La liberté et l’amour éternel – Pasteur David Jang


1. La liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit

Le chapitre 8 de l’épître aux Romains, que le pasteur David Jang met en avant dans ses enseignements, est considéré comme l’un des passages les plus magnifiques et les plus sublimes de toute la Bible pour exprimer l’essence de l’Évangile. Il constitue, en ce sens, une clef centrale de compréhension de la Bonne Nouvelle. Surtout, Romains 8 est le texte emblématique qui montre « la liberté et l’allégresse du chrétien dans le Saint-Esprit » : selon David Jang, ce passage révèle à quel point les croyants, affranchis de la puissance du péché et de la mort, peuvent jouir d’une joie et d’une espérance inestimables.

Il convient d’abord de souligner que les distinctions en chapitres et versets présentes dans la Bible moderne n’existaient pas dans le texte original. Ainsi, il est préférable de lire les chapitres 7 et 8 de l’Épître aux Romains comme un ensemble continu. Cela permet de mieux comprendre le conflit intérieur que nous vivons et la liberté spirituelle dont jouissent les régénérés. Dans Romains 7.23-24, Paul décrit la réalité d’une grave division intérieure et d’une profonde détresse, même chez les croyants sauvés :

« Mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon intelligence et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres. Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? » (Rm 7.23-24)

À propos de ce texte, le pasteur David Jang souligne que, même après avoir reçu le salut et la rémission des péchés, nous continuons à faire l’expérience de conflits liés à notre nature charnelle. Autrement dit, bien que la justification (le salut) soit acquise, le processus de sanctification est un chemin en cours. C’est ce « déjà-là et pas encore » qui engendre parfois de sérieuses contradictions intérieures. Dans le chapitre 7, Paul exprime cette souffrance, puis, au chapitre 8, il proclame enfin la délivrance et la joie que le Saint-Esprit nous accorde.

Un des thèmes majeurs de Romains 8 est « la vie dans le Saint-Esprit ». Dans l’ensemble de ce chapitre, Paul explique comment les croyants, sauvés par la foi, peuvent s’affranchir du pouvoir du péché et de la mort pour vivre librement, et comment cette liberté génère joie et puissance. David Jang qualifie cette réalité de « vie imprégnée du vin du Saint-Esprit ». Comme l’eau est changée en vin, l’action du Saint-Esprit transforme entièrement la vie du croyant. Une fois changée, l’eau ne redevient pas de l’eau : de même, une fois affranchi du péché originel, le croyant chemine vers la gloire et ne retourne plus à sa condition passée.

Cependant, un point essentiel mérite l’attention : même si le péché originel est expié, il subsiste en nous un « péché habituel » ou « péché personnel ». David Jang l’illustre par l’image du « vin déjà obtenu, mais qui s’affadit si de l’eau y est mélangée ». Ainsi, même les croyants régénérés et sanctifiés par le Saint-Esprit conservent des habitudes pécheresses dans leur vie intérieure, qui continuent à agir et dont ils doivent constamment se purifier au cours du processus de sanctification.

Pour éclaircir cette question, il est utile de distinguer le « péché originel » et le « péché personnel ». Dans Romains 5, l’apôtre Paul explique que la faute universelle, héritée d’Adam, est rompue par l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ. C’est l’« effacement du péché originel », qui se décrit aussi comme la justification (Justification) – un changement radical de statut. Selon David Jang, ce changement de statut fait passer le croyant d’un destin entièrement différent de son passé : le « règne de la mort » qui prévalait en Adam est aboli par Jésus-Christ, de sorte que les « sept malédictions » ou toute autre condamnation fatale cessent de peser sur ceux qui renaissent par la foi.

Pour autant, cela ne signifie pas une libération totale et définitive du péché dans la vie de tous les jours. En effet, nos anciens penchants, nos « péchés habituels » subsistent et nous entravent. David Jang compare cela à une « guerre régulière terminée, mais suivie d’opérations de ratissage ». Par la Croix et la Résurrection, la victoire décisive a déjà été remportée, mais nous devons encore livrer de petites batailles au quotidien. Ce sont des opérations de nettoyage, dont l’issue est assurée, mais que nous ne devons pas négliger pour empêcher les résistances de nous nuire et de freiner notre avancée vers la sainteté.

Dans ce contexte, rappelons l’épisode du lavement des pieds au cours de la dernière Cène (Jean 13). Même si l’on est déjà « pur tout entier », il faut tout de même se laver les pieds sales à force de marcher. Ainsi en va-t-il pour les croyants : bien que sauvés, ils ont constamment besoin de nettoyer leurs « péchés quotidiens ». David Jang perçoit ce processus comme celui d’une « auto-examination et d’une repentance continue guidées par le Saint-Esprit ». Ce chemin de sanctification ne remet pas en cause la certitude de notre justification, au contraire : il s’agit d’un moyen de grâce qui la consolide et l’approfondit.

En définitive, notre attitude face au péché doit se déployer simultanément sous deux aspects. Premièrement, il y a la perspective de la victoire déjà acquise : « Le Christ a remporté le grand combat ». Deuxièmement, il y a la nécessité de ne pas négliger les « opérations de nettoyage » qui se poursuivent. David Jang précise que si l’on néglige l’un de ces deux aspects, on risque de tomber dans l’un des deux extrêmes : soit l’on croit « que le péché a totalement disparu et qu’on peut vivre comme on veut », soit l’on pense « qu’il nous reste encore du péché, et qu’on ne peut avoir aucune certitude de salut ». Les deux attitudes sont dangereuses, et il faut y veiller.

Dans cette compréhension équilibrée, le premier message clé que Romains 8 nous offre est : « La liberté et l’allégresse parfaites dans le Saint-Esprit sont bel et bien une réalité expérimentable ». Paul proclame qu’il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, car la loi de l’Esprit de vie les a libérés de la loi du péché et de la mort (Rm 8.1-2). Nous pouvons dès lors avoir la conviction que ce changement de statut légal nous confère une réelle liberté.

En s’appuyant sur Romains 8.14-17, David Jang met l’accent sur la dimension concrète, et non purement abstraite, de cette liberté : « Devenus enfants de Dieu », nous pouvons crier « Abba, Père » dans le Saint-Esprit et jouir d’une communion intime avec Lui. Enfants, nous sommes aussi héritiers de Dieu et cohéritiers avec le Christ. Les souffrances d’ici-bas n’ont pas de commune mesure avec la gloire qui nous attend. Cette vérité n’est pas seulement théorique : c’est le Saint-Esprit lui-même qui l’atteste à notre cœur.

Plus encore, les versets 18 à 30 abordent l’« espérance de la restauration de la création » et la « résurrection de la vie ». Ils illustrent que cette liberté dépasse la dimension individuelle et spirituelle pour s’étendre à l’ensemble de la création. Toutes les créatures soupirent dans les douleurs de l’enfantement, car elles seront aussi délivrées et restaurées, à cause de la gloire prochaine qui se révélera dans les enfants de Dieu (Rm 8.19-22). Paul y propose une vision de la recréation de l’univers. Selon David Jang, « la liberté que les croyants goûtent dans le Saint-Esprit, prémices du nouveau ciel et de la nouvelle terre, ne se limite pas à la paix intérieure, mais devient la force motrice qui change l’histoire ».

David Jang rapproche cette perspective de l’histoire de Noé en Genèse 9. Après le jugement du déluge, Noé pose le pied sur une terre nouvelle (image du nouveau ciel et de la nouvelle terre), puis il plante une vigne, boit du vin et en ressent de la joie. Il se retrouve nu, comme Adam et Ève avant la Chute dans le jardin d’Éden, mais sans honte. Cette nudité fait écho à l’« état d’innocence avant le péché », ou encore à la « sainte allégresse qu’apporte le Saint-Esprit ». Le vin symbolise le Saint-Esprit, la rémission des péchés et la joie de la vie nouvelle. Dans l’épisode des noces de Cana, Jésus changea l’eau en vin, préfigurant déjà cette réalité. De même, le jour de la Pentecôte (Actes 2), Pierre et les apôtres, remplis du Saint-Esprit, furent accusés d’être « ivres de vin nouveau ». David Jang y voit l’accomplissement concret de la prophétie de Joël 2.

Ainsi, la liberté décrite dans Romains 8 est à comprendre comme le changement radical de « l’eau » en « vin », soit la réalité de la nouvelle naissance dont il est impossible de revenir en arrière. Cette métamorphose est à la fois accomplie et cependant à vivre pleinement. Car, même justifié, le croyant doit persévérer dans ce chemin de sanctification qui efface peu à peu les traces de ses péchés personnels. David Jang explique : « Nous avons déjà emménagé dans une nouvelle demeure, mais à cause de nos anciens travers, nous pouvons avoir envie de retourner à l’ancienne maison. Toutefois, si nous vivons en étant continuellement éveillés dans le Saint-Esprit, nous nous détachons progressivement de ces vieux penchants et nous avançons vers une sainteté toujours plus grande. »

Dans cette perspective, l’image de « laver sa robe » en Apocalypse 22.14 est essentielle. Elle illustre la nécessité de la repentance et de l’obéissance quotidiennes après la justification. La vision d’Apocalypse 19.7-8, où les saints sont vêtus de robes blanches et assistent aux noces de l’Agneau, révèle l’étape finale : la glorification (Glorification). Pour David Jang, « le croyant qui expérimente la liberté dans le Saint-Esprit goûte déjà par avance la gloire à venir ».

Relire Romains 7 et 8 dans leur continuité permet donc de mieux comprendre comment les sauvés affrontent leurs luttes intérieures et vivent l’immense grâce de la délivrance offerte en Jésus-Christ. David Jang décrit ce processus comme « l’intégration de l’itinéraire spirituel individuel dans l’immense dessein salvateur de Dieu sur l’univers ». En somme, l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ, qui abolit la loi du péché et de la mort, l’habitation et la direction du Saint-Esprit, la liberté et la joie qui en résultent forment le trésor le plus profond et la garantie suprême que nous révèle Romains 8.

Voilà donc la substance principale du premier sous-thème intitulé « La liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit ». Tout comme l’eau se change en vin, le croyant justifié entre dans une nouvelle vie, et c’est l’Esprit qui lui donne de continuer et d’affermir cet état de grâce. Le cœur de notre salut ne se limite pas à la rémission des péchés ou au « droit d’entrer au ciel », mais inclut cette liberté à portée de main, cette joie débordante et la vitalité que nous procure le Saint-Esprit, ici et maintenant. Cette vie dans le Saint-Esprit porte les fruits garantissant notre salut et nous conduit à une gloire plus grande.


2. La persévérance des saints et l’amour éternel

Alors que la première partie de Romains 8 (v.1-30) se concentre sur « la liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit », la suite (v.31-39) synthétise toute l’œuvre du salut et de l’Esprit pour culminer dans un magnifique final. Ce dernier passage est souvent présenté comme l’enseignement classique sur la « persévérance des saints » ou encore l’« amour éternel ». David Jang décrit cette fin du chapitre 8 comme « le chant de victoire le plus grandiose et le plus sûr » parmi les seize chapitres de Romains.

La « persévérance des saints » désigne la doctrine selon laquelle le croyant, une fois sauvé, demeure dans la foi jusqu’à la fin et ne perd pas son salut. Dans la tradition calviniste, on parle aussi de « la persévérance des élus » – ou « une fois sauvé, sauvé pour toujours ». Mais au-delà d’une simple interprétation dogmatique, Paul, dans Romains 8, insiste sur la puissance et la certitude de l’amour divin qui garde ses enfants jusqu’au bout :

« Qui nous séparera de l’amour de Christ ? » (Rm 8.35)
« Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l’avenir ni les puissances… rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Rm 8.38-39)

David Jang commente que, non seulement le Saint-Esprit a affranchi les croyants de la loi du péché et de la mort, mais encore « aucune force ne peut les séparer de l’amour de Christ ». Ils entrent ainsi dans une relation d’alliance ferme avec Dieu. Cela leur donne assurance dans le salut et force pour persévérer jusqu’au bout. Même si nous tombons à cause de nos péchés quotidiens, tant que nous sommes en Christ, nous pouvons nous relever, sachant que Dieu ne nous rejettera jamais. David Jang appelle cette promesse « le gage du salut fondé sur le don à 100 % de Dieu ».

Par ailleurs, Romains 8.33 déclare : « Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! » Par l’œuvre expiatoire du Christ, le croyant est déclaré juste, si bien que plus aucune condamnation ou accusation ne peut définitivement l’atteindre, fût-ce du monde ou de Satan. Le jugement de Dieu, qui déclare « justes » ceux qu’Il a choisis, est irrévocable.

David Jang souligne qu’« être inséparable de l’amour de Dieu » ne nous autorise pas à la licence. Le fait que Dieu nous tienne solidement dans son amour ne doit pas nous pousser à prendre le péché à la légère ou à en abuser. Bien au contraire : celui qui saisit la grandeur de cet amour ne saurait le trahir aisément. Il arrive cependant que nous trébuchions. Mais le croyant finit toujours par se repentir et à être fortifié, précisément parce que l’amour de Dieu – alliance inébranlable – ne peut être rompu de Son côté.

C’est ce qu’on appelle « l’amour éternel ». Selon David Jang, cet amour anime tout le processus du salut, de la justification à la sanctification et jusqu’à la glorification. Si la déclaration fondamentale de la Bible est que « Dieu nous a aimés et a envoyé Son Fils pour nous », alors Romains 8 parachève cette vérité en deux volets : « aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ » et « rien ne peut nous séparer de Son amour ». Telle est la synthèse puissante de la Bonne Nouvelle.

En définitive, Romains 8.31-39 couronne l’« épopée du salut » par un chœur majestueux. Paul proclame que le salut accordé par Dieu est absolument solide et éternel. Ce message apporte un réconfort inestimable dans notre existence. La libération de la loi du péché et de la mort permet aux croyants de progresser, malgré les combats du péché personnel ; ils ne se découragent pas, car ils savent que l’amour de Dieu en Jésus-Christ ne saurait être rompu. David Jang l’a souvent rappelé dans ses sermons et ses enseignements : « Puisque ce salut est pleinement garanti en Christ, nous pouvons faire face avec assurance à toute adversité. » Voilà pourquoi tant de martyrs, de confesseurs de la foi et de croyants persécutés dans l’histoire de l’Église ont puisé leur courage dans la promesse finale de Romains 8.

David Jang lie encore cette vérité à la vignoble de Noé : l’allégresse éternelle préfigurée par Noé, qui s’enivre du fruit de la vigne après le déluge, est déjà à la disposition des croyants qui vivent aujourd’hui, parce que Jésus-Christ nous a fait entrer dans un monde nouveau, comme après un jugement. Noé, dénudé sous l’effet du vin, rappelle l’innocence d’Adam et Ève avant la Chute. Ainsi, la joie du Saint-Esprit se révèle complète et durable, et elle anticipe la grande fête céleste. C’est précisément cet « amour éternel » qui nous garde fermes dans cette vie d’allégresse.

La persévérance des saints explique aussi pourquoi notre salut, déjà assuré, ne peut être anéanti par nos faiblesses humaines. David Jang remarque que « l’homme, avec son libre arbitre, a choisi Dieu et doit fuir le péché, mais il reste fragile et peut rechuter. Toutefois, l’essentiel est de s’appuyer sur cet “amour éternel” : Dieu ne rompt jamais Son alliance. Ainsi, le croyant peut toujours se repentir, revenir et préserver le salut jusqu’à la fin ».

Romains 8 montre donc de manière saisissante l’enchaînement « justification → sanctification → glorification ». Après avoir évoqué (chapitre 7) la situation bien réelle du croyant justifié qui combat encore le péché, le chapitre 8 déploie la vie de liberté dans le Saint-Esprit, pour aboutir à la certitude de la persévérance des saints et à l’affirmation que l’amour éternel de Dieu nous soutient en tout.

David Jang qualifie ce déroulement d’« ordo salutis » (ordre du salut) que le croyant doit non seulement connaître par la raison, mais aussi expérimenter concrètement. La connaissance théologique reste superficielle si elle n’est pas vécue. Or, la véritable expérience spirituelle consiste à vivre la conduite sainte du Saint-Esprit, à se repentir chaque jour, à se plonger dans la Parole et à laver ses anciennes habitudes pécheresses, tout en découvrant que Dieu ne cesse de nous aimer et de nous garder fermement. Voilà comment on savoure la quintessence de Romains 8.

C’est aussi en ce sens que Romains 8 donne une espérance eschatologique. Ni la souffrance présente, ni la peur de l’avenir, ni même la mort ne peuvent nous séparer de l’amour de Dieu. Cette certitude nourrit en nous la confiance inébranlable que « Dieu fera tout concourir à notre bien ». C’est l’apogée du message de l’Évangile proclamé par l’apôtre Paul dans Romains 8.

David Jang met de nouveau l’accent sur la portée concrète de cette doctrine de la persévérance. Beaucoup de croyants, hier comme aujourd’hui, trouvent dans Romains 8.31-39 un appui infaillible au moment de l’épreuve ou du désespoir. Ils tombent à genoux dans la prière et déclarent : « Rien ne peut nous séparer de l’amour du Seigneur ! » Et par cette confession de foi, ils transcendent leur détresse. Car, comme le dit Paul, « nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (Rm 8.37).

Ce second sous-thème, « la persévérance des saints et l’amour éternel », complète de manière décisive le message de Romains 8. Il ne s’agit pas seulement d’une thèse doctrinale, mais de la force la plus puissante qui soutient réellement notre foi au quotidien. Grâce à Romains 8, nous découvrons à la fois la liberté et l’allégresse que Dieu nous offre et la solidité inébranlable de ce salut, garantie par l’amour éternel de Dieu.

En conclusion, Romains 8 est la scène culminante du « drame du salut » : il enseigne comment vivre concrètement la vie en Christ par le Saint-Esprit, et il affirme qu’ultimement, rien ne peut briser l’amour de Dieu pour nous. David Jang insiste beaucoup sur le fait que la méditation de Romains 8 opère fréquemment un tournant spirituel majeur chez les croyants : même confrontés à la force apparemment inaltérable de nos péchés habituels, nous possédons la puissance du Saint-Esprit et la garantie de l’amour éternel de Dieu, nous donnant ainsi une espérance inébranlable.

Paul fait ressortir, tout au long de Romains 8, le rôle du Saint-Esprit, la délivrance du péché, la gloire d’être enfants de Dieu, la restauration cosmique, puis la certitude de la persévérance. En somme, « tout l’Évangile concentré » s’y déploie. L’aboutissement de cet Évangile est l’amour de Dieu. Que vaudrait notre service, notre engagement, notre obéissance, ou même notre repentance, si l’amour de Dieu ne nous portait pas jusqu’au bout ? Or, Dieu a prouvé Son amour en livrant Son Fils, puis en envoyant Son Saint-Esprit, afin que nous restions à jamais en Son amour.

C’est pourquoi, comme le répète David Jang, Romains 8 ne peut se résumer à la simple formule « Dieu nous aime ». Il montre concrètement comment cet amour agit dans l’histoire du salut : il nous transforme, nous libère, nous fait goûter la joie et nous conduit finalement à partager la gloire éternelle avec le Christ. Et cet amour est indéfectible, une alliance pour toujours, sur laquelle le croyant peut s’appuyer en toutes circonstances.

En définitive, Romains 8 s’organise autour de deux grands axes : « la liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit » et « la persévérance des saints et l’amour éternel ». Dans la première partie, on découvre l’affranchissement de la puissance du péché et la joie nouvelle découlant de la présence du Saint-Esprit. Dans la seconde, on comprend pourquoi ce salut ne saurait vaciller : c’est parce qu’il est scellé par l’amour éternel de Dieu. Cet amour ne dépend pas de conditions, de performances ou de mérites humains, mais repose sur le sacrifice rédempteur de Christ et le sceau du Saint-Esprit.

David Jang répète souvent que l’étude de Romains 8 est la clef d’une profonde restauration spirituelle. Elle permet de bien saisir le parcours du salut, de ne pas négliger la liberté et la joie déjà acquises, de ne pas trembler devant l’adversité, et de s’appuyer sur la certitude de la persévérance des saints et de l’amour éternel. Ainsi affermis, nous entrons dans une communion plus intime et plus puissante avec Dieu, gage d’une foi inébranlable. Cette vérité, Paul l’a d’abord vécue, puis il l’a transmise ; elle continue aujourd’hui d’opérer chez ceux qui reçoivent l’Évangile.

Ainsi, réunissant ces deux sous-thèmes – « la liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit » et « la persévérance des saints et l’amour éternel » – Romains 8 offre une vision sublime de la libération du péché, de la gloire d’être enfant de Dieu, de la restauration de la création et, en fin de compte, de la certitude que nous sommes gardés dans l’amour de Dieu. Cet ensemble illustre la progression du salut (justification, sanctification, glorification) et englobe toutes les angoisses existentielles de l’humanité, résolues dans la grâce de Dieu, faisant de ce chapitre l’un des plus remarquables de toute l’Écriture.

La conclusion de Romains 8 se résume donc en deux affirmations : « Il n’y a aucune condamnation » et « Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu ». Selon David Jang, voilà le double pilier inébranlable de la joie et de l’espérance chrétiennes. Les croyants d’hier et d’aujourd’hui, à l’écoute de ce message, trouvent une consolation et une certitude qui leur permettent de resplendir au milieu du monde et d’attendre avec confiance le retour de leur Seigneur.

Enfin, David Jang le répète souvent dans ses prédications : « Croire à l’Évangile ne signifie pas simplement connaître la doctrine du péché, mais expérimenter concrètement le fait de devenir ce “vin” et de ne plus jamais redevenir de l’eau. » Malgré les tentations ou les échecs dans la vie chrétienne, nous pouvons toujours nous relever grâce à la « persévérance des saints » et être assurés de notre destinée finale dans l’« amour éternel ». Jour après jour, la sanctification se poursuit : par la méditation de la Parole, la prière, l’écoute du Saint-Esprit, nous voyons nos désirs et nos peurs progressivement renouvelés et nous prenons de plus en plus la forme d’enfants de Dieu.

Le pasteur David Jang aime à revenir sur l’exemple de la vigne de Noé : celui-ci plantera sa vigne, en tirera du vin et en goûtera la joie, présage de la joie eschatologique. Mais même dans cet épisode, tous ne réagissent pas de la même manière : Cham veut révéler la nudité de son père, alors que Sem et Japhet la couvrent. De la même façon, après le salut, il subsiste une pluralité d’attitudes humaines. Toutefois, c’est bien le vin qui est présenté comme une bénédiction et la « nouvelle terre » où se déploie le salut de Dieu. Romains 8 décrit pareillement l’action du Saint-Esprit, qui nous transforme comme le vin ; malgré certaines fautes, la promesse est claire : « Dieu fait tout concourir au bien » (Rm 8.28).

Pour finir, la « persévérance des saints et l’amour éternel » signifient la présence continuelle de Dieu à nos côtés. Quand Paul conclut Romains 8 par « j’en ai l’assurance », ce n’est pas qu’une confiance personnelle : c’est la réponse de foi à l’initiative de Dieu. C’est Dieu qui a commencé l’œuvre de notre salut en Christ, et c’est Lui qui la mènera à son terme (cf. Ph 1.6). Même si le croyant peut faiblir en chemin, jamais il ne s’en détachera complètement, tant la force de cet amour divin est invincible, tant le plan de salut de Dieu est parfait pour celui qui était pécheur mais que Dieu a appelé Son enfant.

David Jang encourage donc chaque croyant, dans la confusion de notre époque ou sous le poids de ses propres tourments, à tenir ferme sur ces deux réalités : « la liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit » et « la persévérance des saints et l’amour éternel ». Leur combinaison dresse des fondations inébranlables pour notre foi, nous assurant un héritage spirituel que personne ne peut nous enlever. Tel est l’essentiel du message de Romains 8 que l’apôtre Paul voulait nous transmettre, et que le pasteur David Jang ne cesse de proclamer dans ses enseignements.

En somme, Romains 8, en tant que point culminant de l’Évangile, nous montre ce qu’est réellement la vie chrétienne dans le Saint-Esprit et nous apprend que cette vie repose sur l’amour inaltérable de Dieu. Quand nous sommes assaillis par la crainte de retomber sous le péché, la voix de Paul retentit : « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? » Et David Jang, dans son commentaire, répond avec assurance : « Rien ne pourra le faire. Tout est inclus dans l’amour éternel de Dieu. »

Tel est donc le dénouement de Romains 8 et la quintessence de l’Évangile que met en avant David Jang : dans un monde souvent troublé, c’est en méditant cette Parole que nous découvrons la véritable liberté, la joie parfaite du Saint-Esprit, et l’assurance que rien ne nous arrachera à l’amour divin. Cet Évangile continue de transformer la vie de nombreux croyants et continuera de briller de son éclat de vérité jusqu’au jour glorieux du retour du Christ.

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Freedom and Eternal Love – Pastor David Jang


1. The Freedom and Joy We Experience in the Holy Spirit

Pastor David Jang highlights Romans 8, where the Apostle Paul provides one of the most beautiful and majestic expositions of the essence of the gospel in all of Scripture. He argues that Romans 8 is a key to fully grasping the gospel message. In particular, this chapter vividly portrays the “freedom and joy of the believer in the Holy Spirit,” demonstrating just how much gladness and hope those who have been freed from the powers of sin and death can enjoy.

First, we should remember that our modern Bibles are divided into chapters and verses, whereas the original text did not have such divisions. Therefore, if we look at Romans 7 and 8 not as separate segments but as a continuous message, we gain a clearer understanding of both the inner conflict we experience and the spiritual freedom of those who are born again. Romans 7:23–24 shows that even those who have received salvation still encounter serious internal turmoil and distress:

“I see a different law in the members of my body, waging war against the law of my mind and making me a prisoner of the law of sin which is in my members (Rom. 7:23).
Wretched man that I am! Who will set me free from the body of this death? (Rom. 7:24).”

Regarding this passage, Pastor David Jang underscores that even those who have already been saved and forgiven still wrestle with the flesh. In other words, though they have received justification, they are simultaneously in the ongoing process of sanctification, where the tension of “already” and “not yet” inevitably emerges as a serious internal contradiction. While Paul laments this struggle in chapter 7, in Romans 8 he finally proclaims the liberation and joy found in the Holy Spirit.

One of the main themes of Romans 8 is “life in the Holy Spirit.” Summarizing the message Paul conveys throughout the chapter: he explains how saved believers can be free from the powers of sin and death, and how that freedom brings forth joy and power. Pastor David Jang refers to this as “a life intoxicated by the Holy Spirit, likened to wine.” Just as water is transformed into wine, our whole life undergoes total change through the work of the Holy Spirit. Just as the newly transformed substance cannot revert to its previous state, so also those who have been saved do not return to the rule of original sin but proceed into glory.

However, an important consideration here is that even though original sin has been forgiven, we still deal with “habitual sin” or “actual sins” that remain within us. Pastor David Jang compares this to “wine that has already been made, yet is diluted by water and so becomes bland.” Even those who have been born again and made holy by the Holy Spirit can still find that old, sinful habits continue to operate in their hearts. Therefore, in the process of sanctification, it is essential that these remnants be cleansed and purified.

This is where people often get confused about the tension between Jeremiah 2:22 and Isaiah 1:18. Jeremiah proclaims, “Although you wash yourself with lye and use much soap, the stain of your iniquity is before Me,” while Isaiah declares, “Though your sins are as scarlet, they will be as white as snow.” According to Pastor David Jang, these two prophecies do not contradict but rather clarify the truth of salvation: by human power alone, sin can never be completely washed away, but because Christ has atoned for our sins, we can be wholly cleansed by God’s grace.

To understand this more concretely, we must distinguish between “original sin” and “actual sins.” In Romans 5, the Apostle Paul explains that the universal, corporate problem of sin originating from Adam has been broken by the redemptive work of Jesus Christ. This is the “forgiveness of original sin,” described by the doctrine of justification—a change in our legal standing before God. Pastor David Jang emphasizes that this change of status grants us an entirely different destiny from our past. No longer bound by the “power of death” under Adam, believers in Jesus Christ have that authority canceled, so that the so-called “seven curses” or other fateful condemnations no longer hold sway over the genuinely reborn Christian.

Yet this does not mean we are instantly and fully delivered from every battle against sin. Because “habitual sins,” or the sins we consciously commit, remain in us and continue to hinder our walk. Pastor David Jang compares this to “the main war being over, but we still have a mop-up operation left to do.” Though the cross and the resurrection have already won the decisive victory, the smaller daily battles go on. The outcome of these skirmishes, however, is already determined—victory is assured. But if we neglect these mop-up operations, the remnants can continue to harass us and obstruct our path toward holiness.

This is why we should remember the scene from the Last Supper where Jesus washes the disciples’ feet (John 13). Even those who are already clean must still wash the dust off their feet as they walk. Likewise, those who are saved must continue to cleanse themselves from the daily sins they commit. Pastor David Jang sees this as the ongoing process of “self-examination and repentance in the Holy Spirit.” Far from undermining the certainty of our justification, this training in sanctification actually strengthens it, serving as a means of grace.

Therefore, our stance toward sin must carry two perspectives simultaneously. One is the victorious viewpoint that “Christ has already won the great war.” The other is the vigilant mindset that “we must not neglect the mop-up battles that remain.” Pastor David Jang warns, based on both theological studies and real-life ministry experiences, that believers often veer into extremes if they lose sight of this dual perspective. On the one hand, some mistakenly think, “All my sins are completely gone, so I can live however I want.” On the other hand, others may despair, saying, “If sin still lingers in me, there can be no assurance of salvation.” Both attitudes are to be guarded against.

Within this balanced understanding, the first core message Romans 8 offers is that “complete freedom and joy in the Holy Spirit is a real, tangible experience.” Paul declares that those in Christ Jesus are under no condemnation, and that the law of the Spirit of life has set us free from the law of sin and death (Rom. 8:1–2). We thereby gain the assurance that we can indeed enjoy real freedom stemming from our changed legal standing.

Through Romans 8:14–17, Pastor David Jang points out that this freedom is by no means an abstract concept. It manifests in the concrete joy and glory experienced by “God’s children” who, “in the Holy Spirit,” cry out “Abba, Father” and enter into intimate fellowship with Him. Being children of God, and thus heirs—co-heirs with Christ—enables us to realize that any suffering in this world pales in comparison to the coming glory. This is not merely a truth we grasp intellectually; the Holy Spirit himself testifies within us, giving us an inward assurance.

Moving on to verses 18–30, which deal with “cosmic restoration” and the “resurrection life,” Scripture shows that this freedom extends beyond individual or spiritual dimensions to encompass the entire creation. All creation groans and suffers the pains of childbirth, longing for the day it will be liberated together with the children of God (Rom. 8:19–22). Here Paul presents a vision of the re-creation of the whole universe, including humanity. Pastor David Jang explains that “the freedom Christians experience in the Holy Spirit, through which they taste in advance the new heavens and the new earth, does not simply stop at individual inner peace but becomes the power to transform history.”

Pastor David Jang connects this idea to Noah’s story in Genesis 9, using it as an analogy: after the flood, Noah sets foot on the new land—essentially a “new heaven and new earth”—plants a vineyard, and enjoys its wine. Noah’s drunkenness and nakedness echo the state of Adam and Eve before the Fall, when they were naked without shame in Eden. This, according to Pastor Jang, symbolizes the “innocence before sin” or the “holy joy” experienced in the Holy Spirit.

In this context, wine symbolizes the Holy Spirit, as well as the joy of forgiveness and new life. Jesus’ transformation of water into wine at the wedding in Cana prefigures this, and in Acts 2, after the descent of the Holy Spirit, Peter and the disciples were accused of being “drunk on new wine.” This was the fulfillment of the Old Testament prophecy (Joel 2, among others), explains Pastor David Jang.

Thus, the freedom depicted in Romans 8 is like water that has turned into wine—once truly born again, we cannot revert to the way we used to be. This is our present reality—yet it is also a life that we continually need to grow in and complete through the process of sanctification, in which the residues of our personal sins are cleansed. Pastor David Jang remarks, “Although we have moved into a new house, sometimes we are drawn back to old habits, as if we are tempted to return to our former dwelling. But when we stay alert in the Holy Spirit, we gradually escape those patterns and become more consecrated.”

At this point, the image of “washing our robes” in Revelation (Rev. 22:14) becomes significant: it symbolizes the daily life of repentance and obedience we must not neglect after being justified. Wearing white robes and participating in the wedding feast of the Lamb in God’s kingdom (Rev. 19:7–8) is the ultimate glory we will share with Christ in the final stage of glorification. Pastor David Jang describes it as follows: “Those who enjoy freedom in the Holy Spirit are people who already taste this future glory in the here and now.”

When Romans 7 and 8 are read as one continuous flow, it becomes unmistakably clear how believers resolve their internal conflicts in real life and fully partake in the massive liberating grace granted in Christ Jesus. Pastor David Jang states that throughout this entire process, we can see “how an individual’s personal faith journey is integrated into God’s universal plan of salvation.” Indeed, Jesus Christ’s redeeming work has abolished the law of sin and death, and the Holy Spirit indwells and leads us, producing the freedom and joy that Romans 8 most profoundly testifies to as a treasure and guarantee of our salvation.

This, then, is the overall essence of the first topic: “The Freedom and Joy We Experience in the Holy Spirit.” Just as water was changed to wine, believers who have received justification have been transformed into new creations, and the Holy Spirit is the power that not only maintains but also clarifies and animates that state. The crux of salvation is not merely the forgiveness of sins or the right to enter heaven, but the freedom, abundant joy, and vitality we can experience right now in the Holy Spirit, insists Pastor David Jang. That kind of life becomes the fruit that attests to our salvation and leads us to even greater glory.


2. The Perseverance of the Saints and Eternal Love

While the first half of Romans 8 (verses 1–30) lays out “the freedom and joy in the Holy Spirit,” the concluding section from verse 31 to 39 summarizes and wraps up the entire story of salvation and the work of the Holy Spirit, reaching a grand finale. This closing passage is commonly referred to as the biblical teaching on the “Perseverance of the Saints” or “Eternal Love.” Pastor David Jang calls it the most majestic and unequivocal “hymn of victory” in all sixteen chapters of Romans.

“The perseverance of the saints” is a doctrine stating that those who have been saved will keep their faith to the end and will not fall away from salvation. Within the Calvinist tradition, “the perseverance of the saints” is tied to the notion that “once saved, always saved,” but simply identifying it with a mechanical doctrinal formula does not suffice. In Romans 8’s final passage, Paul bears witness to God’s ability to uphold His people to the very end, by His steadfast love.

“Who will separate us from the love of Christ? (Rom. 8:35).”
“For I am convinced that neither death, nor life, nor angels, nor principalities, nor things present, nor things to come, nor powers… nor any other created thing… will be able to separate us from the love of God, which is in Christ Jesus our Lord (Rom. 8:38–39).”

Explaining this, Pastor David Jang emphasizes, “Those who are reborn in the Holy Spirit have not only been liberated from the law of sin and death, but now belong to a covenant relationship so firm that no force can ever sever them from the love of Christ.” This truth grants us assurance of salvation and imparts the strength to persevere to the end. Even if we stumble because of our daily sins, those in Christ Jesus can rise again, for God promises never to forsake us. Pastor David Jang calls this “the guarantee of salvation based on God’s 100% commitment.”

Moreover, Paul’s rhetorical question—“Who will bring a charge against God’s elect? God is the one who justifies” (Rom. 8:33)—shows that the power to condemn believers is no longer effective, for God, who declared us righteous through Christ’s atoning sacrifice, cannot be overruled. Neither the world nor Satan can ultimately prevail in their accusations against those who have been justified.

Pastor David Jang is careful to note that “being inseparable from this love” does not give us license to sin. God’s promise to uphold us does not mean we can take sin lightly or exploit divine love. Rather, those who truly realize how amazing this love is will not choose a path that betrays it. Nevertheless, we may fall from time to time. But the reason we eventually repent and return, persevering in our salvation, is that God’s covenantal love never breaks. This is the essence of “eternal love.”

Pastor David Jang describes this love as the absolute force guiding and guarding believers through the entire process of salvation—justification, sanctification, and glorification. The central statement that runs through all Scripture is the foundational gospel declaration: “God so loved us that He sent His Son.” Building on this, Romans 8 is completed through two pillars: “there is now no condemnation for those in Christ” and “nothing can separate us from the love of Christ.”

In summary, the latter half of Romans 8 is like the climactic chorus in a grand salvation epic. Paul speaks with towering confidence of how secure and eternal God’s salvation is. This message provides enormous comfort and assurance for believers in everyday life. Freed from the law of sin and death, we can engage in our ongoing battle against actual sins without becoming discouraged, for the covenant promise stands that God’s love in Christ never breaks.

Pastor David Jang repeatedly stresses how we can practically apply this doctrine in our lives. The salvation promised in Christ gives us “a freedom and boldness that transcend everything.” While worldly values and circumstances may shake us, the love of Christ is stronger still, enabling us to overcome any tribulation or persecution. Countless saints throughout church history, as well as modern-day believers suffering for the gospel worldwide, have clung to the promise of Romans 8 and remained faithful. Indeed, according to Paul, those in Christ Jesus are already victors (Rom. 8:37).

Pastor Jang often connects Romans 8 to the “wine analogy” of Noah, again emphasizing that the eternal joy we will experience in the new heavens and new earth is already foreshadowed in the present life of believers. Just as Noah set foot on new ground after the flood, we have also entered a new world because of Christ’s redemption, as though the final judgment were already behind us. And just as Noah got drunk on wine and was unashamed in his nakedness—echoing Adam and Eve before the Fall—our state clothed in Christ’s righteousness and empowered by the Holy Spirit is entirely complete, pointing to the ultimate heavenly feast we will enjoy. And what makes such a life sustainable is “eternal love.”

The doctrine of perseverance also explains how our salvation remains unshaken despite our human frailty and failures. Pastor David Jang notes, “Humans do have free will to choose God and must reject sin, but we remain weak and can still stumble. Even so, the core we must cling to in those moments is this ‘eternal love.’ Because of God’s covenant promise never to cut us off, a believer can always repent, return, and ultimately secure salvation.”

Hence, Romans 8 depicts—perhaps more dynamically than anywhere else— the entire progression of salvation: justification → sanctification → glorification. At the end of chapter 7, Paul delivers a down-to-earth picture of believers wrestling with sin even after being saved. Then, in chapter 8, he unfolds the life of freedom and joy in the Holy Spirit, culminating in the doctrine of perseverance, in which God’s eternal love fully secures us.

Pastor David Jang calls this flow “not just theological knowledge but the real ‘order of salvation’ believers must experience in life.” Mere intellectual assent can be shallow; it is through living under the Holy Spirit’s holy guidance—engaging in daily repentance and Scripture meditation, scrubbing away our old sinful habits—that we come to experience the tangible reality of God’s unwavering love for us. In so doing, we truly taste the essence of Romans 8.

The perseverance of the saints and God’s eternal love also give us eschatological hope. Because not even hardship, insecurity, or death can separate us from God’s love, we replace fear of the future with bold confidence that God will direct everything to our good. This is the climactic revelation of Romans 8, as well as the “victorious gospel” proclaimed throughout the New Testament.

Pastor David Jang again emphasizes the practical power of this teaching. Throughout church history, in their darkest hours of discouragement or persecution, many believers have clung to Romans 8:31–39, kneeling in prayer and declaring, “Nothing can separate us from the love of Christ.” Repeatedly, that confession of faith has brought real-world triumph and victory. As Paul affirms, those in Christ are conquerors already (Rom. 8:37).

Thus, the second major theme—“the perseverance of the saints and eternal love”—clarifies Romans 8’s message even further. It is not merely the crowning point of doctrine but the most powerful promise that upholds us in our day-to-day walk with God. Through Romans 8, we not only discover freedom and joy from the problem of sin but also gain an unshakable certainty that God will complete the salvation He has begun in us.

In conclusion, Romans 8 is the chapter where the grand salvation drama reaches its pinnacle, showing us the reality of true freedom and joy in the Holy Spirit, and ultimately assuring us that we stand on God’s eternal love from which nothing can separate us. Pastor David Jang teaches that by embracing this message of Romans 8, believers experience pivotal spiritual breakthroughs and deep renewal. No matter how entrenched our old sinful habits appear, Christ has already secured victory, the Holy Spirit’s power is at work in us, and God’s eternal love guarantees the outcome.

All throughout Romans 8, Paul testifies with one voice about the role of the Holy Spirit, our deliverance from sin, our identity as children, the cosmic scope of restoration, and finally our assurance of perseverance. This can be summed up as “an intensive revelation of the gospel’s core truths.” The conclusion is always grounded in “God’s love.” Our service, obedience, worship, even our repentance and sanctification, would be in vain if not for this sustaining power of God’s love. But He has given His only Son and poured out His Spirit, ensuring that we remain secure in His love to the end.

Thus, as Pastor David Jang consistently emphasizes, Romans 8 is not captured by a simple statement like “God loves us.” Rather, it shows precisely how that love works in history, changes us, sets us free, fills us with joy, and ultimately brings us into eternal glory with Christ. And that love is established by an everlasting covenant that stands firm no matter our circumstances—indeed, a “rock” we can trust completely.

In summary, Romans 8 is a great chapter of salvation that revolves around two major pillars: “The Freedom and Joy We Experience in the Holy Spirit” and “The Perseverance of the Saints and Eternal Love.” The first pillar highlights our liberation from the chains of sin and our joyful new life under the indwelling Spirit. The second pillar demonstrates why this salvation cannot be shaken—because we are held by God’s eternal love. This love does not depend on our merits or abilities but is guaranteed by Christ’s atoning sacrifice and the seal of the Holy Spirit.

Pastor David Jang repeatedly asserts that studying Romans 8 is the ultimate key for believers to experience profound spiritual turning points and deep restoration. When we understand the order of salvation, do not neglect the freedom and joy already granted, and hold fast to the confidence of perseverance and eternal love in any trial, our faith becomes more mature, and we dwell in greater peace and power. This, he says, is the authentic, living power of the gospel that Paul not only envisioned but actually experienced—and which we too can share in today.

Revisiting these two subtopics—“the freedom and joy in the Holy Spirit” and “the perseverance of the saints and eternal love”—we see that Romans 8 magnificently unveils the essence and hope of the gospel: deliverance from sin, the glory of adoption as God’s children, the cosmic restoration to come, and finally the perseverance of the saints who abide in God’s unfailing love. Within the entire scope of justification, sanctification, and glorification, we witness every existential struggle of humanity solved by God’s grace, culminating in a singular splendor that sets Romans 8 apart.

Ultimately, Romans 8 concludes with two pivotal declarations: “There is no condemnation for us” and “Nothing can separate us from the love of Christ.” Pastor David Jang notes that these two proclamations are the clearest signs of the joy and hope that the Christian gospel offers. Through them, believers find great comfort and assurance to live as lights in this world while awaiting the return of the Lord.

Finally, Pastor David Jang reiterates in his preaching and lectures that believing the gospel is not about merely gaining theoretical knowledge of sin, but about genuinely becoming “wine” instead of remaining “water.” That is, once we have been born again, reverting to what we once were is impossible. We may still fail or be tempted, but “the perseverance of the saints” undergirds us, and our end is “completion in eternal love.” With that hope, we gradually move away from the power of sin and draw closer to God.

In this process, cleansing ourselves of old sinful habits is not a one-time event. It involves daily Scripture reading, prayer, repentance, and obedience to the Holy Spirit’s leading. Though we do not become perfect overnight, the new life force is indeed at work in us. The “indwelling of the Holy Spirit” in Romans 8 is by no means an abstract theory; it is the real power that transforms our desires and fears, ultimately enabling us to live as children of God.

Additionally, Pastor David Jang frequently uses Noah’s vineyard as an example to clarify this process. Noah’s planting of a vineyard and drinking of its wine represents the abundant joy we will experience after final judgment. Yet when Noah became drunk and lay naked, the responses of his sons Ham versus Shem and Japheth differed—some aimed to expose his shame, while others covered it. Likewise, even after salvation, people display varied reactions and attitudes. The essence, however, is that “wine” was a blessing, and it unfolded in a “new heaven and new earth,” showing that God’s salvation indeed bore fruit. In a similar way, Romans 8 teaches that the Holy Spirit works like that wine, transforming us thoroughly. While setbacks may happen, God ultimately “causes all things to work together for good” (Rom. 8:28).

Finally, the perseverance of the saints and eternal love mean God journeys with us to the very end. Paul’s declaration “I am convinced…” at the close of Romans 8 is not a self-made assurance but a response to the faith God Himself has started and will complete (cf. Phil. 1:6). We may falter along the way, but we will never be utterly cast off. That love is so immense, and God’s plan to adopt sinners as His children is so perfect, that we remain protected in His grace.

Drawing all this together, Pastor David Jang urges believers today—amid social confusion and personal trials—not to lose heart but to hold firmly to both “the freedom and joy in the Holy Spirit” and “the perseverance of the saints and eternal love.” When these two truths merge, our faith stands on a firm foundation, and we inherit a spiritual legacy that cannot be taken away. This is precisely the pivotal message Paul carries through the entire eighth chapter of Romans, and it is the essence of faith Pastor Jang tirelessly proclaims in sermons, lectures, and writings.

In the end, Romans 8, as the “highlight of the gospel,” shows us what it truly means to live as Christians in the Holy Spirit, and assures us that such a life is irrevocably established on God’s unbreakable love. Whenever the burden of sin weighs us down or we fear stumbling, Paul’s voice rings out: “Who will separate us from the love of Christ?” To which Pastor David Jang confidently answers, “Nothing can. Everything is held secure in God’s eternal love.”

This is the conclusion of Romans 8 and the heart of the gospel that Pastor David Jang proclaims. In an age marked by fear and confusion, it is all the more vital that we meditate deeply on these truths, living in genuine freedom and joy through the Holy Spirit and standing firm on the unshakable love that guarantees our perseverance. The power of this gospel is transforming countless churches and believers today, and it will continue to shine as an undying light of truth until Christ returns.

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Libertad y amor eterno – Pastor David Jang


1. La libertad y el júbilo que se disfrutan en el Espíritu

El pastor David Jang destaca que Romanos 8, según el apóstol Pablo, expresa de manera más hermosa y majestuosa la esencia del evangelio en toda la Biblia, pudiendo considerarse como la clave principal para comprenderlo. En especial, Romanos 8 muestra de manera paradigmática “la vida de libertad y júbilo del creyente en el Espíritu Santo”, evidenciando cuánta alegría y esperanza pueden disfrutar los santos que han sido liberados del poder del pecado y de la muerte.

Antes de todo, debemos recordar que, aunque en la actualidad la Biblia se halla dividida en capítulos y versículos, en su forma original no existía tal división. Por ello, conviene entender los capítulos 7 y 8 de Romanos como un mensaje continuo, sin separaciones. De este modo, se hace más clara la conexión entre los conflictos internos que experimentamos y la libertad espiritual de los renacidos. Romanos 7:23-24 presenta la realidad de que incluso quienes han sido salvos pueden atravesar la división interior y la angustia:

“Veo otra ley en mis miembros, que se rebela contra la ley de mi mente y que me lleva cautivo a la ley del pecado que está en mis miembros (Ro 7:23). ¡Miserable de mí! ¿Quién me librará de este cuerpo de muerte? (Ro 7:24).”

El pastor David Jang hace hincapié en que incluso las personas que han sido salvas y perdonadas de sus pecados continúan experimentando conflicto a causa de su carne. Es decir, aunque han recibido la justificación (salvación), siguen inmersas en el proceso de santificación, lo que genera graves contradicciones internas propias de la tensión entre el “ya” y el “todavía no”. Pablo expresa este sufrimiento en Romanos 7, pero en Romanos 8 proclama la liberación y el gozo que se disfrutan en el Espíritu.

Uno de los principales temas de Romanos 8 es “la vida en el Espíritu Santo”. Si resumimos el mensaje que Pablo transmite a lo largo de este capítulo, vemos cómo el creyente, ya salvo, puede vivir libre del poder del pecado y de la muerte, y de qué manera esa libertad produce júbilo y poder. El pastor David Jang lo denomina “la vida embriagada del Espíritu, simbolizada por el vino”. Así como el agua se convierte en vino, la obra del Espíritu Santo transforma por completo nuestra vida. Y al igual que el vino nuevo no vuelve a ser agua, quien ha sido salvo no vuelve al dominio del pecado original, sino que avanza hacia la gloria.

Sin embargo, es importante señalar que, aunque el pecado original haya sido perdonado, aún persisten dentro de nosotros el “pecado habitual” o “pecado personal”. El pastor David Jang compara esto con “haberse convertido ya en vino, pero que aún se haya mezclado con agua y sepa aguado”. Aunque hayamos sido regenerados y santificados por el Espíritu, las costumbres pecaminosas del pasado continúan operando en nuestro interior. Por ello, en el proceso de santificación debemos limpiarlas y purificarlas.

En este punto, con frecuencia surge la confusión entre Jeremías 2:22 e Isaías 1:18. Jeremías declara: “Aunque te laves con lejía y uses mucho jabón, tu iniquidad permanece ante mí, dice Jehová”, mientras que Isaías proclama: “Aunque vuestros pecados sean como la grana, vendrán a ser blancos como la nieve”. El pastor David Jang subraya que ambas profecías no se contradicen, sino que revelan la misma verdad soteriológica: el hombre, por sus propias fuerzas, jamás puede lavarse por completo de sus pecados, pero gracias a la obra de Cristo, la gracia de Dios nos limpia por entero.

Para entenderlo mejor, conviene distinguir entre “pecado original” y “pecado personal”. En Romanos 5, el apóstol Pablo explica que el problema universal y solidario del pecado, que comenzó con Adán, fue interrumpido por la obra redentora de Jesucristo. Esto es la “remisión del pecado original” y se relaciona con la justificación (Justification), ese “cambio de estatus”. El pastor David Jang insiste en que este cambio de estatus marca un destino completamente distinto para nosotros. El “poder de la muerte” que dominaba a todos en Adán ha sido abolido a través de Jesús, de modo que, en la vida de los renacidos, ya no opera un “castigo fatal” como la “maldición de siete clases” u otros conceptos similares.

Sin embargo, esto no significa una liberación total e inmediata de la lucha contra el pecado. Todavía queda el “pecado habitual” (o sea, el pecado personal) que entorpece nuestro caminar. El pastor David Jang afirma que “si bien la guerra principal ha terminado, aún falta la labor de ‘limpieza final’”. Por la cruz y la resurrección, la gran contienda ha sido ganada, pero quedan pequeñas batallas cotidianas. Dichas batallas, en realidad, tienen resultado asegurado, puesto que se trata de una limpieza final. Aun así, si las descuidamos, los remanentes del pecado pueden volver a afligirnos y perjudicar nuestro proceso de santificación.

En este sentido, debemos recordar la escena de la Última Cena cuando Jesús lava los pies de sus discípulos (Jn 13). Incluso quienes están limpios necesitan lavar el polvo de sus pies al caminar, de igual modo, los salvados necesitan limpiarse del pecado cotidiano. El pastor David Jang considera este proceso como “la autocrítica y el arrepentimiento constantes en el Espíritu”. Este entrenamiento de santificación no pretende cuestionar la certeza de la justificación que ya poseemos, sino más bien robustecerla con mayor firmeza.

La actitud que asumimos frente al pecado, por lo tanto, debe abarcar dos realidades: en primer lugar, “Cristo ya ganó la gran batalla”; en segundo lugar, “no debemos descuidar el combate de limpieza”. El pastor David Jang advierte, basándose tanto en la investigación teológica como en la práctica de la vida cristiana, que si un creyente pierde de vista esta doble perspectiva, puede inclinarse a extremos. Unos podrían malinterpretar y creer: “Como el pecado ha sido eliminado por completo, puedo vivir como quiera”, mientras que otros caerían en el desánimo pensando: “Como aún queda pecado, no podemos tener ninguna seguridad de salvación”. Ambas posturas son erróneas.

Sobre este equilibrio, el primer mensaje esencial que Romanos 8 nos ofrece es que “la libertad y el júbilo plenos en el Espíritu Santo son una realidad que podemos experimentar”. Pablo declara que no hay ninguna condenación para los que están en Cristo Jesús, pues la ley del Espíritu de vida nos ha libertado de la ley del pecado y de la muerte (Ro 8:1-2). De esta manera, se confirma que podemos disfrutar de la libertad derivada de nuestro cambio de estatus legal.

El pastor David Jang recalca, basándose en Romanos 8:14-17, que esta libertad no es algo meramente abstracto; se manifiesta en una alegría y gloria concretas cuando, como “hijos de Dios” en el “Espíritu Santo”, clamamos “Abba, Padre” y experimentamos una comunión íntima. Los hijos se convierten en herederos de Dios y coherederos con Cristo, y aunque sufran en este mundo, entienden que tal sufrimiento no se compara con la gloria venidera. No es solo una verdad intelectual, sino una certeza interna que el Espíritu mismo confirma en nuestro interior.

Además, los versículos 18 al 30, que se refieren a la “restauración universal” y la “resurrección de los vivos”, muestran cómo esta libertad, al sobrepasar lo meramente personal o espiritual, se extiende a toda la creación. Toda la creación gime y sufre dolores de parto porque espera la manifestación de los hijos de Dios y la restauración futura (Ro 8:19-22). Aquí, Pablo plantea la visión de una recreación cósmica. El pastor David Jang subraya que “la libertad en el Espíritu Santo que los creyentes degustan, al anticipar la venida de nuevos cielos y nueva tierra, no se limita a la paz interior de cada individuo, sino que actúa como fuerza impulsora para transformar la historia”.

El pastor David Jang vincula esta idea con la historia de Noé en Génesis 9, relatando que, tras el diluvio, cuando Noé pisó la nueva tierra, símbolo de los cielos y la tierra renovados, plantó una viña y bebió el vino, disfrutando de la libertad y el gozo. Su desnudez a causa de la embriaguez evoca el estado de Adán y Eva antes de la caída en Edén, cuando, pese a estar desnudos, no sentían vergüenza. Esto representa la “pureza previa al pecado” o el “gozo santo que se experimenta en el Espíritu”.

En este contexto, el vino simboliza al Espíritu Santo y, al mismo tiempo, al perdón del pecado y al gozo de la nueva vida. El milagro de Jesús en las bodas de Caná, cuando convierte el agua en vino, prefigura esta realidad. Y la escena de Hechos 2, cuando los discípulos, llenos del Espíritu, fueron acusados de estar ebrios de vino nuevo, se conecta con esta profecía. Así, la venida del Espíritu, prometida en el Antiguo Testamento (Joel 2, etc.), se cumplió, según enfatiza el pastor David Jang.

Por tanto, la libertad que se describe en Romanos 8 consiste en que un “ser como el agua” pase a ser “vino”, de forma irreversible, y esto se traduce en el verdadero renacimiento. Es algo que ya poseemos y, a la vez, debemos continuar desarrollando, purificándonos del pecado personal en el proceso de santificación. El pastor David Jang explica: “Aunque ya nos hemos mudado a la casa nueva, las viejas costumbres nos inducen a regresar a la casa anterior. Sin embargo, si vivimos en el Espíritu con vigilancia, iremos rompiendo esos hábitos hasta caminar en santidad creciente”.

En este punto, la imagen de “lavar la vestidura manchada de pecado” que aparece en el Apocalipsis (Ap 22:14) es crucial, pues representa la vida cotidiana de arrepentimiento y obediencia que debemos cultivar tras la justificación. Vestir ropas blancas y participar en la cena de bodas del Cordero (Ap 19:7-8) es la culminación definitiva que alcanzaremos con Cristo, lo que llamamos la etapa de la glorificación. Para el pastor David Jang, “los que disfrutan la libertad en el Espíritu son quienes anticipan esta gloria futura y viven de acuerdo con ella”.

Al estudiar Romanos 7 y 8 de manera continua, comprendemos cómo un creyente que ya ha sido salvo puede enfrentar los conflictos internos que describe el capítulo 7 y encontrar la enorme gracia libertadora que se ofrece en Cristo Jesús. El pastor David Jang menciona que, de esta manera, apreciamos cómo la experiencia personal del creyente se integra con el plan universal de salvación de Dios. En definitiva, la obra redentora de Cristo que anula la ley del pecado y de la muerte, la morada e intervención del Espíritu, y la libertad y el júbilo que de ello se desprenden, constituyen las riquezas de la salvación que Romanos 8 revela con mayor hondura.

Esta es la esencia general del primer apartado, “La libertad y el júbilo que se disfrutan en el Espíritu”. Tal como el agua se convirtió en vino, quienes han sido justificados han pasado a una nueva vida, y es el Espíritu quien nos da la fuerza para mantener y afianzar ese estado. El corazón del evangelio no consiste solo en recibir el perdón de los pecados o adquirir derechos de entrada al cielo, sino en la libertad, el gozo y la plenitud que podemos disfrutar ahora mismo, aquí en la tierra, gracias al Espíritu. Dicho estilo de vida constituye el fruto que garantiza nuestra salvación y nos conduce a niveles superiores de gloria.


2. La perseverancia de los santos y el amor eterno

Si bien la primera parte (Romanos 8:1-30) expone “la libertad y el júbilo que se viven en el Espíritu”, los versículos 31-39 reúnen y concluyen la totalidad de la obra salvadora y la acción del Espíritu, llevándolas a su punto culminante. A este último pasaje con frecuencia se le asocia con la enseñanza sobre la “perseverancia de los santos” o “amor eterno”. El pastor David Jang considera esta sección como el “canto triunfal más grandioso y seguro” dentro de los 16 capítulos de Romanos.

La “perseverancia de los santos” es la doctrina que sostiene que el creyente salvo mantendrá su fe hasta el final sin quedar fuera de la salvación. En la tradición calvinista, se relaciona con la idea de que “una vez salvo, siempre salvo”. No obstante, esto no se limita a una simple interpretación mecánica. Pablo, en Romanos 8, en la parte final, testimonia la capacidad de Dios de sostener a su pueblo hasta el fin y la certeza de su amor.

“¿Quién nos separará del amor de Cristo? (Ro 8:35).”
“Por lo cual estoy seguro de que ni la muerte, ni la vida, ni ángeles, ni principados, ni potestades, ni lo presente, ni lo por venir, ni los poderes… ni ninguna otra cosa creada podrá separarnos del amor de Dios, que es en Cristo Jesús Señor nuestro (Ro 8:38-39).”

El pastor David Jang explica que “quienes han nacido de nuevo en el Espíritu no solo han sido liberados de la ley del pecado y de la muerte, sino que, ahora, ninguna fuerza puede separarlos del amor de Cristo, ya que entraron en una relación de pacto firme e inquebrantable”. Esto da al creyente la certeza de salvación y la fuerza para perseverar. Aunque tropecemos con pecados personales, quienes están en Cristo Jesús pueden levantarse de nuevo y tienen la promesa de que Dios no los desechará jamás. El pastor David Jang se refiere a este sostén como “la garantía del 100% del lado de Dios”.

Asimismo, “¿Quién acusará a los escogidos de Dios? Dios es el que justifica (Ro 8:33)” confirma que, para el santo justificado por la obra sustitutiva de Jesucristo, ningún juicio de condena tiene validez. Aunque el mundo o Satanás nos acusen, la última palabra la tiene Dios, quien nos ha declarado justos, y ese veredicto es inapelable.

El pastor David Jang subraya que el “nada nos podrá separar” no implica que podamos tomar la gracia con ligereza o vivir en libertinaje. Que Dios nos sostenga no significa que hagamos caso omiso del pecado o abusemos de su amor. Antes bien, quien entiende cuán asombroso es ese amor no querrá traicionarlo. Sin embargo, podemos tropezar. Aun así, la razón de que volvamos al arrepentimiento y perseveremos hasta el fin es el amor inquebrantable de Dios en Cristo. A eso se le llama “amor eterno”.

El pastor David Jang considera que este “amor eterno” sostiene al creyente a lo largo de la justificación, la santificación y la glorificación. La base de toda la Biblia es el anuncio fundamental de que “Dios nos amó tanto que envió a Su Hijo”, y sobre esa base, Romanos 8 se completa con dos proclamas definitivas: “No hay ninguna condenación para los que están en Cristo” y “Nada nos puede separar del amor de Dios en Cristo”.

En conclusión, Romanos 8, hacia su parte final, actúa como un magnífico coro de victoria que cierra la gran historia de la salvación. Pablo declara con toda fuerza que la salvación que Dios ha concedido es firme y eterna. Este mensaje de consuelo y seguridad es un gran apoyo en la vida cotidiana de la fe. Quienes han sido liberados del pecado y la muerte, a pesar de seguir enfrentando las pequeñas luchas del pecado personal, no se rinden en su camino de santificación. ¿Por qué? Porque les respalda la promesa de que “el amor de Dios no se interrumpirá nunca”.

El pastor David Jang recalca la importancia de aplicar de manera práctica esta enseñanza. La salvación en Jesucristo garantiza “una libertad y valentía que trascienden todas las cosas”. Pese a que los valores mundanos o las circunstancias puedan agitarnos, el amor de Cristo es más poderoso, de modo que ningún tipo de aflicción o persecución podrá vencernos. En la historia de la Iglesia y en la experiencia de los mártires y de incontables cristianos que hoy siguen sufriendo por el evangelio, el pasaje de Romanos 8:31-39 ha sido un ancla de esperanza. Tal como declara Pablo, el creyente en Cristo Jesús ya es más que vencedor (Ro 8:37).

En este sentido, el pastor David Jang une Romanos 8 con la “parábola del vino de Noé”, reiterando que la dicha eterna de la nueva tierra y el nuevo cielo ya nos ha sido anticipada a los creyentes aquí en la tierra. Así como Noé pisó la tierra nueva tras el diluvio, nosotros, gracias a la redención de Cristo, experimentamos la realidad de un mundo renovado después del juicio. Del mismo modo que Noé disfrutó el vino sin sentir vergüenza en su desnudez, quienes estamos vestidos de la justicia de Cristo, llenos del Espíritu, gozamos de una libertad y alegría absolutas, pequeñas muestras de la gran fiesta celestial futura. Y para sostenernos en esa vida, contamos con ese “amor eterno”.

La doctrina de la perseverancia nos explica por qué, pese a nuestras debilidades o caídas, la salvación no se tambalea. El pastor David Jang señala: “El ser humano, con libre albedrío, ha de escoger a Dios y apartarse del pecado, pero sigue siendo frágil. Sin embargo, es en la esencia de ese ‘amor eterno’ donde encontramos la esperanza. Dios ha prometido que jamás cortará ese lazo de amor, por lo cual, si en algún momento caemos, siempre podremos arrepentirnos y volver a levantarnos para conservar la salvación hasta el fin”.

Así, Romanos 8 expone de manera dramática todo el proceso de la salvación: justificación (Justification) → santificación (Sanctification) → glorificación (Glorification). Muestra con realismo las luchas del creyente, aun siendo salvo, contra el pecado (capítulo 7), para luego, en el capítulo 8, exponer la vida de libertad y gozo en el Espíritu y culminar con la perseverancia de los santos, basada en el amor eterno de Dios que nos sostiene.

El pastor David Jang subraya que esta secuencia no solo es un “conocimiento teológico”, sino también la “orden de la salvación” que el cristiano debe experimentar. Un conocimiento superficial no basta. Debemos vivir la dirección santa del Espíritu, confesar a diario nuestros pecados y meditar en la Palabra, para despojarnos gradualmente de los hábitos pecaminosos y, a la vez, sentir cómo Dios nos sostiene con un amor que no nos abandona. De esa manera, saboreamos la esencia de Romanos 8.

La perseverancia de los santos y el amor eterno nos impulsan también hacia la esperanza escatológica. Ningún sufrimiento, incertidumbre o incluso la muerte pueden separarnos del amor de Dios, lo cual disipa nuestros temores acerca del futuro y afianza la convicción de que “Dios encamina todo para bien”. Este es el clímax de Romanos 8 y, por ende, el clímax de todo el evangelio, que proclama la victoria.

El pastor David Jang insiste nuevamente en la dimensión práctica de la perseverancia. A lo largo de la historia de la Iglesia, muchos creyentes se aferraron a Romanos 8:31-39 en momentos de desaliento o prueba, para declarar en oración: “Nada podrá separarnos del amor del Señor”. Y esa confesión de fe desembocó en una victoria real. Tal como Pablo afirma, quien está en Cristo Jesús ya es victorioso (Ro 8:37).

De esta manera, el segundo apartado, “La perseverancia de los santos y el amor eterno”, aclara con mayor nitidez el mensaje de Romanos 8. No se trata tan solo de la conclusión de un dogma teológico, sino de la mayor promesa y fuerza que sustenta la vida cristiana. Romanos 8 no solo nos libera del problema del pecado, dándonos libertad y júbilo, sino que garantiza que “Dios terminará plenamente la obra que inició”, otorgándonos un cimiento firme e inconmovible.

En definitiva, Romanos 8 es la cúspide del gran drama de la salvación, pues muestra cómo el creyente llega a disfrutar en el Espíritu la verdadera libertad y el gozo, y termina afirmando que está sostenido por el amor eterno de Dios, inquebrantable ante cualquier circunstancia. El pastor David Jang señala que, aferrados a este mensaje de Romanos 8, los creyentes pueden experimentar un gran salto de crecimiento y cambio espiritual en momentos decisivos de su vida. Por muy arraigados que parezcan los hábitos pecaminosos, contamos con el poder del Espíritu y con la garantía del amor eterno de Dios, así que siempre hay esperanza.

Pablo, a lo largo de Romanos 8, enfatiza el rol del Espíritu, la liberación del pecado, la gloria de la filiación, la restauración cósmica y la seguridad de la perseverancia. En definitiva, se trata de “mostrar de manera concentrada el corazón del evangelio”. Y la conclusión del evangelio siempre reposa en “el amor de Dios”. Nuestro servicio, obediencia, incluso nuestro arrepentimiento y lucha por la santidad, de nada valdrían si no contáramos con la base de ese amor que nos sostiene. Pero Dios entregó a Su Hijo y envió Su Espíritu para que podamos permanecer en ese amor hasta el fin.

Tal como el pastor David Jang remarca repetidamente, Romanos 8 no se reduce a la frase “Dios nos ama”. Describe de modo tangible cómo opera ese amor, cómo nos transforma y libera, cómo nos introduce en un gozo indescriptible, y cómo finalmente nos conduce a la glorificación en compañía de Cristo. Ese amor, sellado con un pacto eterno, es la Roca en la que confiamos a pesar de las circunstancias más adversas.

En síntesis, Romanos 8 es un gran capítulo sobre la salvación que se sostiene en dos ejes: “la libertad y el júbilo que recibimos en el Espíritu” y “la perseverancia de los santos y el amor eterno”. El primer eje enfatiza la liberación de las cadenas del pecado y la alegría vivificante que otorga la presencia del Espíritu. El segundo eje explica que esa salvación, una vez iniciada, no puede ser sacudida, pues el amor eterno de Dios nos sujeta firmemente. Tal amor no depende de nuestro mérito ni de nuestra capacidad, sino de la ofrenda vicaria de Cristo y del sello del Espíritu.

Por ello, el pastor David Jang reitera en muchas ocasiones que estudiar Romanos 8 es la clave para que los creyentes experimenten una profunda restauración y un giro espiritual. Cuando comprendemos la dinámica de la salvación, no descuidamos la libertad y el gozo que ya se nos ha dado, y abrazamos a la vez la perseverancia y el amor eterno que nos resguardan de cualquier tribulación, la fe madura y entramos en una paz y un poder aún mayores. Ese es el poder real del evangelio que Pablo experimentó y nos enseña, y que hoy sigue al alcance de todo creyente.

Visto así, cuando reorganizamos Romanos 8 alrededor de “La libertad y el júbilo que se disfrutan en el Espíritu” y “La perseverancia de los santos y el amor eterno”, se vuelve evidente cómo este capítulo describe la liberación del pecado, la gloria de ser hijos de Dios, la visión de la restauración del universo y, en última instancia, la perseverancia del creyente que permanece en el amor inquebrantable de Dios. Engloba todo el proceso de la salvación—justificación, santificación y glorificación—junto con los conflictos existenciales del hombre y la gracia divina que los resuelve, generando una belleza y majestuosidad únicas en la Biblia.

En conclusión, el mensaje final de Romanos 8 se resume en “ninguna condenación hay para los que están en Cristo” y “nada nos podrá separar del amor de Dios”. El pastor David Jang sostiene que estas dos declaraciones son la señal de la alegría y la esperanza más contundente que ofrece el evangelio cristiano. Quien recibe esta enseñanza logra un consuelo y una confianza extraordinarios, y puede enfrentar el mundo como luz, esperando con anhelo el regreso de Cristo.

El pastor David Jang, en sus estudios y predicaciones sobre Romanos 8, hace hincapié en que “creer en el evangelio no consiste meramente en aceptar un conocimiento teórico sobre el pecado, sino en vivir la transformación real de pasar de agua a vino”. Así como el agua convertida en vino no puede volver a su estado anterior, quien ha renacido no puede retornar a su condición previa. Aunque haya momentos de falla o tentación, la “perseverancia del santo” y el desenlace final de “amor eterno” dan la seguridad de que podemos levantarnos y acercarnos cada vez más a Dios, superando los hábitos de pecado.

Ahora bien, este proceso de limpieza y purificación del pecado no ocurre en un instante, sino que exige un caminar continuo: meditar la Palabra, orar, arrepentirse, obedecer la voz del Espíritu. No nos volvemos perfectos de un día para otro, pero percibimos una nueva fuerza vital que opera en nosotros. El “morador Espíritu Santo” que Romanos 8 anuncia no es un concepto teórico, sino la fuerza real que cambia nuestros deseos y temores, y nos impulsa a vivir como verdaderos hijos de Dios.

Asimismo, el pastor David Jang, con su ejemplo habitual de Noé y su viña, ilustra de manera accesible este proceso. Noé, tras el diluvio, planta una viña y bebe el vino, simbolizando la alegría plena tras el juicio. Sin embargo, su embriaguez y desnudez exponen las diferentes reacciones de Cam, Sem y Jafet, que nos recuerdan que, incluso después de recibir la salvación, siguen manifestándose distintas actitudes humanas. Pero, en definitiva, el “vino” es una bendición, y en ese nuevo entorno—nuevos cielos y nueva tierra—se expresa la salvación de Dios. Del mismo modo, la obra del Espíritu en Romanos 8 nos va transformando en vino, y a pesar de que haya tropiezos, se cumplirá la promesa de que “Dios dispone todas las cosas para el bien” (Ro 8:28).

Finalmente, la perseverancia de los santos y el amor eterno significan la compañía inquebrantable de Dios hasta el fin. Cuando Pablo exclamó “Por lo cual estoy seguro…” al cierre del capítulo 8, no era su simple convicción personal, sino la respuesta a la fe que Dios mismo había iniciado. Nuestra fe la comienza Dios en Cristo y Él la perfecciona (cf. Fil 1:6). Aunque el creyente pueda tambalearse, nunca queda completamente desligado, porque el amor de Dios es inmenso y Su plan para adoptar al pecador como hijo es total.

A la luz de todo esto, el pastor David Jang insta a los cristianos de hoy, que viven en tiempos turbulentos y afrontan dificultades personales, a no desanimarse, sino a aferrarse a la “libertad y júbilo en el Espíritu” y, al mismo tiempo, a confiar en “la perseverancia de los santos y el amor eterno”. Al unirse estos dos pilares, la fe del creyente se consolida con fuerza, y se hace depositario de una herencia espiritual que nadie puede arrebatarle. Ese es el corazón del evangelio que el apóstol Pablo transmite a lo largo de Romanos 8, y que el pastor David Jang, por medio de prédicas, conferencias y escritos, no se cansa de proclamar.

En definitiva, Romanos 8, como “punto álgido del evangelio”, revela qué significa la vida del cristiano en el Espíritu y afirma que esta se sostiene en el amor eterno de Dios, inconmovible ante cualquier amenaza. Liberados de la culpa del pecado, los santos caminan con libertad. Si en algún momento temen caer, la voz de Pablo les alienta: “¿Quién nos separará del amor de Cristo?”. Y, estudiando Romanos 8, el pastor David Jang responde con convicción: “Nada podrá separarnos de ese amor. Todo está amparado por el amor eterno de Dios”.

Tal es la conclusión de Romanos 8 y la esencia del evangelio que el pastor David Jang recalca. Cuanto más inciertos y temerosos sean nuestros días, más debemos meditar a fondo en este pasaje. Además, debemos disfrutar la verdadera libertad y el gozo en el Espíritu, firmes en la perseverancia y el amor eterno que ninguna circunstancia puede socavar. Este poder del evangelio sigue transformando la vida de numerosas iglesias y creyentes, y brillará como verdad inextinguible en el mundo hasta el día en que Cristo regrese.

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Le Notre Père – Pasteur Zhang Dawei


1. Le Dieu d’amour et le postulat de la sainteté

Le pasteur Zhang Dawei met l’accent sur le message essentiel selon lequel « Dieu est amour » (1 Jean 4, 8). Cette vérité, clairement énoncée dans l’Écriture, ne saurait se réduire à un sentiment superficiel, car c’est un « fondement » que les croyants doivent impérativement expérimenter dans leur foi. Pour comprendre cet amour, il faut reconnaître au préalable un postulat central présenté dans la Bible : la relation entre l’être humain et la sainteté de Dieu.

En effet, lorsque le pasteur Zhang Dawei parle d’un Dieu d’amour, il souligne que cet amour comporte nécessairement comme prémisse la sainteté. Beaucoup sont sensibles au fait que « Dieu est amour », mais négligent parfois le message « Dieu est saint ». Or, avant de parler d’amour, il faut comprendre que cet amour repose sur la sainteté. Ne pas voir en Dieu qu’un être « facile à aimer », mais plutôt le Dieu tout-puissant qui se tient « à part » de toute chose, différent de tout. Dans l’Ancien Testament, quand Moïse rencontre Dieu dans le buisson ardent au désert de Madian, Dieu lui dit : « Ôte tes sandales de tes pieds » (Exode 3, 5). Ce récit symbolise qu’avant de se tenir devant Dieu, il faut quitter le « vieil homme », se dépouiller de ce qui est profane, et se présenter à un Dieu saint. Cet épisode du buisson ardent est le seul événement de l’Ancien Testament où Dieu se manifeste sous une forme visible et directe. Généralement, les personnages de l’Ancien Testament rencontraient « l’ange de l’Éternel » et non la présence substantielle de Dieu lui-même. Mais Moïse, avant même la venue de Jésus, a fait l’expérience la plus tangible de cette « image de Dieu ». De là, il apprend la première leçon : « Dieu est saint ».

Qu’est-ce que la sainteté ? Le mot « saint » signifie « totalement à part ». Les pensées et les voies de Dieu sont différentes des nôtres (Isaïe 55, 8). Autrement dit, Dieu est au-dessus de toute chose, souverain et créateur, sans être lié par aucune limite. Il est non seulement Celui qui a créé toutes choses, mais aussi Celui qui les maintient en existence. C’est pourquoi nous devons lui rendre un culte, l’adorer et le louer. L’adoration humaine n’est pas une exigence oppressante de Dieu du type : « Je vous ai créés, alors obéissez-moi ! » ; elle résulte plutôt de la relation évidente entre le Créateur et la créature. Le pasteur Zhang Dawei commente : « Si nous ne glorifions pas Dieu et ne lui rendons pas grâce, nous suivrons inévitablement l’exemple des pécheurs décrits au chapitre 1 de l’Épître aux Romains. » Dans ce chapitre, on voit des hommes qui, tout en connaissant Dieu, ne le servent pas et se livrent à l’idolâtrie et aux convoitises de la chair, manifestant ainsi leur corruption. Leur fin est la perdition éternelle, l’enfer. Paul l’affirme : « Ils sont donc inexcusables » (Romains 1, 20), car Dieu a laissé partout dans le monde des signes évidents de son existence. La nature, la conscience humaine et surtout l’Écriture révèlent l’existence de Dieu et l’obligation de l’adorer. Le rejeter et s’en détourner conduit inévitablement au jugement.

Dès lors, comment concilier l’idée d’un « Dieu d’amour » avec celle d’un « Dieu saint » ? Dire que Dieu est amour et saint ne contient aucune contradiction. Dieu est le Dieu tout-puissant (almighty God), et en même temps, il peut sembler parfois comme un « Dieu impuissant (powerless God) » qui nous attend patiemment. Autrement dit, lorsque Dieu intervient dans l’histoire en tant que « Dieu d’amour », il ne contraint pas l’être humain par la force ; il l’invite à répondre librement à son appel. Ainsi, Dieu, tout-puissant et juge suprême, est également ce Dieu d’amour qui attend patiemment et tolère longtemps les hommes.

Le pasteur Zhang Dawei répète avec insistance que « la sainteté et l’amour sont inséparables, et qu’il faut d’abord comprendre l’exigence de la sainteté si l’on veut saisir correctement l’amour ». Autrement dit, un amour sans sainteté risque de conduire au laxisme et à la déchéance, tandis qu’une sainteté sans amour peut mener à un ascétisme légaliste ou à un formalisme froid. Dans la Bible, Dieu est tout entier sainteté et tout entier amour. Ces attributs divins se sont manifestés de façon concrète en la personne de Jésus-Christ. Dans le Nouveau Testament, la venue de Jésus, « image du Dieu invisible » (Colossiens 1, 15), révèle de manière décisive l’amour de Dieu, cet amour que l’humanité aspirait tant à connaître. Jésus est le « Fils unique du Père » et partage la même nature que Lui. Dans la perspective de la Trinité, il est de même essence que Dieu le Père. C’est pourquoi Jésus dit en Jean 14, 9 : « Celui qui m’a vu a vu le Père. » Pour les croyants du Nouveau Testament, connaître Dieu grâce à Jésus est un privilège inouï.

« Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié… » (Matthieu 6, 9-10) – le début du Notre Père proclame ainsi cette vérité stupéfiante : le Dieu trois fois saint est en même temps « notre Père ». C’est la rencontre du Dieu élevé, transcendant (Transcendence), et de la proximité affectueuse de Dieu (Immanence). Dieu est au-dessus de tout, mais il nous adopte comme ses enfants et se fait Père pour nous. Pouvoir l’appeler « Père » ne nous est possible qu’en Jésus-Christ et grâce à la présence du Saint-Esprit en nous. C’est ce qui nous permet de dire avec hardiesse : « Abba ! Père ! » (Romains 8, 15). Partant de là, le pasteur Zhang Dawei exhorte les croyants à mener une vie de plus en plus consacrée devant Dieu, ancrée dans la conscience que « le Dieu d’amour est aussi le Dieu saint ». Au sein du monde, nous sommes appelés à manifester une pensée, un comportement, des paroles et une attitude « saints » afin que la gloire de Dieu soit reflétée. Et lorsque cet « état de sainteté » devient solide en nous, nous pouvons vivre la joie d’une authentique relation d’amour avec Dieu. En somme, pour adorer pleinement Dieu, source de tout amour, il nous faut d’abord reconnaître sa sainteté et l’honorer avec crainte et respect.


2. Une relation d’amour « face à face » avec Dieu

En parcourant le chapitre 13 de la Première Épître aux Corinthiens, souvent appelé « l’hymne à l’amour », le pasteur Zhang Dawei relève que l’accomplissement ultime de l’amour est condensé dans ce verset : « Nous verrons alors face à face » (1 Corinthiens 13, 12). L’apôtre Paul y annonce qu’un jour viendra où nous connaîtrons Dieu pleinement, entrant dans une communion directe avec Lui. Aujourd’hui, nous ne voyons que partiellement et de manière obscure, mais « en ce temps-là », nous verrons clairement et nous saurons parfaitement. Et au cœur de cette connaissance, il y a l’amour. Aimer Dieu et aimer son prochain nous conduit, ultimement, à cette « communion profonde de la foi » où nous contemplerons Dieu « face à face ».

Le pasteur Zhang Dawei souligne que « notre objectif spirituel, c’est de parvenir à une intimité avec Dieu si grande que nous le voyions face à face ». Lorsque nous affirmons « connaître Dieu », il ne s’agit pas d’une connaissance purement intellectuelle, mais d’une rencontre relationnelle, d’une personne à une Personne. C’est ce que Jésus a prié en Jean 17 dans sa prière sacerdotale : que nous soyons un avec Dieu, comme Lui l’est avec le Père. Jésus jouissait de l’amour parfait dans le sein du Père, et c’est cet amour qui l’a soutenu jusqu’au supplice de la croix. Il souhaite désormais que cet amour remplisse aussi nos cœurs. C’est pourquoi Il déclare : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 13, 34). Ceux qui goûtent l’amour de Dieu sont appelés à le transmettre et à le mettre en pratique envers leur prochain.

Cette expression – être « face à face » avec Dieu – implique donc une vie dans la présence effective de Dieu. De même que Dieu se montrait dans l’Ancien Testament sous forme d’une colonne de nuée ou de feu, et qu’il se rendait présent au milieu de son peuple par la tente de la Rencontre et le Temple, le Nouveau Testament proclame que Jésus est venu comme le Temple vivant, puis, après son ascension, qu’il a envoyé l’Esprit Saint pour demeurer en nous. Dans la Première Épître aux Corinthiens (3, 16), on lit : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » Loin de se limiter à l’enceinte d’un édifice religieux, la présence de Dieu signifie une réalité dynamique et existentielle : « Le Saint-Esprit habite en vous. » Ainsi, dans la vie de tous les jours, le croyant peut contempler Dieu « face à face ». Lorsque nous prions, nous lui adressons la parole ; quand nous méditons l’Écriture, nous écoutons sa voix. Ce dialogue ininterrompu, jour après jour, constitue la véritable essence de la foi et la rencontre personnelle avec Dieu.

À ce propos, le pasteur Zhang Dawei insiste sur l’importance de l’examen de conscience. Il nous invite à nous demander : « Suis-je vraiment en train de parler à Dieu face à face ? Ou bien est-ce que je prie et je célèbre le culte par pure obligation ou par habitude religieuse ? » En effet, l’amour ne peut pas s’imposer de force ; il naît d’un partage authentique. Lorsque nous confessons « J’aime Dieu et Il m’aime », ce doit être l’expression d’une relation vivante. En commençant la journée, en marchant, en prenant nos repas ou avant de dormir, nous avons le privilège de pouvoir ouvrir notre cœur à Dieu à tout moment. Certes, il existe d’autres religions ou méthodes de méditation, mais souvent, il n’y a pas de destinataire de prière clairement défini. Leurs pratiques d’« oraison » ou de « contemplation » peuvent être centrées sur l’introspection ou la perception d’une énergie cosmique. À l’inverse, la prière chrétienne consiste à s’adresser à un Dieu personnel : « le Père tout-puissant et aimant ». C’est ce qui confère à la foi chrétienne son caractère unique.

« Notre Père qui es aux cieux » – cette première invocation du Notre Père déclare clairement qu’il existe un destinataire explicite de la prière. Même s’il est invisible, Il est vivant, Il gouverne l’univers et l’histoire, tout en étant assez proche pour que nous l’appelions « Père ». Il écoute nos supplications les plus humbles, nos désirs et nos inquiétudes les plus infimes. De même qu’un parent ne peut négliger la parole de son enfant, Dieu ne méprise jamais nos prières. C’est pourquoi la prière dans la foi chrétienne devient une source de consolation et un chemin de puissance sans équivalent. Le pasteur Zhang Dawei cite souvent la phrase : « Pourquoi t’inquiéter alors que tu peux prier ? », soulignant que la prière est l’acte le plus manifeste de la confiance en la toute-puissance de Dieu. Et l’on voit dans la Bible que Dieu n’a jamais laissé aucune prière sans réponse. Il entend les cris de ses enfants, et répond en son temps et de la manière la plus salutaire. Certains exaucements sont immédiats, d’autres se manifestent après de longues années, mais ils ne sont jamais vains.

Ainsi, dans notre relation avec le Dieu d’amour, la « sainteté » et l’« intimité face à face » doivent être indissociables. Si nous perdons de vue la sainteté, nous pourrions nous comporter vis-à-vis de Dieu comme s’il était un être « à notre service », sans aucune crainte révérencielle. À l’inverse, si nous ne sommes pas dans l’intimité de Dieu, nous risquons de ne voir en Lui qu’un « juge redoutable » dont il faudrait fuir la présence. Le pasteur Zhang Dawei invite donc à rejeter ces deux extrêmes en proposant une vision équilibrée du « Père saint et Père d’amour ». Voilà le cœur du chapitre 13 de la Première Épître aux Corinthiens, ainsi que l’essence de la parole de 1 Jean 4, où il est écrit : « Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés le premier. » Nous pouvons répondre à son amour parce qu’Il nous a touchés le premier.


3. L’essentiel du Notre Père – la sainteté de Dieu et le règne de Dieu

Le Notre Père se trouve dans Matthieu 6, 9-13, et dans Luc 11, 2-4. C’est Jésus lui-même qui l’enseigne à ses disciples ; on le considère donc comme la « prière originelle » la plus importante de l’histoire du christianisme. Le pasteur Zhang Dawei, dans son premier sermon de l’année, exhorte à méditer « en profondeur » le Notre Père, qui sera récité maintes et maintes fois au cours de l’année. Il met plus particulièrement l’accent sur les trois premières demandes – « Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » – comme la synthèse du but et de la direction de la vie du croyant.

La première demande, « Que ton nom soit sanctifié », traduit la vénération et le respect que nous devons à Dieu. Tout en l’appelant « notre Père qui es aux cieux », il ne faut pas oublier que Dieu n’est pas un père à la manière du monde. Son nom est Yahvé, Élohim, Adonaï. Nous utilisons souvent le terme « Dieu » (God), mais cela peut être trop général et ne pas refléter tout le caractère particulier du « Créateur et Souverain » qu’est Dieu. Jésus nous apprend donc à prier pour que ce nom soit sanctifié. En effet, le nom, dans la Bible, désigne la personne même et son honneur. Si dans notre vie quotidienne nous prenons à la légère le commandement « Tu ne prendras pas le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain » (Exode 20, 7) en blasphémant ou en tournant Dieu en dérision, c’est comme si nous abaissions Dieu au rang d’idole, ce qui constitue un grave péché. À l’inverse, sanctifier le nom de Dieu, c’est reconnaître avec la plus haute estime sa personne et son autorité. Cette révérence se manifeste dans l’adoration et la louange, mais aussi dans l’obéissance et l’action de grâce de notre vie quotidienne. Le pasteur Zhang Dawei ajoute qu’« une vie qui n’est pas sainte profanera le nom de Dieu ». Quand des chrétiens se querellent, se divisent ou commettent des exactions hors de l’église, le monde extérieur se moque alors non seulement d’eux, mais également du « nom de Dieu ». Ainsi, sanctifier le nom de Dieu implique aussi la responsabilité de mener une vie sainte, afin que ce nom ne soit pas déshonoré à travers nous.

La deuxième demande, « Que ton règne vienne », constitue le thème central du Notre Père. Le cœur de toute la mission de Jésus pendant son ministère public est le « règne de Dieu » ou le « royaume des cieux ». Jésus déclare : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (Matthieu 4, 17), et enseigne, à travers plusieurs paraboles, comment ce royaume s’établit. Dans le Notre Père, il nous invite clairement à prier pour que ce règne advienne, afin que nos prières et toute notre vie soient dirigées vers ce « royaume de Dieu ». Car le règne de Dieu n’est pas seulement une réalité céleste à laquelle on accéderait après la mort. Il s’agit déjà d’une « souveraineté » qui s’exerce dès à présent, le règne d’un Roi qui gouverne dès ici-bas. C’est en ce sens que Jésus a donné à ses disciples un nouvel horizon d’espérance. « Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards… car le royaume de Dieu est au milieu de vous » (Luc 17, 20-21). Le règne de Dieu est déjà à l’œuvre en nos cœurs par l’Esprit Saint, mais il atteindra aussi son accomplissement ultime au moment où « le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ » (Apocalypse 11, 15). Le pasteur Zhang Dawei insiste sur la nécessité de garder ces deux dimensions ensemble : vivre dès maintenant comme des sujets de ce Royaume – par notre conversion personnelle et notre sanctification – et anticiper le « retour du Seigneur » lorsque ce Royaume sera pleinement établi.

La troisième demande, « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », exprime la supplication pour que la volonté bienveillante de Dieu s’accomplisse concrètement ici-bas. Au ciel, la volonté divine est déjà pleinement réalisée : les anges obéissent et il n’y a ni péché, ni injustice. En disant : « que ta volonté soit faite… », nous confessons donc notre désir ardent de voir cette justice et cet amour se déployer dans notre monde. On pense au cri prophétique d’Amos 5, 24 : « Mais que le droit jaillisse comme de l’eau, et la justice comme un torrent qui ne tarit pas ! » Notre réalité terrestre est souvent marquée par l’injustice, le mensonge et la souffrance dans tous les domaines – politique, social, personnel – et ces dérèglements s’opposent aux principes du règne de Dieu. Pourtant, le croyant doit prier pour que la volonté divine s’accomplisse et s’efforcer de la mettre en pratique. Jésus dit : « Cherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu » (Matthieu 6, 33). Cette « justice » correspond à la volonté de Dieu et constitue la valeur que nous devons poursuivre.

Pour le pasteur Zhang Dawei, il ne s’agit pas seulement de compréhension théologique, mais de directives de vie concrètes. Chaque fois que nous récitons le Notre Père, nous devrions nous demander : « Est-ce que je sanctifie réellement le nom de Dieu aujourd’hui ? Est-ce que je vis pour son Royaume ? Est-ce que je m’engage à faire triompher sa volonté sur terre ? » Si nous nous contentons de le réciter machinalement au culte du dimanche, nous risquons de passer à côté de son sens. Mais si nous le méditons et l’appliquons chaque jour, nous pouvons, par la prière et l’action, rendre réelle la sainteté de Dieu et l’avènement de son Royaume. De ce fait, le Notre Père n’est pas une simple leçon de catéchisme à savoir par cœur ; il est le phare qui éclaire le chemin de notre foi.

Le pasteur Zhang Dawei, en citant Romains 8, 26, rappelle que « nous ne savons pas prier comme il faut, mais l’Esprit vient au secours de notre faiblesse ». La prière peut nous sembler difficile, parfois, dans nos limites humaines. Or, nous avons un guide sûr : le Notre Père, que le Seigneur nous a Lui-même enseigné. Nous pouvons donc le méditer, le ruminer sans cesse. À travers ce modèle de prière, nous découvrons à quel point Dieu est saint et élevé, mais également combien Il s’approche de nous avec amour. Nous réalisons aussi le projet qu’Il nourrit pour cette terre, et nous apprenons comment discerner et suivre sa volonté. Ainsi, le Notre Père nous oriente vers Dieu, nous libérant de la cupidité, de l’inquiétude, du péché et de l’injustice qui règnent dans ce monde. C’est un outil puissant mis à notre disposition pour vivre notre foi de manière authentique.

Au fond, « vivre pour sanctifier le nom du Père, se consacrer à l’avènement de son Royaume et œuvrer à l’accomplissement de sa volonté sur terre » résume la raison d’être de notre existence. Le pasteur Zhang Dawei signale que, lorsque ce but devient flou, l’homme s’égare, se laisse envahir par le vide et succombe facilement à la tentation. Mais s’il retrouve cette finalité, son regard sur l’argent, la gloire, le plaisir ou même ses relations change en profondeur : toutes ces réalités sont envisagées comme des « dons de Dieu » pour servir son Royaume, et nous ne tombons plus dans l’esclavage que provoque la dépendance à leur égard. Une telle transformation de la vision du monde nous conduit à la joie et au repos intérieurs. Cette paix naît de la certitude que « j’existe sous le dessein du Père céleste, que je vis pour l’avancement de son Règne, et que je rentrerai finalement auprès de Lui ».

En définitive, la prédication du pasteur Zhang Dawei sur le Notre Père, lors du premier culte de la nouvelle année, répond à la question fondamentale : « Pourquoi vivons-nous ? » Nous vivons pour glorifier Dieu et pour lui rendre grâce. Nous vivons aussi pour espérer et anticiper son Règne, afin que ce qui est déjà accompli au ciel devienne réalité sur la terre. Si nous menons ainsi notre vie, alors la vérité que « Jésus nous ouvre le ciel et que sans lui nous sommes condamnés » ne repose pas uniquement sur la crainte, mais devient un Évangile de vie. Reconnaître le jugement éternel après la mort, et le salut offert par grâce en Jésus-Christ, voilà le cœur de la bonne nouvelle. Dès lors, nous pouvons affirmer avec assurance : « Pourquoi craindre si nous pouvons prier ? » et, jour après jour, nous avancer dans la prière pour contempler Dieu « face à face », approfondir notre communion avec ce Dieu de sainteté et d’amour.

Si, au seuil de la nouvelle année, les croyants se concentrent sur l’essence même du Notre Père, alors non seulement chacun y trouvera la satisfaction de son âme, mais l’unité véritable régnera aussi au sein de l’Église. Dans le monde, le nom de Dieu sera élevé, et son Règne s’étendra concrètement. Nous pourrons ainsi proclamer aux yeux de tous que « Dieu est amour ». Pour le pasteur Zhang Dawei, telle est la voie que doivent suivre ceux qui ont fait l’expérience de la sainteté et de l’amour de Dieu. C’est précisément le moment propice, en ce début d’année, pour vérifier si notre prière reflète les principes fondamentaux du Notre Père et pour clamer de tout notre cœur : « Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ! Que ton règne vienne ! Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ! » Alors, nous ferons l’expérience abondante de la puissance et de la réponse divines promises par le Seigneur. Voilà l’histoire vivante de la foi chrétienne en action.

The Lord’s Prayer – Pastor David Jang


1. The Love of God and the Premise of Holiness

Pastor David Jang emphasizes the essential message, “God is love.” This truth is clearly revealed in 1 John 4:8, which states, “God is love.” The love of God described in the Bible, and how humans ought to understand that love, is a vast and profound subject. The truth that “God is love” is not merely a sentimental concept but an essential reality that believers must internalize through faith. In order to understand this love, we must first acknowledge a key premise presented in Scripture. That premise is our relationship to God’s holiness.

In speaking of the God of love, Pastor David Jang also underscores that this love necessarily presupposes holiness. People are drawn to the phrase “God is love,” but can easily overlook the truth that “God is holy.” Before talking about love, we must first recognize that this love is founded upon holiness. It is not enough to think of God simply as a being who is easy to love; He is the Almighty and utterly distinct from us. The Old Testament scene in which Moses encounters God in the burning bush in the wilderness of Midian, where God says, “Take off your sandals” (Exodus 3:5), symbolizes this reality. In order to meet God, one must first cast off the “old” and stand set apart before the Holy God. The burning bush episode is a uniquely rare event in the Old Testament in which God appeared in a visibly manifested form. Generally, the Old Testament figures encountered “the angels of God,” not the direct, substantive presence of God. But Moses, even before Jesus arrived, experienced the form of God in the clearest way possible. From that encounter, he learned a primary truth: “God is holy.”

What does “holiness” mean? Holiness signifies being “utterly different.” God’s thoughts and ways are different from ours (Isaiah 55:8). In other words, God is the Most High in the universe, the transcendent Creator who is not bound by anything. Moreover, He not only created all things but also preserves them, which is why we owe Him worship and praise. When humans worship and praise God, it is not because He oppressively demands, “I made you, so obey Me.” Rather, it is a rightful act of worship within the clear relationship of “Creator and created beings.” Pastor David Jang explains that “if we fail to glorify God and give Him thanks, we end up following the same path of sin displayed in Romans 1.” Romans 1 shows the fallen condition of humans who, though they know God, do not serve Him, but instead worship idols and live in the lusts of the flesh. The result is eternal punishment, namely hell. Paul states that this is “without excuse” (Romans 1:20), because God has plainly left testimony of Himself in this world. Through nature, human conscience, and of course the Scriptures, we can come to know God’s existence and the necessity of worshiping Him. To ignore and turn away from this is rightly subject to judgment.

So then, how can we reconcile the phrase “God of love” with the holiness of God? There is no contradiction at all in saying that God is both love and holiness. God is the Almighty (the “almighty God”), and at the same time He is a God who waits—appearing, in a sense, like a “powerless God.” When God enters human history as the “God of love,” He does not forcefully compel humanity, but rather allows them to choose through a personal invitation. In that sense, the apparent paradox of being both “Almighty God” and “the God who seems powerless” holds together. He is the almighty Judge, yet also the God who waits and endures in love.

Pastor David Jang repeatedly emphasizes that “holiness and love can never be separated, and to properly understand love, we must first understand the premise of holiness.” Without holiness, love easily leads to indulgence and decadence; without love, holiness easily turns into legalistic asceticism or mere formalism. However, the God described in Scripture is both holiness itself and love itself. These attributes of God have been concretely revealed to us only through Jesus Christ. In the New Testament era, Jesus came to earth as the “image of God” (Colossians 1:15). Through Him, humanity finally received the decisive revelation of the “love of God” we had longed to understand. Jesus is the “Only Begotten Son” of God the Father, sharing the same essence. Within the doctrine of the Trinity, Jesus shares the same substance as God the Father. Therefore, in John 14:9, Jesus says, “Anyone who has seen Me has seen the Father.” For New Testament believers, knowing God through Jesus is a special privilege.

The opening of the Lord’s Prayer—“Our Father in heaven, hallowed be Your name…” (Matthew 6:9–10)—declares the astounding truth that this holy God is also “our Father.” It is here that God’s lofty transcendence and His intimate immanence intersect. While God transcends all, He also adopts us as His children and draws near to us as a Father. Calling the holy God “Father” is possible only through Jesus Christ, and we can boldly say “Abba Father” (Romans 8:15) because the Holy Spirit indwells us. For this reason, Pastor David Jang urges believers to live lives increasingly set apart before God, based on the premise that “the God of love is the God of holiness.” In the world, we must exhibit holy thoughts, holy actions, holy words, and holy attitudes to reveal the glory of God. And when this “place of holiness” becomes firm, we can fully experience the joy of having a “relationship of love” with God. In short, in order to worship and serve the God who is the source of love, we must first perceive His holiness and maintain a reverent heart toward Him.


2. A Relationship of Love That Faces God

Pastor David Jang refers to 1 Corinthians 13 as the “love chapter,” noting that its ultimate portrayal of love is encapsulated in the phrase, “Then we shall see face to face” (1 Corinthians 13:12). Through this statement, the Apostle Paul proclaims that a day will come when we will fully know God and enter into direct fellowship with Him. For now, we know only in part and see but a dim reflection, yet “then” we shall know completely. And the essence of that knowledge is love. The reason humanity is called to love God and to love neighbor is, ultimately, to enter that “deep fellowship of faith where we see God face to face.” This is the final goal.

Pastor David Jang explains that “to become so close that we can see each other face to face is the aim of faith.” When we say “I know God,” we should not mean a mere intellectual knowledge but a relational knowledge, where person meets person. This connects to Jesus’ high priestly prayer in John 17, in which He prays that we might become one in God just as He and the Father are one. Jesus experienced perfect love in the bosom of His Father, and through that love He endured the extreme suffering of the cross. He desires that same love to flow into us. This is why Jesus gave us the new command: “As I have loved you, so you must love one another” (John 13:34). In other words, those who have tasted God’s love are called to pass that love on to their neighbors in practice.

However, the expression “a relationship that faces God” also refers to a life that truly experiences God’s presence. Just as God appeared in a pillar of cloud and fire in the Old Testament and made His presence known through the tabernacle and the temple, so in the New Testament Jesus Himself came as the temple. After His ascension, He sent the Holy Spirit to dwell within us. In 1 Corinthians 3:16, Paul asks, “Do you not know that you are God’s temple and that God’s Spirit dwells in you?” God’s presence is not limited to a church building or institutional religious activities. Rather, it is a dynamic and existential reality: “the Holy Spirit dwells within you.” Hence, even in daily life, believers can meet with God “face to face.” We speak to Him when we pray, and we hear His voice when we read His Word. This daily communication is an “intimate encounter”—the very essence of faith.

Pastor David Jang points out that self-examination is crucial in this regard. We must ask ourselves, “Do I genuinely converse with God face to face? Or am I merely praying and worshiping out of religious formality or a sense of duty?” The reason is that love cannot be forced. True love occurs only when there is sincere communion. When we confess, “I love God, and He loves me,” it must arise from a vibrant relationship. This is the wonderful privilege of the Christian faith: at any moment—starting your day, walking down the road, eating a meal, or before going to bed—you can open your heart, pray, and converse with God. Other religions or forms of meditation may exist, but in them there is no clear object of prayer. Their “contemplation” or “meditation” may involve self-reflection or tapping into some cosmic energy. By contrast, Christian prayer is a personal relationship in which we address an “almighty God” and a “loving Father.” In that sense, the Christian faith is truly unique.

The opening of the Lord’s Prayer—“Our Father in heaven”—declares that prayer has a clear addressee. Although invisible, God is alive, ruling over the universe and history, and yet close enough for us to call Him “Father.” He hears even our small prayers and pays attention to our every worry and desire. Just as parents do not dismiss the words of their children, God does not ignore our words. Thus, Christian prayer becomes an incomparable means of comfort and power. Pastor David Jang often quotes the phrase, “Why worry when you can pray?” and stresses that “prayer is the clearest demonstration that we trust in the almighty God.” Indeed, if we look at the lives of the people in the Bible, God never overlooks a single prayer. Though He sometimes answers quickly and at other times after many years, those prayers are never in vain.

Consequently, in our relationship with the God of love, “holiness” and “facing Him intimately” must converge. If we lose holiness and treat God simply as someone familiar or convenient, we will pray without genuine reverence. Conversely, if we are not intimate with Him, we may see Him only as a terrifying judge and run from Him in fear. Pastor David Jang warns against both extremes, presenting a balanced understanding of God as “the holy Father, the loving Father.” This is the core of the love described in 1 Corinthians 13 and the grace conveyed in 1 John 4, which says, “This is love: not that we loved God, but that He loved us first.” Because His love first came to us, we are able to respond to that love.


3. The Core of the Lord’s Prayer – God’s Holiness and God’s Kingdom

The Lord’s Prayer is recorded in Matthew 6:9–13 and Luke 11:2–4. Jesus Himself taught this prayer to His disciples, and throughout Christian history it has been regarded as the most important “model prayer.” Notably, Pastor David Jang, during a New Year’s Sunday service, stressed that “we will repeat the Lord’s Prayer countless times this year, so we must truly meditate on it.” He explained that the first three petitions at the beginning of the prayer—“hallowed be Your name, Your kingdom come, Your will be done on earth as it is in heaven”—encapsulate the purpose and direction of the believer’s life.

The first petition, “hallowed be Your name,” shows how much we revere God. Although we call Him “Our Father in heaven,” He cannot be equated with an earthly father. God’s name is Yahweh, Elohim, Adonai. We commonly refer to Him as “God,” but that is quite a generic term and may fail to convey the unique essence of the “Creator and Sovereign.” Hence Jesus taught His disciples to pray “hallowed be Your name.” A name represents a person’s character and honor. If in our everyday life we break the commandment, “You shall not take the name of the Lord your God in vain” (Exodus 20:7), and casually mock or blaspheme God, we reduce Him to the level of an idol, which is a grievous sin. Conversely, to hallow God’s name is to profoundly honor His character and authority. This respect and reverence find expression in worship and praise, and lead us to obedience and thankfulness in life. Pastor David Jang adds, “If we fail to live holy lives, God’s name becomes disgraced.” When believers quarrel, split, or commit corruption outside the church, onlookers mock not only them but the “name of God” as well. Thus, “hallowing God’s name” is also our responsibility to represent that name faithfully through our lives.

The second petition, “Your kingdom come,” is the central theme of the Lord’s Prayer. The central topic of Jesus’ earthly ministry was “the kingdom of God” or “the kingdom of heaven.” He declared, “Repent, for the kingdom of heaven has come near” (Matthew 4:17) and, through many parables, taught how that kingdom arrives. In the Lord’s Prayer, Jesus makes it clear that believers must align their prayers and their lives with the “kingdom of God.” This kingdom is not merely the afterlife heaven we enter upon death. It also refers to the “rule of God,” which begins even now on earth under the reign of the King. This is the hope Jesus imparted to His disciples. Luke 17:20–21 says, “The kingdom of God is not coming in ways that can be observed… for behold, the kingdom of God is in your midst.” As Pastor David Jang points out, we must not lose sight of this twofold meaning. Through personal salvation and holy living, we must manifest that the kingdom has “already come,” even as we look forward to the day of its complete fulfillment—the future kingdom of God that will come with the Lord’s return (cf. Revelation 11:15).

The third petition, “Your will be done on earth as it is in heaven,” is a prayer for God’s good will to be realized here on earth. In heaven, God’s will is perfectly accomplished. Angels obey Him, and there is no trace of sin or injustice. Praying, “Your will be done on earth as it is in heaven,” reflects our ardent desire for God’s justice and love to prevail in our world, filled as it is with imperfection, contradiction, sin, and suffering. This echoes the cry of Amos 5:24—“But let justice roll on like a river, righteousness like a never-failing stream!” The world is full of injustice and corruption, whether in politics, society, or individual lives, often contradicting God’s order. Yet believers pray for God’s will to be done in the midst of this, and also strive to put that will into action. Jesus said, “Seek first His kingdom and His righteousness” (Matthew 6:33). This “righteousness” is God’s will and is the value we must pursue.

Pastor David Jang insists that this is not just a doctrinal concept we grasp intellectually but a practical guide for how to live. Whenever we recite the Lord’s Prayer, we should ask ourselves, “Am I truly hallowing God’s name today? Do I live with God’s kingdom in view? Am I striving to realize His will on earth?” We should not merely recite these words once during Sunday worship. Instead, we should ponder them daily so that, through our prayers and actions, God’s holiness and God’s kingdom can be displayed. In this way, the Lord’s Prayer serves as a lighthouse on our faith journey rather than just a memorization task.

Finally, Pastor David Jang cites Romans 8:26, reminding us that “we do not know what to pray for as we ought, but the Spirit helps us in our weakness.” While we may face urgent challenges and feel our limitations in prayer, the Lord has given us the Lord’s Prayer as a sure guideline. By repeatedly meditating on it, we learn how lofty and holy God is, how lovingly He draws near to us, what kind of kingdom He longs to establish on earth, and how we can discern and participate in that will. Thus, the Lord’s Prayer is a powerful tool that aligns a believer’s life with God and frees us from the greed, anxiety, sin, and injustice of this world.

Ultimately, our life purpose is “to hallow the name of our Father God, to devote ourselves to bringing His kingdom, and to strive so that His will may be done on earth.” Pastor David Jang notes that when people lose sight of this purpose, they wander, feel empty, and fall easily into the snares of sin. But once this purpose is firmly established, perspectives on life’s big and small matters—wealth, honor, pleasure, human relationships—change. These all become gifts from God and resources to be used for God’s kingdom. They no longer rule us, nor do we become enslaved to them. When our outlook on life changes like this, we ultimately find happiness and rest. This rest comes from the assurance, “I exist under my Heavenly Father’s plan, I live for His kingdom, and I will finally return to Him.” It is the peace born of that conviction.

In summary, Pastor David Jang crystallizes the main message of the Lord’s Prayer into three points. First, hallow the name of God. We are to remember His majesty and glory and give Him worship, thanks, and obedience. Second, pray for God’s kingdom to come. This kingdom began with Jesus but will be fully consummated in the future at His return. Third, pray and act for God’s will to be done on earth as it is in heaven. The hungry and thirsty for righteousness will be blessed, and the flowing of justice like a mighty river is the hallmark of the kingdom of God. The Christian worldview moves forward with the premise that “there is a world beyond this one (eternity),” yet it also endeavors to see God’s will carried out in the here and now. This is precisely the confession of faith contained in the Lord’s Prayer.

In the New Year’s Sunday service message, Pastor David Jang thus offers the answer to the fundamental question, “Why do we live?” through the Lord’s Prayer. We live to glorify God and give Him thanks. We look to His kingdom, praying that the holy will already established in heaven may also be done on earth. When we live this way, the statement “Jesus saves, unbelief leads to hell” ceases to be merely a fear-based logic and instead becomes the Gospel of life. If one realizes there is eternal judgment after death, and that God’s saving grace is found “in Jesus,” there is no message of salvation more clear and certain. Hence, believers can experience the truth of “Why worry when you can pray?” and, by praying daily, we meet God face to face, intimately communing with the holy and loving God.

If believers, at the start of a new year, remain faithful to the spirit of the Lord’s Prayer, they will not only find contentment for their own souls but also bring about genuine unity within the church community. Furthermore, God’s name will be exalted in the world, and His kingdom will tangibly expand. Through this entire process, we will proclaim to all that “God is love.” According to Pastor David Jang, this is the path “those who know God’s holiness and love ought to run.” As we embark on a new year in the Lord, we must examine whether our prayers contain the essence of the Lord’s Prayer. We should then wholeheartedly confess, “Our Father in heaven, hallowed be Your name, Your kingdom come, Your will be done on earth as it is in heaven.” When we do, God’s people will abundantly experience the power and answers He has already promised. In that experience lies the living history of true Christian faith.

El Padre Nuestro – Pastor David Jang


1. El Dios de amor y la premisa de la santidad

El pastor David Jang enfatiza el mensaje esencial de que “Dios es amor” (1 Juan 4:8). Esta verdad, claramente expresada en la Escritura, no se limita a una dimensión meramente emocional, sino que constituye una realidad fundamental que todo creyente debe asimilar en su vida de fe. Ahora bien, para comprender el amor de Dios, la Biblia presenta una premisa clave: la relación entre nosotros y la santidad.

Cuando el pastor David Jang habla del Dios de amor, recalca al mismo tiempo que este amor conlleva inevitablemente la premisa de la “santidad”. Con frecuencia, las personas se sienten atraídas por la afirmación “Dios es amor”, pero pasan por alto el hecho de que “Dios es santo”. Antes de hablar del amor, debemos entender que este amor se basa en la santidad. No basta con considerar a Dios simplemente como un “ser a quien es fácil amar”; Él es omnipotente, totalmente otro y diferente a nosotros. En el Antiguo Testamento, cuando Moisés se encuentra con Dios en la zarza ardiente del desierto de Madián, Dios le ordena: “Quítate las sandalias de tus pies” (Éxodo 3:5). Esto simboliza la necesidad de despojarse de lo viejo y presentarse de manera consagrada ante el Dios santo. El episodio de la zarza ardiente es el único caso en el Antiguo Testamento donde Dios se manifiesta de una forma tan tangible. Normalmente, los personajes bíblicos del Antiguo Testamento se encontraban con “mensajeros de Dios” y no con la presencia sustancial misma de Dios. Sin embargo, Moisés, incluso antes de la venida de Jesús, tuvo la experiencia más clara de la “imagen” de Dios. Allí aprendió la primera gran lección: “Dios es santo”.

¿Qué significa ser santo? Santidad implica ser “totalmente distinto”. Los pensamientos y caminos de Dios difieren de los nuestros (Isaías 55:8). En otras palabras, Dios es el más alto sobre toda la creación, el Ser trascendente y Creador que no está sujeto a nada ni a nadie. Asimismo, además de haber creado todo cuanto existe, Él sostiene toda la creación. Por eso es digno de adoración y alabanza. Cuando el ser humano adora y alaba a Dios, no se trata de una exigencia represiva basada en “Yo los creé, así que obedezcan”, sino de un acto de culto que brota naturalmente de la relación entre Creador y criatura. El pastor David Jang explica que “si no glorificamos a Dios ni le damos gracias, caeremos en la misma senda de pecado descrita en Romanos 1”. Este capítulo muestra cómo el hombre, aun conociendo a Dios, se rehúsa a servirlo y, en su lugar, adora ídolos y vive según las pasiones de la carne. El resultado es la condenación eterna, el infierno. Pablo afirma que “no tienen excusa” (Romanos 1:20), porque Dios ha dejado un testimonio claro de Su existencia en la creación, en la conciencia humana y, sobre todo, en la Escritura. Ignorar esa evidencia y darle la espalda a Dios conduce inevitablemente al juicio.

¿Cómo se conciliará entonces el “Dios de amor” con el “Dios santo”? No existe ninguna contradicción en afirmar que Dios es amor y santo al mismo tiempo. Dios es el Todopoderoso (Almighty God), pero también es quien espera y da libertad al ser humano, manifestándose en cierto modo como un “Dios impotente” (powerless God). Cuando Dios, en Su condición de “Dios de amor”, irrumpe en la historia, no lo hace para imponer Su voluntad de manera forzosa, sino mediante una invitación personal que permite al ser humano decidir libremente. Por eso tiene sentido hablar de esta dualidad en Dios: todopoderoso y juez, pero también paciente y lleno de amor hacia el ser humano.

El pastor David Jang insiste en que “la santidad y el amor son inseparables, y para comprender verdaderamente el amor, antes debemos entender la premisa de la santidad”. La santidad sin amor puede derivar en ascetismo legalista o formalismo, y el amor sin santidad se vuelve libertinaje y decadencia. Sin embargo, la Biblia presenta a Dios como la santidad misma y el amor mismo. Estos atributos de Dios se revelan de manera concreta únicamente en Jesucristo. En la época del Nuevo Testamento, Jesús vino a este mundo como la “imagen de Dios” (Colosenses 1:15), revelando de manera definitiva el amor que tanto anhelaba conocer la humanidad. Jesús es el “Hijo unigénito de Dios Padre” y comparte la misma esencia divina. En el marco de la doctrina trinitaria, Él posee la misma naturaleza que Dios Padre. Por eso declara en Juan 14:9: “El que me ha visto a mí, ha visto al Padre”. Conocer a Dios a través de Jesús es el privilegio de los creyentes del Nuevo Testamento.

En la introducción del Padre Nuestro—“Padre nuestro que estás en los cielos, santificado sea tu nombre…” (Mateo 6:9-10)—observamos precisamente la verdad asombrosa de que el Dios santo se convierte al mismo tiempo en “nuestro Padre”. Aquí se revela el punto en el que la elevada majestad de Dios (trascendencia) y Su cercanía (inmanencia) se encuentran. Dios es trascendente, pero también nos hace Sus hijos y se nos acerca como un Padre. Que el Dios santo pueda ser llamado “Padre” es posible únicamente en Cristo y por la presencia del Espíritu Santo que habita en nosotros, lo cual nos permite tener la confianza de invocar: “Abba, Padre” (Romanos 8:15). Por esta razón, el pastor David Jang enseña que la premisa “Dios es amor y, a la vez, Dios es santo” debe sentar las bases de la vida cristiana, exhortando a los creyentes a llevar una vida cada vez más consagrada a Él. Esto se traduce en pensamientos santos, acciones santas y palabras y actitudes que reflejen la gloria de Dios en medio del mundo. Cuando se fortalece ese lugar de “santidad”, uno puede disfrutar plenamente de la relación de amor con Dios. En síntesis, para adorar y servir al Dios cuya esencia es el amor, primero debemos tomar conciencia de Su santidad y acercarnos a Él con reverencia.


2. Una relación de amor cara a cara con Dios

El pastor David Jang denomina el capítulo 13 de la Primera Carta a los Corintios como el “capítulo del amor” y destaca que la culminación del amor se expresa en la afirmación: “Entonces veremos cara a cara” (1 Corintios 13:12). Con estas palabras, el apóstol Pablo declara que llegará el día en que conoceremos a Dios plenamente y entraremos en una comunión directa con Él. Ahora lo conocemos de manera parcial y borrosa, pero “entonces” lo conoceremos plenamente. Y la esencia de ese conocimiento es el amor. El amor que el ser humano profesa a Dios y al prójimo es, en última instancia, un proceso y un fin que conduce a la “profunda comunión de fe de ver a Dios cara a cara”.

El pastor David Jang afirma que “llegar a ser tan íntimos como para ver ‘cara a cara’ a Dios es la meta de la vida de fe”. Cuando decimos “conocemos a Dios”, no se trata de un saber meramente intelectual, sino de un conocimiento que brota de la relación entre personas que se encuentran y se relacionan. Esto conecta con la oración sacerdotal de Jesús en Juan 17, cuando suplica: “Para que sean uno en nosotros, como tú y yo somos uno”. Jesús disfrutó del amor perfecto en el seno del Padre, y por ese amor soportó el sufrimiento extremo de la cruz. Además, ese mismo amor anhela derramarse en nosotros. De ahí que dé el “mandamiento nuevo”: “Amaos unos a otros, como yo os he amado” (Juan 13:34). En otras palabras, quienes han experimentado el amor de Dios están llamados a transmitirlo y ponerlo en práctica con los demás.

La expresión “una relación cara a cara con Dios” se refiere a vivir en la realidad de la presencia divina. En el Antiguo Testamento, Dios se manifestaba en columna de nube y de fuego, y Su presencia habitaba en el tabernáculo y en el templo. En el Nuevo Testamento, Jesús mismo se presentó como el verdadero templo y, tras Su ascensión, envió al Espíritu Santo para morar en nosotros. 1 Corintios 3:16 pregunta: “¿No sabéis que sois templo de Dios, y que el Espíritu de Dios habita en vosotros?”. La presencia de Dios no se limita a un edificio eclesiástico ni a una religión institucionalizada, sino que se hace efectiva, dinámica y existencial cuando “el Espíritu habita en nosotros”. Así, aun en la vida cotidiana, podemos “ver cara a cara” a Dios. Oramos para dirigirle nuestras palabras y leemos Su Palabra para oír Su voz. Esta comunicación diaria es la verdadera esencia de la fe y el encuentro personal con Él.

El pastor David Jang subraya que el aspecto crucial es la reflexión sobre uno mismo. Debemos preguntarnos: “¿De verdad hablo cara a cara con Dios? ¿O me limito a orar y adorar por obligación o rutina religiosa?”. El amor no puede ser forzado. El amor existe solo cuando hay un intercambio auténtico. Cuando proclamamos “Amo a Dios y Él me ama”, dicha confesión ha de surgir de una relación viva. Parte del privilegio del cristiano es poder orar y dialogar con Dios a cualquier hora—al iniciar el día, mientras caminamos, en la hora de la comida y antes de dormir—, sabiendo que nos escucha. Existen otras religiones y prácticas de meditación en el mundo, pero muchas de ellas carecen de un objeto de oración personal. En ellas se habla de “contemplación” o “meditación” como una introspección o sensación de energía cósmica, mientras que la oración cristiana es una comunicación personal con un “Dios Todopoderoso” y un “Padre amoroso”. En este sentido, la fe cristiana es algo único.

La primera línea del Padre Nuestro—“Padre nuestro que estás en los cielos”—proclama que hay un destinatario claro de nuestra oración. Aun siendo invisible, está vivo, gobierna el universo y la historia, y a la vez está tan cercano como para que le llamemos “Padre”. Él escucha nuestras peticiones más pequeñas y nuestras preocupaciones más triviales, del mismo modo que un padre amoroso no ignora la voz de su hijo. Por eso, la oración cristiana es un canal de consuelo y de poder que no admite comparación. A menudo, el pastor David Jang menciona la frase “¿Por qué preocuparse, si podemos orar?”, afirmando que “orar es la expresión más clara de la confianza en el Dios omnipotente”. Al examinar la vida de los personajes bíblicos, vemos que Dios jamás dejó de oír la más mínima oración; simplemente responde en el momento y de la forma más adecuada. A veces la respuesta llega de inmediato, otras veces después de mucho tiempo, pero nunca es en vano.

Por ende, en nuestra relación con Dios, el “Dios de amor” y la “santidad” deben ir de la mano. Si perdemos de vista la santidad y consideramos a Dios como alguien “accesible sin mayor reverencia”, nuestra oración carecerá de verdadera adoración. Y si no hay intimidad con Dios, solo lo veremos como un “juez temible” y huiremos de Su presencia. El pastor David Jang advierte sobre estos dos extremos, presentando una imagen equilibrada de Dios como “Padre santo, Padre amoroso”. Esta visión es la quintaesencia del amor descrito en 1 Corintios 13 y encierra la gracia de 1 Juan 4: “En esto consiste el amor: no en que nosotros hayamos amado a Dios, sino en que Él nos amó primero”. Solo porque Su amor se manifestó primero, podemos responder a Él.


3. El núcleo del Padre Nuestro: la santidad de Dios y el reino de Dios

El Padre Nuestro se encuentra en Mateo 6:9-13 y en Lucas 11:2-4. Esta oración, enseñada directamente por Jesús a sus discípulos, se considera la “oración original” más importante de la historia cristiana. El pastor David Jang, en un mensaje de Año Nuevo, instó a la congregación a “meditar profundamente en el Padre Nuestro, que repetiremos innumerables veces a lo largo del año”, subrayando que las tres primeras peticiones—“santificado sea tu nombre, venga tu reino, hágase tu voluntad, como en el cielo así también en la tierra”—resumen el propósito y la dirección de la vida de todo creyente.

La primera petición, “Santificado sea tu nombre”, revela en qué medida reverenciamos a Dios. Si bien invocamos “Padre nuestro que estás en los cielos”, no podemos asimilarlo a un padre terrenal más. Su nombre es Jehová, Elohim, Adonai. Normalmente decimos “Dios” (God), pero es un término muy general, que no siempre capta la singularidad del Creador y Soberano absoluto. Por eso Jesús enseña a sus discípulos a orar “que su nombre sea santificado”. En la cultura bíblica, el nombre representa la persona y su honor. Cuando en la vida cotidiana incumplimos el mandamiento “No tomarás el nombre de Jehová tu Dios en vano” (Éxodo 20:7) y usamos el nombre de Dios de forma irreverente o burlona, en realidad estamos rebajando a Dios al nivel de un ídolo, lo cual constituye un grave pecado. En cambio, santificar Su nombre es otorgar a Su persona y autoridad el máximo respeto, expresado en la adoración y la alabanza. Esto también se traduce en obediencia y gratitud en la vida diaria. El pastor David Jang añade que “si no vivimos en santidad, terminamos deshonrando el nombre de Dios”. Cuando los cristianos se pelean, se dividen o cometen actos inmorales, el mundo se burla no solo de ellos, sino del “nombre de Dios”. Por consiguiente, “santificar el nombre de Dios” implica la responsabilidad de que nuestras vidas reflejen esa santidad y dignifiquen Su nombre.

La segunda petición, “Venga tu reino”, representa la idea central del Padre Nuestro. Todo el ministerio público de Jesús gira en torno a la proclamación del “reino de Dios” o “reino de los cielos”. Desde el comienzo de su predicación—“Arrepentíos, porque el reino de los cielos se ha acercado” (Mateo 4:17)—hasta las numerosas parábolas, Jesús enseña sobre cómo llega el reino de Dios. En el Padre Nuestro, al enseñar “venga tu reino”, enfatiza que nuestro objetivo en la oración y en la vida debe orientarse a “ese reino de Dios”. Y esto no se limita al “cielo” al que vamos al morir, sino que incluye el gobierno y la autoridad de Dios que ya operan aquí y ahora. Ésta es la esperanza que Jesús transmitió a sus discípulos: “El reino de Dios no viene con señales visibles… porque he aquí el reino de Dios está entre vosotros” (Lucas 17:20-21). El reino ya está presente en nuestros corazones por la obra del Espíritu Santo, pero también esperamos su cumplimiento definitivo en la segunda venida de Cristo—“El reino del mundo ha venido a ser de nuestro Señor y de su Cristo” (Apocalipsis 11:15). El pastor David Jang recalca que no debemos perder de vista este doble significado. Tenemos que vivir la “realidad presente” del reino a través de la salvación personal y la santidad de vida, y al mismo tiempo anhelar la consumación plena del reino en la “segunda venida del Señor”.

La tercera petición, “Hágase tu voluntad, como en el cielo, así también en la tierra”, es una súplica para que los propósitos de Dios se cumplan en nuestro mundo. En el cielo, la voluntad de Dios se ejecuta a la perfección—los ángeles obedecen y no hay rastro de pecado ni injusticia. Rogar “hágase tu voluntad, como en el cielo, así también en la tierra” expresa el anhelo de que en nuestra realidad, aún plagada de imperfecciones, contradicciones, pecado y sufrimiento, se establezcan la justicia y el amor divinos. Esta oración tiene un eco en la exhortación profética de Amós 5:24: “Pero corra el juicio como las aguas, y la justicia como arroyo inagotable”. El mundo está lleno de injusticias, corrupción y prácticas opuestas al orden de Dios. Sin embargo, los creyentes debemos orar para que “se cumpla la voluntad de Dios” y esforzarnos en ello. Jesús nos manda: “Mas buscad primeramente el reino de Dios y su justicia” (Mateo 6:33). Esa “justicia” es la voluntad de Dios y el valor que hemos de perseguir.

El pastor David Jang subraya que este no es un mero conocimiento teológico, sino una pauta para la vida práctica. Cada vez que recitamos el Padre Nuestro, debemos preguntarnos: “¿Estoy santificando hoy el nombre de Dios? ¿Vivo con la mirada puesta en el reino de Dios? ¿Me esfuerzo porque Su voluntad se cumpla en la tierra?”. No basta con pronunciar esta oración en el culto dominical; debemos retomarla a diario y encarnarla en la oración y en la acción. Así, el creyente participa activamente en la manifestación de la santidad de Dios y Su reino. El Padre Nuestro no es solo un ejercicio de memorización, sino un “faro” que ilumina nuestro caminar en la fe.

El pastor David Jang, refiriéndose a Romanos 8:26, recuerda que “no sabemos orar como conviene, pero el Espíritu Santo ayuda en nuestra debilidad”. Aun cuando nos sintamos superados, contamos con el Padre Nuestro que el mismo Jesús nos enseñó, y podemos meditar en él una y otra vez. A través de esa oración, descubrimos cuán grande y santo es Dios y, al mismo tiempo, cuán lleno de amor se acerca a nosotros. También aprendemos cuál es Su plan para este mundo, y de qué manera discernir y cumplir Su voluntad. De ese modo, el Padre Nuestro se convierte en un medio poderoso para alinear nuestra vida con la de Dios, ayudándonos a escapar de la avaricia, la ansiedad, el pecado y la injusticia de este mundo.

En definitiva, vivir para “santificar el nombre del Padre, consagrarnos a la venida de Su reino y esforzarnos para que Su voluntad se cumpla en la tierra”, debe constituir la meta de nuestra existencia. El pastor David Jang señala que, cuando perdemos de vista este propósito, caemos en confusión, vacío y tentación. Pero si este propósito se asienta firmemente en nuestras vidas, cambia por completo nuestra perspectiva sobre los asuntos del día a día—el dinero, la fama, los placeres, las relaciones—. Todo ello pasa a ser un don de Dios puesto a nuestro servicio, con miras a la expansión de Su reino. Ya no somos esclavos de esas cosas, pues no son nuestras dueñas. Con este cambio radical en nuestra visión, hallamos verdadera felicidad y reposo en la certeza de que “existimos bajo el plan del Padre celestial, vivimos para Su reino y al final regresamos a Sus brazos”. De ahí emana la paz del corazón.

Para concluir, el mensaje central que el pastor David Jang extrae del Padre Nuestro podría resumirse en tres grandes ideas. Primera: “Santifica el nombre de Dios”. Hemos de recordar Su soberanía y gloria y rendirle adoración, gratitud y obediencia. Segunda: “Ruega por la venida del reino de Dios”. El reino empezó con la venida de Jesús, pero esperamos su culminación en Su regreso futuro. Tercera: “Ora y actúa para que se cumpla la voluntad de Dios en la tierra”. Los sedientos de justicia y rectitud obtendrán la bendición, y cuando la justicia fluya como un río incesante, entonces se manifestará el reino de Dios. La cosmovisión cristiana reconoce la existencia de “otra vida eterna” y, a la vez, se compromete con la implementación de la voluntad divina aquí y ahora. Ese es el espíritu del Padre Nuestro.

Así, en el primer culto dominical del año, el pastor David Jang responde a la pregunta fundamental “¿por qué vivimos?” a partir del Padre Nuestro. Vivimos para glorificar a Dios y darle gracias. Anhelamos Su reino y oramos para que “la voluntad celestial se cumpla también en la tierra”. Al vivir así, el mensaje “Jesús, cielo; incredulidad, infierno” deja de ser una simple amenaza, para convertirse en la Buena Nueva de la vida. Si comprendemos que más allá de la muerte nos espera un juicio, y que la salvación que nos libra de ese juicio está en Cristo Jesús, no hay mensaje más claro y certero. Por eso, el creyente que experimenta esta verdad puede decir con convicción: “¿Por qué preocuparme, si puedo orar?”. Diariamente, oremos cara a cara con Dios, profundizando en la comunión con Él, que es santo y lleno de amor.

Si los cristianos inician el nuevo año alineándose con la enseñanza esencial del Padre Nuestro, experimentarán la satisfacción de su alma, la unidad genuina en la comunidad de fe y la glorificación del nombre de Dios en medio del mundo. Así se extenderá en forma palpable Su reino. A través de todo ello, se proclamará ante todos que Dios es amor. El pastor David Jang subraya que ese es el camino que deben recorrer quienes conocen la santidad y el amor de Dios. Al comenzar el nuevo año, conviene reflexionar si nuestra oración encarna realmente el espíritu del Padre Nuestro; y acercarnos con todo el corazón a la confesión: “Padre nuestro que estás en los cielos, santificado sea tu nombre, venga tu reino, hágase tu voluntad, como en el cielo así también en la tierra”. Entonces, el creyente experimentará abundantemente el poder y las respuestas que el Señor ya ha prometido. Allí se encierra el dinamismo de la verdadera fe cristiana.

Le chemin du salut qui renaît par la grâce – Pasteur David Jang

Le pasteur David Jang étudie simultanément l’Épître aux Galates et l’Épître aux Romains, montrant de manière méthodique comment le « soteriologie » (doctrine du salut) et la « promesse de Dieu » sont étroitement liés, au cœur de la foi chrétienne. La doctrine du salut est considérée comme l’élément central de la théologie chrétienne, car elle est directement reliée à la question cruciale de savoir comment l’homme peut échapper au jugement de Dieu après la mort et obtenir la vie éternelle. Selon le pasteur David Jang, si l’on analyse le raisonnement de Paul dans Galates 3 en parallèle avec la structure de l’Épître aux Romains, l’enchaînement des idées devient encore plus clair. L’Épître aux Romains est composée de 16 chapitres que l’on peut diviser en deux grandes sections : chapitres 1 à 8 et chapitres 9 à 16. Les chapitres 1 à 8 se subdivisent en trois parties : les chapitres 1 à 4 traitent de la « justification » ( justification), les chapitres 5 à 7 de la « sanctification » ( sanctification) et le chapitre 8 de la « glorification » (glorification). De même, l’Épître aux Galates présente une structure similaire : elle aborde d’abord la question de la justification du pécheur, puis le chemin de la sanctification, et enfin la voie de l’accomplissement ultime.

En particulier, le pasteur David Jang souligne que, tout comme l’Épître aux Romains, l’Épître aux Galates suit un mouvement progressif justification–sanctification–glorification. En Romains, jusqu’au chapitre 4, Paul met l’accent sur le fait que le pécheur obtient la justice (ou la justification) par la foi. Le début de Galates présente exactement le même raisonnement. Autrement dit, la réponse à la question « comment l’homme peut-il être délivré du péché et devenir juste ? » est la suivante : « c’est par la grâce de Christ ». Dans l’Épître aux Galates, Paul proclame que le Christ a accompli toutes les exigences de la Loi et qu’il a payé la dette du péché sur la croix pour nous sauver.

Finalement, le pasteur David Jang insiste sur le fait que nous obtenons la justice uniquement par la foi, c’est-à-dire par la seule grâce. Dans ce contexte, il rappelle le slogan de la Réforme protestante : « Sola fide, Sola gratia, Sola Scriptura » – « La foi seule, la grâce seule, l’Écriture seule ». Alors que l’Église catholique considérait les rites et la tradition de l’Église comme des conditions de salut, le protestantisme a tenu fermement au principe du « salut par la foi seule ». Selon l’explication du pasteur David Jang, si l’on introduit une idée telle que « il faut accomplir la Loi pour être sauvé », alors le mérite de la croix s’en trouve obscurci, et les œuvres de l’homme sont mises en avant, ce qui altère la nature même du salut.

Avant de proposer son commentaire détaillé sur Galates 3, le pasteur David Jang identifie trois concepts théologiques essentiels pour comprendre le processus du salut : 1) la christologie (Christology), 2) la sotériologie (Soteriology) et 3) l’eschatologie (Eschatology). Parmi ces trois, la sotériologie, qui porte sur « comment l’homme peut échapper au jugement après la mort et obtenir la vie éternelle », est la plus cruciale. En se référant à Hébreux 9.27, « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement », il souligne que le jugement est inéluctable pour tous. Depuis que l’humanité a été chassée du jardin d’Éden, le véritable enjeu est de retrouver la « terre promise » (la cité céleste) perdue. Ce chemin de salut n’est pas fondé sur des œuvres légales, mais repose uniquement sur la foi placée dans la grâce du Christ, affirme le pasteur David Jang.

Lorsque Galates 3 traite de la question de la Loi et de la Promesse, Paul prend l’exemple d’Abraham pour illustrer « comment cet homme a été déclaré juste ». La Loi fut transmise à Moïse au Sinaï après la sortie d’Égypte, alors qu’Abraham avait reçu la promesse de Dieu 430 ans plus tôt. De plus, la circoncision mentionnée dans Genèse 17 intervient après l’alliance originelle de Genèse 15. L’apôtre Paul souligne donc que la promesse faite à Abraham précède non seulement la Loi mais aussi la circoncision. Le pasteur David Jang insiste à nouveau sur la logique de Paul : la véritable justification provient de la « promesse de grâce » antérieure à la Loi, et non de la Loi ou de la circoncision, institutions apparues plus tard. C’est là l’expression de la doctrine fondamentale selon laquelle le salut ne dépend pas des œuvres, mais découle de l’acceptation par la foi de la promesse de Dieu.

Aux versets 15 à 29 de Galates 3, Paul déclare que « la Promesse est venue d’abord, puis la Loi ensuite ». En concluant une alliance directe avec Abraham, Dieu a utilisé la forme rituelle de l’alliance de sang en passant entre les animaux coupés en deux (Genèse 15). Cela représente un serment inviolable de la part de Dieu. Hébreux 6.13-19 souligne également que Dieu a promis par lui-même et fait un serment à Abraham. Dans son commentaire, le pasteur David Jang explique que la foi ne se limite pas à un simple assentiment intellectuel, mais suppose un « croire en » (believe in), signifiant que l’on s’inscrit déjà dans l’accomplissement futur de la promesse de Dieu. Hébreux 11.1 – « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » – vient corroborer cette idée. Bien qu’il fût humainement impossible pour Abraham d’avoir une descendance, il a fait confiance à la parole de Dieu et à sa fidélité, et a « fait entrer l’avenir dans son présent ». C’est pourquoi Dieu a estimé sa foi comme justice (Genèse 15.6).

Ainsi, le pasteur David Jang explique avec clarté que le thème central de l’Épître aux Galates est : « Ce n’est pas la Loi, mais la Promesse ; ce ne sont pas les œuvres, mais la grâce reçue par la foi qui constitue le chemin du salut. » Abraham en est l’exemple : avant même l’apparition de Moïse et de la Loi, Dieu avait déjà préparé la promesse de salut pour toute l’humanité. Quand cette promesse s’est accomplie en Jésus-Christ, la voie s’est ouverte à la fois pour les Juifs et pour les païens pour devenir enfants de Dieu. C’est ce que proclame l’apôtre Paul. Selon le pasteur David Jang, on peut voir cette proclamation de Paul dans Galates 3.28-29 : « Si vous appartenez au Christ, vous êtes donc la descendance d’Abraham, héritiers selon la promesse. » Ces versets symbolisent le dynamisme de l’Évangile qui brise tout mur de séparation et unit Juifs et Grecs.

Le salut ne s’arrête toutefois pas à la dimension individuelle : il englobe aussi la restauration de toute la création. Comme le déclare Romains 8, la création entière soupire et attend avec impatience le jour où les fils de Dieu accéderont à la gloire (Rm 8.19). Si l’accent sur la libération du péché et la justification est mis dans les chapitres 1 à 7, le chapitre 8 montre que le salut concerne aussi « toute la création » qui se réjouit et participe à la rédemption. Le dernier chapitre de Galates (chapitre 6) insiste également sur le rôle du Saint-Esprit, tout comme Romains 8. De fait, c’est par l’Esprit que le pécheur peut être retenu de commettre le mal (la Loi lui révélant d’abord le péché), et qu’il peut vivre en tant que juste. Au bout du compte, la création tout entière partagera le jour où elle se joindra à la louange de Dieu – c’est l’accomplissement final du salut.

En confrontant ainsi les deux axes du salut (le salut personnel et le salut cosmique), le pasteur David Jang exhorte à ne pas négliger l’ampleur de l’Évangile, tout en soulignant l’importance de la repentance et de la foi individuelles. Alors que la Loi se contente de contenir le péché et de nous en faire prendre conscience, l’Évangile élimine le péché, justifie le pécheur et fait entrevoir à toute la création soumise à la souffrance du péché et de la mort un nouveau ciel et une nouvelle terre. Ainsi, toute tentative d’expliquer le salut par les œuvres en restreint fondamentalement la portée et finit par reléguer au second plan la croix sanglante de Jésus-Christ. C’est dans ce contexte que Paul, dans l’Épître aux Galates, réagit avec force : « Si vous dites qu’il faut être circoncis pour être sauvé, alors la croix du Christ est rendue vaine. »

En résumé, on peut définir le premier sous-thème comme « l’essence de la doctrine du salut et l’importance de la promesse ». En méditant Galates et Romains, le pasteur David Jang montre clairement comment l’homme est libéré du péché et déclaré juste devant Dieu, comment il progresse ensuite vers la sanctification véritable par le Saint-Esprit et parvient finalement à la glorification, et enfin comment ce salut ne se limite pas à la sphère individuelle mais s’étend à la restauration de l’univers entier. À chaque étape, tout commence en s’appuyant sur la « promesse de Dieu » et en accueillant par la foi la grâce du Christ, comme l’exemple d’Abraham le démontre déjà.

Le pasteur David Jang souligne que, dans Galates 3, Paul explique de manière convaincante, par le biais d’exemples historiques, que « la promesse est venue avant la Loi ». Paul s’appuie sur Abraham : la promesse faite à Abraham par Dieu apparaît dans Genèse 12 (son appel) et dans Genèse 15 (conclusion de l’alliance). La circoncision de Genèse 17 et la Loi transmise à Moïse au Sinaï après l’Exode sont venues bien plus tard. Paul résume cette chronologie en disant : « Il y a 430 ans qu’intervint la promesse » (Ga 3.17).

Cela signifie que « si Abraham a été déclaré juste », ce n’est pas parce qu’il aurait observé la Loi ou la circoncision. Le pasteur David Jang accorde une attention particulière au verset de Genèse 15.6 : « Abram eut confiance en l’Éternel, qui le lui compta comme justice. » C’est la première fois que la « foi » et la « justice » sont associées dans l’Écriture. Alors qu’Abraham était découragé car il n’avait pas d’enfant, il a accepté sans hésiter la promesse de Dieu selon laquelle « celui qui sortira de tes entrailles sera ton héritier ». La foi n’est pas « la preuve démontrable du présent », mais « la réalité de l’avenir invisible », et consiste à confier complètement sa vie à l’alliance que Dieu propose.

Cependant, de faux docteurs – parfois appelés « judaïsants » – s’étaient introduits dans les Églises de la région de Galatie et soutenaient que « même les païens, pour être vraiment sauvés, devaient observer la Loi et recevoir la circoncision ». Dans toute l’Épître aux Galates, Paul s’efforce de réfuter cet enseignement. Le pasteur David Jang qualifie cette controverse de « débat absolument fondamental sur la méthode du salut ». C’était en effet un conflit entre l’affirmation de Paul selon laquelle « le salut vient uniquement de la foi » et la prétention qu’« une part d’obéissance humaine (observation de la Loi) était indispensable ».

Dans Galates 3.16, Paul écrit : « Il n’est pas dit : “et à ses descendants” (au pluriel), mais au singulier : “et à sa descendance”, c’est-à-dire Christ. » L’alliance avec Abraham n’annonçait pas seulement un héritier charnel, mais elle préfigurait avant tout la venue du Messie, Jésus-Christ, par lequel toutes les nations recevraient la bénédiction. Ainsi, la promesse ne se limite pas à une ethnie particulière, et les païens qui croient au Christ deviennent eux aussi la descendance d’Abraham (Ga 3.29). Le pasteur David Jang décrit cette logique de Paul comme « la confluence de deux fleuves » : la puissance de l’Évangile qui abolit le mur de séparation entre Juifs et païens.

Mais alors, pourquoi la Loi ? Galates 3.19 répond : « Elle a été ajoutée à cause des transgressions. » La Loi empêche le péché, ou tout au moins le freine, et nous fait prendre conscience de la gravité du péché (Rm 3.20). Le pasteur David Jang renvoie à l’image du « pédagogue » (ou instituteur des enfants), évoquée au verset 24 de Galates 3 (« Ainsi la Loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ »). La Loi dévoile le péché et nous pousse à chercher la grâce et à nous tourner vers Jésus-Christ. Le problème n’est pas la Loi elle-même : elle a une fonction, celle d’un moyen limité, incapable de procurer la vie éternelle. Il est essentiel de reconnaître ses limites.

Le pasteur David Jang explique que, selon Paul, dire que la Loi est sans valeur n’est absolument pas son propos. Simplement, la Loi ne peut nous justifier. Elle révèle notre péché et nous accable de culpabilité, nous incitant finalement à nous réfugier dans le Christ. En Romains 7, Paul confesse lui-même qu’il a compris l’étendue de son péché précisément grâce à la Loi, confirmant ainsi le rôle d’accusateur qu’elle joue.

Le salut, pourtant, puise sa source dans la « promesse » et s’accomplit par la « foi ». Galates 3.22 dit que tout homme est pécheur sous la Loi, mais que la justice est donnée à ceux qui croient en Jésus-Christ. Le « pédagogue » a accompli sa fonction et, une fois la foi venue, nous sommes placés au rang d’enfants de Dieu. Nous ne sommes plus esclaves mais « fils de Dieu » (Ga 3.26). C’est pour cela que le pasteur David Jang répète que la promesse de Dieu est bien plus essentielle et fondamentale que la Loi.

En outre, le pasteur David Jang explique clairement pourquoi la perspective « nous sommes sauvés grâce à la Loi » est dangereuse : elle « voile et obscurcit la grâce de la croix ». Lorsqu’on met l’accent sur la circoncision et qu’on déclare que quiconque transgresse les rites de l’Ancien Testament ne peut être sauvé, on déplace progressivement le centre de gravité du « mérite de Jésus » vers les « réalisations humaines ». C’est exactement ce que les réformateurs ont reproché à l’Église catholique : la tendance à faire reposer le salut sur ses traditions et ses rites. Les protestants ont alors proclamé « la foi seule, la grâce seule, l’Écriture seule ». Quand on perd de vue le fait que le sacrifice sanglant de Jésus sur la croix est l’unique et suffisant fondement du salut, l’homme devient incapable d’avoir l’assurance de son salut et retombe inévitablement dans l’esclavage d’une religion légaliste où il cherche à mériter son salut par ses œuvres.

Ainsi, le deuxième sous-thème s’intéresse principalement à « la relation entre la Loi et la Promesse, et la raison pour laquelle la Promesse (la foi) est l’unique voie du salut ». Dans Galates 3, Paul développe sa pensée en s’appuyant sur quatre points : 1) le fait historique que la Loi a été donnée 430 ans après la promesse, 2) l’exemple d’Abraham justifié par la foi, 3) ce que la Loi peut et ne peut pas faire, et 4) l’affirmation que Jésus-Christ est la descendance (au singulier) annoncée. Aujourd’hui encore, nous pouvons en tirer la leçon suivante : le culte, la tradition et les rites ne sont pas des conditions absolues pour être sauvé. Ils appartiennent plutôt à l’ordre de la reconnaissance et de l’obéissance de la part d’un peuple déjà sauvé. Le salut ne dépend pas de ces pratiques, mais de « l’alliance de Dieu » que nous recevons par la foi.

Le pasteur David Jang aborde ensuite la question de la « sanctification » : comment les croyants justifiés deviennent-ils saints dans leur vie concrète ? Il met en parallèle les chapitres 6-7 de Romains (et le chapitre 8) avec le contenu de Galates 3. La justification (justification) induit un changement de statut, alors que la sanctification (sanctification) est un changement de condition (change of state). Les croyants sauvés reçoivent non seulement le pardon de leurs péchés, mais aussi l’Esprit du Christ, et ils doivent « revêtir un habit nouveau ». Le verset 27 de Galates 3 déclare : « Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. » Paul aime beaucoup cette métaphore de « revêtir un vêtement » pour évoquer l’idée que notre conduite, comme un vêtement, se voit à l’extérieur (Ap 19.8 : « Le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints »).

Cependant, la nature humaine reste marquée par le péché et tend constamment à revenir à ses anciennes habitudes. L’approche légaliste ne peut venir à bout de cette racine profonde du péché, car la Loi ne fait que nous révéler nos fautes sans pouvoir les effacer. C’est pourquoi Paul, dans les chapitres 5 et 6 de Galates, met l’accent sur la « vie selon l’Esprit ». Romains 8 développe la même idée : c’est par la puissance de l’Esprit que nous pouvons vaincre les œuvres de la chair et marcher en liberté en tant qu’enfants de Dieu.

Selon le pasteur David Jang, c’est l’action de l’Esprit qui constitue la force libératrice que la Loi ne peut offrir. Alors que la Loi indique seulement la bonne conduite à adopter, l’Esprit produit en nous une régénération intérieure qui nous pousse à faire le bien spontanément et à fuir le mal. Lorsque Jésus nous commande « d’aimer nos ennemis » (Mt 5.44), la pensée légaliste, fondée sur « œil pour œil, dent pour dent », s’y refuse presque naturellement. Mais si l’Esprit transforme notre cœur, nous nous souvenons de l’amour de la croix qui nous a sauvés en tant que pécheurs, et nous sommes alors capables d’aimer même nos ennemis. C’est la naissance d’une « nouvelle nature ».

Le pasteur David Jang précise que la sanctification n’est pas un simple exercice de développement personnel ou de vertu morale. Elle est essentiellement l’œuvre du Saint-Esprit, qui opère une transformation intérieure, laquelle se manifeste ensuite par des fruits tangibles dans la vie. Ce processus est rendu possible parce que nous sommes devenus « enfants de Dieu » en Jésus-Christ. Galates 3.28 : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme : car vous êtes tous un en Jésus-Christ. » Cette parole révèle que notre « identité » est radicalement changée : nous ne sommes plus des esclaves, mais des enfants de Dieu, et la joie et la liberté qui découlent de cette nouvelle position sont la force de l’Évangile.

Le pasteur David Jang remarque aussi que Galates (chapitres 5-6) et Romains 8 se concluent en insistant sur l’œuvre du Saint-Esprit. Alors que sous la Loi l’homme demeure incapable de faire le bien, sous la puissance de l’Esprit, la promesse de « vie éternelle » se concrétise et l’être humain se transforme réellement. Romains 8.19 et les versets suivants décrivent même la création entière aspirant au jour où les enfants de Dieu se manifesteront pour l’accomplissement final du salut. Ainsi, l’Évangile ne se limite pas à « mon » salut individuel, mais s’étend jusqu’à la restauration de l’univers. Apocalypse 4 décrit ce jour où « tout ce qui est au ciel et sur la terre » louera le Seigneur. Telle est la promesse de la Bible concernant le salut.

Ce point rejoint l’eschatologie : le pasteur David Jang souligne que le salut ne consiste pas seulement à « aller au ciel après la mort », mais qu’il se déploie dès à présent sur cette terre, à travers l’expérience progressive et tangible de l’Esprit. À long terme, il englobe la restauration et le chant de louange de toutes les créatures. C’est pourquoi il exhorte à vivre non pas sous « la malédiction de la Loi » et dans l’inquiétude de devoir tout accomplir par ses propres forces, mais dans l’assurance de l’alliance déjà scellée en Jésus-Christ, en marchant avec le Saint-Esprit.

Selon le pasteur David Jang, Galates 3 montre comment « celui qui est justifié est désormais un enfant de Dieu », et comment cela peut se traduire concrètement en une vie sainte. « Si vous avez été baptisés et unis à Jésus, vous êtes déjà revêtus de Christ. Ne souillez pas ce vêtement, mais lavez-le chaque jour. Il s’agit de votre conduite, et l’Esprit est là pour vous aider à la purifier », tel est le message qui parcourt Galates, Romains et l’ensemble de la Bible. La seule puissance capable de vaincre le péché et le mal de ce monde est celle du Saint-Esprit, et c’est vers cette foi qu’il faut tendre.

En conclusion, le troisième sous-thème concerne « la liberté issue de l’Esprit et la restauration de la communauté ». Déclarés justes, nous ne sommes plus sous la tutelle de la Loi en tant que pédagogue, mais nous suivons la direction du Saint-Esprit, dans la liberté, l’amour et la sainteté. Le pasteur David Jang appelle cela « le privilège des fils ». De même qu’un fils vit en pleine confiance dans la maison de son père, le croyant justifié a maintenant l’audace de s’approcher de Dieu et d’assumer la mission de servir son prochain. Au-delà des divisions, de l’exclusion et de la condamnation qu’engendre le légalisme, le peuple réuni en Christ devient un corps uni, qui s’aime et se soutient. Il participe en définitive à la restauration de toute la création. Ce n’est pas une simple utopie, mais la « promesse » déjà garantie par la croix de Jésus, et le Saint-Esprit agit en nous pour réaliser aujourd’hui ce salut. Le pasteur David Jang insiste : c’est la réalité même du salut présent, non une vague espérance, et c’est une invitation à marcher dans la foi en la puissance de l’Esprit.

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The Path of Salvation Reborn by Grace – Pastor David Jang

Pastor David Jang systematically teaches how the core of the Christian faith, namely the “doctrine of salvation,” is connected to “God’s promise” by examining Galatians in parallel with Romans. Salvation is regarded as the heart of Christian theology because it directly deals with how human beings, upon facing death, can avoid God’s judgment and attain eternal life. According to Pastor David Jang, when analyzing Paul’s argument in Galatians 3, observing it alongside the overall structure of Romans makes Paul’s flow of thought even clearer. Since Romans has 16 chapters, one may split it into chapters 1–8 and 9–16. Furthermore, chapters 1–8 can be divided into three parts: chapters 1–4 address “justification,” chapters 5–7 address “sanctification,” and chapter 8 addresses “glorification.” Galatians, similarly, deals at the outset with how a sinner is justified, then proceeds to the path of sanctification, and finally speaks of the path to ultimate completion, displaying a structural parallel to Romans.

In particular, Pastor David Jang points out that Galatians follows the same progressive flow of justification–sanctification–glorification as Romans does. While Romans up to chapter 4 emphasizes that human beings, who are sinners, can be justified “by faith,” the early portion of Galatians demonstrates this same logic. In other words, the solution to how humans can be freed from sin and counted righteous is “through the grace of Christ.” In Galatians, Paul proclaims that Christ has fulfilled all the demands of the law and paid the penalty for sin on the cross, thereby saving us.

Consequently, Pastor David Jang underlines that we are justified only by faith—indeed, only by grace. In this context, the Reformation slogans “by faith alone, by grace alone, by Scripture alone” are once again highlighted. While the Catholic Church presented church rites and traditions as conditions for salvation, Protestantism clung to the truth of salvation “by faith alone.” Pastor David Jang explains that if notions such as “you must keep the law to be saved” infiltrate our belief, the merit of the cross is weakened and human works take center stage, thereby distorting the true nature of salvation.

Before delving into a full exposition of Galatians 3, Pastor David Jang first identifies three core theological concepts regarding humanity’s path to salvation: 1) Christology, 2) Soteriology, and 3) Eschatology. Among these, he emphasizes that Soteriology—which asks “how can humans avoid judgment and attain eternal life after death?”—is the most crucial. By citing Hebrews 9:27—“And just as it is appointed for man to die once, and after that comes judgment”—he shows that no one can avoid the judgment that follows death. Ever since mankind was expelled from Eden, the way to regain the “promised land (the heavenly city)” is precisely the path of salvation, and Pastor David Jang declares that this path depends not on law-keeping but solely on “faith” that trusts in Christ’s grace.

When Galatians 3 takes up the issue of the law and promise, Paul first points to the example of “how Abraham was reckoned righteous.” The law was given through Moses at Mount Sinai after the Exodus, but Abraham received God’s promise 430 years earlier. Likewise, circumcision is introduced in Genesis 17, whereas the initial promise to Abraham (Genesis 15) comes before that. Accordingly, Pastor David Jang repeatedly highlights Paul’s argument: the genuine way to be justified lies in “God’s gracious promise that existed before the law,” not in the systems of the law or circumcision that arose later. This clearly reveals the foundational idea that salvation is not from works but from “accepting God’s promise by faith.”

Looking at Galatians 3:15–29, Paul declares, “The promise came first, and the law came later.” When God made a covenant with Abraham, He employed the ancient Near Eastern covenant ritual of passing between the pieces of torn flesh (Genesis 15), which is equivalent to God’s unbreakable oath. Hebrews 6:13–19 likewise emphasizes how God swore by Himself when He made His promise to Abraham. Interpreting this passage, Pastor David Jang observes that faith is not mere mental assent but “believing in”—that is, seeing oneself already included within that future promise. Hebrews 11:1—“Now faith is the assurance of things hoped for, the conviction of things not seen”—supports this point. Even though Abraham had no realistic chance of having a child, he trusted in God’s word and God’s faithfulness, effectively “bringing the future into today,” for which God counted his faith as righteousness (Genesis 15:6).

Thus, Pastor David Jang elucidates the main theme of Galatians: “not the law, but the promise; not works, but grace; and receiving that grace by faith is the only way to salvation.” This was true for Abraham. Even before Moses and the law, God had already prepared a promise of salvation that would extend to all humanity. Once that promise was fulfilled in Jesus Christ, both Jews and Gentiles alike were welcomed to become God’s children—a point that Paul announces. According to Pastor David Jang, Paul’s proclamation can be seen in Galatians 3:28–29: “If you belong to Christ, then you are Abraham’s offspring, heirs according to promise.” He interprets this as symbolizing the gospel’s dynamic energy that breaks the dividing wall and unites Jews and Greeks as one.

Furthermore, salvation expands beyond the individual level to include the universal restoration of creation. Romans 8 demonstrates that all creation waits with eager longing for the day when the children of God will be revealed in glory (Rom 8:19). While chapters 1–7 of Romans focus on how an individual is liberated from sin and justified, chapter 8 teaches that salvation is “cosmic” in scope, wherein all creation rejoices together. Galatians, too, closes in chapter 6 by emphasizing the role of the Holy Spirit, echoing Romans 8. Ultimately, through the Holy Spirit, believers can restrain sin (which the law exposes) and live as those declared righteous, eventually participating in the final day when all creation worships God—this is the completion of salvation.

Pastor David Jang contrasts these two pillars of soteriology—personal salvation and cosmic salvation—urging believers to emphasize personal repentance and faith while also remembering the grandeur of the gospel that leads to a “new creation” of all things. If the law merely restrains sin and reveals it, the gospel removes sin, justifies sinners, and encompasses the entire creation that has suffered under sin and death, setting its sights on the new heavens and the new earth. For this reason, efforts to explain salvation by human works fundamentally diminish the gospel’s scope and obscure the blood-stained cross of Jesus Christ. This aligns precisely with Paul’s fierce warning to the Galatians: “If you say one must be circumcised to be saved, then Christ’s cross is in vain.”

In conclusion, Subtopic 1 can be summarized as “the essence of salvation and the importance of the promise.” Reflecting on Galatians and Romans, Pastor David Jang clarifies how humanity, trapped in sin, can be freed and declared righteous before God, progress toward genuine sanctification by the Holy Spirit, and ultimately reach glorification, all culminating in the restoration of the universe, not merely individual salvation. At every stage, the starting point is to trust in God’s promise and receive Christ’s grace by faith, a fact already confirmed by Abraham’s example.

Pastor David Jang stresses that Galatians 3 demonstrates through historical examples how Paul persuasively shows “the promise came first, and the law arose later.” The figure chosen is Abraham. God’s promise to Abraham is found in Genesis 12 (his calling) and Genesis 15 (the making of the covenant). The circumcision scene in Genesis 17 and the law given at Mount Sinai after the Exodus occur significantly later. Paul captures this point by noting that “the law, which came 430 years afterward, does not annul a covenant previously ratified by God” (Gal 3:17).

This observation proves that Abraham was not counted righteous for meticulously keeping the law or circumcision. Pastor David Jang pays special attention to Genesis 15:6: “And he believed the Lord, and he counted it to him as righteousness.” This verse first brings together “faith” and “righteousness.” Even while despairing over his lack of offspring, Abraham embraced God’s promise (“He who shall come from your own body shall be your heir”) without doubting. Faith is not “a tangible, current proof we can rationally grasp” but “the posture of seizing an unseen future reality,” committing oneself entirely to the covenant God established.

However, in the Galatian churches, certain false teachers—Judaizers—insisted, “Gentiles also must keep the law and undergo circumcision if they truly wish to be saved.” The overall context of Galatians is largely Paul’s rebuttal of this claim. Pastor David Jang explains that this was a fundamental dispute concerning the “method of salvation.” It was a clash between Paul’s teaching that salvation comes “by faith alone” and the assertion that at least a measure of human works (law-keeping) must be included.

In Galatians 3:16, Paul unequivocally declares, “The promises were made to Abraham and to his offspring (singular), not ‘offsprings’ (plural). That offspring is Christ.” He thus makes it clear that Abraham’s covenant refers not just to one blood-related heir but that, ultimately, through the Messiah Jesus Christ, all nations would be blessed. Hence, the promise is not the privilege of a single people group; every Gentile who believes in Jesus Christ can likewise become Abraham’s descendant (Gal 3:29). Pastor David Jang likens Paul’s statement to “two rivers merging into one,” for it expresses the gospel’s power in tearing down the barrier between Jew and Gentile.

Why, then, was the law given? Galatians 3:19 says it was “added because of transgressions.” The law restrains wrongdoing and teaches that sin is indeed sin (Rom 3:20). Pastor David Jang recalls the “guardian/tutor” analogy in Galatians 3:24–25, comparing the law to a paidagōgos who escorts a child to school. The law identifies our sin and helps us acknowledge it, ultimately directing us toward grace and to Jesus Christ. The law itself is not flawed; rather, it is a limited instrument, lacking any decisive power to grant eternal life.

Pastor David Jang elucidates the interplay between the era of law and the era of promise (the gospel), saying, “Paul does not dismiss the law as irrelevant. Rather, the law cannot make us righteous but makes us aware of our sin, imprints guilt, and eventually functions as a tool that drives us to Christ.” Indeed, Paul confesses in Romans 7 that he came to grasp his sinfulness more deeply through the law, confirming the law’s role as an accuser that plainly reveals sin.

Yet salvation is ultimately rooted in “promise” and fulfilled through “faith.” As Galatians 3:22 explains, although the law exposes everyone as a sinner, righteousness is given through faith in Jesus Christ. Once we move beyond the guardian function of the law and faith has come, we enter the status of children of God. We are no longer slaves; we are endowed with the privilege of becoming God’s children (Gal 3:26). For this reason, Pastor David Jang keeps underscoring the primacy of “God’s promise” over the law.

Pastor David Jang also explains why the stance that “salvation comes through the law” is so dangerous—namely, because it “overshadows and blurs the grace of the cross.” If one begins placing weight on circumcision or declaring that any breach of Old Testament ordinances nullifies salvation, the focal point shifts from “Christ’s merit” to “human achievement.” This resonates exactly with the historical backdrop of the Reformation, when Protestants cried “by faith alone, by grace alone, by Scripture alone” as they criticized the Catholic emphasis on salvation by its traditions and ceremonies. Losing sight of the fact that Jesus bore our sins on the cross and shed His blood as the complete and sufficient basis for salvation leaves believers lacking assurance, ultimately sliding into the perpetual bondage of a “works-based religion.”

Hence, Subtopic 2 centers on “the relationship between law and promise, and why promise (faith) is the sole path to salvation.” Through Galatians 3, Paul lays out 1) the historical fact that the law arrived 430 years afterward, 2) Abraham’s example of being reckoned righteous by faith, 3) what the law can and cannot do, and 4) the truth that Jesus Christ is the singular “offspring” of the promise. Applied to today’s church, rituals, traditions, and regulations are not essential prerequisites for salvation. Rather, they are the orderly expressions of gratitude and obedience shown by those who are already saved. True salvation fundamentally hinges on “God’s covenant and our faith-acceptance of that covenant.”

Next, in Galatians 3, Pastor David Jang connects the question of how a justified believer actually walks in holiness—in other words, the process of sanctification—with Romans 6–7 and 8. Being justified means one’s status changes (justification), whereas sanctification is a transformation of one’s condition (sanctification). Not only has the believer, once saved, received forgiveness of sins, but they also receive the Spirit of Christ and must now “put on” Christ as if wearing new garments. Galatians 3:27 declares, “For as many of you as were baptized into Christ have put on Christ,” symbolizing this truth. Paul often uses “put on” language because our “conduct” is visible externally, much like clothing (Revelation 19:8, “the fine linen is the righteous deeds of the saints”).

However, because human nature still retains sinful tendencies, there is always a pull to return to “old habits.” A legalistic approach cannot fundamentally eliminate this sinfulness, for the law may expose sin but cannot erase or uproot it. That is why Paul emphasizes “life by the Spirit” in Galatians 5–6. Romans 8 likewise highlights that through the power of the Holy Spirit, we conquer the sinful body and gain true freedom as God’s children.

In this respect, Pastor David Jang insists that the Holy Spirit’s help is the powerful freedom that the law cannot provide. The law shows what is right, but the Holy Spirit renews us from within so that we willingly practice good and renounce evil. When Jesus says, “Love your enemies” (Matt 5:44), a legalistic mindset would maintain, “eye for eye, tooth for tooth,” making it nearly impossible to love one’s enemies. But when the Holy Spirit transforms our hearts, we recall the love of the cross that saved sinners like ourselves, allowing a “new nature” to flourish, even extending love to our enemies.

Pastor David Jang warns that sanctification should not be reduced to mere “human self-improvement” or “moral training.” Rather, sanctification is fundamentally an inner transformation led by the Holy Spirit, which naturally yields visible fruit in one’s life. This becomes feasible because we possess a new identity in Christ as children of God. Galatians 3:28 proclaims, “There is neither Jew nor Greek, there is neither slave nor free, there is no male and female, for you are all one in Christ Jesus,” revealing this “new identity.” Religious, ethnic, gender, or social distinctions are transcended, for we have become God’s children in Christ. We are no longer “slaves” but “sons,” and Pastor David Jang points out that this sure identity is precisely what sets us free and fills us with the joy of the gospel.

Moreover, Pastor David Jang highlights how Galatians ends (chapters 5–6) and Romans 8 likewise concludes by underscoring the Holy Spirit’s role. Under the law, humans can never become truly righteous; under the Spirit’s power, however, we begin to anticipate and experience “eternal life.” Romans 8:19 indicates that even creation waits eagerly for the unveiling of God’s children and the completion of salvation. As the gospel broadens beyond the salvation of a single individual, all of creation is drawn into restoration. Finally, “everything in heaven and on earth praises the Lord” (Revelation 4), fulfilling what Scripture promises about salvation.

Ultimately, this leads to eschatology. Pastor David Jang underscores again and again that salvation is not solely “going to heaven after we die”; rather, we progressively and certainly experience transformation on earth through the Holy Spirit, culminating in the restoration and rejoicing of all creation. Therefore, instead of laboring anxiously under the curse of the law through human effort, we should place our assurance in God’s promise and Christ’s redemptive cross, walking in step with the Holy Spirit.

Through this teaching, Pastor David Jang explains that Galatians 3 concretely illustrates how those who have been justified can live a holy life rooted in their identity as God’s children. “If you have been united with Jesus in baptism, you have already put on Christ as you would put on new garments. Don’t defile these garments; wash them daily. This pertains to your conduct, so let the Holy Spirit help you renew your behavior.” According to Pastor David Jang, this message resonates across Galatians, Romans, and indeed the entire Bible. The only way to overcome the sin and evil of this world is the Spirit’s power, and we must remember to press on in faith.

In conclusion, Subtopic 3 focuses on “the freedom through the Holy Spirit and the restoration of community.” Having been justified, we are no longer under the “guardian” of the law; rather, in the Holy Spirit we enter freedom, love, and holiness. Pastor David Jang calls this “the privilege of a son,” for just as a son freely lives in his father’s household, so a believer justified by faith can boldly approach God and serve others. Surpassing the divisions, exclusions, and condemnation that legalism fosters, the people united in Christ live in mutual love and service, ultimately participating in the redemption of all creation. Pastor David Jang reiterates that this is not mere idealism but the “promise” guaranteed by the cross and the “salvation” that the Holy Spirit is already unfolding among us.

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Le chemin du salut qui renaît par la grâce – Pasteur David Jang

Le pasteur David Jang étudie simultanément l’Épître aux Galates et l’Épître aux Romains, montrant de manière méthodique comment le « soteriologie » (doctrine du salut) et la « promesse de Dieu » sont étroitement liés, au cœur de la foi chrétienne. La doctrine du salut est considérée comme l’élément central de la théologie chrétienne, car elle est directement reliée à la question cruciale de savoir comment l’homme peut échapper au jugement de Dieu après la mort et obtenir la vie éternelle. Selon le pasteur David Jang, si l’on analyse le raisonnement de Paul dans Galates 3 en parallèle avec la structure de l’Épître aux Romains, l’enchaînement des idées devient encore plus clair. L’Épître aux Romains est composée de 16 chapitres que l’on peut diviser en deux grandes sections : chapitres 1 à 8 et chapitres 9 à 16. Les chapitres 1 à 8 se subdivisent en trois parties : les chapitres 1 à 4 traitent de la « justification » (의인, justification), les chapitres 5 à 7 de la « sanctification » (성화, sanctification) et le chapitre 8 de la « glorification » (영화, glorification). De même, l’Épître aux Galates présente une structure similaire : elle aborde d’abord la question de la justification du pécheur, puis le chemin de la sanctification, et enfin la voie de l’accomplissement ultime.

En particulier, le pasteur David Jang souligne que, tout comme l’Épître aux Romains, l’Épître aux Galates suit un mouvement progressif justification–sanctification–glorification. En Romains, jusqu’au chapitre 4, Paul met l’accent sur le fait que le pécheur obtient la justice (ou la justification) par la foi. Le début de Galates présente exactement le même raisonnement. Autrement dit, la réponse à la question « comment l’homme peut-il être délivré du péché et devenir juste ? » est la suivante : « c’est par la grâce de Christ ». Dans l’Épître aux Galates, Paul proclame que le Christ a accompli toutes les exigences de la Loi et qu’il a payé la dette du péché sur la croix pour nous sauver.

Finalement, le pasteur David Jang insiste sur le fait que nous obtenons la justice uniquement par la foi, c’est-à-dire par la seule grâce. Dans ce contexte, il rappelle le slogan de la Réforme protestante : « Sola fide, Sola gratia, Sola Scriptura » – « La foi seule, la grâce seule, l’Écriture seule ». Alors que l’Église catholique considérait les rites et la tradition de l’Église comme des conditions de salut, le protestantisme a tenu fermement au principe du « salut par la foi seule ». Selon l’explication du pasteur David Jang, si l’on introduit une idée telle que « il faut accomplir la Loi pour être sauvé », alors le mérite de la croix s’en trouve obscurci, et les œuvres de l’homme sont mises en avant, ce qui altère la nature même du salut.

Avant de proposer son commentaire détaillé sur Galates 3, le pasteur David Jang identifie trois concepts théologiques essentiels pour comprendre le processus du salut : 1) la christologie (Christology), 2) la sotériologie (Soteriology) et 3) l’eschatologie (Eschatology). Parmi ces trois, la sotériologie, qui porte sur « comment l’homme peut échapper au jugement après la mort et obtenir la vie éternelle », est la plus cruciale. En se référant à Hébreux 9.27, « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement », il souligne que le jugement est inéluctable pour tous. Depuis que l’humanité a été chassée du jardin d’Éden, le véritable enjeu est de retrouver la « terre promise » (la cité céleste) perdue. Ce chemin de salut n’est pas fondé sur des œuvres légales, mais repose uniquement sur la foi placée dans la grâce du Christ, affirme le pasteur David Jang.

Lorsque Galates 3 traite de la question de la Loi et de la Promesse, Paul prend l’exemple d’Abraham pour illustrer « comment cet homme a été déclaré juste ». La Loi fut transmise à Moïse au Sinaï après la sortie d’Égypte, alors qu’Abraham avait reçu la promesse de Dieu 430 ans plus tôt. De plus, la circoncision mentionnée dans Genèse 17 intervient après l’alliance originelle de Genèse 15. L’apôtre Paul souligne donc que la promesse faite à Abraham précède non seulement la Loi mais aussi la circoncision. Le pasteur David Jang insiste à nouveau sur la logique de Paul : la véritable justification provient de la « promesse de grâce » antérieure à la Loi, et non de la Loi ou de la circoncision, institutions apparues plus tard. C’est là l’expression de la doctrine fondamentale selon laquelle le salut ne dépend pas des œuvres, mais découle de l’acceptation par la foi de la promesse de Dieu.

Aux versets 15 à 29 de Galates 3, Paul déclare que « la Promesse est venue d’abord, puis la Loi ensuite ». En concluant une alliance directe avec Abraham, Dieu a utilisé la forme rituelle de l’alliance de sang en passant entre les animaux coupés en deux (Genèse 15). Cela représente un serment inviolable de la part de Dieu. Hébreux 6.13-19 souligne également que Dieu a promis par lui-même et fait un serment à Abraham. Dans son commentaire, le pasteur David Jang explique que la foi ne se limite pas à un simple assentiment intellectuel, mais suppose un « croire en » (believe in), signifiant que l’on s’inscrit déjà dans l’accomplissement futur de la promesse de Dieu. Hébreux 11.1 – « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » – vient corroborer cette idée. Bien qu’il fût humainement impossible pour Abraham d’avoir une descendance, il a fait confiance à la parole de Dieu et à sa fidélité, et a « fait entrer l’avenir dans son présent ». C’est pourquoi Dieu a estimé sa foi comme justice (Genèse 15.6).

Ainsi, le pasteur David Jang explique avec clarté que le thème central de l’Épître aux Galates est : « Ce n’est pas la Loi, mais la Promesse ; ce ne sont pas les œuvres, mais la grâce reçue par la foi qui constitue le chemin du salut. » Abraham en est l’exemple : avant même l’apparition de Moïse et de la Loi, Dieu avait déjà préparé la promesse de salut pour toute l’humanité. Quand cette promesse s’est accomplie en Jésus-Christ, la voie s’est ouverte à la fois pour les Juifs et pour les païens pour devenir enfants de Dieu. C’est ce que proclame l’apôtre Paul. Selon le pasteur David Jang, on peut voir cette proclamation de Paul dans Galates 3.28-29 : « Si vous appartenez au Christ, vous êtes donc la descendance d’Abraham, héritiers selon la promesse. » Ces versets symbolisent le dynamisme de l’Évangile qui brise tout mur de séparation et unit Juifs et Grecs.

Le salut ne s’arrête toutefois pas à la dimension individuelle : il englobe aussi la restauration de toute la création. Comme le déclare Romains 8, la création entière soupire et attend avec impatience le jour où les fils de Dieu accéderont à la gloire (Rm 8.19). Si l’accent sur la libération du péché et la justification est mis dans les chapitres 1 à 7, le chapitre 8 montre que le salut concerne aussi « toute la création » qui se réjouit et participe à la rédemption. Le dernier chapitre de Galates (chapitre 6) insiste également sur le rôle du Saint-Esprit, tout comme Romains 8. De fait, c’est par l’Esprit que le pécheur peut être retenu de commettre le mal (la Loi lui révélant d’abord le péché), et qu’il peut vivre en tant que juste. Au bout du compte, la création tout entière partagera le jour où elle se joindra à la louange de Dieu – c’est l’accomplissement final du salut.

En confrontant ainsi les deux axes du salut (le salut personnel et le salut cosmique), le pasteur David Jang exhorte à ne pas négliger l’ampleur de l’Évangile, tout en soulignant l’importance de la repentance et de la foi individuelles. Alors que la Loi se contente de contenir le péché et de nous en faire prendre conscience, l’Évangile élimine le péché, justifie le pécheur et fait entrevoir à toute la création soumise à la souffrance du péché et de la mort un nouveau ciel et une nouvelle terre. Ainsi, toute tentative d’expliquer le salut par les œuvres en restreint fondamentalement la portée et finit par reléguer au second plan la croix sanglante de Jésus-Christ. C’est dans ce contexte que Paul, dans l’Épître aux Galates, réagit avec force : « Si vous dites qu’il faut être circoncis pour être sauvé, alors la croix du Christ est rendue vaine. »

En résumé, on peut définir le premier sous-thème comme « l’essence de la doctrine du salut et l’importance de la promesse ». En méditant Galates et Romains, le pasteur David Jang montre clairement comment l’homme est libéré du péché et déclaré juste devant Dieu, comment il progresse ensuite vers la sanctification véritable par le Saint-Esprit et parvient finalement à la glorification, et enfin comment ce salut ne se limite pas à la sphère individuelle mais s’étend à la restauration de l’univers entier. À chaque étape, tout commence en s’appuyant sur la « promesse de Dieu » et en accueillant par la foi la grâce du Christ, comme l’exemple d’Abraham le démontre déjà.

Le pasteur David Jang souligne que, dans Galates 3, Paul explique de manière convaincante, par le biais d’exemples historiques, que « la promesse est venue avant la Loi ». Paul s’appuie sur Abraham : la promesse faite à Abraham par Dieu apparaît dans Genèse 12 (son appel) et dans Genèse 15 (conclusion de l’alliance). La circoncision de Genèse 17 et la Loi transmise à Moïse au Sinaï après l’Exode sont venues bien plus tard. Paul résume cette chronologie en disant : « Il y a 430 ans qu’intervint la promesse » (Ga 3.17).

Cela signifie que « si Abraham a été déclaré juste », ce n’est pas parce qu’il aurait observé la Loi ou la circoncision. Le pasteur David Jang accorde une attention particulière au verset de Genèse 15.6 : « Abram eut confiance en l’Éternel, qui le lui compta comme justice. » C’est la première fois que la « foi » et la « justice » sont associées dans l’Écriture. Alors qu’Abraham était découragé car il n’avait pas d’enfant, il a accepté sans hésiter la promesse de Dieu selon laquelle « celui qui sortira de tes entrailles sera ton héritier ». La foi n’est pas « la preuve démontrable du présent », mais « la réalité de l’avenir invisible », et consiste à confier complètement sa vie à l’alliance que Dieu propose.

Cependant, de faux docteurs – parfois appelés « judaïsants » – s’étaient introduits dans les Églises de la région de Galatie et soutenaient que « même les païens, pour être vraiment sauvés, devaient observer la Loi et recevoir la circoncision ». Dans toute l’Épître aux Galates, Paul s’efforce de réfuter cet enseignement. Le pasteur David Jang qualifie cette controverse de « débat absolument fondamental sur la méthode du salut ». C’était en effet un conflit entre l’affirmation de Paul selon laquelle « le salut vient uniquement de la foi » et la prétention qu’« une part d’obéissance humaine (observation de la Loi) était indispensable ».

Dans Galates 3.16, Paul écrit : « Il n’est pas dit : “et à ses descendants” (au pluriel), mais au singulier : “et à sa descendance”, c’est-à-dire Christ. » L’alliance avec Abraham n’annonçait pas seulement un héritier charnel, mais elle préfigurait avant tout la venue du Messie, Jésus-Christ, par lequel toutes les nations recevraient la bénédiction. Ainsi, la promesse ne se limite pas à une ethnie particulière, et les païens qui croient au Christ deviennent eux aussi la descendance d’Abraham (Ga 3.29). Le pasteur David Jang décrit cette logique de Paul comme « la confluence de deux fleuves » : la puissance de l’Évangile qui abolit le mur de séparation entre Juifs et païens.

Mais alors, pourquoi la Loi ? Galates 3.19 répond : « Elle a été ajoutée à cause des transgressions. » La Loi empêche le péché, ou tout au moins le freine, et nous fait prendre conscience de la gravité du péché (Rm 3.20). Le pasteur David Jang renvoie à l’image du « pédagogue » (ou instituteur des enfants), évoquée au verset 24 de Galates 3 (« Ainsi la Loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ »). La Loi dévoile le péché et nous pousse à chercher la grâce et à nous tourner vers Jésus-Christ. Le problème n’est pas la Loi elle-même : elle a une fonction, celle d’un moyen limité, incapable de procurer la vie éternelle. Il est essentiel de reconnaître ses limites.

Le pasteur David Jang explique que, selon Paul, dire que la Loi est sans valeur n’est absolument pas son propos. Simplement, la Loi ne peut nous justifier. Elle révèle notre péché et nous accable de culpabilité, nous incitant finalement à nous réfugier dans le Christ. En Romains 7, Paul confesse lui-même qu’il a compris l’étendue de son péché précisément grâce à la Loi, confirmant ainsi le rôle d’accusateur qu’elle joue.

Le salut, pourtant, puise sa source dans la « promesse » et s’accomplit par la « foi ». Galates 3.22 dit que tout homme est pécheur sous la Loi, mais que la justice est donnée à ceux qui croient en Jésus-Christ. Le « pédagogue » a accompli sa fonction et, une fois la foi venue, nous sommes placés au rang d’enfants de Dieu. Nous ne sommes plus esclaves mais « fils de Dieu » (Ga 3.26). C’est pour cela que le pasteur David Jang répète que la promesse de Dieu est bien plus essentielle et fondamentale que la Loi.

En outre, le pasteur David Jang explique clairement pourquoi la perspective « nous sommes sauvés grâce à la Loi » est dangereuse : elle « voile et obscurcit la grâce de la croix ». Lorsqu’on met l’accent sur la circoncision et qu’on déclare que quiconque transgresse les rites de l’Ancien Testament ne peut être sauvé, on déplace progressivement le centre de gravité du « mérite de Jésus » vers les « réalisations humaines ». C’est exactement ce que les réformateurs ont reproché à l’Église catholique : la tendance à faire reposer le salut sur ses traditions et ses rites. Les protestants ont alors proclamé « la foi seule, la grâce seule, l’Écriture seule ». Quand on perd de vue le fait que le sacrifice sanglant de Jésus sur la croix est l’unique et suffisant fondement du salut, l’homme devient incapable d’avoir l’assurance de son salut et retombe inévitablement dans l’esclavage d’une religion légaliste où il cherche à mériter son salut par ses œuvres.

Ainsi, le deuxième sous-thème s’intéresse principalement à « la relation entre la Loi et la Promesse, et la raison pour laquelle la Promesse (la foi) est l’unique voie du salut ». Dans Galates 3, Paul développe sa pensée en s’appuyant sur quatre points : 1) le fait historique que la Loi a été donnée 430 ans après la promesse, 2) l’exemple d’Abraham justifié par la foi, 3) ce que la Loi peut et ne peut pas faire, et 4) l’affirmation que Jésus-Christ est la descendance (au singulier) annoncée. Aujourd’hui encore, nous pouvons en tirer la leçon suivante : le culte, la tradition et les rites ne sont pas des conditions absolues pour être sauvé. Ils appartiennent plutôt à l’ordre de la reconnaissance et de l’obéissance de la part d’un peuple déjà sauvé. Le salut ne dépend pas de ces pratiques, mais de « l’alliance de Dieu » que nous recevons par la foi.

Le pasteur David Jang aborde ensuite la question de la « sanctification » : comment les croyants justifiés deviennent-ils saints dans leur vie concrète ? Il met en parallèle les chapitres 6-7 de Romains (et le chapitre 8) avec le contenu de Galates 3. La justification (justification) induit un changement de statut, alors que la sanctification (sanctification) est un changement de condition (change of state). Les croyants sauvés reçoivent non seulement le pardon de leurs péchés, mais aussi l’Esprit du Christ, et ils doivent « revêtir un habit nouveau ». Le verset 27 de Galates 3 déclare : « Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. » Paul aime beaucoup cette métaphore de « revêtir un vêtement » pour évoquer l’idée que notre conduite, comme un vêtement, se voit à l’extérieur (Ap 19.8 : « Le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints »).

Cependant, la nature humaine reste marquée par le péché et tend constamment à revenir à ses anciennes habitudes. L’approche légaliste ne peut venir à bout de cette racine profonde du péché, car la Loi ne fait que nous révéler nos fautes sans pouvoir les effacer. C’est pourquoi Paul, dans les chapitres 5 et 6 de Galates, met l’accent sur la « vie selon l’Esprit ». Romains 8 développe la même idée : c’est par la puissance de l’Esprit que nous pouvons vaincre les œuvres de la chair et marcher en liberté en tant qu’enfants de Dieu.

Selon le pasteur David Jang, c’est l’action de l’Esprit qui constitue la force libératrice que la Loi ne peut offrir. Alors que la Loi indique seulement la bonne conduite à adopter, l’Esprit produit en nous une régénération intérieure qui nous pousse à faire le bien spontanément et à fuir le mal. Lorsque Jésus nous commande « d’aimer nos ennemis » (Mt 5.44), la pensée légaliste, fondée sur « œil pour œil, dent pour dent », s’y refuse presque naturellement. Mais si l’Esprit transforme notre cœur, nous nous souvenons de l’amour de la croix qui nous a sauvés en tant que pécheurs, et nous sommes alors capables d’aimer même nos ennemis. C’est la naissance d’une « nouvelle nature ».

Le pasteur David Jang précise que la sanctification n’est pas un simple exercice de développement personnel ou de vertu morale. Elle est essentiellement l’œuvre du Saint-Esprit, qui opère une transformation intérieure, laquelle se manifeste ensuite par des fruits tangibles dans la vie. Ce processus est rendu possible parce que nous sommes devenus « enfants de Dieu » en Jésus-Christ. Galates 3.28 : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme : car vous êtes tous un en Jésus-Christ. » Cette parole révèle que notre « identité » est radicalement changée : nous ne sommes plus des esclaves, mais des enfants de Dieu, et la joie et la liberté qui découlent de cette nouvelle position sont la force de l’Évangile.

Le pasteur David Jang remarque aussi que Galates (chapitres 5-6) et Romains 8 se concluent en insistant sur l’œuvre du Saint-Esprit. Alors que sous la Loi l’homme demeure incapable de faire le bien, sous la puissance de l’Esprit, la promesse de « vie éternelle » se concrétise et l’être humain se transforme réellement. Romains 8.19 et les versets suivants décrivent même la création entière aspirant au jour où les enfants de Dieu se manifesteront pour l’accomplissement final du salut. Ainsi, l’Évangile ne se limite pas à « mon » salut individuel, mais s’étend jusqu’à la restauration de l’univers. Apocalypse 4 décrit ce jour où « tout ce qui est au ciel et sur la terre » louera le Seigneur. Telle est la promesse de la Bible concernant le salut.

Ce point rejoint l’eschatologie : le pasteur David Jang souligne que le salut ne consiste pas seulement à « aller au ciel après la mort », mais qu’il se déploie dès à présent sur cette terre, à travers l’expérience progressive et tangible de l’Esprit. À long terme, il englobe la restauration et le chant de louange de toutes les créatures. C’est pourquoi il exhorte à vivre non pas sous « la malédiction de la Loi » et dans l’inquiétude de devoir tout accomplir par ses propres forces, mais dans l’assurance de l’alliance déjà scellée en Jésus-Christ, en marchant avec le Saint-Esprit.

Selon le pasteur David Jang, Galates 3 montre comment « celui qui est justifié est désormais un enfant de Dieu », et comment cela peut se traduire concrètement en une vie sainte. « Si vous avez été baptisés et unis à Jésus, vous êtes déjà revêtus de Christ. Ne souillez pas ce vêtement, mais lavez-le chaque jour. Il s’agit de votre conduite, et l’Esprit est là pour vous aider à la purifier », tel est le message qui parcourt Galates, Romains et l’ensemble de la Bible. La seule puissance capable de vaincre le péché et le mal de ce monde est celle du Saint-Esprit, et c’est vers cette foi qu’il faut tendre.

En conclusion, le troisième sous-thème concerne « la liberté issue de l’Esprit et la restauration de la communauté ». Déclarés justes, nous ne sommes plus sous la tutelle de la Loi en tant que pédagogue, mais nous suivons la direction du Saint-Esprit, dans la liberté, l’amour et la sainteté. Le pasteur David Jang appelle cela « le privilège des fils ». De même qu’un fils vit en pleine confiance dans la maison de son père, le croyant justifié a maintenant l’audace de s’approcher de Dieu et d’assumer la mission de servir son prochain. Au-delà des divisions, de l’exclusion et de la condamnation qu’engendre le légalisme, le peuple réuni en Christ devient un corps uni, qui s’aime et se soutient. Il participe en définitive à la restauration de toute la création. Ce n’est pas une simple utopie, mais la « promesse » déjà garantie par la croix de Jésus, et le Saint-Esprit agit en nous pour réaliser aujourd’hui ce salut. Le pasteur David Jang insiste : c’est la réalité même du salut présent, non une vague espérance, et c’est une invitation à marcher dans la foi en la puissance de l’Esprit.

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Le salut par la foi – Pasteur David Jang


1. La nature de la foi et l’importance du chapitre 3 de l’Épître aux Galates

Comprendre correctement le chapitre 3 de l’Épître aux Galates, c’est obtenir la clé essentielle qui ouvre tout le message de l’épître. L’apôtre Paul y répète en effet quatorze fois le terme “foi” et y expose la relation entre la Loi et la foi, tout en soulignant le caractère universel du salut qui inclut non seulement le peuple d’Israël, mais aussi les païens. Depuis l’époque de la Réforme, l’Épître aux Galates a été qualifiée de “l’Évangile de la liberté”, car elle proclame avec force la liberté, la grâce et la foi. Et au cœur de ce message, on trouve l’enseignement fondamental de Paul développé dans le chapitre 3.

Le pasteur David Jang, qui a prêché l’Évangile pendant des décennies en Corée et dans différentes régions du monde, a sans cesse souligné le message central du chapitre 3 de l’Épître aux Galates face à ceux qui, enfermés dans le légalisme, perdaient de vue la nature véritable du salut. En particulier, il a souvent réaffirmé que « c’est par la foi que nous obtenons le salut », doctrine connue sous le nom de “以信得義”, qui doit occuper la place la plus importante dans l’enseignement chrétien. Cet accent rejoint directement la conclusion du Concile de Jérusalem (Actes 15), où l’Église a officiellement affirmé que « les païens aussi sont sauvés, non par la Loi, mais par la foi ».

En effet, lors de ce Concile de Jérusalem, la vérité confirmée fut que « nous sommes sauvés par la foi ». On réaffirma alors que la Loi ne pouvait délivrer ni du péché ni de la mort. Les judaïsants (ou faux docteurs) prétendaient qu’on ne pouvait être sauvé sans la circoncision et sans l’observance de la Loi, mais les apôtres Pierre, Paul et Jacques déclarèrent que la circoncision ou diverses pratiques rituelles ne pouvaient être des conditions essentielles du salut. « C’est uniquement par la grâce, uniquement par la foi, que nous sommes justifiés » : voilà la pierre angulaire de la sotériologie chrétienne depuis l’Église primitive, et Galates 3 la présente de manière limpide.

Tout au long de son Épître aux Galates, Paul cherche à prouver que l’Évangile qu’il a prêché est authentique et qu’il est en harmonie avec celui des apôtres de Jérusalem. Cet Évangile se résume ainsi : « Nous ne sommes pas sauvés par la Loi, mais par la foi en Jésus-Christ ». Cet enseignement a provoqué la résistance de nombreux faux docteurs d’obédience judaïsante, et c’est particulièrement dans le chapitre 3 que Paul réfute leurs arguments de la manière la plus directe.

Paul constate que ces faux enseignants s’infiltrent dans l’Église pour inciter les croyants à penser : « Même si vous croyez en Jésus, il vous faut observer la Loi et recevoir la circoncision pour parvenir à un salut complet. » Certains fidèles de Galatie, qui avaient d’abord reçu la liberté par la grâce et la foi, se retrouvaient à nouveau prisonniers d’un « formalisme religieux » lié à la Loi. C’est pourquoi Paul les interpelle vigoureusement dès le premier verset du chapitre 3 : « Ô Galates dépourvus de sens! » (Ga 3.1). Alors qu’ils avaient déjà contemplé l’unique chemin du salut dans l’œuvre de la croix du Christ, ils se laissaient détourner par un autre Évangile. Paul les admoneste en disant : « Vous, sous les yeux de qui Jésus-Christ a été peint comme crucifié, qui vous a ensorcelés ? » (cf. Ga 3.1). Cette interpellation reste, encore aujourd’hui, un avertissement solennel pour l’Église.

Le pasteur David Jang, dans de nombreuses prédications, conférences et écrits, souligne que « le point focal du chapitre 3 de l’Épître aux Galates se trouve dans la croix, la résurrection et la certitude du salut obtenu par la foi ». Il répète inlassablement la vérité biblique selon laquelle la Loi sert à révéler le péché et à montrer qu’on ne peut se sauver par ses propres forces, mais que la Loi n’a pas le pouvoir de résoudre le péché. Le « salut » réside dans le fait que Jésus a pris sur Lui, à la croix, toute la malédiction et la dette du péché, mettant ainsi fin au problème du péché mis en évidence par la Loi. Croire en ce message, voilà l’essence même du salut chrétien.

Si le terme “foi” est fréquent dans le langage religieux, Galates 3 en approfondit la définition et la signification. Paul y explique ce qu’est réellement la foi, comment elle opère et pourquoi le salut par la foi est possible, en recourant notamment à l’exemple de l’Ancien Testament (celui d’Abraham). Il y met en lumière les enseignements suivants :

  1. Le salut vient de la grâce de Dieu.
  2. Cette grâce se manifeste de façon décisive à la croix et dans la résurrection de Jésus-Christ.
  3. Il nous suffit de recevoir cette grâce par la foi.

Dans le chapitre 3 de l’Épître aux Galates, Paul expose ce thème de la manière la plus logique et la plus percutante. Pour ne pas perdre le cœur de la doctrine du salut, l’Église se doit de préserver l’enseignement de Galates 3. Le pasteur David Jang remarque qu’aujourd’hui encore, beaucoup de croyants « savent dans leur tête qu’ils sont sauvés par la foi, mais ne l’appliquent pas vraiment dans leur vie quotidienne ». Il exprime sa tristesse face au fait que « les gens restent souvent attachés aux réglementations, aux traditions ecclésiastiques ou aux normes socio-culturelles, et s’auto-condamnent ou condamnent les autres », oubliant ainsi la liberté procurée par la grâce. Il exhorte l’Église à recouvrer dans sa vie communautaire l’« Évangile de la liberté » mis en avant par Paul.

En fin de compte, dans Galates 3, Paul oppose deux pôles majeurs, « la foi » et « la Loi », pour montrer que c’est seulement par la foi que nous sommes justifiés, et il présente ainsi la vérité universelle et ultime du salut. Son ton véhément – « Ô Galates dépourvus de sens! » – n’est pas une simple réprimande, mais une supplication ardente pour qu’ils ne se laissent pas de nouveau asservir par le joug de la Loi. Aujourd’hui, nous devons entendre à nouveau ce cri de l’apôtre et vivre la véritable liberté qui découle de la grâce.


2. La foi d’Abraham, le conflit avec le légalisme et la démonstration de Paul

Dans la première partie du chapitre 3 de l’Épître aux Galates, Paul pose la question suivante : « Avez-vous reçu l’Esprit par les œuvres de la Loi, ou par la prédication de la foi ? » (Ga 3.2). Son objectif est de rappeler aux croyants de Galatie qu’ils ont déjà fait l’expérience du Saint-Esprit. Ceux qui ont reçu l’Esprit de Dieu savent bien que ce n’est ni grâce aux rites ni grâce à la Loi qu’ils ont été sauvés, mais par la foi en l’Évangile de Jésus-Christ. Qu’ils aient fait l’expérience de dons spirituels, de la nouvelle naissance, du parler en langues ou de la prophétie, tout cela ne leur est parvenu qu’en croyant en Jésus-Christ, non en observant la Loi.

Paul va ensuite plus loin en citant la figure la plus illustre de l’Ancien Testament, Abraham (Ga 3.6). Les faux enseignants qui prônaient le légalisme mettaient en avant le patriarche Abraham, en prétendant : « Notre ancêtre Abraham a été déclaré juste parce qu’il a observé la Loi et pratiqué la circoncision. » Or, en réalité, c’est au moment où il a cru en Dieu qu’Abraham fut déclaré juste, avant même l’institution de la circoncision (Gn 15.6). Le pasteur David Jang, dans ses sermons et commentaires bibliques, rappelle souvent que, de Genèse 12 à 17, on voit clairement qu’Abraham est déjà compté comme juste avant de recevoir le signe de la circoncision.

La circoncision n’apparaît qu’au chapitre 17 de la Genèse, alors que la parole de Genèse 15.6 – « Abram eut confiance en l’Éternel, qui le lui imputa à justice » – précède cet acte rituel. Quant à la Loi (le Pentateuque), ses prescriptions détaillées ne furent données que 430 ans plus tard (cf. Ga 3.17). Ainsi, Abraham ne doit pas sa justice à la circoncision ni à la Loi. Il fut déclaré juste parce qu’il crut à la promesse divine : « Va dans un pays que je te montrerai » (Hé 11.8), promesse assortie d’une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel. Or Abraham partit sans savoir où il allait, s’appuyant sur la Parole de Dieu.

Paul nomme cela « la justice qu’Abraham reçut alors qu’il était incirconcis » (Rm 4.9-10). L’acte de foi précède la circoncision, et celle-ci n’est que le signe extérieur de la justice déjà acquise par la foi. Le chapitre 4 de l’Épître aux Romains présente de nombreux parallèles avec Galates 3 : Paul y célèbre « le bonheur de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les œuvres » (Rm 4.6-8, faisant référence aux Psaumes de David), et il conclut que si Abraham a été justifié, c’est exclusivement grâce à sa foi, et non par ses œuvres.

Le pasteur David Jang insiste souvent sur ce lien entre Romains et Galates, soulignant qu’une bonne compréhension du chapitre 3 de Galates aide à saisir plus en profondeur les chapitres 4 et 5 de Romains, et inversement. Tout cela s’appuie sur le verset-clé d’Habacuc 2.4 – « Le juste vivra par sa foi » –, que Paul reprend dans Galates 3.11 et Romains 1.17, et qui sous-tend la doctrine du salut dans tout le Nouveau Testament.

L’idée que les païens reçoivent la même grâce est illustrée par la déclaration de Paul selon laquelle Abraham est devenu « le père de tous ceux qui croient » (Ga 3.7 ; Rm 4.11-12). Aux yeux des Juifs, Abraham était exclusivement le père de leur nation, mais Paul fait éclater ce cadre en indiquant que :

  1. Abraham a été justifié avant d’avoir reçu la Loi ou la circoncision.
  2. Ainsi, la Loi et la circoncision ne sont pas des conditions absolues pour être justifié.
  3. La voie de la justification par la foi, ouverte à Abraham, est donc offerte à tous.
  4. Par conséquent, si les païens croient aussi à l’Évangile de Jésus-Christ, ils sont greffés sur la lignée spirituelle d’Abraham.

Plus loin, dans Galates 3.10-12, Paul va jusqu’à dire : « Tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la Loi sont sous la malédiction » (citant Dt 27.26). Car personne n’est capable d’observer la Loi à la perfection (Rm 3.10). En fait, la Loi, au lieu de nous délivrer du péché, ne fait que le révéler davantage et accroître notre culpabilité. Dans 1 Corinthiens 15.56, Paul déclare : « Le aiguillon de la mort, c’est le péché, et la puissance du péché, c’est la Loi », signifiant par là que la Loi, loin de résoudre le problème du péché, en met en évidence les racines. Celui qui cherche la justification par la Loi ne parviendra donc jamais au salut et restera sous la malédiction.

Pourtant, dans Galates 3.13-14, Paul proclame que le Christ nous a libérés de cette malédiction de la Loi en la prenant Lui-même à sa charge : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la Loi, étant devenu malédiction pour nous. » En mourant sur la croix, Jésus a même subi la stipulation légale : « celui qui est pendu au bois est maudit » (cf. Dt 21.23). Ainsi, Il nous délivre du péché, de la mort et de la condamnation, et nous accorde la promesse de l’Esprit, à recevoir par la foi. Le pasteur David Jang résume cela en disant : « Puisque toute la dette du péché a été payée à la croix, il ne reste aux croyants qu’à le saisir par la foi. » Devenus justes, nous nous engageons alors sur le chemin de la sanctification, conduits par le Saint-Esprit.

L’enseignement de Galates 3 s’applique aujourd’hui face à tout nouvel élan de légalisme dans l’Église, qui voudrait faire du droit ecclésiastique, des traditions, des formes liturgiques ou de certaines règles éthiques, des conditions indispensables au salut. Le pasteur David Jang et les théologiens qui demeurent dans la tradition orthodoxe ne prônent certes pas l’abandon de la Loi ni le mépris de la morale. Au contraire, le christianisme demande un degré de justice et d’amour supérieur à toute autre religion. Mais la pratique de ces exigences ne peut être un prérequis du salut. Le Christ a déjà accompli le salut ; nous obéissons maintenant à l’Évangile par reconnaissance et, dans la joie, nous pratiquons le bien sous la conduite du Saint-Esprit. C’est ainsi que, bien loin du légalisme, nous accomplissons et réalisons la Loi de Dieu dans une dynamique nouvelle.

Dans Galates 3, Paul déploie donc un argumentation logique et solidement fondée sur l’Écriture pour réfuter entièrement la doctrine du salut par la circoncision et l’observance de la Loi propagée par les faux docteurs. Le point crucial de sa démonstration est : « Même Abraham a été déclaré juste par la foi, non par la Loi ; à plus forte raison, les païens, sans circoncision, peuvent-ils être sauvés par la foi. » En Christ, nous ne faisons qu’un, et tous deviennent la postérité spirituelle d’Abraham.


3. La liberté en Christ, l’œuvre du Saint-Esprit et l’application pour aujourd’hui

Si l’on appelle Galates « l’Évangile de la liberté », ce n’est nullement pour encourager la licence. Il s’agit de la liberté acquise grâce au salut qui nous affranchit du péché et de la mort. Vers la fin du chapitre 3 (notamment Ga 3.23-25), Paul déclare : « Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la Loi, en vue de la foi qui devait être révélée. » En d’autres termes, la Loi nous maintenait sous tutelle, en nous révélant notre péché sans le résoudre. Or, par la croix et la résurrection de Jésus-Christ, nous sommes libérés de ce joug et de la malédiction de la Loi pour entrer dans la liberté de la foi.

Ainsi, la conclusion de Paul, autour du chapitre 3, est claire : « Nous sommes sauvés, non par les œuvres de la Loi, mais par la foi, nous recevons l’Esprit en don, et c’est par la puissance et les fruits de l’Esprit que nous vivons. » Voilà ce que Paul appelle « la puissance de l’Évangile ». Le Saint-Esprit consolide notre justification et nous conduit vers la sanctification. Dans sa prédication et son ministère pastoral, le pasteur David Jang souligne souvent l’action de l’Esprit qui transforme la vie personnelle et communautaire : l’œuvre salvatrice de la croix, une fois accomplie, produit ses effets concrets dans l’existence des croyants grâce à l’action continue du Saint-Esprit.

La tension entre la « convoitise de la chair » et le « désir de l’Esprit », longuement abordée au chapitre 5 de Galates, est déjà perceptible dans la métaphore du « garde » ou du « pédagogue » (Ga 3.24) : notre nature pécheresse reste impuissante à se libérer par ses seuls efforts. La Loi peut signaler la faute, mais non l’éradiquer. Avec la venue du Saint-Esprit, en revanche, nous recevons la force de dominer le péché (cf. Rm 8). Là où la Loi opère de l’extérieur, pointant nos transgressions, l’Esprit agit de l’intérieur, renouvelant notre être et nous conduisant dans la vie digne de « ceux qui ont été justifiés ». Le pasteur David Jang enseigne que « celui qui a fait l’expérience de la présence du Saint-Esprit ne se contente plus de suivre des règles et des interdictions ; il vit dans la liberté donnée par la grâce et emploie cette liberté au service du bien et de l’amour du prochain ».

En définitive, le cœur du chapitre 3 de Galates peut se résumer ainsi :

  1. Le salut est un don de Dieu qui ne s’obtient pas par la Loi, mais par la foi.
  2. Abraham, père de la foi, fut déclaré juste avant la circoncision.
  3. Par la croix et la résurrection de Jésus-Christ, nous sommes libérés de la malédiction de la Loi et nous recevons le don du Saint-Esprit.
  4. Cette grâce n’est pas réservée aux seuls Juifs, mais offerte aussi aux païens, qui deviennent tous un en Christ et enfants spirituels d’Abraham.

Pourquoi cette vérité est-elle si cruciale ? Parce que notre vie de foi nous met constamment au défi de distinguer la grâce de Dieu du légalisme. Même après avoir reçu le salut, nous sommes parfois tentés de penser que « si nous n’observons pas parfaitement les règles qui nous sont imposées, nous perdrons notre salut » ou d’essayer de « mériter l’approbation de Dieu par nos propres efforts et nos bonnes œuvres ». Or, en nous référant au chapitre 3 de Galates et au Concile de Jérusalem (Actes 15), nous renouons avec ce symbole majeur de la doctrine chrétienne : « Sola gratia, sola fide » (seulement par la grâce, seulement par la foi).

Le pasteur David Jang avertit que « si l’Église tombe dans le légalisme, elle affaiblit la puissance de l’Évangile qui libère les âmes ; on se met alors à se juger les uns les autres, à cultiver une piété de pure forme ». Il ajoute : « Quand nous nous attachons au véritable Évangile, les croyants, fortifiés par la puissance du Saint-Esprit, portent du fruit, servent leur prochain et mènent une vie active, victorieuse sur le péché. » C’est cette « Évangile de la liberté » que Galates 3 nous invite à redécouvrir sous l’action de l’Esprit.

Aujourd’hui, le message que nous devons proclamer est celui-ci : « Jésus-Christ a été crucifié, et par cette œuvre, quiconque croit peut être déclaré juste. » De même qu’Abraham a été justifié par la foi, nous aussi sommes justifiés en croyant à l’Évangile du Christ, et nous commençons alors, par le Saint-Esprit, une vie nouvelle. C’est la vérité simple et lumineuse de « (la justice reçue par la foi) ».

Enfin, l’apôtre Pierre nous exhorte : « Soyez toujours prêts à défendre l’espérance qui est en vous devant ceux qui vous en demandent raison » (1 P 3.15). Pour cela, il est essentiel de saisir clairement l’enseignement de Galates 3, à savoir la définition de la foi, les limites de la Loi et la puissance salvatrice de la croix et de la résurrection du Christ. Cette compréhension est le fondement qui nous empêchera de vaciller et sur lequel nous pourrons annoncer invariablement la Bonne Nouvelle à ceux qui ne connaissent pas encore le Seigneur. Le pasteur David Jang, au fil de ses prédications, publications et ministères de formation de disciples, n’a cessé de souligner qu’« en s’attachant à cet Évangile, on voit s’effondrer toutes les barrières et tomber tous les jougs religieux, pour faire l’expérience de la vraie liberté ».

En fin de compte, le chapitre 3 de Galates nous pose la question : « Comment avez-vous reçu l’Esprit ? Par les œuvres de la Loi ou par la foi ? » Il y répond : « C’est par la foi que vous l’avez reçu, et c’est par la foi que vous êtes justifiés. » Telle est notre confession de foi, et c’est cette vérité qui doit se refléter dans notre existence. Cet appel de Galates 3 nous convie à vivre dans la liberté de l’Évangile, à grandir dans l’Esprit et à nous unir toujours davantage en Christ. Voilà le fondement le plus simple et le plus profond de notre foi.