salut : 1) la christologie (Christology), 2) la sotériologie (Soteriology) et 3) l’eschatologie (Eschatology). Parmi ces trois, la sotériologie, qui porte sur « comment l’homme peut échapper au jugement après la mort et obtenir la vie éternelle », est la plus cruciale. En se référant à Hébreux 9.27, « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement », il souligne que le jugement est inéluctable pour tous. Depuis que l’humanité a été chassée du jardin d’Éden, le véritable enjeu est de retrouver la « terre promise » (la cité céleste) perdue. Ce chemin de salut n’est pas fondé sur des œuvres légales, mais repose uniquement sur la foi placée dans la grâce du Christ, affirme le pasteur David Jang.

Lorsque Galates 3 traite de la question de la Loi et de la Promesse, Paul prend l’exemple d’Abraham pour illustrer « comment cet homme a été déclaré juste ». La Loi fut transmise à Moïse au Sinaï après la sortie d’Égypte, alors qu’Abraham avait reçu la promesse de Dieu 430 ans plus tôt. De plus, la circoncision mentionnée dans Genèse 17 intervient après l’alliance originelle de Genèse 15. L’apôtre Paul souligne donc que la promesse faite à Abraham précède non seulement la Loi mais aussi la circoncision. Le pasteur David Jang insiste à nouveau sur la logique de Paul : la véritable justification provient de la « promesse de grâce » antérieure à la Loi, et non de la Loi ou de la circoncision, institutions apparues plus tard. C’est là l’expression de la doctrine fondamentale selon laquelle le salut ne dépend pas des œuvres, mais découle de l’acceptation par la foi de la promesse de Dieu.

Aux versets 15 à 29 de Galates 3, Paul déclare que « la Promesse est venue d’abord, puis la Loi ensuite ». En concluant une alliance directe avec Abraham, Dieu a utilisé la forme rituelle de l’alliance de sang en passant entre les animaux coupés en deux (Genèse 15). Cela représente un serment inviolable de la part de Dieu. Hébreux 6.13-19 souligne également que Dieu a promis par lui-même et fait un serment à Abraham. Dans son commentaire, le pasteur David Jang explique que la foi ne se limite pas à un simple assentiment intellectuel, mais suppose un « croire en » (believe in), signifiant que l’on s’inscrit déjà dans l’accomplissement futur de la promesse de Dieu. Hébreux 11.1 – « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » – vient corroborer cette idée. Bien qu’il fût humainement impossible pour Abraham d’avoir une descendance, il a fait confiance à la parole de Dieu et à sa fidélité, et a « fait entrer l’avenir dans son présent ». C’est pourquoi Dieu a estimé sa foi comme justice (Genèse 15.6).

Ainsi, le pasteur David Jang explique avec clarté que le thème central de l’Épître aux Galates est : « Ce n’est pas la Loi, mais la Promesse ; ce ne sont pas les œuvres, mais la grâce reçue par la foi qui constitue le chemin du salut. » Abraham en est l’exemple : avant même l’apparition de Moïse et de la Loi, Dieu avait déjà préparé la promesse de salut pour toute l’humanité. Quand cette promesse s’est accomplie en Jésus-Christ, la voie s’est ouverte à la fois pour les Juifs et pour les païens pour devenir enfants de Dieu. C’est ce que proclame l’apôtre Paul. Selon le pasteur David Jang, on peut voir cette proclamation de Paul dans Galates 3.28-29 : « Si vous appartenez au Christ, vous êtes donc la descendance d’Abraham, héritiers selon la promesse. » Ces versets symbolisent le dynamisme de l’Évangile qui brise tout mur de séparation et unit Juifs et Grecs.

Le salut ne s’arrête toutefois pas à la dimension individuelle : il englobe aussi la restauration de toute la création. Comme le déclare Romains 8, la création entière soupire et attend avec impatience le jour où les fils de Dieu accéderont à la gloire (Rm 8.19). Si l’accent sur la libération du péché et la justification est mis dans les chapitres 1 à 7, le chapitre 8 montre que le salut concerne aussi « toute la création » qui se réjouit et participe à la rédemption. Le dernier chapitre de Galates (chapitre 6) insiste également sur le rôle du Saint-Esprit, tout comme Romains 8. De fait, c’est par l’Esprit que le pécheur peut être retenu de commettre le mal (la Loi lui révélant d’abord le péché), et qu’il peut vivre en tant que juste. Au bout du compte, la création tout entière partagera le jour où elle se joindra à la louange de Dieu – c’est l’accomplissement final du salut.

En confrontant ainsi les deux axes du salut (le salut personnel et le salut cosmique), le pasteur David Jang exhorte à ne pas négliger l’ampleur de l’Évangile, tout en soulignant l’importance de la repentance et de la foi individuelles. Alors que la Loi se contente de contenir le péché et de nous en faire prendre conscience, l’Évangile élimine le péché, justifie le pécheur et fait entrevoir à toute la création soumise à la souffrance du péché et de la mort un nouveau ciel et une nouvelle terre. Ainsi, toute tentative d’expliquer le salut par les œuvres en restreint fondamentalement la portée et finit par reléguer au second plan la croix sanglante de Jésus-Christ. C’est dans ce contexte que Paul, dans l’Épître aux Galates, réagit avec force : « Si vous dites qu’il faut être circoncis pour être sauvé, alors la croix du Christ est rendue vaine. »

En résumé, on peut définir le premier sous-thème comme « l’essence de la doctrine du salut et l’importance de la promesse ». En méditant Galates et Romains, le pasteur David Jang montre clairement comment l’homme est libéré du péché et déclaré juste devant Dieu, comment il progresse ensuite vers la sanctification véritable par le Saint-Esprit et parvient finalement à la glorification, et enfin comment ce salut ne se limite pas à la sphère individuelle mais s’étend à la restauration de l’univers entier. À chaque étape, tout commence en s’appuyant sur la « promesse de Dieu » et en accueillant par la foi la grâce du Christ, comme l’exemple d’Abraham le démontre déjà.

Le pasteur David Jang souligne que, dans Galates 3, Paul explique de manière convaincante, par le biais d’exemples historiques, que « la promesse est venue avant la Loi ». Paul s’appuie sur Abraham : la promesse faite à Abraham par Dieu apparaît dans Genèse 12 (son appel) et dans Genèse 15 (conclusion de l’alliance). La circoncision de Genèse 17 et la Loi transmise à Moïse au Sinaï après l’Exode sont venues bien plus tard. Paul résume cette chronologie en disant : « Il y a 430 ans qu’intervint la promesse » (Ga 3.17).

Cela signifie que « si Abraham a été déclaré juste », ce n’est pas parce qu’il aurait observé la Loi ou la circoncision. Le pasteur David Jang accorde une attention particulière au verset de Genèse 15.6 : « Abram eut confiance en l’Éternel, qui le lui compta comme justice. » C’est la première fois que la « foi » et la « justice » sont associées dans l’Écriture. Alors qu’Abraham était découragé car il n’avait pas d’enfant, il a accepté sans hésiter la promesse de Dieu selon laquelle « celui qui sortira de tes entrailles sera ton héritier ». La foi n’est pas « la preuve démontrable du présent », mais « la réalité de l’avenir invisible », et consiste à confier complètement sa vie à l’alliance que Dieu propose.

Cependant, de faux docteurs – parfois appelés « judaïsants » – s’étaient introduits dans les Églises de la région de Galatie et soutenaient que « même les païens, pour être vraiment sauvés, devaient observer la Loi et recevoir la circoncision ». Dans toute l’Épître aux Galates, Paul s’efforce de réfuter cet enseignement. Le pasteur David Jang qualifie cette controverse de « débat absolument fondamental sur la méthode du salut ». C’était en effet un conflit entre l’affirmation de Paul selon laquelle « le salut vient uniquement de la foi » et la prétention qu’« une part d’obéissance humaine (observation de la Loi) était indispensable ».

Dans Galates 3.16, Paul écrit : « Il n’est pas dit : “et à ses descendants” (au pluriel), mais au singulier : “et à sa descendance”, c’est-à-dire Christ. » L’alliance avec Abraham n’annonçait pas seulement un héritier charnel, mais elle préfigurait avant tout la venue du Messie, Jésus-Christ, par lequel toutes les nations recevraient la bénédiction. Ainsi, la promesse ne se limite pas à une ethnie particulière, et les païens qui croient au Christ deviennent eux aussi la descendance d’Abraham (Ga 3.29). Le pasteur David Jang décrit cette logique de Paul comme « la confluence de deux fleuves » : la puissance de l’Évangile qui abolit le mur de séparation entre Juifs et païens.

Mais alors, pourquoi la Loi ? Galates 3.19 répond : « Elle a été ajoutée à cause des transgressions. » La Loi empêche le péché, ou tout au moins le freine, et nous fait prendre conscience de la gravité du péché (Rm 3.20). Le pasteur David Jang renvoie à l’image du « pédagogue » (ou instituteur des enfants), évoquée au verset 24 de Galates 3 (« Ainsi la Loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ »). La Loi dévoile le péché et nous pousse à chercher la grâce et à nous tourner vers Jésus-Christ. Le problème n’est pas la Loi elle-même : elle a une fonction, celle d’un moyen limité, incapable de procurer la vie éternelle. Il est essentiel de reconnaître ses limites.

Le pasteur David Jang explique que, selon Paul, dire que la Loi est sans valeur n’est absolument pas son propos. Simplement, la Loi ne peut nous justifier. Elle révèle notre péché et nous accable de culpabilité, nous incitant finalement à nous réfugier dans le Christ. En Romains 7, Paul confesse lui-même qu’il a compris l’étendue de son péché précisément grâce à la Loi, confirmant ainsi le rôle d’accusateur qu’elle joue.

Le salut, pourtant, puise sa source dans la « promesse » et s’accomplit par la « foi ». Galates 3.22 dit que tout homme est pécheur sous la Loi, mais que la justice est donnée à ceux qui croient en Jésus-Christ. Le « pédagogue » a accompli sa fonction et, une fois la foi venue, nous sommes placés au rang d’enfants de Dieu. Nous ne sommes plus esclaves mais « fils de Dieu » (Ga 3.26). C’est pour cela que le pasteur David Jang répète que la promesse de Dieu est bien plus essentielle et fondamentale que la Loi.

En outre, le pasteur David Jang explique clairement pourquoi la perspective « nous sommes sauvés grâce à la Loi » est dangereuse : elle « voile et obscurcit la grâce de la croix ». Lorsqu’on met l’accent sur la circoncision et qu’on déclare que quiconque transgresse les rites de l’Ancien Testament ne peut être sauvé, on déplace progressivement le centre de gravité du « mérite de Jésus » vers les « réalisations humaines ». C’est exactement ce que les réformateurs ont reproché à l’Église catholique : la tendance à faire reposer le salut sur ses traditions et ses rites. Les protestants ont alors proclamé « la foi seule, la grâce seule, l’Écriture seule ». Quand on perd de vue le fait que le sacrifice sanglant de Jésus sur la croix est l’unique et suffisant fondement du salut, l’homme devient incapable d’avoir l’assurance de son salut et retombe inévitablement dans l’esclavage d’une religion légaliste où il cherche à mériter son salut par ses œuvres.

Ainsi, le deuxième sous-thème s’intéresse principalement à « la relation entre la Loi et la Promesse, et la raison pour laquelle la Promesse (la foi) est l’unique voie du salut ». Dans Galates 3, Paul développe sa pensée en s’appuyant sur quatre points : 1) le fait historique que la Loi a été donnée 430 ans après la promesse, 2) l’exemple d’Abraham justifié par la foi, 3) ce que la Loi peut et ne peut pas faire, et 4) l’affirmation que Jésus-Christ est la descendance (au singulier) annoncée. Aujourd’hui encore, nous pouvons en tirer la leçon suivante : le culte, la tradition et les rites ne sont pas des conditions absolues pour être sauvé. Ils appartiennent plutôt à l’ordre de la reconnaissance et de l’obéissance de la part d’un peuple déjà sauvé. Le salut ne dépend pas de ces pratiques, mais de « l’alliance de Dieu » que nous recevons par la foi.

Le pasteur David Jang aborde ensuite la question de la « sanctification » : comment les croyants justifiés deviennent-ils saints dans leur vie concrète ? Il met en parallèle les chapitres 6-7 de Romains (et le chapitre 8) avec le contenu de Galates 3. La justification (justification) induit un changement de statut, alors que la sanctification (sanctification) est un changement de condition (change of state). Les croyants sauvés reçoivent non seulement le pardon de leurs péchés, mais aussi l’Esprit du Christ, et ils doivent « revêtir un habit nouveau ». Le verset 27 de Galates 3 déclare : « Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. » Paul aime beaucoup cette métaphore de « revêtir un vêtement » pour évoquer l’idée que notre conduite, comme un vêtement, se voit à l’extérieur (Ap 19.8 : « Le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints »).

Cependant, la nature humaine reste marquée par le péché et tend constamment à revenir à ses anciennes habitudes. L’approche légaliste ne peut venir à bout de cette racine profonde du péché, car la Loi ne fait que nous révéler nos fautes sans pouvoir les effacer. C’est pourquoi Paul, dans les chapitres 5 et 6 de Galates, met l’accent sur la « vie selon l’Esprit ». Romains 8 développe la même idée : c’est par la puissance de l’Esprit que nous pouvons vaincre les œuvres de la chair et marcher en liberté en tant qu’enfants de Dieu.

Selon le pasteur David Jang, c’est l’action de l’Esprit qui constitue la force libératrice que la Loi ne peut offrir. Alors que la Loi indique seulement la bonne conduite à adopter, l’Esprit produit en nous une régénération intérieure qui nous pousse à faire le bien spontanément et à fuir le mal. Lorsque Jésus nous commande « d’aimer nos ennemis » (Mt 5.44), la pensée légaliste, fondée sur « œil pour œil, dent pour dent », s’y refuse presque naturellement. Mais si l’Esprit transforme notre cœur, nous nous souvenons de l’amour de la croix qui nous a sauvés en tant que pécheurs, et nous sommes alors capables d’aimer même nos ennemis. C’est la naissance d’une « nouvelle nature ».

Le pasteur David Jang précise que la sanctification n’est pas un simple exercice de développement personnel ou de vertu morale. Elle est essentiellement l’œuvre du Saint-Esprit, qui opère une transformation intérieure, laquelle se manifeste ensuite par des fruits tangibles dans la vie. Ce processus est rendu possible parce que nous sommes devenus « enfants de Dieu » en Jésus-Christ. Galates 3.28 : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme : car vous êtes tous un en Jésus-Christ. » Cette parole révèle que notre « identité » est radicalement changée : nous ne sommes plus des esclaves, mais des enfants de Dieu, et la joie et la liberté qui découlent de cette nouvelle position sont la force de l’Évangile.

Le pasteur David Jang remarque aussi que Galates (chapitres 5-6) et Romains 8 se concluent en insistant sur l’œuvre du Saint-Esprit. Alors que sous la Loi l’homme demeure incapable de faire le bien, sous la puissance de l’Esprit, la promesse de « vie éternelle » se concrétise et l’être humain se transforme réellement. Romains 8.19 et les versets suivants décrivent même la création entière aspirant au jour où les enfants de Dieu se manifesteront pour l’accomplissement final du salut. Ainsi, l’Évangile ne se limite pas à « mon » salut individuel, mais s’étend jusqu’à la restauration de l’univers. Apocalypse 4 décrit ce jour où « tout ce qui est au ciel et sur la terre » louera le Seigneur. Telle est la promesse de la Bible concernant le salut.

Ce point rejoint l’eschatologie : le pasteur David Jang souligne que le salut ne consiste pas seulement à « aller au ciel après la mort », mais qu’il se déploie dès à présent sur cette terre, à travers l’expérience progressive et tangible de l’Esprit. À long terme, il englobe la restauration et le chant de louange de toutes les créatures. C’est pourquoi il exhorte à vivre non pas sous « la malédiction de la Loi » et dans l’inquiétude de devoir tout accomplir par ses propres forces, mais dans l’assurance de l’alliance déjà scellée en Jésus-Christ, en marchant avec le Saint-Esprit.

Selon le pasteur David Jang, Galates 3 montre comment « celui qui est justifié est désormais un enfant de Dieu », et comment cela peut se traduire concrètement en une vie sainte. « Si vous avez été baptisés et unis à Jésus, vous êtes déjà revêtus de Christ. Ne souillez pas ce vêtement, mais lavez-le chaque jour. Il s’agit de votre conduite, et l’Esprit est là pour vous aider à la purifier », tel est le message qui parcourt Galates, Romains et l’ensemble de la Bible. La seule puissance capable de vaincre le péché et le mal de ce monde est celle du Saint-Esprit, et c’est vers cette foi qu’il faut tendre.

En conclusion, le troisième sous-thème concerne « la liberté issue de l’Esprit et la restauration de la communauté ». Déclarés justes, nous ne sommes plus sous la tutelle de la Loi en tant que pédagogue, mais nous suivons la direction du Saint-Esprit, dans la liberté, l’amour et la sainteté. Le pasteur David Jang appelle cela « le privilège des fils ». De même qu’un fils vit en pleine confiance dans la maison de son père, le croyant justifié a maintenant l’audace de s’approcher de Dieu et d’assumer la mission de servir son prochain. Au-delà des divisions, de l’exclusion et de la condamnation qu’engendre le légalisme, le peuple réuni en Christ devient un corps uni, qui s’aime et se soutient. Il participe en définitive à la restauration de toute la création. Ce n’est pas une simple utopie, mais la « promesse » déjà garantie par la croix de Jésus, et le Saint-Esprit agit en nous pour réaliser aujourd’hui ce salut. Le pasteur David Jang insiste : c’est la réalité même du salut présent, non une vague espérance, et c’est une invitation à marcher dans la foi en la puissance de l’Esprit.

www.davidjang.org