David Jang, Pasteur – « Nous vaincrons amplement »


1. La prédestination et la providence de Dieu, et l’assurance du salut

En exposant le chapitre 8 de l’Épître aux Romains, le pasteur David Jang souligne fortement la souveraineté absolue de Dieu et l’assurance du salut qui dépasse les angoisses et les limites humaines. À partir des versets 28 à 30 de ce chapitre, l’apôtre Paul déclare : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » L’être humain, tout au long de sa vie, se heurte sans cesse à l’inconnu de l’avenir, source d’inquiétude. Ce qui nous semblait bon un jour peut engendrer un mauvais résultat plus tard, et ce qui paraissait être une perte peut finalement se révéler un grand profit. Ces incertitudes et cette instabilité enveloppent souvent la vie humaine, mais Paul les interprète à la lumière de la providence divine qui « fait concourir toutes choses au bien ».

En commentant ce verset, le pasteur David Jang insiste sur l’importance de l’expression « ceux qui aiment Dieu ». Autrement dit, nous sommes certes imparfaits et faibles, mais lorsque nous sommes « ceux qui aiment Dieu », Dieu se sert de chacun de ces éléments comme de pièces d’une mosaïque, les assemblant pour accomplir le bien. De même qu’une mosaïque ne révèle l’image complète que lorsque ses multiples fragments s’emboîtent, le peuple de Dieu, avec la variété de ses épreuves et de ses limites, contribue, dans le dessein divin, à un dénouement bon et salutaire. Et ce processus ne concerne pas uniquement chaque croyant individuellement, mais s’étend également à l’histoire de l’Église tout entière, où « tout concourt au bien » de manière collective.

Paul en a fait l’expérience sur un plan très personnel. Lui qui persécutait avec acharnement la communauté des croyants en Jésus-Christ est devenu, après sa conversion, l’évangélisateur le plus zélé. Ainsi s’est produit un retournement inattendu, inimaginable, qui a grandement contribué à la propagation du message de l’Évangile aux quatre coins du monde à l’époque de l’Église primitive. Selon Paul, aucun adversaire n’a pu, de façon définitive, détruire ceux que Dieu aime. C’est ce qu’il affirme avec force dans Romains 8.

Lorsque Paul dit, au verset 28, que « toutes choses concourent au bien », ces paroles incluent implicitement la prédestination (predestination) et la providence (providence) de Dieu. La prédestination signifie que Dieu a établi son plan à l’avance, et la providence désigne la manière dont Dieu anticipe et oriente l’histoire. Issu du latin providere(littéralement « voir à l’avance »), le concept de providence exprime que chaque instant de notre vie et de l’histoire humaine s’inscrit déjà dans le grand dessein de Dieu. Le pasteur David Jang appelle cela la « souveraineté » de Dieu (God’s sovereignty), rappelant que cette doctrine a suscité d’innombrables débats et controverses dans l’histoire du christianisme.

En effet, cette doctrine est l’un des fondements de la doctrine de la prédestination de Calvin, et plus particulièrement de la « double prédestination ». Cette dernière, qui distingue les élus de ceux qui sont rejetés, a fait l’objet de vives oppositions. Cependant, l’intention profonde de Calvin était de souligner « l’extraordinaire certitude de la grâce » dont jouissent les croyants, sous la souveraineté absolue et l’amour de Dieu. À l’époque de Calvin, l’émergence du rationalisme et de l’essor de la raison laissaient place à un déisme (Deism) soutenant l’idée que, bien que Dieu ait créé l’univers, Il ne s’y implique plus activement. Cette perspective déiste nie la relation vivante entre Dieu et l’être humain, interprétant le monde uniquement par la raison humaine. C’est contre cette vision que Calvin a prêché avec vigueur la souveraineté absolue de Dieu : Dieu n’est pas simplement un créateur lointain, mais intervient de manière active dans l’histoire et dans le monde que nous habitons, allant jusqu’à veiller à la destinée du moindre passereau. De même, Paul, dans Romains 8, défend ce même postulat : « toutes choses concourent au bien » pour ceux que Dieu aime, car ils sont sous la domination souveraine de Dieu.

Selon le pasteur David Jang, l’Église est la communauté de ceux qui ont été appelés. Le terme « Église » (en grec ekklesia) signifie littéralement « appelés hors de » (appelés hors du monde) selon la volonté de Dieu. Ainsi, l’Église n’est pas seulement une institution ou un système administratif visible, mais bien une communauté spirituelle composée de ceux qui aiment Dieu, croient en Sa souveraineté et Sa providence, et qui obéissent à Sa volonté en se soutenant mutuellement. Dans ce contexte, revenir au verset 28, « à ceux qui aiment Dieu, à ceux qui sont appelés selon Son dessein », conduit directement à la conclusion éblouissante : « toutes choses concourent au bien ». Nos manques, nos faiblesses, et même les fragments épars de notre vie sont magnifiquement assemblés en une véritable œuvre d’art par la main du Dieu tout-puissant.

Aux versets 29 et 30, Paul souligne plus nettement la prescience et la prédestination divines. Il évoque ceux que Dieu a « connus d’avance », qu’il a « prédestinés », « appelés », « justifiés », et enfin « glorifiés ». Voilà le parcours et les étapes du salut pour les croyants. En résumé, c’est la suite : prescience, prédestination, appel (vocation), justification et glorification, parfois réparties entre justification, sanctification et glorification. À ce sujet, le pasteur David Jang invite à remarquer qu’il ne s’agit pas d’une vision fataliste d’une quelconque nécessité aveugle, mais plutôt de « l’absoluité de la grâce ». Autrement dit, le fait qu’une personne croie en Dieu est entièrement dû à la grâce divine préalable. Le fait de comprendre que la grâce nous a été « accordée à l’avance » est la clé pour saisir toute l’économie du salut.

Paul lui-même en témoigne puissamment, se souvenant qu’il avait joué un rôle déterminant dans la lapidation d’Étienne et avait persécuté avec violence les chrétiens. Il a dû être profondément troublé par la question : « Pourquoi Dieu m’a-t-il choisi, moi ? ». Il porta un sens aigu de sa culpabilité, mais in fine, il ne put qu’adorer la grâce de Dieu qui l’avait connu d’avance dans son péché et son indignité, et qui l’avait pourtant accueilli. Dans Romains 8, il ne peut que louer Dieu : « Nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés ». Paul en est la preuve vivante.

Par la prescience et la prédestination, Dieu sauve ceux qu’Il aime, et Son but n’est pas seulement le salut, mais aussi de « les rendre conformes à l’image de Son Fils » (verset 29). Le but ultime de notre existence est de ressembler à Jésus-Christ. Celui-ci est « le premier-né » (l’aîné), et nous sommes appelés à être la multitude de frères et sœurs suivant son exemple. C’est ce que Paul appelle « le plus grand objectif du salut ». Il ne se limite pas à la rémission des péchés ou à l’exemption de jugement. Il vise la croissance spirituelle et l’achèvement par la ressemblance au Christ, en tant qu’enfants de Dieu.

Le verset 30 poursuit : « Ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Paul réaffirme majestueusement sa conviction à propos des différentes étapes du salut. La question est : le plan de Dieu qui, ayant connu ses élus à l’avance et les ayant prédestinés, les appelle, les justifie et les glorifie, peut-il être ébranlé ? Paul répond avec fermeté : jamais. Selon le pasteur David Jang, cette certitude est le socle sur lequel repose la paix intérieure du croyant et son assurance. Il souligne également qu’il arrive que la notion d’« élection » soit mal comprise, devenant un motif d’orgueil ou un prétexte pour condamner autrui. Or, l’intention de Paul est de nous encourager à nous réjouir davantage et à rendre grâce pour « l’amour infini de Dieu envers ceux qui n’avaient aucun mérite ». Et parce que cet amour est si puissant, il conclut : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? ».

Au verset 31, Paul s’exclame : « Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses ? ». Par « ces choses », il fait référence à l’ensemble du processus décrit – la prescience, la prédestination, l’appel, la justification et la glorification. Peut-on, par nos raisonnements ou notre force, l’annuler ou l’invalider ? La réponse de Paul est sans ambiguïté : non. Il enchaîne : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? », comme un chant de louange exprimant la sécurité inébranlable du salut. Puisque nous sommes sauvés et que nous vivons dans cette grâce, nul ne peut renverser ce salut. Dans les Psaumes, on retrouve le même esprit : « L’Éternel est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je crainte ? » (Psaume 27.1) ou « Oui, c’est en Dieu que mon âme se confie » (Psaume 62).

En commentant ce passage, le pasteur David Jang précise qu’il ne nie pas que les croyants puissent pécher et tomber. Il souligne toutefois que, même si nous faiblissons en raison de notre incrédulité, de notre doute ou de nos fautes, nous ne sommes pas rétablis par nos propres mérites ou par nos propres forces, mais par « la prédestination et la providence de Dieu ainsi que Son amour inaltérable ». Cela est immuable, et nous l’accueillons par la foi. Le pécheur est constamment tourmenté par l’interrogation : « Suis-je vraiment sauvé ? », « En péchant à nouveau, ne suis-je pas rejeté ? ». Mais Paul objecte : « Qui accusera les élus de Dieu ? Qui les condamnera ? ». Dieu Lui-même a prononcé l’acquittement. Qui oserait inverser Son verdict ?

Le verset 32 souligne l’immense amour de Dieu : « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous ». Cela rappelle l’épisode de Genèse 22, où Abraham offrit son fils Isaac, mais ici l’amour de Dieu est bien plus grand encore. Abraham, par la foi, a offert Isaac. Mais Dieu, dans Sa toute-puissance, a cependant laissé son Fils unique être cloué à la croix pour le salut des pécheurs. Grâce à ce sacrifice, notre salut est devenu possible. Donc, « comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? ». C’est la preuve que la compassion et la miséricorde de Dieu sont illimitées.

Le pasteur David Jang, lorsqu’il parle de « l’amour de Dieu », met l’accent sur ce verset 32 pour souligner à nouveau que rien ne peut ébranler notre salut. La plus grande menace pour l’homme est la mort, mais Jésus-Christ l’a vaincue en ressuscitant, et Il intercède encore aujourd’hui pour nous à la droite de Dieu. Ainsi, les croyants sont revêtus de l’amour du Seigneur. Même si nous faisons face à la persécution extérieure ou à la culpabilité intérieure, l’ultime juge de notre vie est Dieu seul. Mais ce Dieu nous a déjà déclarés justes ; aucune accusation ne peut donc avoir de prise. Les versets 33 et 34 martèlent cette vérité : « Qui accusera les élus de Dieu ? Qui les condamnera ? ». Puis tout culmine dans l’œuvre d’intercession de Jésus-Christ, qui est à la droite de Dieu.

Le Symbole des Apôtres (Credo) confesse : « Il a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour, il est monté au ciel, il siège à la droite du Père tout-puissant… ». Ces déclarations correspondent précisément à Romains 8.34. Jésus, qui jugera les vivants et les morts, plaide à notre avantage. Quelle consolation plus grande pourrions-nous espérer ? Selon le pasteur David Jang, voilà le fondement inébranlable du salut des croyants, le motif pour se libérer du doute et de la crainte.

Ainsi, au chapitre 8 de Romains, le salut proclamé par Paul est bâti sur les piliers de la prescience et de la prédestination divines, sur l’appel et la justification, puis il s’étend jusqu’à la glorification. Devant le défi lancé par « Qui nous accusera ? Qui nous séparera de l’amour de Dieu ? Qui nous condamnera ? », notre foi demeure ferme. Car Jésus-Christ est mort, Il est ressuscité, Il siège à la droite de Dieu, et Il nous défend encore aujourd’hui. À partir de ce message, nous sommes libérés de l’angoisse quant à notre salut et nous nous tenons fermement sur le rocher de l’« assurance ». Pour conclure ce chapitre, le pasteur David Jang rappelle : nous devons expérimenter ce fait – que l’amour par lequel Dieu nous a choisis ne sera jamais ébranlé – non pas seulement comme une connaissance doctrinale, mais comme la source de réconfort et de puissance dans la vie quotidienne. À l’instar des déistes de l’époque de Calvin, ou des philosophies sécularisées et du scientisme de nos jours, si nous considérons Dieu comme un simple grand architecte lointain ou un principe intellectuel désincarné, alors la foi perd instantanément toute sa force. En revanche, lorsqu’on croit, comme Paul, que « toutes choses concourent au bien » et qu’on peut déclarer avec hardiesse : « Qui sera contre nous ? », on obtient bien plus qu’une simple consolation, on accède à une assurance qui transforme la vie. C’est pourquoi, dans les derniers versets de ce chapitre, Paul peut s’écrier : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? ».


2. Vivre en vainqueur «par celui qui nous a aimés»

En traitant la seconde partie du chapitre 8 de Romains, le pasteur David Jang met en avant l’exclamation de Paul : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? », qu’il considère comme l’une des plus belles professions de foi. Au verset 35, Paul énumère toutes les épreuves qu’un croyant peut endurer : la tribulation, l’angoisse, la persécution, la faim, la nudité, le danger et l’épée. Il cite sept menaces concrètes qui peuvent survenir sur le chemin de la foi. À l’époque de Paul, les chrétiens de Rome subissaient persécution et oppression, vivant sous la constante menace de la mort. La famine, la pauvreté, la peur d’être exécuté faisaient partie de leur quotidien. Cela signifiait-il que l’Église et ses fidèles devaient désespérer et crouler sous ces épreuves ? Paul répond : « Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (verset 37).

Être « plus que vainqueurs » ne signifie pas simplement survivre de justesse. Cela décrit une « victoire définitive », acquise grâce à l’amour inébranlable de Dieu. Cette assurance émane de la certitude du salut et de la gloire finale du royaume de Dieu. Dans l’Évangile de Jean (16.33), Jésus déclare : « Moi, j’ai vaincu le monde ». Nous, ses disciples, participons à sa victoire. Le pasteur David Jang qualifie le verset 37 – « nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » – de « déclaration qui illustre la condition humaine la plus fragile, mais qui devient inébranlable parce qu’elle repose dans les bras du Tout-Puissant ». Auprès de ce Roi suprême, même ceux qui sont faibles peuvent marcher avec assurance, sachant qu’ils ne seront pas abandonnés ; et s’ils venaient à tomber, ils pourraient se relever.

Aux versets 38 et 39, Paul culmine dans une proclamation célèbre : « Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » Après avoir mentionné sept types d’épreuves, il énumère maintenant plus de neuf puissances pouvant s’opposer au croyant : la mort, la vie, les anges, les dominations, le présent et l’avenir, les puissances, la hauteur, la profondeur, et enfin « toute autre créature ». Quelles que soient leur grandeur et leur force apparentes, aucune d’entre elles ne peut vaincre l’amour de Dieu en Christ.

Les termes « hauteur » (hypsoma) et « profondeur » (bathos) sont parfois interprétés comme une référence à l’astrologie ou à la vision du monde de l’époque, où l’on croyait que la destinée humaine était déterminée par le mouvement des astres. Paul contredit totalement cette croyance : quelles que soient les configurations célestes ou les alignements des planètes, aucune puissance astrologique ne saurait rompre « l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ ». Pour le pasteur David Jang, nous aussi, de nos jours, pouvons facilement céder au déterminisme en nous appuyant sur des « données scientifiques », des facteurs environnementaux ou l’accumulation d’expériences personnelles. Cependant, Paul est convaincu que la puissance de l’amour de Dieu prouvé par le don du Fils unique, la résurrection, l’ascension et l’intercession du Christ, demeure hors d’atteinte de ces puissances créées.

Paul ajoute encore « les choses présentes » ou « les choses à venir », balayant le facteur temps et les incertitudes de l’avenir. Nous craignons souvent que nos échecs passés ne nous rattrapent, ou nous tremblons face à un futur incertain. Mais Paul proclame que le présent et l’avenir sont tous deux sous la garde du Christ. C’est pourquoi le croyant ne vit pas dans la peur, mais au contraire avec la certitude d’une « victoire déjà acquise ». Comme dans un jeu dont l’issue est déjà scellée, nous pouvons traverser les difficultés présentes, voire souffrir, mais nous savons que la fin est décidée. Le pasteur David Jang associe cette vérité au concept de « la persévérance des saints » (saints’ perseverance). Celui qui est sauvé demeure sous la garde de l’amour absolu de Dieu et sera préservé jusqu’au bout. Il peut certes chuter en chemin, mais il ne retombera pas définitivement hors de la grâce.

Le chapitre 8 de Romains confère cette assurance non parce que nous serions irréprochables ou parfaits, mais parce que Dieu nous a connus et prédestinés, nous a appelés, justifiés et conduits vers la gloire à venir. Et pour réaliser ce plan, Jésus-Christ est déjà mort à la croix et ressuscité ; Il est monté au ciel où Il intercède pour nous, tandis que le Saint-Esprit, demeurant en nous, prie avec des « soupirs inexprimables » et nous sanctifie. Voilà pourquoi Paul peut s’exclamer : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? ».

Le pasteur David Jang suggère de prêter une attention particulière à l’expression « par celui qui nous a aimés ». Du début à la fin, tout est suspendu à la personne « qui nous a aimés », c’est-à-dire Dieu. Les épreuves, la souffrance, voire la mort, peuvent surgir, mais parce que Celui « qui nous a aimés » n’est pas un simple spectateur lointain, nous pouvons « vaincre amplement ». Ainsi, la vie du croyant n’est pas un chemin dépourvu de toute difficulté. C’est souvent une route semée d’embûches, mais ces épreuves sont l’occasion de goûter plus intensément à l’amour de Dieu. C’est la leçon que Jésus a enseignée aux disciples dans les Évangiles et que l’on voit se concrétiser dans le livre des Actes : l’Église primitive a traversé persécutions et famines, mais s’est développée, et l’Évangile s’est diffusé partout.

Ce même enseignement reste pertinent aujourd’hui. Croire en Jésus n’est pas une voie de facilité ; refuser de céder à l’injustice et suivre l’éthique divine peut entraîner exclusion et critiques. Certains subissent la faim ou des conditions de vie précaires au point d’expérimenter « la nudité » ou « la misère ». D’autres sont rejetés par leur famille ou leur entourage. Dans certaines régions du monde, le martyre et les menaces de mort sont encore d’actualité. Les difficultés citées par Paul ne sont donc pas étrangères au contexte contemporain. Face à ces situations, nous constatons bien souvent que « nos forces » sont insuffisantes pour les surmonter, ce qui pourrait nous conduire à perdre courage. Mais Paul proclame : « Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu ».

Le verset 36 cite le Psaume 44.22 : « Nous sommes mis à mort tout le jour ; on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. » Voilà la dure réalité du martyre à laquelle était confrontée l’Église des premiers siècles. Pourtant, Paul affirme au verset 37 : « Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. » Il contemple la victoire finale du royaume de Dieu et l’espérance de la résurrection qui transcende la mort. Le pasteur David Jang recommande de méditer ce verset 37 lorsque notre foi faiblit, nous rappelant que « l’épreuve présente n’est pas toute ma réalité ».

Aux versets 38 et 39, l’énumération de Paul illustre les persécutions subies dans l’Empire romain ainsi que les rudes assauts spirituels contre l’Église. Pourtant, l’apôtre, avec un langage hyperbolique, affirme que « rien » ne peut briser l’amour de Dieu. Qu’il s’agisse de la plus grande peur humaine, la mort, ou de l’autorité la plus oppressive, ou de l’immensité stupéfiante de l’univers, toutes ces réalités sont des créatures face au Créateur. Et si le Créateur a confirmé Son amour par la mort et la résurrection de Son Fils, comment quelque chose de créé pourrait-il rompre cet amour ? Paul répond : « C’est impossible ! ».

Le pasteur David Jang conclut que nous devons, avant tout, nous concentrer sur le fait que Dieu, nous ayant adoptés comme Ses enfants, a un « plan suivi » pour nous mener jusqu’à la gloire. Même si nous sommes chancelants et faibles, le salut ne demeure pas incomplet, mais se poursuit jusqu’à l’achèvement de la glorification finale. Et la question qui nous est alors posée est : « Croyez-vous vraiment cela ? ». Comme Paul le répète plusieurs fois, nous luttons contre « la loi du péché » et « la loi de l’Esprit de vie » (Romains 7–8). Parfois, nous pouvons chuter, mais c’est la grâce du Christ crucifié, la force du Saint-Esprit, et l’intercession de Jésus-Christ au ciel qui nous relèvent. D’où ces questions répétées : « Qui nous accusera ? Qui nous condamnera ? Qui nous séparera de l’amour de Christ ? ». À chaque fois, la réponse est un triomphe.

Dans la seconde moitié du chapitre 8, Paul vise toutes les menaces extérieures et intérieures pouvant se dresser sur le chemin de la foi en déclarant : « Dieu a déjà remporté la victoire ; Son amour nous tient fermement, et rien ne pourra lui résister ». C’est pourquoi le croyant peut traverser les joies et les peines quotidiennes, et même affronter la perspective de la mort, sans perdre la paix, assuré de l’amour de Dieu. C’est l’héritage que nous ont légué nos devanciers dans la foi, tel Paul, dont la fougue brûle encore dans les lignes de Romains 8.

En arrivant à cette conclusion, le pasteur David Jang avertit que notre foi ne doit pas être superficielle, consistant à ne vivre qu’« au rythme des bons jours ». Même si nous ne sommes pas persécutés, les fardeaux de la vie demeurent pesants et la guerre spirituelle contre le péché se poursuit inlassablement. Toutefois, au milieu de ce « désert », la vraie confiance du croyant réside en ce « dénouement bon et beau » que Dieu a préparé et que nous tenons pour certain. « Lui qui n’a pas épargné Son Fils », c’est Lui qui constitue la plus grande source de courage pour faire face à toutes les peurs. Et cette certitude se retrouve dans la profession de foi finale de Paul : « Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ » (verset 39).

Le chapitre 8 de l’Épître aux Romains se conclut sur ces mots, mais les chrétiens de Rome qui le reçurent, tout comme nous aujourd’hui, expérimentent cette vérité dans leur cheminement. L’Église peut parfois traverser des tensions internes, être exposée à l’hostilité du monde, ou encore affronter des crises de santé ou des difficultés économiques. Dans chacun de ces combats, nous sommes renvoyés aux questions redondantes de Paul : « Qui condamnera ? Qui séparera ? Qui accusera ? ». La croix, la résurrection, la présence de l’Esprit et la promesse de la gloire nous rappellent que rien ne peut abolir cet amour. Le pasteur David Jang souligne ici l’importance de Romains 8.18 : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous », soulignant que, tant que nous demeurons dans cet amour, ni le sens ni le terme de notre vie ne changera.

La conclusion est limpide : « Nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés ». Qu’il s’agisse de détresse, d’angoisse, de persécution, de faim, de nudité, de péril ou d’épée, aucune de ces calamités ne détruira ultimement notre foi. Nous pouvons être accablés par la souffrance, mais le fait demeure : Dieu combat pour nous, Jésus-Christ intercède au ciel, et l’Esprit-Saint prie en nous. Cet amour inextinguible fait de l’épreuve même un lieu d’approfondissement de la grâce, de la faiblesse une source de force, et de la mort la porte de la vie éternelle. Ainsi, les versets 28 à 39 de Romains 8 proclament, du début à la fin, la certitude du salut, la grâce de la prescience et de la prédestination, la persévérance des saints, et surtout l’indestructibilité de l’alliance d’amour qui nous unit à Dieu.

Pour conclure son exposé de Romains 8, le pasteur David Jang revient sur la notion de « toutes choses concourent au bien ». Notre existence est souvent faite de réussites et d’échecs, de joies et de tristesses entremêlées. Mais « pour ceux qui aiment Dieu, pour ceux qui sont appelés selon Son dessein », tous ces éléments, dans une perspective transcendante, s’assemblent comme un magnifique tableau. Bien que nous ne puissions encore discerner parfaitement cette œuvre finale, nous faisons partie d’un plan dont le but est de « nous rendre conformes à l’image du Fils, afin qu’il soit le premier-né d’un grand nombre de frères ». La puissance pour mener ce plan à bien vient exclusivement de Celui qui nous a aimés. Aucune force ne peut l’anéantir. Même si, selon la vision du monde, tout semble difficile, voire parfois désespéré, le croyant s’appuie sur la souveraineté absolue de Dieu, fait l’expérience de la puissance de l’Évangile et vit dans l’action de grâces et l’espérance, « dans l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ notre Seigneur ». Les versets 28 à 39 du chapitre 8 des Romains, par leur éclat, nous révèlent ce secret et constituent pour nous une Parole bienheureuse.

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张大卫牧师——“丰盛得胜”


1. 上帝的定、理以及救恩的确信

在讲解罗马书第8章时,张大卫牧师反复强调:人与生俱来的不安与局限会被超越,并且我们可以在上帝的绝对主权之下,拥有对救恩的坚固确信。该章从第28节到第30节,保罗宣告说:“我们晓得万事都互相效力,叫爱上帝的人、就是按祂旨意被召的人得益处。”人在生活中会面对对未来的未知和不安:有时我们以为是好事的,最终可能酿成不好的结果;看似对自己不利的,可能又会意外带来巨大的益处。面对这种人性固有的局限与不确定,保罗却将之放在“上帝使万事互相效力、成就善工”的护理当中来诠释。

张大卫牧师在讲解这节经文时,特别嘱咐大家要注意“爱上帝的人”这一表达的核心意义。也就是说,我们虽然有各种缺乏和软弱,但只要我们在“爱上帝的人”这个身份和关系里,上帝就会像拼凑马赛克一样,将所有碎片契合在一起,成就善工。正如马赛克需要无数的小碎片拼接后才能显现整体图画,上帝子民各自不同的境遇、缺憾,以及种种局限,最终都会在上帝的计划里协同运作,带来美善的结局。而且这不仅限于个人的呼召,也在教会群体当中同样得到印证——“互相效力”成就善事。

保罗自己对此有着非常切身的体验:他起初猛烈地迫害相信耶稣基督的群体,然而途中被扭转,反而成为最火热的传道者,出现了任何人都意料不到的奇妙反转,并大大促进了初期教会在世界各地撒播福音。对保罗而言,没有任何敌对势力能够从根本上倾覆那些上帝所爱的群体,这正是他在罗马书第8章里极力强调的要点。

在罗马书8章28节,“互相效力而得益处”这一短语,暗含着上帝的预定和护理。所谓预定(predestination),乃是指上帝在万事之前已作出决定;而护理(providence)则来自拉丁文“pro”加“videre”,表示“预先看见、并按此引导”的神圣经纶。它意味着我们每一时刻、每段历史都已然置于上帝的大图画之内。张大卫牧师称之为“上帝的主权性(sovereignty)”,并提醒我们,这在基督教历史上引发过无数争论与讨论。

事实上,这教义是加尔文“预定论”,特别是“双重预定论”(double predestination)的主要依据之一。由于其区分“被拣选者”和“被遗弃者”,这一学说曾引发激烈的反对与争论。然而,加尔文想强调的核心并不是使人陷入纷争,而是让人认识到“在上帝绝对的统治与爱之中,信徒所享有的那奇妙恩典与确信”。在加尔文所处的时代及其后,人们逐渐倾向于理性主义与合理主义,出现了“上帝创造宇宙后便不再干涉”的“理神论(Deism)”。这种思想否定了上帝与人之间活生生的关系,只想用人的理性去解释世界。加尔文因此极力宣扬“上帝的绝对主权”,要证明上帝并非只在宇宙彼端,而是切实地介入我们的历史与世界,甚至连一只小麻雀的生死都在祂掌管中。保罗在罗马书第8章里也基于同样的前提,宣告:上帝所爱的群体所经历的一切,最终必在祂绝对的统治下成就美善。

在这里,张大卫牧师解释说,“教会”正是这样一群“被召的人”的团体。教会在希腊原文里有“called out”的含义,即从世俗中被上帝按祂的旨意拣选、呼召出来的会众。因此,教会并非仅指某种组织结构或行政体系,而是指一群“爱上帝的人”聚集在一起,相信并顺服上帝的神圣主权与护理,彼此照顾并携手同行的属灵共同体。回头看罗马书8章28节那句话,“爱上帝的人,就是按祂旨意被召的人”——紧接着便是“万事都互相效力,叫他们得益处”的壮丽结论。也就是说,无论我们各自的不足、软弱,哪怕是人生如同碎片,被全能的上帝之手所拾起时,终会拼接成一幅绝美的艺术品。

继续看29节和30节,保罗更清晰地谈到了上帝的预知(豫知)与预定(豫定)。经文说:“因为祂所预先知道的人,就预先定下效法祂儿子的模样……又召他们来;所召来的人,又称他们为义;所称为义的人,又叫他们得荣耀。”这便是教会的圣徒们所走过的救恩阶段和旅程。若作简要概括,即“预知—预定—呼召(召唤)—称义—得荣耀”的连续过程;也可以从称义、成圣、得荣耀的角度来划分。对此,张大卫牧师特别指出,保罗所说的“预知预定论”并不是在宣扬某种盲目的宿命论,反倒是强调了“恩典的绝对性”。也就是说,人之所以能够拥有信心,完全是因为上帝的恩典先行临到;我们若领悟到这“先行的恩典”这一事实,就抓住了理解“救恩次序”(ordo salutis)的钥匙。

保罗本人就是最深刻的见证:他曾参与用石头打死司提反,是迫害教会的恶徒;但上帝却拣选了他,使他摇身一变成为热忱传扬基督的使徒。这让他心中常常思索:“为何偏偏拣选了这样的我?”尽管他也经历过痛彻心扉的罪疚感,但最后他发现,自己的恶行与不足,早已在上帝的预知与预定之中;并且上帝在明知如此的情况下仍然接纳他。这令保罗在罗马书第8章中对上帝的恩典发出热烈的颂赞:“靠着爱我们的主,在这一切的事上已经得胜有余。”保罗本人就是活生生的见证。

上帝通过预知和预定拯救祂所爱的人,并不只停留在“得救”这一步,还要使我们“效法祂儿子的形象”。这正是29节的重点。我们的目标是越来越像耶稣基督,并以祂为“长子(长兄)”,成为能与祂并肩的众多弟兄姐妹。保罗称其为“更伟大的救恩目的”——并不仅仅是罪得赦免或免于审判,而是作上帝的儿女,在属灵生命里不断成长、迈向完全,最终在品格与生命上更加像基督。

30节里,“又预先所定下的人又召他们来;所召来的人又称他们为义;所称为义的人又叫他们得荣耀”——保罗对救恩步骤的坚信又一次得到庄严的彰显。既然上帝已预先知道、预先定意,并在呼召、称义之后领人进入荣耀,这份神圣护理怎会被动摇?保罗的回答毫不妥协:绝对不会被动摇。张大卫牧师也说,这是基督信仰之所以能给人带来内心平安与确据的基石所在。有人或许会误用“被拣选”这事实,变成自负或用来论断他人的理由;但保罗真正想要表达的却不是骄傲的借口,而是“无资格之人所蒙的极大慈爱”,让信徒在敬拜和感恩中更加喜乐。更何况,这爱是何等强烈,以至于保罗在后文大声疾呼:“若上帝帮助我们,谁能敌挡我们呢?”

在31节,保罗说:“既是这样,还有什么话可说呢?”这里的“这样”就是指:上帝预先知道、预先定意、召人来、称人为义,并最终带人进入荣耀的全过程。人的理性或世上的任何势力,能否否定或使这一过程无效?保罗极力强调:绝无可能!紧接着的“若上帝帮助我们,谁能敌挡我们呢?”宛如一首赞美诗的宣言,更是对救恩牢不可破的稳固性的强烈确认。既然我们已蒙救恩,又在这恩典之中,就没有任何别的权势能撼动它。接下来,保罗又援引诗篇的告白:“耶和华是我的亮光,我的拯救,我还怕谁呢?”(诗篇27篇)以及“我的心默默无声,专等候上帝”(诗篇62篇)等等,来印证这一真理。

在讲解这一段经文时,张大卫牧师并不否认人会继续犯罪、跌倒的现实。我们不能把“得救”误以为从此再无罪性存在。然而,他强调:即便我们因不信、疑惑、或犯罪而踉跄时,将我们扶起的并非我们自己的努力或功德,而是“上帝的预定与护理,以及从不转移的爱”。我们作为罪人常常会问:“我真的得救了吗?”“我这么软弱是不是已经被弃绝了?”但保罗的反问是:“谁能控告上帝所拣选的人呢?谁能定他们的罪呢?”既然上帝亲自称人无罪,谁又有资格来定罪?

在32节,“上帝既不爱惜自己的儿子,为我们众人舍了……”这话使我们联想到创世记22章亚伯拉罕献以撒的场景,但在上帝这边所彰显的爱与牺牲却远远超过亚伯拉罕的考验。亚伯拉罕尚且凭信心献上以撒,而全能的上帝竟然将自己的独生子耶稣基督钉在十字架上,以此拯救罪人。正因这样,我们的救恩才成为可能。因此保罗说:“岂不也把万物和祂一同白白地赐给我们吗?”这充分见证了上帝的怜悯和慈爱毫无尽头。

张大卫牧师在解释“上帝的爱”时,常以32节为核心来再次强调:没有任何事物能够撼动我们的救恩。人最大的危机是死亡,但耶稣基督已经胜过了死亡的权势,并且如今仍在上帝的右边替我们代求。所以,信徒就是穿戴主爱的人,即便面临外在的逼迫或内在的罪疚,也不会真正被定罪或废弃。因为最终能控告我们的只剩那位上帝本身,而祂却已宣告我们为义。由此得出的结论是:一切控告都不再有效。33节、34节用“谁能控告呢”“谁能定罪呢”反复强调,而后又接上耶稣基督在上帝右边为我们代求的画面,将这一真理推至巅峰。

在《使徒信经》里,我们也宣告“被埋葬,第三日从死人中复活,升天,坐在全能的父上帝的右边,将来必从那里降临,审判活人死人”——这与罗马书8章34节完全对应。那位有权审判生死的主,却正在不断为我们代求、辩护,这里所蕴含的安慰再大不过了。张大卫牧师指出,这就是得救之人的稳固根基,使我们不再沉溺于疑惑和恐惧。

就这样,保罗在罗马书第8章里所宣告的救恩,建立在上帝的预知与预定之上;从呼召到称义,再到最终的得荣耀,这个神圣护理紧密相连,“谁能敌挡、谁能控告、谁能定罪”的连珠发问,使信徒可以毫不动摇地持守到底。耶稣基督不仅死了,而且复活了,如今坐在上帝的右边仍在为我们辩护。有了这一信息,我们就能够从救恩的不稳定感中走出来,稳稳地站在“确信”这一坚固磐石之上。

张大卫牧师在总结罗马书8章时,再次强调:上帝拣选我们的爱在任何情况下都不会动摇,这并非单纯的教理知识,而应该成为我们现实生活中的安慰和力量。若我们像加尔文时代的理神论者,或当今追逐世俗主义、唯科学主义的人那样,仅把上帝看成远方的造物主或某种智能原理,那么信仰便在霎那间失去其生命力。可保罗却因为坚信“万事互相效力,叫爱上帝的人得益处”,以及“谁能敌挡我们呢”的宣告,而得到的不仅仅是一种安慰,而是一种能够转化生命的确信。正因为有这样的把握,保罗才能在8章末了发出“谁能使我们与基督的爱隔绝呢”的呐喊。


2. 因“的主”而活出“丰盛得的生命

在阐释罗马书8章后半段时,张大卫牧师说:“谁能使我们与基督的爱隔绝呢?”这句保罗的话,堪称最美的信仰告白之一。第35节里,保罗列举了信徒可能遭遇的各种艰难:患难、困苦、逼迫、饥饿、赤身露体、危险、刀剑——共七种,皆是当时基督徒可能面临的极端处境。确实,在保罗所处的罗马时代,基督徒正遭受迫害与压力,连生存本身都受到威胁。饥馑、衣食无着,以及被处决的恐怖阴影无时不在。那么,教会和信徒是否就该因此惧怕、绝望、倒下?保罗的回答异常明确:“然而,靠着爱我们的主,在这一切的事上已经得胜有余(第37节)。”

“得胜有余”并不是指苦苦支撑到最后一刻才艰难存活,而是指因上帝的爱太过坚固,即便狂风骤雨般的苦难袭来,“终极的胜利”也绝不会改变。这份胜利指向最终的救恩与上帝国度的荣耀,是保罗无比坚信的事实。约翰福音16章33节,耶稣也曾说“我已经胜了世界”,保罗相信我们同样要走这条道路;虽在世上遭遇患难,却仍将与基督的胜利相连。张大卫牧师称罗马书8章37节为“卑微渺小的人因在全能者怀中,得以如此昂首告白”的伟大宣言。就好比地位卑微的人牵着至高君王的手同行,即便跌倒也能重新站立。

保罗在38-39节进一步将这一思想推向高潮:“因为我深信:无论是死是生,是天使,是掌权的,是有能的,是现在的事,是将来的事,是高处的,是深处的,或是别的受造之物,都不能叫我们与上帝的爱隔绝,这爱是在我们的主基督耶稣里的。”之前列举了七种苦难,这里则出现了九种以上的潜在对立面:死亡、生命、天使、掌权者、现在、将来、有能者、高处、深处等,涵盖了空间与时间、灵界与物质界、乃至宇宙秩序。即便它们看上去多么强大,也无法撼动“在基督耶稣里上帝的爱”。

有的解经家认为,“高处”(ὕψωμα)和“深处”(βάθος)或许还涵盖了当时盛行的占星术世界观,人们相信星辰位置与运行决定人的命运。但保罗将这种“星辰宿命”也否定:再怎么宣称受星象左右,也比不上“在基督耶稣里上帝的爱”。张大卫牧师指出,如今的我们也可能在科学数据、环境因素、个人经历等的影响下,自认“人无法抗拒命运”,但保罗却完全不同意这种看法。他宣告:上帝拣选我们,并牺牲独生子耶稣基督所彰显的爱,加上复活、升天、圣灵内住以及现今不间断的代求,都保证了这种爱绝不会被任何受造物截断。

更进一步,“现在的事、将来的事”也让我们超越对时间未知的惧怕。人会因过去的罪或失败而失落,或因未来的不确定而恐慌,但保罗告诉我们,现在与将来都在基督里被紧紧抓住。因此,信徒并不必被恐惧所支配,反而能带着“已经赢得胜利”的心态去面对。就像一场结局已定胜负的比赛,也许过程仍会有痛苦和艰难,但最终必然是胜利的终局。张大卫牧师将此与“圣徒的坚忍(Perseverance of the Saints)”连结:一次得救的人,因处在上帝绝对的爱中,将被引导并保守到底,不会在终极意义上被弃绝。人固然会在中途犯错、软弱,但并不会因此错失最终的救恩。

罗马书第8章之所以带给我们如此确据,不是因为我们的行为或意志近乎完美,而是基于上帝已经拣选、召唤、称义,也必使我们得荣耀——祂为成就这计划,差耶稣基督在十字架上舍身流血并复活,如今还在天上为我们代求;同时,圣灵也在我们里面以说不出来的叹息帮助我们,塑造我们走向圣洁。正因如此,保罗才能够大声说:“谁能使我们与基督的爱隔绝呢?”

张大卫牧师在这里特别提醒,要留意“靠着爱我们的主(或爱我们的那一位)”这句话。整段经文都在强调,从救恩的起点到过程与完成,都仰赖“那一位爱我们者”。即使遭逢患难、痛苦,甚至死亡,“爱我们的主”也绝不是袖手旁观,因此我们才能“得胜有余”。从这个角度来说,圣徒的生活并不总是一帆风顺,也并非没有苦难;相反,苦难往往不可避免,但正是在苦难当中,我们对上帝之爱的体察才会更深。福音书中耶稣教导和示范给门徒的生活如此,使徒行传中教会所走过的道路也是如此——逼迫、饥荒、不安与危险接踵而至,但教会仍持续成长,福音依旧广泛传播。

时至今日,对我们亦然。信耶稣并非选择了一条轻松的道路,或许会因不随波逐流,抵制不义,而遭到排斥与非难。有些人可能真的会经历饥饿或赤贫,也有人会在家庭或所在群体中受逼迫,甚至在某些地方还面临生命威胁。保罗提到的苦难场景,直到现在对部分基督徒都并非遥远的故事。当这些情形出现,我们难免会因自觉“自己力量不足”而灰心丧气,可保罗却反其道而行之,信心满怀地宣告“没有任何事物能使我们与上帝的爱隔绝”。

第36节引用了诗篇44篇22节:“我们为你的缘故终日被杀,人看我们如将宰的羊。”这形容了初代教会面对随时可能殉道的残酷现实。然而,保罗依旧在37节以“然而,靠着爱我们的主,在这一切的事上已经得胜有余”作总结。他的目光早已跨越死亡,看向复活的盼望与上帝国度的最后胜利。张大卫牧师劝勉我们:当信心软弱时,务必再默想8章37节的经文,提醒自己“眼前的患难并不是我的全部结局”。

在38-39节,保罗列举更多对立面,以显示当时罗马帝国的迫害或灵界的挑战是多么严峻,同时也用极具震撼力的语言宣告:即便它们势力庞大,也不能破坏上帝的爱。死亡、生命、天使、掌权的、有能的,以及现在、将来、高处、深处、任何其他受造物,都只是“受造之物”,在创造主上帝面前无能为力。人所面临的最深恐惧是死亡,人所惧怕的最大权势是世上的统治者,就算再神秘浩瀚的宇宙也仍旧在上帝主权之内。既然上帝通过爱子舍命与复活来担保的“在基督耶稣里的爱”已然立定,怎会被这些“受造之物”摧毁?保罗的回答依旧是坚决的“不可能”。

张大卫牧师最后总结这一信息时,强调:从上帝呼召我们做祂儿女的那一刻起,直到我们进到祂荣耀的宝座,都在持续的神圣经纶之下。无论我们处在何种软弱与环境,救恩绝非中途而废,而是必被带到最终的荣耀。与此同时,我们也常常被问到:“你真的相信这一切吗?”正如保罗在罗马书7~8章所言,我们虽在“罪的律”和“圣灵的生命之律”之间争战,时而会跌倒,但每次都要回到十字架的恩典、圣灵的能力和耶稣基督的代求之中。正是在这一切当中,“谁能控告我们?谁能定罪我们?谁能使我们与基督的爱隔绝?”才一次次在我们心里回荡。

罗马书第8章的后半部,正面回应了信徒在前进道路上会遇到的各种威胁与挑战,以及人性内部的疑虑:上帝已经得胜,并且用祂的爱紧紧抓住我们,所以任何势力都无法真正阻挡。故此,基督徒在日常生活里,乃至生命末了之时,也能在对上帝爱的笃定里得享平安。这是历代信心先贤留给我们的宝贵遗产,也是保罗在罗马书8章用满腔热忱传达的终极信息。

张大卫牧师看到这一结论时,提醒说:我们的信仰绝不应停留在“只在好日子里享福”的肤浅层面。即使不遭逼迫,人生仍背负着沉重的担子,与罪的争战也永不停止。但在这仿佛旷野的生命中,我们是否确信“主已经为我们预备了美好善终”?这是圣徒真实的自我价值与属灵力量之所在。因为“连自己的儿子都不爱惜,为我们舍了”的这份大爱,才是我们能与恐惧交战的最大根源。此爱之坚定无疑,也正是罗马书8章39节所说“在我们的主基督耶稣里的上帝之爱是任何都无法隔绝的”这一深邃思考与告白。

罗马书8章到此结束,但当时在罗马的基督徒,以及今天的我们,都会在日常生活中继续经历这些真理。教会内部有时会出现矛盾,外部环境或社会思潮与权力也可能带来痛苦考验。身体疾病或经济危机等现实难题也会接踵而至。每逢如此,就要想起保罗那些连珠炮般的反问:“谁能定罪我们?谁能隔绝我们?谁能抵挡我们?”既然有十字架、复活、有圣灵同在、又有上帝荣耀的应许,究竟还有什么能摧毁这份爱呢?张大卫牧师让我们再回顾罗马书8章18节保罗所言:“将来要显于我们的荣耀,和我们如今所受的苦楚相比,是不足介意的。”只要我们活在这爱里,人生的方向与终局就不会因此改变。

结论只有一个:因“爱我们的主”之故,我们可以“得胜有余”。无论患难、困苦、逼迫、饥饿、赤身露体、危险或刀剑,都无法让我们的信心在终极意义上被摧毁。尽管在当下,我们可能真切感受到痛苦与考验,但上帝站在我们这一边,基督在祂的右边代求,圣灵在我们心里用说不出的叹息祈求——这些事实从未改变,亦不会被削弱。正是因为这份爱,有时苦难反倒成为深度经历恩典的契机,软弱能变为刚强,死亡终究化作永生的门扉。罗马书8章28-39节的经文,自始至终彰显了救恩的确据、上帝“预知预定”的恩典、“圣徒的坚忍”,以及与祂永不隔绝的坚固之约。

在结束对罗马书第8章的讲道时,张大卫牧师再次提到“互相效力,成就善工”这一关键词。我们的生命中或许交织着成功与失败、欢笑与泪水,可对“爱上帝、按祂旨意被召的人”而言,这一切都将在超越性的视角下,拼成瑰丽的马赛克。或许我们现在还看不清全貌,但最终必与“效法祂儿子的形象,并使祂在许多弟兄中作长子”的上帝宏伟计划相合。而能够成就这一切的力量,完完全全来自那位“爱我们”的主,任何世上的权势都无法将其摧毁。纵然从世俗角度看,这条路荆棘丛生、时有绝望,但基督徒却能因“上帝的绝对主权”而生发盼望,并在现实中经历福音的大能,且始终在“我们主基督耶稣里的上帝之爱”中存心感恩,满怀盼望地生活。罗马书8章28-39节,正是如此辉煌地向我们揭示了这一奥秘与福分。

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張ダビデ牧師 – 「十分に勝利する」


1. 神の予定と理、そして救いの確信

張ダビデ牧師はローマ書8章を解き明かしながら、人間が抱く不安や限界を超越する救いの確信と、神の絶対主権を強調する。特に8章28節から30節で、パウロは「神を愛する人々、すなわち神のご計画に従って召された人々には、すべてのことがともに働いて益となることを、私たちは知っています」(新改訳)と宣言している。人は人生を歩む中で未来を見通せない不安に常に直面する。今日よいと思ったことが明日には悪い結果をもたらすかもしれず、損だと思っていたことが思いがけない益へと変わるかもしれない。こうした限界や不安定さが人間の人生を覆うのは当然だが、パウロはそれを神の「すべてを合わせて益としてくださる」摂理のうちに解釈する。

張ダビデ牧師はこの箇所を解説しながら、「神を愛する者」という表現が要であることに着目すべきだと勧める。すなわち私たちの内には欠けや弱さがあるが、それが「神を愛する者」というアイデンティティのうちにあるとき、神はそれらすべての要素をモザイクのように組み合わせて“善”を生み出してくださるのだという。モザイクは小さな破片が噛み合わさって初めて全体像を映し出すように、神の民が抱える多様な姿や試練、限界までもが最終的に神のご計画のうちで調和し、善なる結末へと導かれる。それは決して個々の召しにとどまるものではなく、教会共同体の中でも同様に「ともに働いて善となる」みわざとして現れるのだ。

パウロ自身、この事実をきわめて個人的に体験した。彼はもともとイエス・キリストを信じる共同体を激しく迫害する者だったが、途中でくじかれ、かえって最も熱心な伝道者へと変えられた。誰もが予想しなかった驚くべき反転が起こり、初代教会が世界各地へ福音の種をまく上で大きく貢献することになった。パウロの目には、どのような敵対者も神に愛されている者たちを根本的に倒すことはできなかったのであり、その事実をローマ書8章で力強く強調している。

ローマ書8章28節の「ともに働いて善を成す」という言葉には、神の予定(predestination)と摂理(providence)が含意されている。予定とは、神があらかじめ定めておられるということであり、摂理とは神が先を見通し、先んじて導かれるご経綸を指す。「予め(pro)見る(videre)」というラテン語に由来するこの摂理の概念は、人間のあらゆる瞬間や歴史がすでに神の壮大な絵図の中に位置づけられていることを意味する。張ダビデ牧師はこれを「神の主権性(sovereignty)」と呼び、これがキリスト教の歴史において幾度となく論争の中心にあったことを想起させる。

実際、この教義はカルヴァンの予定論、特に二重予定(double predestination)の主な根拠の一つとなった。選ばれた者と捨て置かれる者に分かれるという点ゆえに激しい反発と論争を引き起こしてきたが、カルヴァンの意図は「神の絶対的な統治と愛のうちに生きる信仰者が得る驚くべき恵みの確信」を示すことにあったと言える。時代背景を見れば、カルヴァンが活躍した後の時代に、人々は次第に理性中心・合理主義に傾き、神が宇宙を創造しただけでその後は干渉しないとするデイズム(理神論)が広まった。この思想は神と人間の生きた関係性を否定し、人間の理性で自立的に世界を解釈しようとした。それに対抗し、カルヴァンが「神の絶対主権」を強く説いたのは、神がただ遠い宇宙の彼方にいらっしゃる方ではなく、私たちの生きる歴史と世界に能動的に関わり、小さな鳥一羽の生死にさえ及ぶほどに主権を及ぼされることを強調するためだった。そしてパウロもローマ書8章で同じ前提を持ち、神が愛する者たちに起こるすべてのことが、最終的にその神の絶対的な統治の中で善とされるのだ、と語っている。

張ダビデ牧師はここで「教会」は召された者たちの共同体だと説明する。教会とは文字通り“called out”、すなわち世の中から神のご計画によって選ばれ、召された集まりだという。ゆえに教会とは組織や外的な行政システムだけを指すのではなく、神を愛する者たちが集い、神の神的な統治と摂理を信じ従い、互いを支えながら共に歩む霊的共同体である。そうした意味で改めて28節を読むと、「神を愛する者、すなわちそのご計画に従って召された者たちには」と続いたあと、すぐに「すべてのことがともに働いて益となる」と結ばれているのは驚くべき結論である。私たちの欠けや弱さ、ときに断片のような人生の破片さえも、全能なる神の御手によって一つの傑作へと組み上げられるのだ。

29節と30節に進むと、パウロはさらにはっきりと神の予知(foreknowledge)と予定(predestination)について語る。神が「前もって知っておられた人々」を「前もって定め」られ、その人々を最終的には「召し、義とし、栄光を与えてくださる」とまとめている。これこそ教会の聖徒たちが受けた救いの段階であり旅路である。要約すると、「予知-予定-召し(召命)-義と認め(称義)-栄化(glorification)」という流れになり、称義・聖化・栄化というプロセスで区分して捉えられることも多い。張ダビデ牧師は、この点でパウロが語る予知予定論は、単に運命論的な決定だけを語っているのではなく、むしろ「恵みの絶対性」を語っているのだと注目すべきだと言う。すなわち、人が信仰を持つのは全くもって神の恵みが先行して与えられたからこそ可能なのであり、その恵みが“先行的”に与えられたことを自覚することこそ、救いの秩序(序程)を理解する上での重要な鍵だというのである。

パウロ自身が最も強烈に体験したように、彼はステパノを石打ちにするのを先頭に立っていた凶悪な迫害者だったが、むしろイエス・キリストの熱烈な使徒に変えられた。その過程を振り返るとき、「なぜこんな私を選んでくださったのか?」という問いはパウロの中に大きく横たわっていたに違いない。自ら重い罪意識を抱えたが、結論として、そのような悪と欠けを前もって知りながら、なお受け容れてくださった神の恵みに対して、パウロはローマ書8章で賛美せずにはいられなかったのだ。「私たちを愛してくださる方によって、私たちは十分に勝利する」。パウロはその言葉の現実的な証そのものでもあった。

神が予知と予定をもってご自分の愛する者たちを救われるとき、救いだけにとどまらず「御子のかたちと同じ姿となるため」に私たちを召されたというのが29節の核心である。私たちの目標はイエス・キリストに似る者となることであり、キリストを長子(長男)として、後に続く多くの兄弟姉妹となるよう召されているというわけだ。これこそパウロが語る「より大いなる救いの目的」である。ただ罪の赦しや裁きの免除に終わるのではなく、神の子どもとしてイエスのかたちに似せられていく霊的成長と完成へ向かうことこそが、救いの完全な意味なのだ。

30節で「神はあらかじめ定めた人々をさらに召し、召した人々をさらに義とし、義とした人々をさらに栄光を与えられた」と語るのは、救いの段階に対するパウロの確信を改めて壮大に示すものである。あらかじめ知り、定めたとおりに召し、義とされ、そしてついに栄光へ導かれる神の摂理が揺らぎうるのか。パウロの答えはきっぱりとしている——絶対に揺らがない。張ダビデ牧師はこここそがキリスト教信仰が持つ内的平安と確信の根本だと説く。「選ばれた」という事実が間違った高慢や他者を罪に定める根拠として捉えられる場合もあるが、パウロが本当に言いたいのは高慢の根拠ではなく、「資格のない者に注がれる神の深い愛」をいっそう喜び感謝せよというメッセージである。そしてその愛がいかに力強いかは、「だれが私たちに敵対できるだろうか」という宣言へと続くのである。

31節に至ると、パウロは「では、これらのことについて私たちは何と言えばよいでしょう」と言う。ここで言う「これらのこと」とは、神が前もって知り、予定し、召し、義とし、栄光にまで至らせる、その一連の救いの過程を指す。人間の理性やどのような勢力も、この過程を無効化したり「違う」と断言できるだろうか。もちろんできない、というのがパウロの結論だ。続いて「もし神が私たちの味方であるなら、だれが私たちに敵対できるでしょう」(31節)という賛美のような宣言が現れるが、これは救いに対する揺るぎない安全を示している。救われた私たちは、その恵みの中にいるゆえ、どんな力もその救いを覆すことはできない、と詩篇の告白にまで言及して説明する。「主は私の光、私の救い。私はだれを恐れようか」(詩篇27篇)や、「ただ神を待て、わが魂よ」(詩篇62篇)と歌った詩篇記者の叫びがその例である。

張ダビデ牧師はこのような御言葉を解説する際、人間が罪を犯し倒れる現実を否定しない。救われたからといって罪が消え去るかのように思い込んではいけない。しかし人間の不信や疑い、罪のゆえにぐらつくときでも、私たちを救い上げてくださるのは人間の努力や功績ではなく、「神の予定と摂理、そして変わらない愛」である事実は変わらないのだ、と信仰によって受け止めるように教える。罪人は絶えず「本当に私は救われたのだろうか」「またつまづいたから見捨てられたのではないか」と疑うが、パウロは「だれが私たちを訴えようか。だれが私たちを罪ありと定めようか」と問い返し、神ご自身が義とされた人を、だれがあえて罪人だと定められようかと問うのである。

32節で「ご自分の御子さえ惜しまずに、私たちすべてのために死に渡された方が」とあるのは、創世記22章のアブラハムが独子イサクをささげた場面を連想させるが、それ以上に大きな神の愛を示す。アブラハムも信仰によってイサクをささげたが、神の場合は全能の神でありながら、独り子イエス・キリストを十字架につけてまでも罪人を救われた。まさにこの犠牲によって私たちの救いは可能となったのだ。ゆえに御子さえ惜しまなかった神が、「どうして御子とともにすべてを私たちに与えてくださらないことがあるだろうか」という言葉は、神の憐れみと慈しみがどこまでも尽きないことを証言している。

張ダビデ牧師は「神の愛」を語る際、特にこの32節を中心として、いかなるものも私たちの救いを揺るがすことはできないと重ねて強調する。人間にとって最大の危機は死だが、イエス・キリストはその死の力を打ち破り復活され、今も神の右の座で私たちのために執り成しておられる。だからこそ信仰者とは、主の愛を身にまとう者であり、たとえ外的な迫害や内面的な罪責に襲われようとも、最終的に私たちを訴えうるのは神だけだが、その神が私たちを義と認めてくださったのだから、どのような告発も無効だという結論に至る。これが33節と34節の「だれが訴えようか」「だれが罪に定めようか」という言葉に繰り返し表れ、続いて神の右におられるイエス・キリストのとりなしによって完成する。

使徒信条に出てくる「葬られ、三日目に死者のうちよりよみがえり、天に昇り、全能の父なる神の右に座したまえり」という告白も、ローマ書8章34節と正確に合致する。イエスこそ生者と死者をさばく方だが、その方がむしろ私たちのために執り成し、弁護し続けてくださる。それ以上に大きな慰めはないだろう。張ダビデ牧師は、これこそ救われた者の強固な土台であり、人間が疑いや恐れから解放されるべき理由なのだ、と解説する。

このようにパウロがローマ書8章で宣言する救いは、神の予知と予定という柱の上に立ち、私たちを召してくださる召命と義とされる称義、そして最終的に栄光の座へ導かれる神の摂理が連なり、ついには「だれが私たちに敵対しようか、だれが訴えようか、だれが罪に定めようか」という強力な問いかけの前でも揺るがされることなく守られる。イエス・キリストは死なれただけでなく、再びよみがえられ、神の右に座して今も私たちを弁護してくださる。まさにこのメッセージを通して、私たちは救いの不安定感から解き放たれ、「確信」という揺るぎない岩の上に立つことができるのだ。

張ダビデ牧師は結論として、このローマ書8章の解説を終えるにあたり、神が私たちを選ばれた愛がどのような状況でも揺るがない事実を、単なる教理的知識ではなく、実際の生活の慰めと力として経験すべきだと説く。カルヴァンの時代にいたデイスト(理神論者)や、今日の世俗主義や科学万能主義に陥っている人々のように、神を単なる遠い造物主あるいは知的原理程度にみなしてしまうならば、信仰は即座に無力化する。しかしパウロが「すべてのことがともに働いて益となる」と語り、「だれが私たちに敵対できよう」と大胆に宣言するとき、そこで得られるのは単なる慰めではなく、人生を変えるほどの確信である。そしてその確信があるからこそ、パウロは続く最後の節で「だれが私たちをキリストの愛から引き離すことができようか」と叫ぶことができたのだ。


2. 私たちを愛してくださる方によって十分に勝利する生き方

張ダビデ牧師はローマ書8章後半を解説しながら、「だれが私たちをキリストの愛から切り離すことができようか」(35節)と問うパウロの言葉こそ、最も美しい信仰告白の一つだと言う。35節でパウロは信徒が遭遇しうるあらゆる困難を列挙する。患難、苦悩、迫害、飢え、裸、危険、剣の七つであり、これらはすべて信仰者の道に現実的に起こりうる極限状況だ。実際、パウロの時代、ローマのキリスト者たちは迫害と圧力を受け、生存そのものが脅かされていた。飢えや裸同然の貧困、処刑の恐怖がいつも周囲にあった。だからといって教会や信徒たちはこうした恐れの前に挫折して崩れるべきなのか。パウロははっきりと宣言する。「しかし、これらすべてにおいても、私たちを愛してくださる方によって私たちは十分に勝利しているのです(37節)」

「十分に勝利する」というのは、何とか耐え忍んだ末にぎりぎりで生き延びるというレベルではない。神の愛があまりにもしっかりしているため、苦難の嵐が吹き荒れようとも「究極的な勝利」が確定しているという表現である。そこには、最終的な勝利である救い、そして最終的な神の国の栄光に対するパウロの確信がある。イエスはすでに「世に勝った」(ヨハネ16章33節)と宣言されたが、私たちもその道を後に続いていくのであり、この世で苦難に遭ってもキリストの勝利にあずかることができるという意味だ。張ダビデ牧師はローマ書8章37節について、「限りなく小さく弱い存在の人間が、全能の王の腕の中にあるからこそ、堂々と告白できる文章」であると説明する。きわめて低い者が最も高い王の手をとって歩む姿であるから、倒れずにいられるし、倒れても立ち上がることができるのだ。

パウロは38-39節に至り、有名な言葉で頂点に達する。「私はこう確信しています。死も生も、天使も支配者も、現在のものも、未来のものも、力あるものも、高さも深さも、その他のどんな被造物も、私たちの主キリスト・イエスにある神の愛から私たちを切り離すことはできないのです」(新改訳より意訳)。七つの苦難に続き、ここでは九つ以上のあり得るあらゆる敵対要素を挙げている。死、生、天使、支配者、現在と未来、力、高さ、深さなど、空間と時間、霊的世界と物質的世界、さらには宇宙的秩序に至るまで網羅し、それらがいかに巨大で強大に見えても、決して神の愛を打ち崩すことはできないと言うのだ。

ここで言及される「高さ(ὕψωμα)」や「深さ(βάθος)」という表現は、当時、人々が星の配置を見て未来を占う占星術的な世界観まで含むと見る解釈もある。当時多くの人々が星の配置や運行によって運命が決まると信じていたからだ。しかしパウロは、そのような占星術的運命論も否定する。いくら星々の運行や天体の秩序が人の運命に影響すると主張しても、「キリスト・イエスにある神の愛」に勝てるはずはないと言う。張ダビデ牧師は、現代を生きる私たちも、科学的データや環境的要因、個人の経験などに左右され、「人間はどうしようもない存在だ」と諦めがちだが、パウロの確信はまったく異なるのだと強調する。神が私たちを選ばれ、独り子イエス・キリストを犠牲にしてまで示された愛、さらに復活と昇天、聖霊の内住ととりなしの御業によって今も保証され続けているその愛は、いかなる被造物も断ち切ることができない。

さらに「未来のもの、現在のもの」とあるように、時間性に対する恐れさえ克服する。過去の罪や失敗が再び足を引っ張るかもしれないし、将来の不確実性に震えるかもしれない。しかしパウロは現在も未来もすべてキリストのうちに握られていると宣言する。だからこそ信仰者は恐れに囚われるのではなく、「すでに勝利が確定している戦い」を戦う者の心で生きられるのだ。ちょうど勝利が決定したゲームをプレイする人のように、いま目の前で起こる困難や問題は一時的な痛みではあっても、結末は決まっているというわけである。張ダビデ牧師はこれを「聖徒の堅忍(perseverance of the saints)」という神学用語と結びつける。一度救われた者は神の絶対的な愛のうちで最後まで導かれ守られるため、究極的な失敗や滅びに至ることはないというのが聖徒の堅忍である。もちろん人間的な過ちや罪によって途中でつまずくことはあるが、最終的な救いから脱落することはない、という意味だ。

ローマ書8章がこうした確信を与えるのは、私たちの努力や意思が完全だからではない。もっぱら神が選び、召し、義とし、栄光へと導かれるからにほかならない。そのご計画を成就するためにイエス・キリストはすでに十字架で死なれ、復活され、そして今も天において私たちのために執り成しを続けてくださっている。同時に聖霊も私たちの内にあって言いようのないうめきをもって取りなしてくださり、私たちを聖く変えていく働きを進めてくださる。だからこそパウロは「だれが私たちをキリストの愛から切り離すことができようか」と言い切れるのである。

張ダビデ牧師はこの部分を読むとき、「私たちを愛してくださる方によって」という表現に特に注意を向けるよう助言する。救いの始まりから旅路、完成に至るまで、すべてが「私たちを愛してくださる方」に懸かっていることを意味している。どんな患難や苦しみ、さらには死が訪れたとしても、「私たちを愛してくださる方」はただ遠くから見守るだけの方ではないゆえ、私たちは十分に勝利する。そういう意味で聖徒の歩みは常に平坦で苦痛ゼロの道ではない。むしろ苦難はつきものであるが、その過程さえも私たちが神の愛をより深く体験する時となる。福音書のいたるところでイエスが弟子たちに教え示された生き方がそうであり、使徒行伝で教会が歩んだ道もそうだった。迫害と飢饉、不安と危険のただ中でも、教会は成長し続け、福音は広く行き渡っていったのだ。

現代の私たちにもこの教訓は有効である。イエスを信じることは安易な道ではなく、世の潮流や不正と妥協しないがゆえに、ときに疎外や非難を受けるかもしれない。人によっては「飢え」や「裸」を経験するほど困窮することもある。またある人々は家族や共同体から「迫害」を受けるかもしれない。地域や状況によっては、いまだに命の脅威にさらされているところも地球上には存在する。だからパウロの言う苦難のリストは現代人にも決して無縁ではない。こうした状況の中で、神の民は「これを乗り越えるだけの力など自分にはない」と容易に絶望しがちだが、パウロはむしろはっきりと「何ものも私たちを神の愛から切り離すことはできない」と断言する。

特に36節で引用されている詩篇44篇22節の「私たちは、一日中、あなたのために殺される者とみなされ、屠られる羊のように見られています」という言葉は、殉教が現実となっていた初代教会の切迫感をよく表す。信仰の道は、ときに死の脅威を伴う。しかしパウロはそのような状況でも、37節で「しかし、これらすべてにおいても、私たちを愛してくださる方によって私たちは十分に勝利している」と宣言し、死のかなたの復活の希望、そして神の国の最終的な勝利を見据えたのだ。張ダビデ牧師は、信仰が弱るときほど、この37節の御言葉を黙想し、「今の苦難だけが私に与えられたすべてではない」という事実を思い起こすべきだと勧める。

38節と39節でパウロが連続して列挙する内容は、当時のローマ帝国における迫害や霊的な挑戦がいかに苛烈だったかを示すと同時に、いかなる状況も神の愛を遮ることはできないということを劇的な言葉で伝えている。「死も生も、天使も支配者も、現在のものも未来のものも、力あるものも、高さも深さも、その他どんな被造物も」──これらすべてが、結局は造り主である神の支配から逃れられない。人間が経験しうる最も極端な恐れである死も、最も強そうに見える世の権勢も、神秘的で広大な宇宙的存在ですら、神の主権の外にはない。それならば、神が独り子の死と復活によって保証してくださった「キリスト・イエスにある愛」を覆せるだろうか。パウロの答えは断固たる「ノー」である。

張ダビデ牧師は最終的にこの御言葉をまとめるにあたって、神が私たちを子どもとして召された時点から、すでに栄光の座に至るまで「継続的なご計画」を持っておられることに目を留めるべきだと助言する。私たちがどんな弱さや状況に置かれたとしても、救いはそこで未完に留まらず、最終的に栄化される時まで導かれる。同時に「このことを信じるかどうか」が絶えず信仰の試しとして私たちの前に立ちはだかる。パウロが繰り返し述べたように、私たちは「罪の法則」と「命の御霊の法則」の間で日々戦う(ローマ書7〜8章)。ときには失敗もするが、そのたびに戻るべき所は十字架の恵み、聖霊の力、そしてイエス・キリストの執り成しの御業である。まさにそこで「だれが私たちを訴えようか」「だれが罪に定めようか」「だれがキリストの愛から切り離そうか」という大胆な告白が再び響き渡るのだ。

ローマ書8章後半は、私たちが聖徒として前進するときに直面しうるあらゆる脅威と挑戦、そして人間内部の疑念に向かって、「神がすでに勝利され、その愛をもって私たちを握っておられるから、おまえたちは対抗できない」と宣言する。ゆえに信者は日々の生活の中でも、たとえ死の時が近づこうとも、神の愛に対する確信のうちに安らぎを得ることができる。これが信仰の先達たちが私たちに残した遺産であり、パウロの燃えるような情熱が詰まったローマ書8章の結論でもある。

張ダビデ牧師はこの結論にあたり、私たちの信仰がただ「良い日だけを選んで生きる」浅はかなものになってはならないと言う。迫害がなくても、人生の重荷は存在し、罪との絶え間ない霊的戦いが私たちの内側で起こる。しかし荒野のような人生においても「主が備えておられる善く美しい結末」を確信できるかどうか、これこそが聖徒の真の自尊心であり霊的力である。なぜなら「御子をさえ惜しまずに差し出されたその愛」こそ、私たちが恐れに立ち向かう最大の源泉だからだ。そしてその愛が確かであるという事実が、すなわち「私たちの主キリスト・イエスにある神の愛から私たちを引き離せるものは何もない」(39節)という最後の省察と告白である。

ローマ書8章はここで終わるが、この手紙を受け取ったローマの信徒たちも、そして現代を生きる私たちも、この言葉を生の中で日々経験していくことになる。信仰共同体の中で時に葛藤が生じ、外的な環境や世の思想、権力によって苦難を受けることもあれば、身体の病や経済的危機といった現実的な試練が訪れることもある。そのたびに私たちが振り返るべきは「だれが罪に定めようか」「だれが切り離そうか」「だれが敵対できるだろうか」という、パウロの七重、九重にも及ぶ力強い反問である。十字架と復活、聖霊の内住、そして神の栄光の約束があるのに、いったい何がこの愛を崩せようか。張ダビデ牧師は「これから現れる栄光は、今の苦しみと比べものにならない」(ローマ8章18節)と語ったパウロの告白を改めて思い起こし、この愛の中を生きる限り、私たちの人生の方向と結末は変わり得ないのだと教える。

結論は一つだ。私たちは「私たちを愛してくださる方によって、十分に勝利する」。患難や苦悩、迫害や飢え、裸や危険、あるいは剣が襲ってきても、それらが私たちの信仰を最終的に破壊することはできない。たとえ現実感あふれる痛みや試練を通るとしても、神が私たちの味方であり、イエス・キリストが神の右で執り成しておられ、聖霊が私たちの内で嘆願しておられるという真理が弱まることも消されることもない。むしろその愛ゆえに、苦難はさらに深い恵みを体験する場となり、弱さは強さに変わり、死は永遠の命への扉となる。このようにローマ書8章28節から39節の御言葉は、初めから終わりまで救いの確信と「予知・予定」の恵み、聖徒の堅忍、そして決して切り離されない愛の契約の堅固さを説き明かしているのである。

張ダビデ牧師はローマ書8章の説教を締めくくりつつ、改めて「ともに働いて益となる」というキーワードを思い起こさせる。私たちの人生はときに成功と失敗、喜びと悲しみが入り混じっている。しかし「神を愛する者、すなわち神のご計画に従って召された者たちには」これらすべてが超越的な視点で美しいモザイクとして完成に向かう。その完成した絵を私たちはまだ十分に見ていないが、それは最終的に「御子のかたちに似るようにし、多くの兄弟の中で長子とならせよう」とする神のご計画に属している。そしてその計画を実行なさる力は、もっぱら私たちを愛してくださるお方から出ているので、どのような勢力もこれを崩すことはできない。世の視点では険しく、ときに絶望的にも思える現実の前で、信仰者は神の絶対主権を拠り所とし、福音の力を体験し、「私たちの主キリスト・イエスにある神の愛」の中で感謝と希望をもって生きることができる。ローマ書8章28節から39節は、その秘訣を私たちに輝かしく示してくれる祝福の御言葉である。

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Pastor David Jang – More Than Conquerors


1. The Doctrine of God’s Predestination, Providence, and Our Assurance of Salvation

In his exposition of Romans 8, Pastor David Jang underscores the assurance of salvation and the absolute sovereignty of God that surpass human anxiety and limitations. Looking at verses 28 through 30, the Apostle Paul declares, “And we know that for those who love God all things work together for good, for those who are called according to his purpose.” Human beings, as we live our lives, constantly face the anxiety of not knowing the future. What we once believed to be good could one day result in harm, or what seemed detrimental to us might turn out to be a surprising benefit. Human life is often shrouded in such limitations and instability, but Paul interprets this within the providence of God, who causes all things to “work together for good.”

While explaining this passage, Pastor David Jang highlights that the key lies in the phrase “those who love God.” Although within us exist shortcomings and various weaknesses, when they are encompassed by the identity of being “those who love God,” He orchestrates all these pieces like a mosaic to bring about good. A mosaic reveals its full picture only when the small tiles fit together, and similarly, the diverse circumstances, adversities, and limitations of God’s people ultimately blend together under God’s plan to lead us to a good end. This is not limited to each individual’s calling alone; it unfolds as God’s work that “works together for good” within the church community as well.

Paul personally experienced this reality. Once an ardent persecutor of the community of believers in Jesus Christ, he made a dramatic turn to become one of the most passionate evangelists. The result was an astonishing turnaround that no one had anticipated, greatly contributing to the early church’s efforts in sowing the seeds of the gospel far and wide. From Paul’s perspective, no adversary could fundamentally destroy those whom God loves; this is the truth he emphasizes powerfully in Romans 8.

Romans 8:28’s reference to “all things work together for good” implicitly includes God’s predestination and providence. Predestination means that God has determined all things in advance, and providence means that God foresees and guides history and human life according to His plan. Etymologically, “providence” comes from the Latin words meaning “to see (videre) beforehand (pro).” It implies that every moment of our lives and our history already fits into God’s grand design. Pastor David Jang also refers to this as the “sovereignty of God,” reminding us how this concept has been at the center of countless debates and discussions throughout Christian history.

Indeed, this doctrine formed a major basis for Calvin’s teaching on predestination, especially the concept of double predestination. Because it distinguishes between those chosen by God and those passed over, fierce opposition and controversy have arisen. However, Calvin’s ultimate purpose was to underscore the “amazing assurance of grace that believers enjoy under God’s absolute reign and love.” In the historical context of Calvin’s era and beyond, as people increasingly gravitated toward rationalism and human-centered reason, the idea of Deism (a belief that God is a distant creator who does not intervene in the world) gained traction. This viewpoint denied the living, active relationship with God, attempting to interpret the world through human reason alone. In contrast, Calvin strongly proclaimed the “absolute sovereignty of God” to emphasize that God is not a distant being simply dwelling beyond the universe, but One who is actively involved in our history and world—even overseeing the life and death of a small sparrow. Likewise, Paul, sharing the same premise in Romans 8, states that all things ultimately work for good under God’s absolute sovereignty for those whom He loves.

Pastor David Jang explains that the church is the community of those who have been called. Literally, the church refers to those who are “called out” according to God’s purpose from the midst of the world. Therefore, the church is not merely about organization or external administrative systems. It is a spiritual community of people who love God, believe and obey His divine rule and providence, care for one another, and walk the path together. In this sense, verse 28—“for those who love God, who are called according to His purpose”—flows seamlessly into the astounding promise, “all things work together for good.” Even our shortcomings, weaknesses, or the fragmentary pieces of our life become a masterpiece in the hands of the Almighty God.

Moving on to verses 29 and 30, Paul clearly explains God’s foreknowledge and predestination: those whom God “foreknew” He also “predestined,” and He ultimately “called,” “justified,” and “glorified” them. This summarizes the steps and journey of salvation for believers in the church. Briefly put, there is foreknowledge → predestination → calling (vocation) → justification → glorification. We often distinguish these as justification, sanctification, and glorification. At this point, Pastor David Jang emphasizes that Paul’s teaching on foreknowledge and predestination is not about a mere fatalistic determination but rather a strong proclamation of the “absolute nature of grace.” Human faith is entirely possible because God’s grace comes first. Understanding that this grace is “prevenient” is a critical key to grasping the ordo salutis, or order of salvation.

Paul experienced this most powerfully himself. He had led the effort in stoning Stephen and was a brutal persecutor, yet he was transformed into a fervent apostle of Jesus Christ. Reflecting on this dramatic reversal, he must have frequently wondered, “Why would God choose someone like me?” Though Paul grappled with profound guilt over his past, he ultimately could not help but praise the grace of God in Romans 8, which had foreknown all his evilness and shortcomings, yet still accepted and redeemed him. “We are more than conquerors through Him who loved us.” Paul himself was living proof of that reality.

God saves those He loves through foreknowledge and predestination—but not only to bring them to salvation but also, as verse 29 says, “to be conformed to the image of His Son.” The goal of our calling is to resemble Jesus Christ. He is the Firstborn Son, and we are called to be the many brothers and sisters who follow Him. This is the “greater purpose of salvation” Paul highlights. It does not merely end with the forgiveness of sins and the avoidance of judgment; rather, it is about fully becoming children of God, growing to reflect the image of Jesus, and moving toward spiritual completion.

Verse 30, “And those whom He predestined He also called, and those whom He called He also justified, and those whom He justified He also glorified,” once again majestically reveals Paul’s certainty regarding the steps of salvation. Can God’s providence—according to which He foreknew, predestined, called, justified, and ultimately leads to glorification—be shaken? Paul’s answer is unequivocal: absolutely not. Pastor David Jang points out that this is the foundation of the inner peace and assurance of Christian faith. Sometimes the fact of being “chosen” can lead to misunderstandings—perhaps fostering pride or becoming a means to condemn others. But Paul’s intent here is not to promote arrogance; rather, it is to underscore that we should rejoice and be grateful for “God’s generous love for those who were entirely unworthy.” And because that love is so powerful, Paul boldly declares, “If God is for us, who can be against us?”

In verse 31, Paul asks, “What then shall we say to these things?” By “these things,” he refers to the entire process—God’s foreknowledge, predestination, calling, justification, and glorification. Is there any human reasoning or power that could nullify or deny this process? Paul’s emphatic conclusion is, of course, that there is not. He then continues with a triumphant hymn-like proclamation: “If God is for us, who can be against us?” which demonstrates our unshakeable security in salvation. Because we who are saved abide in His grace, no external power can undo that salvation, as even the psalmists declare: “The LORD is my light and my salvation; whom shall I fear?” (Psalm 27:1), and “For God alone my soul waits in silence” (Psalm 62:1).

When Pastor David Jang expounds this passage, he does not gloss over the reality of human sinfulness or the fact that believers may stumble. Salvation does not make us immune to sin. However, whenever we reel from unbelief or doubt and falter in sin, the One who rescues us is not our own merit or efforts, but rather “God’s predestination, providence, and unchanging love.” We sinners constantly wonder, “Am I really saved?” or fret, “I’ve stumbled again—is it over for me?” But Paul counters with rhetorical questions: “Who shall bring any charge against God’s elect? Who is to condemn?” He then points out that no one can condemn those God Himself has declared righteous.

In verse 32, “He who did not spare His own Son but gave Him up for us all” alludes to Genesis 22 where Abraham offered up Isaac, yet it reveals an even greater love of God. While Abraham gave up Isaac in faith, in God’s case, He is the Almighty Himself, who allowed His only begotten Son, Jesus Christ, to be crucified for the salvation of sinners. By this sacrifice, our salvation is made possible. Thus, Paul reasons, “How will He not also with Him graciously give us all things?” testifying to God’s endless mercy and compassion.

Emphasizing “the love of God” from verse 32, Pastor David Jang reiterates that nothing can shake our salvation. Humanity’s greatest crisis is death, but Jesus Christ conquered the power of death through His resurrection and now intercedes for us at the right hand of God. Therefore, believers are those clothed with the Lord’s love, and even if we suffer external persecution or internal guilt, ultimately the only one who can condemn us is God. Yet that God has declared us righteous; hence, no accusation can stand. This is the logic of verses 33 and 34: “Who shall bring any charge? Who is to condemn?” Then it culminates in Christ’s intercession at the right hand of God.

The Apostles’ Creed likewise confesses, “He was buried, and on the third day He rose again from the dead; He ascended into heaven and is seated at the right hand of God the Father Almighty,” precisely echoing Romans 8:34. Jesus, who will judge the living and the dead, is nonetheless the One who continually intercedes on our behalf. What greater comfort can there be? As Pastor David Jang explains, this is the firm foundation of salvation for those who have been redeemed, liberating us from doubt and fear.

So, the salvation proclaimed in Romans 8 rests on the pillars of God’s foreknowledge and predestination. It is carried forward by His calling and justification, and ultimately it leads to a glorious end under His providential care. At each step, Paul raises a forceful challenge—“Who can be against us? Who shall bring any charge? Who shall condemn?”—and insists it cannot be shaken. Jesus Christ not only died but was raised to life, and He is now at the right hand of God, advocating for us. This message frees us from anxieties about salvation and places us upon the solid rock of assurance.

In conclusion, Pastor David Jang teaches from Romans 8 that we must experience the unwavering fact of God’s electing love not merely as doctrine but as real comfort and power in life. Just like the deists in Calvin’s day or today’s secularists or those who idolize science and technology, if people reduce God to a distant creator or an impersonal principle, faith immediately loses its power. However, when we hold the belief that “all things work together for good,” and exclaim with boldness, “Who can be against us?”, what we receive is not just consolation but a life-transforming conviction. Because of this assurance, Paul can declare in the final verses, “Who shall separate us from the love of Christ?”


2. Living a Life of Victory Through Him Who Loves Us

In his exposition of the latter part of Romans 8, Pastor David Jang points out that Paul’s question, “Who shall separate us from the love of Christ?” is one of the most beautiful confessions of faith in the Bible. In verse 35, Paul enumerates all the troubles that believers might face: tribulation, distress, persecution, famine, nakedness, danger, and sword—seven in total. These are real, extreme conditions that could befall believers. In Paul’s era, Roman Christians indeed faced persecution and pressure, constantly threatened with survival issues. Famine, destitution, and the fear of execution loomed around them. Does that mean the church and believers should collapse in the face of these fears? Paul says emphatically no. “In all these things we are more than conquerors through Him who loved us (v. 37).”

“To be more than conquerors” does not mean hanging on by a thread and barely surviving at the end. It is a phrase that indicates “ultimate victory” is already guaranteed because God’s love is so steadfast. This confidence flows from Paul’s assurance of salvation’s consummation in the kingdom of God. Jesus declared in John 16:33, “I have overcome the world,” and we who follow Him, though we face tribulation in the world, participate in His victory. According to Pastor David Jang, Romans 8:37 testifies that “weak and frail human beings can boldly make this confession because they are safe in the embrace of the Almighty.” It is like the lowliest person walking hand in hand with the highest king, able to keep going without stumbling—or to rise again even if they do fall.

In verses 38–39, Paul reaches a famous crescendo: “For I am sure that neither death nor life, nor angels nor rulers, nor things present nor things to come, nor powers, nor height nor depth, nor anything else in all creation, will be able to separate us from the love of God in Christ Jesus our Lord.” In addition to the seven afflictions already mentioned, here Paul lists nine or more possible adversaries. He spans death and life, angels and powers, the present and the future, various forces, heights and depths—embracing space, time, the spiritual and material worlds, even cosmic realities. Yet he insists that no matter how colossal and formidable they may appear, none can overthrow the love of God.

Some interpret “height” (hypsōma) and “depth” (bathos) as references to the astrological worldview of Paul’s day, where people believed that the arrangement of the stars determined human fate. However, Paul denies this astrological fatalism. No matter how much someone might claim that the stars’ movements influence human destiny, they cannot surpass “the love of God in Christ Jesus.” Pastor David Jang stresses that even in modern times, we can easily resign ourselves to the idea that “human beings are powerless,” swayed by scientific data, environmental factors, and personal experience. But Paul’s certainty stands in stark contrast to such resignation. God chose us, offered His only Son for us, demonstrated His love through the Cross and resurrection, and continues to guarantee that love by Christ’s ascension and the Spirit’s ongoing intercession—nothing in all creation can sever us from it.

Furthermore, the phrase “nor things present nor things to come” overcomes our anxiety about the future. Our past sins and failures may haunt us, and uncertainty about tomorrow may make us tremble. Yet Paul proclaims that both the present and the future are upheld in Christ. Therefore, believers need not be captive to fear. Rather, we live each day with the outlook of someone fighting a battle whose outcome has already been decided. Although current hardships and challenges may cause temporary pain, the final outcome is secured. Pastor David Jang links this to the theological concept of the “perseverance of the saints.” Once someone is saved, they are guided and kept under God’s unconditional love to the very end, never ultimately failing or perishing. Though human frailty or sin might cause us to stumble temporarily, it does not negate our final salvation.

Romans 8 inspires this assurance—not because our will or resolve is flawless, but solely because God chose us, called us, justified us, and will glorify us. And to accomplish this plan, Jesus Christ has already died and risen again; He is now at the right hand of God interceding for us. At the same time, the Holy Spirit works within us, interceding “with groanings too deep for words,” sanctifying and transforming us (Romans 8:26). This is the entire ground on which Paul can confidently ask, “Who shall separate us from the love of Christ?”

Pastor David Jang advises us to pay particular attention to the phrase “through Him who loved us” in verse 37. From the start to the finish of salvation, everything depends on “the One who loves us.” Even if tribulation, suffering, or death itself should threaten, we can still conquer through Him who does not merely observe from a distance but actively sustains us. In this sense, the Christian journey is by no means an easy or pain-free road. In fact, trials are inevitable. But even those trials become opportunities to experience God’s love more profoundly. This is evident throughout the Gospels in Jesus’ teachings and actions toward His disciples, and in the Book of Acts as the early church walked that same path. Despite persecution, famine, fear, and danger, the church continued to grow, and the gospel spread throughout the world.

The same teaching remains relevant for us today. Following Jesus is not always a path of comfort; sometimes it means refusing to align with worldly trends and injustice. This may lead to alienation or criticism. Some may experience famine or nakedness to the point of genuine hardship. Others face opposition from family or community due to their faith. There are even places in the world today where believers are still threatened with persecution or death. Therefore, Paul’s catalog of suffering is not alien to modern Christians. In such circumstances, God’s people might easily feel despair at their lack of power to overcome. Yet Paul, quite the contrary, confidently affirms that “nothing can separate us from the love of God.”

Verse 36 quotes Psalm 44:22: “For your sake we are being killed all the day long; we are regarded as sheep to be slaughtered,” portraying the constant peril of martyrdom that the early church genuinely faced. The path of faith can include facing threats of death. Nevertheless, in verse 37, Paul asserts, “No, in all these things we are more than conquerors through Him who loved us,” looking beyond death to the hope of resurrection and the absolute victory of the kingdom of God. Pastor David Jang urges us to meditate on verse 37 whenever our faith weakens, remembering “the present suffering is not all there is.”

In verses 38 and 39, Paul heaps up a list of realities, reflecting the severity of the Roman Empire’s persecution and the intense spiritual challenges of the time. Nevertheless, he proclaims in striking language that no circumstance can separate us from God’s love. “Death nor life, angels nor rulers, the present nor the future, powers, height nor depth, nor anything else in all creation” are all still subject to the Creator. Death, the most extreme human dread; earthly rulers, the mightiest powers; even mysterious and vast cosmic entities—none of them operate beyond God’s sovereign rule. Therefore, not even these can undo the love of God guaranteed through the death and resurrection of His only Son. Paul’s answer is a resounding “No, they cannot.”

Summarizing this passage, Pastor David Jang encourages believers to remember that ever since God called us His children, He has exercised “ongoing management” of us all the way to our ultimate glorification. No matter our human limitations or dire circumstances, our salvation does not remain incomplete; it carries on until we are finally made glorious. On the other hand, the question that continually tests our faith is “Do we truly believe this?” As Paul stresses repeatedly, we daily fight between “the law of sin” and “the law of the Spirit of life” (Romans 7–8). We fail at times, but whenever that happens, our refuge is the cross of Christ, the power of the Holy Spirit, and the advocacy of Jesus Christ. Thus, the bold refrain “Who will bring a charge against us? Who shall condemn us? Who shall separate us from the love of Christ?” resounds again and again.

The latter part of Romans 8 speaks directly to every threat and challenge we may face as believers, and to our own internal doubts, proclaiming, “God has already overcome, and He holds us in His love, so all those adversaries cannot prevail.” Therefore, Christians can remain at peace in the certainty of God’s love not only as we go about our daily lives but also, ultimately, when death itself approaches. That is the heritage left to us by the faithful who have gone before us, and it is the fiery passion embedded in Paul’s conclusion to Romans 8.

As Pastor David Jang arrives at this conclusion, he emphasizes that our faith must not be so shallow as to “only choose the good days to believe in God.” Even when there is no outward persecution, life’s heavy burdens remain, and we continually face spiritual battles against sin. Yet, even in a wilderness-like life, do we have confidence in the “good and beautiful outcome” that God has prepared? That is the genuine source of a believer’s self-worth and spiritual strength. “He who did not spare His own Son” is the greatest basis on which we can combat fear. And the certainty of this love is precisely the final meditation and confession of verse 39: “Nothing in all creation will be able to separate us from the love of God in Christ Jesus our Lord.”

Romans 8 ends here, but for the Roman Christians who received this letter—and for believers today—this message continues to unfold in real life. Conflicts may arise within the church community; external environments and worldly ideologies or powers may cause us distress. Physical ailments, financial crises, and other hardships may strike. Whenever that happens, we should recall Paul’s triple or even seven- and nine-fold rhetorical questions: “Who shall condemn? Who shall separate? Who shall stand against?” When we consider the cross, the resurrection, the Spirit’s indwelling, and God’s glorious promises, what can undermine this love? Pastor David Jang recalls Paul’s earlier declaration: “For I consider that the sufferings of this present time are not worth comparing with the glory that is to be revealed to us” (Romans 8:18). As long as we live in this love, our life’s direction and outcome will not change.

The conclusion is singular: Through Him who loves us, we are more than conquerors. Tribulation, distress, persecution, famine, nakedness, danger, or sword—none can ultimately destroy our faith. Though we experience intense, tangible suffering and trials, God stands with us, Jesus Christ intercedes at the right hand of God, and the Holy Spirit prays within our hearts. These truths do not waver or disappear. Because of that love, suffering can become a deeper arena for experiencing grace, weakness can turn into strength, and death itself transforms into the doorway to eternal life. Thus Romans 8:28–39, from beginning to end, proclaims the assurance of salvation, the grace of divine foreknowledge and predestination, the perseverance of the saints, and the unbreakable covenant of God’s love.

In closing his exposition on Romans 8, Pastor David Jang revisits the key theme of “all things working together for good.” Our lives often mingle successes and failures, joys and sorrows. Yet for “those who love God and who are called according to His purpose,” God shapes them into a beautiful mosaic from a transcendent vantage point. Although we cannot see the full masterpiece now, in the end it will be completed according to God’s plan: “to be conformed to the image of His Son, in order that He might be the firstborn among many brothers.” And no power can thwart this plan, because its fulfillment rests entirely on the One who loves us. From a worldly perspective, we may face perilous or sometimes discouraging realities, but as believers, we rely on God’s absolute sovereignty, experience the power of the gospel, and live with gratitude and hope within “the love of God in Christ Jesus our Lord.” That radiant secret is what Romans 8:28–39 so beautifully declares.

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David Jang – “¡Vencedores en abundancia!”

1. La predestinación y la providencia de Dios, y la certeza de la salvación

Al exponer Romanos capítulo 8, el pastor David Jang hace gran hincapié en la certeza de la salvación y en la soberanía absoluta de Dios, que van más allá de la inseguridad y los límites humanos. En los versículos del 28 al 30 de este capítulo, el apóstol Pablo declara: “Y sabemos que a los que aman a Dios, todas las cosas les ayudan a bien, esto es, a los que conforme a su propósito son llamados.” A lo largo de la vida, el ser humano se ve constantemente ante la incertidumbre del futuro. Aquello que hoy consideramos bueno podría volverse nocivo con el tiempo, y algo que parece dañino podría transformarse en una bendición sorprendente. Esta limitación e inestabilidad suelen dominar la existencia humana, pero Pablo las interpreta desde la perspectiva de la providencia divina que “hace que todas las cosas cooperen para bien”.

Al explicar este pasaje, el pastor David Jang aconseja prestar atención a la expresión “a los que aman a Dios”. Aun cuando tengamos carencias y debilidades, si estamos en la identidad de “los que aman a Dios”, Él toma todas esas piezas y las ensambla como en un mosaico, para obrar el bien. Igual que las piezas de un mosaico solo revelan la imagen completa cuando se acoplan entre sí, las diversas situaciones, adversidades y limitaciones del pueblo de Dios terminan por armonizarse en el plan divino, conduciendo a un resultado bueno. Esto no se limita solo al llamamiento individual, sino que también se extiende como una obra que “coopera para bien” dentro de la comunidad de fe.

Pablo experimentó esta verdad de manera muy personal. Al principio, perseguía con dureza a la comunidad que creía en Jesucristo, pero en el camino se rindió y se convirtió en uno de los más apasionados evangelistas. Así sucedió una transformación tan asombrosa que nadie podía haber previsto, y esto contribuyó en gran manera a que la iglesia primitiva esparciera la semilla del evangelio por muchas regiones del mundo. Desde la perspectiva de Pablo, ningún adversario podía destruir de forma absoluta a aquellos a quienes Dios amaba, y él recalca este hecho con énfasis en Romanos 8.

La famosa frase de Romanos 8:28: “todas las cosas les ayudan a bien” encierra los conceptos de la predestinación y la providencia de Dios. La predestinación significa que Dios ha determinado de antemano, y la providencia (del latín “pro-videre”, “ver con antelación”) implica que Dios prevé y dirige la historia de acuerdo con Su plan. Es decir, en cada momento de la vida y de la historia humana, ya estamos incluidos en el gran diseño de Dios. El pastor David Jang llama a esto “la soberanía de Dios” y recuerda que a lo largo de la historia cristiana este tema ha sido objeto de innumerables debates y controversias.

En efecto, esta doctrina se convirtió en una de las bases principales de la teología de la predestinación de Calvino, en particular de la llamada “doble predestinación”. Dado que distingue entre los elegidos y los réprobos, se han producido intensas críticas y discusiones. Sin embargo, el propósito de Calvino era enfatizar “la certeza maravillosa de la gracia que disfrutan los que creen bajo el gobierno y el amor absolutos de Dios”. Si consideramos el contexto histórico, tras la época de Calvino, la gente se inclinó cada vez más hacia el racionalismo y la razón humana, y se expandió la idea del deísmo (Deism), según la cual Dios creó el universo, pero ya no interviene en él. Esa corriente negaba la relación viva con Dios y trataba de interpretar el mundo de manera autónoma mediante la razón humana. Como contrapeso, Calvino proclamó con firmeza “la soberanía absoluta de Dios” para recalcar que Él no es un ser distante en un rincón del universo, sino que se involucra activamente en la historia y en el mundo en que vivimos, gobernando hasta la vida y la muerte de un pajarillo. Asimismo, Pablo, basándose en el mismo principio, en Romanos 8 afirma que todo lo que sucede a quienes Dios ama, finalmente obra para bien bajo Su dominio absoluto.

El pastor David Jang explica que “la iglesia” es la comunidad de los que han sido llamados. Literalmente, “llamados a salir” (called out), es decir, un grupo de personas escogidas en medio del mundo conforme a la voluntad de Dios. Por ende, la iglesia no se reduce a una institución o un sistema administrativo externo, sino que es una comunidad espiritual en la que los que aman a Dios se reúnen, creen y obedecen Su soberanía y Su providencia, se cuidan mutuamente y caminan juntos. Por eso, al volver a Romanos 8:28, “a los que aman a Dios, a los que conforme a su propósito son llamados” va seguido de la sorprendente conclusión: “todas las cosas les ayudan a bien”. Nuestras carencias, debilidades e incluso esas piezas rotas de la vida pueden llegar a formar una obra maestra en las manos del Dios todopoderoso.

En los versículos 29 y 30, Pablo pasa a hablar con más claridad de la presciencia (foreknowledge) y la predestinación. Afirma que a quienes Dios “conoció de antemano” también “los predestinó”, y que finalmente los “llamó, justificó y glorificó”. Así describe la etapa y el proceso de salvación que reciben los creyentes de la iglesia. En resumen, el fluir es presciencia–predestinación–llamamiento–justificación–glorificación, y también suele considerarse como justificación, santificación y glorificación. El pastor David Jang subraya que la enseñanza paulina sobre la presciencia y la predestinación no proclama simplemente un destino ineludible, sino más bien pone de relieve la “absoluta soberanía de la gracia”. En otras palabras, el hombre puede tener fe porque primero la gracia divina le fue concedida; y el hecho de reconocer que esa gracia se otorgó “previamente” es la clave para entender el orden de la salvación.

Pablo mismo tuvo esta vivencia de manera intensa. Él, que había estado presente y a favor de apedrear a Esteban, era un feroz perseguidor, pero se transformó en un ardiente apóstol de Jesucristo. Sin duda se preguntó una y otra vez: “¿Por qué Dios eligió a alguien como yo?” Experimentó una profunda culpa por sus pecados, y sin embargo, al final alabó en Romanos 8 a ese Dios que lo había aceptado, conociendo de antemano toda su maldad y carencias. “Por medio de aquel que nos amó somos más que vencedores.” Pablo era la prueba viviente de esa afirmación.

La enseñanza de que Dios salva a los que ama a través de Su presciencia y Su predestinación, y que no se detiene en la salvación misma, sino que “los conforma a la imagen de Su Hijo”, es la idea central del versículo 29. El propósito final es parecernos a Jesucristo. Él es el “primogénito”, y nosotros, sus muchos hermanos y hermanas. Esta es la “meta más amplia de la salvación” para Pablo. No se trata únicamente de ser perdonados de los pecados y librados del juicio, sino de avanzar hacia el crecimiento y la plenitud espirituales como hijos de Dios, siendo conformados a la imagen de Jesús.

En el versículo 30 leemos: “Y a los que predestinó, a éstos también llamó; y a los que llamó, a éstos también justificó; y a los que justificó, a éstos también glorificó.” Esta frase vuelve a mostrar de manera grandiosa la convicción de Pablo acerca de las etapas de la salvación. ¿Podría tambalearse la providencia de Dios, que conforme a su presciencia y designio previos llama, justifica y conduce a la gloria? Pablo responde tajantemente que es imposible. El pastor David Jang señala que aquí radica la base de la paz interior y de la certeza que ofrece la fe cristiana. La idea de “ser elegidos” en ocasiones se ha malinterpretado como fundamento de arrogancia o para condenar a otros, pero Pablo señala que su intención es alentar a alegrarse y dar gracias por “el amor inmenso de Dios hacia quienes no teníamos mérito alguno”. Y a continuación recalca cuán poderoso es ese amor, exclamando: “¿Quién contra nosotros?”

En el versículo 31, Pablo pregunta: “¿Qué, pues, diremos a esto?” El “esto” se refiere a todo lo que implica que Dios nos conoció de antemano, nos predestinó, nos llamó, nos justificó y nos glorificó. ¿Podría la razón humana o cualquier otra fuerza invalidar o contradecir este proceso? Evidentemente, no. Pablo hace hincapié en esta conclusión. Luego viene la declaración jubilosa: “Si Dios es por nosotros, ¿quién contra nosotros?” (v. 31), que expresa la seguridad inquebrantable en la salvación. Puesto que somos salvos y estamos en Su gracia, ninguna otra fuerza podrá destruir esta salvación. Se apoya en salmos que lo confirman: “Jehová es mi luz y mi salvación; ¿de quién temeré?” (Salmo 27) o “En Dios solamente está acallada mi alma” (Salmo 62), etc.

Al explicar este mensaje, el pastor David Jang no niega la realidad de que, como humanos, seguimos pecando y tropezamos. No debemos suponer que el pecado desaparece automáticamente en el momento de la salvación. Sin embargo, incluso cuando flaqueamos a causa de la desconfianza o el pecado, no es nuestro esfuerzo o mérito lo que nos salva, sino la “predestinación, providencia y amor inmutable de Dios”. El pecador suele preguntarse: “¿Habré sido realmente salvo?” o “Ahora que he vuelto a caer, ¿habré sido rechazado?” Pero Pablo responde: “¿Quién acusará a los escogidos de Dios? ¿Quién es el que condenará?” (vv. 33-34). Si Dios mismo es quien nos justifica, ¿quién se atreverá a sentenciarnos como pecadores?

El versículo 32 señala: “El que no escatimó ni a su propio Hijo, sino que lo entregó por todos nosotros…” y evoca el pasaje de Génesis 22, donde Abraham estuvo dispuesto a sacrificar a su hijo Isaac, aunque aquí se revela un amor infinito mucho mayor. Abraham también dio a su hijo por obediencia y fe, pero en el caso de Dios, siendo Él Todopoderoso, ofreció a su unigénito Jesucristo en la cruz para salvar a los pecadores. A través de este sacrificio, nuestra salvación se hizo posible. Por eso, “¿cómo no nos dará también con él todas las cosas?” significa que la compasión y la misericordia de Dios no tienen fin.

Al hablar del “amor de Dios”, el pastor David Jang se centra especialmente en el versículo 32 para insistir en que nada puede estremecer nuestra salvación. La mayor amenaza para el ser humano es la muerte, pero Jesucristo venció el poder de la muerte con su resurrección, y hoy sigue intercediendo por nosotros a la diestra de Dios. De esta manera, el creyente está cubierto por el amor del Señor; y aunque sufra persecución externa o una culpa interior, el único que podría acusarnos es Dios. Pero si Él mismo nos declara justos, entonces ninguna acusación tiene validez. Así se desarrolla el argumento en los versículos 33 y 34: “¿Quién acusará… quién condenará?” y lo culmina la mediación de Jesucristo, sentado a la diestra del Padre.

La confesión del Credo de los Apóstoles –“…fue sepultado y resucitó al tercer día de entre los muertos, subió al cielo y está sentado a la diestra de Dios Padre Todopoderoso, y desde allí ha de venir a juzgar a los vivos y a los muertos…”– coincide perfectamente con Romanos 8:34. Jesús, quien juzgará a vivos y muertos, es quien intercede por nosotros. ¿Qué mayor consuelo podríamos tener? El pastor David Jang enseña que en esto se fundamenta la seguridad de los salvos y que es la razón por la cual podemos ser libres de la duda y del temor.

Así, la salvación que Pablo proclama en Romanos 8 está edificada sobre los pilares de la presciencia y predestinación de Dios, a la vez que es sostenida por el llamamiento y la justificación, y llega a su culminación en la glorificación prometida. Gracias a esto, se mantiene firme incluso frente al desafío contundente: “¿Quién contra nosotros? ¿Quién acusará? ¿Quién condenará?” Cristo Jesús no solo murió, sino que resucitó y está a la diestra de Dios para defendernos. Este mensaje nos libera de toda inseguridad en cuanto a la salvación y nos sitúa sobre la roca firme de la certeza.

El pastor David Jang concluye enfatizando que el amor con el que Dios nos eligió no se tambalea en ninguna situación, y que no es solo conocimiento doctrinal, sino una realidad que debemos experimentar como consuelo y poder en nuestra vida diaria. Quienes adoptan la perspectiva de los deístas en la época de Calvino o quienes hoy se rinden al secularismo o al cientifismo, reducen a Dios a un mero creador distante o a un principio intelectual, y la fe se vuelve impotente. En cambio, cuando nos apropiamos de la confianza que expresa Pablo –“todas las cosas les ayudan a bien”– y proclamamos con valentía “¿quién contra nosotros?”– experimentamos no solo consuelo, sino una certeza que transforma nuestra vida. Con esa certeza, Pablo exclama en los versículos finales: “¿Quién nos separará del amor de Cristo?”

2. Vivir venciendo abundantemente por Aquel que nos ama

Al exponer la segunda parte de Romanos 8, el pastor David Jang destaca que la pregunta de Pablo “¿Quién nos separará del amor de Cristo?” (v. 35) es una de las más hermosas confesiones de fe. En el versículo 35, Pablo enumera todas las dificultades que puede enfrentar un creyente. Nombra siete: tribulación, angustia, persecución, hambre, desnudez, peligro y espada. Todas son situaciones extremas que podían afectar realmente a los creyentes de su tiempo. En la época de Pablo, la comunidad cristiana en Roma padecía persecuciones y presiones constantes, y su propia supervivencia estaba en riesgo. El hambre y la pobreza, el terror a la ejecución eran amenazas constantes. ¿Se suponía entonces que la iglesia y los creyentes debían desmoronarse y rendirse ante tales temores? Pablo responde con claridad: “Antes, en todas estas cosas somos más que vencedores por medio de aquel que nos amó” (v. 37).

La frase “somos más que vencedores” no se refiere a resistir hasta el último momento para sobrevivir apenas, sino a que, gracias a la firmeza del amor divino, la “victoria definitiva” está garantizada. Esto se basa en la certeza de Pablo acerca de la salvación y la gloria final del Reino de Dios. En Juan 16:33, Jesús dijo: “En el mundo tendréis aflicción; pero confiad, yo he vencido al mundo”. Ahora nosotros seguimos el mismo camino, y aunque tengamos aflicción, participamos en la victoria de Cristo. El pastor David Jang se refiere a Romanos 8:37 como la declaración que un ser humano frágil y diminuto puede pronunciar con valentía solo porque se halla en los brazos del Todopoderoso. Es como un hombre de condición muy baja que camina tomado de la mano de un gran Rey. No caerá, y si lo hace, volverá a levantarse.

En los versículos 38 y 39, Pablo culmina con un pasaje célebre: “Por lo cual estoy seguro de que ni la muerte, ni la vida, ni ángeles, ni principados, ni potestades, ni lo presente, ni lo por venir, ni lo alto, ni lo profundo, ni ninguna otra cosa creada nos podrá separar del amor de Dios, que es en Cristo Jesús Señor nuestro.” Si antes mencionó siete formas de sufrimiento, ahora nombra más de nueve posibles factores contrarios. La muerte, la vida, los ángeles, las potestades, el presente y el futuro, los poderes, lo alto y lo profundo… abarca todos los aspectos del tiempo y del espacio, el mundo espiritual y el material, la estructura misma del universo. Nada, por más grande y poderoso que parezca, puede acabar con el amor de Dios.

Se considera que la mención de “ni lo alto ni lo profundo” (ὕψωμα, βάθος) incluye incluso la cosmovisión astrológica de aquel entonces, cuando muchos creían que el destino humano estaba determinado por los astros. Pero Pablo refuta cualquier tipo de destino supuestamente trazado por las estrellas. Aunque se afirme que la disposición y el movimiento de los cuerpos celestes influyen en la vida humana, nada de eso puede prevalecer contra el amor de Dios que está en Cristo Jesús. El pastor David Jang subraya que hoy día, del mismo modo, podemos sucumbir a la ciencia, las condiciones ambientales o las experiencias personales, concluyendo pesimistamente que “no hay salida para el ser humano”. Pero la convicción de Pablo es muy distinta. El amor de Dios, que nos ha elegido, que entregó a Su Hijo Jesús en la cruz, que triunfó con Su resurrección, ascensión y la obra continua del Espíritu Santo, no puede ser interrumpido por ninguna criatura.

Asimismo, el versículo que habla de “ni lo presente ni lo porvenir” abarca nuestro temor al paso del tiempo. A veces tememos recaer en nuestros errores pasados y también sentimos angustia por la incertidumbre del futuro. Pero Pablo proclama que tanto lo presente como lo futuro están bajo el control de Cristo. Así, el creyente no queda atrapado en el miedo, sino que vive la vida con la perspectiva de que “la batalla ya está ganada”. Como si uno jugara un partido cuyo resultado ya está decidido, es posible que pasemos por momentos dolorosos o pruebas, pero el desenlace está asegurado. El pastor David Jang vincula esto con el término teológico “la perseverancia de los santos”. Aquellos que han sido verdaderamente salvos perseveran hasta el fin bajo el amor absoluto de Dios y no sufren una derrota final o destrucción completa. Claro que podemos caer en la mitad del camino por debilidades humanas y pecados, pero no perderemos la salvación definitiva.

La razón por la cual Romanos 8 infunde esta convicción no se basa en nuestras capacidades o determinación, sino en el hecho de que Dios nos eligió, nos llamó, nos justificó y nos llevará a la gloria. Y para cumplir ese propósito, Jesucristo murió en la cruz, resucitó y ahora intercede por nosotros desde el cielo. Al mismo tiempo, el Espíritu Santo mora en nosotros, “gimiendo con gemidos indecibles” e impulsándonos hacia la santificación. Por todo esto, Pablo puede exclamar con plena seguridad: “¿Quién nos separará del amor de Cristo?”

El pastor David Jang aconseja prestar especial atención a la expresión “por medio de aquel que nos amó”. Desde el comienzo de nuestra salvación, durante el proceso y hasta la consumación, todo depende de “Aquel que nos ama”. Aunque vengan aflicciones, sufrimientos, incluso la muerte, “Aquel que nos ama” no se queda mirando pasivamente desde lejos. Y por eso “somos más que vencedores”. En este sentido, la vida del creyente no transcurre sin tropiezos ni carente de dolor. Al contrario, es común enfrentar dificultades, pero ese trayecto nos lleva a profundizar más en el amor de Dios. Lo muestran los Evangelios, donde Jesús enseña y ejemplifica con su propia existencia, y lo confirma el libro de Hechos, que narra el recorrido de la iglesia primitiva. A pesar de la persecución, el hambre, la inseguridad y los peligros, la iglesia no dejó de crecer y el evangelio se difundió ampliamente.

Esta enseñanza sigue vigente para nosotros hoy. Creer en Jesús no siempre significa un camino fácil; podemos vernos incomprendidos, criticados por no ajustarnos a las injusticias y costumbres de la sociedad. Algunos incluso experimentan “hambre” o “desnudez” en un sentido literal, viviendo en precariedad. Otros son perseguidos por su familia o su entorno. Aun hoy hay lugares en el mundo donde se amenaza la vida de los cristianos. Así, los ejemplos que Pablo menciona no nos resultan extraños. En tales circunstancias, nos puede parecer imposible superarlas con nuestras propias fuerzas, y tendemos a la desesperación. Pero Pablo es enfático: “Nada podrá separarnos del amor de Dios.”

El versículo 36, citando el Salmo 44:22 –“Por causa de ti somos muertos todo el tiempo; somos contados como ovejas de matadero”– muestra la crudeza de la situación a la que se enfrentaba la iglesia primitiva, asumiendo el escenario de un posible martirio. Sin embargo, en el versículo 37, Pablo afirma de nuevo: “Antes, en todas estas cosas somos más que vencedores por medio de aquel que nos amó”. En lugar de fijarse solo en la dureza del presente, Pablo enfoca la esperanza de la resurrección y la victoria definitiva del Reino de Dios. El pastor David Jang aconseja meditar en el versículo 37 cuando nuestra fe flaquea, recordando que “lo que estamos viviendo hoy no lo es todo”.

Los versículos 38 y 39 enumeran con énfasis repetido las fuerzas espirituales y terrenales que amenazaban a la iglesia bajo el Imperio romano. Sin embargo, esto se expresa con un lenguaje dramático que transmite la idea de que ninguna de esas circunstancias, por más extremas que parezcan, puede separarnos del amor de Dios. “Ni la muerte ni la vida, ni ángeles ni principados ni potestades, ni lo presente ni lo porvenir, ni lo alto ni lo profundo, ni ninguna otra cosa creada” abarca inclusive la oposición más intensa. Pero todas esas realidades siguen siendo “creación”, y por lo tanto, se hallan bajo la soberanía del Creador. Siendo así, ¿cómo podría algo destruir “el amor de Dios en Cristo Jesús”, ratificado por la muerte y la resurrección de Su Hijo? Pablo responde sin dudas: “Nada podrá separarnos.”

El pastor David Jang, al reflexionar finalmente sobre esta afirmación, exhorta a tener en cuenta que Dios nos adopta como hijos con un “plan ininterrumpido” que culmina en la gloria. Por frágiles que seamos y por difíciles que sean las circunstancias, la salvación no queda a medias, sino que se lleva a su fin glorioso. Cada uno de nosotros se somete a la prueba de “¿realmente crees esto?” como parte de la vida de fe. Pablo ya señaló que estamos en tensión constante entre “la ley del pecado” y “la ley del Espíritu de vida” (Romanos 7–8). Sí, podemos fracasar, pero en esos momentos volvemos a la gracia de la cruz, al poder del Espíritu y a la intercesión de Jesús. Y entonces resuena de nuevo la proclamación: “¿Quién acusará?, ¿quién condenará?, ¿quién nos separará del amor de Cristo?”

La última sección de Romanos 8 nos enseña que cualquier tipo de amenaza o reto –incluso la duda interior– es superado por la declaración: “Dios ya venció, y Su amor nos sostiene.” De ahí que el creyente pueda tener paz, no solo en el día a día, sino incluso ante la muerte. Esta es la herencia que nos dejaron los “héroes de la fe”, y es el cierre ardiente que el apóstol Pablo da en Romanos 8.

Al llegar a esta conclusión, el pastor David Jang insiste en que nuestra fe no puede limitarse a “disfrutar solo de los días buenos”. Aunque no haya persecución como tal, la carga de la vida y la lucha diaria contra el pecado siguen presentes. Sin embargo, en medio de este “desierto”, lo que sostiene nuestra verdadera identidad y fuerza espiritual es creer que “Dios prepara un desenlace bueno y hermoso”. “El que no escatimó ni a su propio Hijo” (v. 32) es la fuente más poderosa para enfrentar el miedo. Y la certeza de ese amor se confirma en la declaración final del versículo 39: “nadie podrá separarnos del amor de Dios, que es en Cristo Jesús Señor nuestro.”

Romanos 8 concluye con esta verdad, pero los creyentes de Roma, y también nosotros hoy, seguimos experimentando la Palabra en la vida diaria. A menudo surgen conflictos dentro de la comunidad de fe, y hay presiones o poderes que nos oprimen desde el exterior. También nos acechan enfermedades físicas y crisis económicas. En todos esos momentos, debemos recordar las preguntas que Pablo reitera: “¿Quién condenará? ¿Quién nos separará? ¿Quién acusará?” Si tenemos la cruz, la resurrección, la presencia del Espíritu y las promesas gloriosas de Dios, ¿podrá algo derribar este amor? El pastor David Jang nos invita a evocar de nuevo la afirmación de Pablo en Romanos 8:18: “Tengo por cierto que las aflicciones del tiempo presente no son comparables con la gloria venidera que en nosotros ha de manifestarse.” Mientras vivamos en este amor, el destino final de nuestra vida no cambia.

La conclusión es única: por medio de “Aquel que nos amó” somos más que vencedores. Ni la tribulación, ni la angustia, ni la persecución, ni el hambre, ni la desnudez, ni el peligro o la espada pueden aniquilar definitivamente nuestra fe. Aunque sintamos dolor y sufrimiento reales en el presente, la verdad de que “Dios está de nuestra parte, Cristo intercede por nosotros desde la diestra del Padre y el Espíritu ora en nuestro interior” no se debilita ni desaparece. Todo lo contrario: gracias a ese amor, a veces la aflicción se convierte en oportunidad para experimentar aún más la gracia; la debilidad se transforma en fortaleza, y la muerte se convierte en puerta de la vida eterna. Así, en los versículos 28-39 de Romanos 8 se proclama de principio a fin la seguridad de la salvación, la gracia de la presciencia y predestinación, la perseverancia de los santos y la firmeza inquebrantable del pacto que no nos separa de Su amor.

Al concluir su exposición de Romanos 8, el pastor David Jang recalca de nuevo la frase clave: “Todas las cosas les ayudan a bien”. Nuestra vida mezcla logros y fracasos, alegrías y penas. Pero “a los que aman a Dios, a los que conforme a su propósito son llamados” todos esos elementos conforman un hermoso mosaico desde la perspectiva trascendente. Aún no vemos la imagen completa, pero ese proyecto final busca “conformarnos a la imagen de Su Hijo y que Él sea el primogénito entre muchos hermanos”. Y el poder que cumple ese plan proviene totalmente de Aquel que nos ama, de modo que nada puede destruirlo. Según la visión del mundo, nuestras circunstancias pueden lucir duras e incluso desesperanzadoras. Sin embargo, el creyente, confiando en la soberanía absoluta de Dios, puede experimentar la fuerza del evangelio y vivir con gratitud y esperanza “en el amor de Dios que es en Cristo Jesús”. Romanos 8:28-39 nos revela con brillantez este secreto bendito.

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장재형목사 – 넉넉히 이기느니라

1. 하나님의 예정과 섭리, 그리고 구원에 대한 확신

장재형(장다윗)목사는 로마서 8장을 강해하면서, 인간이 가진 불안과 한계를 넘어서는 구원의 확신과 하나님의 절대 주권을 매우 강조한다. 이 장의 28절부터 30절을 보면, 사도 바울은 “우리가 알거니와 하나님을 사랑하는 자 곧 그 뜻대로 부르심을 입은 자들에게는 모든 것이 합력하여 선을 이루느니라”고 선언한다. 인간은 인생을 살아가며 미래를 알 수 없는 불안에 늘 직면한다. 어느 날 내가 좋은 것이라 여겼던 것이 훗날 악한 결과를 낳을 수도 있고, 내게 손해처럼 보였던 것이 놀라운 유익으로 바뀔 수도 있다. 이런 한계와 불안정성이 인간의 삶을 뒤덮기 마련인데, 바울은 이를 하나님의 ‘합력하여 선을 이루게 하시는’ 섭리 안에서 해석한다.

장재형목사는 이 구절을 해설하면서, “하나님을 사랑하는 자”라는 표현이 핵심임을 유의하라고 권면한다. 곧, 우리 안에는 부족함도 있고 여러 연약함도 있지만, 그것이 ‘하나님을 사랑하는 자’라는 정체성 안에 있을 때, 하나님께서 그 모든 요소를 모자이크처럼 맞추시어 선을 이루신다는 것이다. 모자이크는 작은 조각들이 맞물려야 비로소 전체 그림이 드러나듯, 하나님의 백성들의 다양한 모습과 역경, 그리고 그 한계들이 결국 하나님의 계획 안에서 어우러져 선한 결말로 이끈다는 뜻이다. 그것은 단지 개개인의 부르심에만 국한되지 않고, 교회 공동체 안에서도 그렇게 ‘합력하여 선을 이루는’ 역사로 펼쳐진다.

바울은 이 사실을 아주 개인적으로 체험했다. 그는 처음에 예수 그리스도를 믿는 공동체를 맹렬히 박해하던 사람이었으나, 도중에 꺾여 오히려 가장 열정적인 전도자로 변했다. 그리하여 그 누구도 기대하지 못했던 기이한 반전이 일어났고, 초기 교회가 세계 곳곳으로 복음의 씨앗을 뿌리는 데 크게 이바지했다. 바울이 보기엔, 어떤 대적자도 하나님이 사랑하시는 자들을 근본적으로 무너뜨릴 수 없었고, 바로 그 사실을 이 로마서 8장에서 힘주어 강조한다.

로마서 8장 28절에서 “합력하여 선을 이룬다”는 이 구절은, 그 안에 하나님의 예정과 섭리를 함축하고 있다. 예정(predestination)이란 하나님이 미리 정하셨다는 것이고, 섭리(providence)란 하나님께서 미리 보고 미리 인도하시는 경륜을 말한다. ‘미리(pro) 본다(videre)’라는 라틴어에서 파생된 이 섭리 개념은, 우리 인간의 각 순간과 역사가 이미 하나님의 큰 그림 안에 자리잡고 있다는 것을 의미한다. 장재형목사는 이 부분을 가리켜 “하나님의 주권성(sovereignty)”이라고도 부르며, 이것이 기독교 역사 안에서 수없이 많은 논쟁과 토론의 중심이 되어왔음을 상기시킨다.

실제로 이 교리는 칼빈의 예정론, 특히 이중예정(double predestination)의 주된 근거 중 하나가 되었다. 선택받은 자와 유기된 자로 구분된다는 점 때문에 거센 반발과 논쟁이 있어왔으나, 칼빈이 목적으로 삼았던 것은 “하나님의 절대적 통치와 사랑 안에서 믿는 자가 누리는 놀라운 은혜의 확신”이라는 것이다. 시대적인 배경을 살펴보면, 칼빈이 활동하던 당대 이후로 점차 사람들이 이성중심, 합리주의에 치우치면서 신(神)은 우주를 창조했을 뿐 그 뒤로는 개입하지 않는다고 여기는 이신론(理神論, Deism)이 확산되었다. 이 사조는 하나님과 실제 살아 있는 관계성을 부인하였고, 인간 이성으로 자율적으로 세계를 해석하려 했다. 이에 대항하여 칼빈이 “하나님의 절대주권”을 강력히 설파한 것은, 하나님이 단지 우주 저편에 계신 분이 아니라, 우리가 살고 있는 역사와 세계 안에 능동적으로 관여하시며, 작은 새 한 마리의 생사까지도 주관하신다는 것을 강조하기 위함이었다. 그리고 바울도 로마서 8장에서 똑같은 전제를 가지고, 하나님이 사랑하시는 자들에게 일어난 모든 일은 결국 그분의 절대 통치 안에서 선을 이룬다고 말하는 것이다.

장재형목사는 여기서 ‘교회’가 부름받은 자들의 공동체라고 설명한다. 교회란 문자 그대로 ‘called out’, 곧 세상 가운데서 하나님의 뜻대로 선택되어 부르심을 입은 모임이라는 것이다. 그러므로 교회는 조직이나 외적인 행정 시스템만을 말하는 것이 아니라, 하나님을 사랑하는 자들이 모여, 그분의 신적 통치와 섭리를 믿고 순종하며, 서로를 보듬고 함께 길을 걸어가는 영적 공동체다. 그런 점에서 28절을 다시 살펴보면, “하나님을 사랑하는 자 곧 그 뜻대로 부르심을 입은 자들에게는”이라는 말은, 곧바로 “모든 것이 합력하여 선을 이루느니라”라는 놀라운 결론으로 이어진다. 우리의 부족함, 연약함, 때로는 파편 같은 인생의 조각들도 전능하신 하나님의 손에 의해 하나의 걸작으로 맞추어진다는 것이다.

29절과 30절로 넘어가면 바울은 더욱 분명하게 하나님의 예지(豫知)와 예정(豫定)에 대해 말한다. 하나님이 “미리 아신 자들”을 “미리 정하셨다”고 하고, 그들을 결국은 “부르시고, 의롭다 하시고, 영화롭게” 하신다고 정리한다. 이것이 교회의 성도들이 받은 구원의 단계이자 여정이다. 요약하면, 예지-예정-부르심(소명)-의롭다 하심(칭의)-영화(glorification)라는 흐름이며, 칭의와 성화와 영화의 과정으로 구분하기도 한다. 장재형목사는 바로 이 점에서 사도 바울이 말하는 예지예정론이, 단순히 어떤 운명론적 결정만을 말하는 것이 아니라, 오히려 “은혜의 절대성”을 말하는 것이라는 점을 주목해야 한다고 말한다. 곧, 사람이 믿음을 가지는 것은 전적으로 하나님의 은혜가 먼저 임했기에 가능한 것이며, 은혜가 ‘선행적’으로 주어졌다는 사실을 깨닫는 것이야말로 구원의 서정(序程)을 이해하는 중요한 열쇠라는 것이다.

바울 자신이 가장 강력하게 체험한 바, 그가 스데반을 돌로 치는 데 앞장섰던 흉악한 박해자였으나, 도리어 예수 그리스도의 열렬한 사도가 된 과정을 떠올려보면, “왜 이런 나를 택하셨는가?”에 대한 물음은 바울 안에 매우 크게 자리했을 것이다. 스스로 뼈아픈 죄의식을 겪었으나, 결론적으로 그 모든 악함과 부족함을 미리 아시고, 또 그렇게 알면서도 용납하신 하나님의 은혜를 그는 로마서 8장에서 찬양하지 않을 수 없었다. “우리를 사랑하시는 이로 말미암아 넉넉히 이긴다.” 바울은 그 말의 실제적 증거였다.

하나님이 예지와 예정을 통해 그의 사랑하시는 자들을 구원하시되, 구원에만 그치지 않고 “그 아들의 형상을 본받게 하기 위해” 우리를 부르셨다는 것이 29절의 핵심이다. 우리의 목표는 예수 그리스도를 닮아가는 것이며, 그분을 첫째(맏아들)로 두고, 그분의 뒤를 잇는 많은 형제자매가 되도록 부르심 받았다는 것이다. 이것이 바울이 말하는 ‘더 큰 구원의 목적’이다. 단순히 죄 사함과 심판 면제에서 끝나는 것이 아니라, 하나님의 자녀로서 예수의 형상을 닮아가는 영적 성장과 완성으로 나아가는 것이 바로 구원의 완전한 의미다.

30절에서 “또 미리 정하신 그들을 또한 부르시고, 부르신 그들을 또한 의롭다 하시고, 의롭다 하신 그들을 또한 영화롭게 하셨느니라”라는 말은, 구원의 단계에 대한 바울의 확신을 또 한 번 웅장하게 드러낸다. 미리 아시고 정하신 바에 따라 부르시고, 의롭다 하시며, 마침내 영화로 이끄시는 하나님의 섭리가 과연 흔들릴 수 있는가? 바울의 대답은 단호하다: 절대 흔들리지 않는다. 장재형목사는 바로 이 부분이 기독교 신앙이 가지고 있는 내적 평안과 확신의 근본이라고 말한다. ‘선택’을 받았다는 사실이 자칫 잘못된 교만이나 타인을 정죄하는 수단으로 비칠 때도 있지만, 바울이 말하려는 것은 교만의 근거가 아니라 “자격 없는 자를 향한 하나님의 극진한 사랑”을 더욱 기뻐하고 감사해야 한다는 메시지다. 그리고 그 사랑이 얼마나 강력한지, “누가 우리를 대적하겠느냐?”라는 선언으로 이어진다.

31절에 이르면 바울은 “그런즉 이 일에 대하여 우리가 무슨 말 하리요?”라고 말한다. 여기에 “이 일”이란 하나님이 미리 아시고, 예정하시고, 부르시고, 의롭다 하시고, 영화롭게 하신 그 전 과정을 뜻한다. 인간의 이성이나 그 어떤 세력이 이 과정을 무효화하거나 ‘아니라’고 단정 지을 수 있겠는가? 당연히 없다는 결론을 바울은 강조하고 있다. 이어서 “만일 하나님이 우리를 위하시면 누가 우리를 대적하리요?”라는 찬양 같은 선언이 나오는데, 이것은 구원에 대한 확고부동한 안전을 나타낸다. 구원받은 우리가 그 은혜 안에 있기에, 결코 다른 어떤 힘도 이 구원을 무너뜨릴 수 없음을 시편의 고백까지 들어서 설명한다. “여호와는 나의 빛이요 나의 구원이시니 내가 누구를 두려워하리요?”라는 다윗의 시(시편 27편)나, “나의 영혼이 잠잠히 하나님만 바람이여”(시편 62편)라는 시편 기자의 노래가 그 예다.

장재형목사는 이런 말씀을 해설하면서, 인간이 죄짓고 넘어지는 현실을 부정하지 않는다. 구원받았다고 해서 죄가 사라지는 것처럼 착각해서는 곤란하다. 다만 인간의 불신앙이나 의심, 죄로 인해 휘청일 때도, 우리를 건지시는 쪽은 우리의 노력이나 공로가 아니라 “하나님의 예정과 섭리, 그리고 변함없는 사랑”이라는 사실이 변치 않는다는 것을 믿음으로 받아들이라고 가르친다. 죄인은 끊임없이 “정말 내가 구원받았을까?” “내가 이렇게 또 넘어졌으니 버림받은 것이 아닐까?”라고 의심하지만, 바울은 “누가 우리를 고발하리요? 누가 우리를 정죄하리요?”라고 반문하며, 하나님께서 친히 의롭다 하신 자를 감히 누가 죄인이라 정죄하겠느냐고 묻는다.

32절에서 “자기 아들을 아끼지 아니하시고 우리 모든 사람을 위하여 내주신 이가”라는 표현은, 창세기 22장에서 아브라함이 그 독자 이삭을 바쳤던 장면을 상기시키지만, 그것보다 훨씬 더 큰 하나님의 사랑을 보여준다. 아브라함도 믿음으로 이삭을 드렸지만, 하나님의 경우에는 신적 전능자이면서 동시에 그 독생자 예수 그리스도를 십자가에 못박게 함으로써 죄인들을 구원하셨다. 바로 이 희생으로 인해 우리의 구원이 가능해졌다. 그러니 아들까지 내어주신 하나님께서, “어찌 그 아들과 함께 모든 것을 우리에게 주시지 않겠느냐?”라는 말은 하나님의 긍휼과 자비가 끝이 없음을 증언한다.

장재형목사는 “하나님의 사랑”을 말할 때, 특히 이 32절을 중심으로 그 어떤 것도 우리의 구원을 흔들 수 없음을 재차 강조한다. 인간의 가장 큰 위기는 사망이지만, 예수 그리스도는 그 사망권세를 이기시고 부활하셨으며, 지금도 하나님 우편에서 우리를 위해 간구하신다. 그러므로 신앙인이란 주님의 사랑으로 옷 입은 자들이며, 설사 외적인 박해가 오거나 내면의 죄책이 엄습한다 해도, 최종적으로 나를 고발할 이는 오직 하나님뿐이신데, 그 하나님께서 나를 의롭다 하셨기에 아무런 고발도 유효하지 않다는 결론으로 이어진다. 이것이 33절과 34절에서 “누가 능히 고발하리요” “누가 정죄하리요”라는 말로 반복되고, 곧이어 하나님의 우편에 계신 예수 그리스도의 중보로 완성된다.

사도신경에 등장하는 “장사된 지 사흘 만에 죽은 자 가운데서 다시 살아나셨으며, 하늘에 오르사 전능하신 아버지 하나님 우편에 앉아 계시다가”라는 고백 역시 로마서 8장 34절과 정확히 일치한다. 예수께서 산 자와 죽은 자를 심판하실 분인데, 그분이 도리어 우리를 위해 계속 간구하시고 변호하신다. 그러니 이보다 더 큰 위로가 어디 있겠는가. 장재형목사는 이는 구원받은 자의 든든한 기초이며, 인간이 의심이나 두려움에서 자유롭게 되어야 할 이유라고 해설한다.

이처럼 바울이 로마서 8장에서 선언하는 구원은, 하나님의 예지와 예정이라는 기둥 위에 서 있고, 우리를 부르시는 소명과 의롭다 하시는 칭의, 그리고 궁극적으로 영화로운 자리로 이끄시는 하나님의 섭리가 이어지며, 끝내 “누가 우리를 대적하리요, 누가 고발하리요, 누가 정죄하리요”라는 강력한 도전 앞에서도 흔들리지 않도록 보존된다. 예수 그리스도는 죽으실 뿐 아니라 다시 살아나시고, 하나님의 우편에 앉으셔서 지금도 우리를 변호하고 계신다. 바로 이런 메시지를 통해 우리는 구원의 불안정성에서 벗어나, ‘확신’이라는 단단한 반석 위에 올라서게 된다.

장재형목사는 결론적으로, 이 로마서 8장에 대한 해설에서 하나님이 우리를 택하신 사랑이 어떤 상황에서도 흔들리지 않는다는 사실을 단순히 교리적 지식이 아니라 실제 삶의 위로와 능력으로 경험해야 한다고 말한다. 칼빈이 살던 시대의 이신론자들이나, 오늘날의 세속주의나 과학만능주의에 빠져 있는 사람들처럼, 하나님을 한낱 멀리 계신 어떤 조물주나 지적 원리 정도로 치부해버리면, 신앙은 그 즉시 무력해진다. 그러나 바울이 “모든 것이 합력하여 선을 이루느니라”라고 한 믿음을 가질 때, 또“누가 우리를 대적하리요”라는 담대한 선포를 할 때, 우리가 얻는 것은 단순한 위안이 아니라 삶을 바꾸는 확신이다. 그리고 그 확신이 있기에, 바울은 이어지는 마지막 절들에서 “누가 우리를 그리스도의 사랑에서 끊으리요”라고 외칠 수 있었다.

2. 우리를 사랑하시는 이로 말미암아 넉넉히 이기는 삶

장재형목사는 로마서 8장 후반부를 해설하면서, “누가 우리를 그리스도의 사랑에서 끊으리요?”라고 묻는 바울의 말이야말로 가장 아름다운 신앙고백 중 하나라고 말한다. 35절에서 바울은 성도가 겪을 수 있는 모든 어려움을 나열한다. 환난, 곤고, 박해, 기근, 적신, 위험, 칼 등 일곱 가지이며, 이것들은 모두 신앙인의 길에 실질적으로 닥칠 수 있는 극한 상황들이다. 실제로 바울 시대에 로마의 그리스도인들은 박해와 압력을 받았고, 생존 자체가 위협당했다. 기근과 헐벗음, 처형의 공포가 늘 주변을 떠돌았다. 그렇다고 해서 교회와 성도들이 이 모든 두려움 앞에서 좌절하고 무너져야 하는가? 바울은 분명히 말한다. “그러나 이 모든 일에 우리를 사랑하시는 이로 말미암아 우리가 넉넉히 이기느니라(37절).”

“넉넉히 이긴다”는 것은 간신히 버티다가 마지막에 겨우 살아남는 수준이 아니다. 하나님의 사랑이 워낙 견고하기에, 고난의 폭풍이 몰아쳐도 “궁극적 승리”가 확정되어 있다는 표현이다. 이는 궁극적 승리인 구원, 그리고 최종적인 하나님 나라의 영광에 대한 바울의 확신에서 기인한다. 예수께서 이미 “세상을 이기셨다”라고 요한복음 16장 33절에서 선언하셨는데, 우리도 그 길을 뒤따라가며, 비록 세상에서는 환난을 당할지라도 그리스도의 승리에 참여한다는 뜻이다. 장재형목사는 로마서 8장 37절을 가리켜, “한없이 작고 연약한 존재인 인간이, 전능자의 품 안에 있기에 당당히 고백할 수 있는 문장”이라고 설명한다. 지극히 낮은 자가 가장 높으신 왕의 손을 잡고 걸어가는 형국이니, 넘어지지 않을 수 있고, 넘어져도 다시 일어설 수 있다.

바울은 38-39절에 이르러 유명한 구절로 절정을 이룬다. “내가 확신하노니 사망이나 생명이나 천사들이나 권세자들이나 현재 일이나 장래 일이나 능력이나 높음이나 깊음이나 다른 어떤 피조물이라도, 우리를 우리 주 그리스도 예수 안에 있는 하나님의 사랑에서 끊을 수 없으리라.” 일곱 가지 고난에 이어, 여기서는 아홉 가지 이상의 가능한 모든 대적 요소를 언급한다. 사망, 생명, 천사, 권세, 현재와 미래, 능력, 높음과 깊음 등 공간과 시간, 영적 세계와 물질 세계, 심지어 우주적 질서에 이르기까지 모든 것을 아우르며, 이것들이 아무리 거대하고 강력해 보여도 결코 하나님의 사랑을 무너뜨릴 수 없다고 말한다.

여기서 높음(ὕψωμα)이나 깊음(βάθος)이라는 표현은 당시 사람들이 별자리를 보고 미래를 점쳤던 점성술적 세계관까지 포함한다고 보는 해석도 있다. 당시 많은 이들이 별들의 배치나 움직임에 의해 인생이 정해진다고 믿었기 때문이다. 하지만 바울은 그런 점성술적 운명론까지도 부정한다. 아무리 별의 운행과 천체의 질서가 인간의 운명에 영향을 준다고 주장해도, “그리스도 예수 안에 있는 하나님의 사랑”을 이겨낼 수는 없다고 말한다. 장재형목사는 현대를 살아가는 우리 역시, 과학적 자료나 환경적 요인, 개인의 경험 등에 의해 좌우되어 결국 ‘인간은 어쩔 수 없는 존재’라고 체념하기 쉽지만, 바울의 확신은 전혀 다르다고 강조한다. 하나님이 우리를 택하시고, 독생자 예수 그리스도를 희생시키면서까지 보여주신 사랑, 그리고 부활과 승천, 성령의 내주와 중보 사역으로 지금도 계속 보증되는 그 사랑만큼은 그 어떤 피조물도 끊어낼 수 없다는 것이다.

더 나아가, “장래 일이나 현재 일이나”라는 표현은 시간성에 대한 두려움까지도 극복한다. 과거의 죄나 실패가 또다시 발목을 잡을 것 같고, 미래의 불확실성에 떨기도 하지만, 바울은 현재와 장래가 모두 그리스도 안에서 붙들려 있다는 것을 선포한다. 그래서 신앙인은 두려움에 사로잡히지 않고, 오히려 ‘이미 이긴 전쟁’을 치르는 자의 마음으로 살아갈 수 있다. 마치 승리가 확정된 게임을 플레이하는 사람처럼, 현재 당하는 어려움과 문제는 잠시의 아픔이 될 수 있지만 결말은 정해져 있다는 것이다. 장재형목사는 이를 “성도의 견인(堅忍)”이라는 신학 용어와 결부시킨다. 한 번 구원받은 자는 하나님의 절대적인 사랑 안에서 끝까지 인도되고 지키심을 받기에, 궁극적 실패나 파멸로 돌아서지 않는다는 것이 성도의 견인이다. 물론 인간적인 허물과 죄로 인해 도중에 넘어질 수는 있으나, 최후의 구원에서 탈락하지 않는다는 의미다.

로마서 8장이 이러한 확신을 주는 이유는, 우리의 노력이나 의지가 완벽해서가 아니다. 오로지 하나님이 택하셨고, 부르셨고, 의롭다 하셨고, 영화롭게 하실 것이기 때문이다. 그리고 그 계획을 이루기 위해 예수 그리스도께서 이미 십자가에서 죽으시고 부활하셨으며, 지금도 하늘에서 우리를 중보하신다. 동시에 성령님 역시 우리 내부에서 말할 수 없는 탄식으로 간구하시고, 우리를 거룩하게 변화시키는 일을 해나가신다. 이것이야말로 바울이 “누가 우리를 그리스도의 사랑에서 끊으리요?”라고 말할 수 있는 전적인 근거다.

장재형목사는 이 부분을 읽을 때, “우리를 사랑하시는 이로 말미암아”라는 표현에 특별히 주목하라고 조언한다. 구원의 출발부터 여정과 완성까지, 전부 “사랑하시는 이”에게 달려 있다는 의미다. 어떤 환난이나 고통, 심지어 죽음이 다가와도, “우리를 사랑하시는 이”는 그저 멀리서 지켜보고만 계시는 분이 아니기에, 우리는 넉넉히 이긴다. 그런 점에서 성도의 삶은 늘 평탄하거나 고통이 전무한 길이 아니다. 오히려 고난이 있을 수밖에 없지만, 그 과정조차 우리가 하나님의 사랑을 더욱 깊이 체험하는 시간이 된다. 복음서 곳곳에서 예수님이 제자들에게 가르치시고 보여주셨던 삶이 그랬고, 사도행전에서 교회가 걸어갔던 길이 그러했다. 박해와 기근, 불안과 위험 속에서도, 교회는 계속 자라났고 복음은 편만하게 퍼져나갔다.

오늘날 우리에게도 이 교훈은 유효하다. 예수를 믿는 것이 편안한 길이 아니라, 세상의 조류와 불의와 타협하지 않음으로 인해 때로는 소외와 비난을 받을 수도 있다. 어떤 이들은 “기근”이나 “적신”까지 체험할 정도로 궁핍한 삶을 살 수도 있다. 또 어떤 이들은 가족이나 공동체로부터 “박해”를 당하기도 한다. 심지어 목숨의 위협을 받는 지역이나 상황도 지구상에는 여전히 존재한다. 그러므로 바울이 말하는 고난의 항목은 현대인에게도 결코 낯선 이야기가 아니다. 이런 상황에서, 하나님의 사람들은“이걸 극복할 만한 내 능력이 충분하지 않다”며 좌절하기 쉽지만, 바울은 오히려 당당하게 “아무것도 우리를 하나님의 사랑에서 끊을 수 없다”고 확언한다.

특히 36절에 나오는 시편 44편 22절의 인용, “우리가 종일 주를 위하여 죽임을 당하게 되며 도살당할 양 같이 여김을 받았나이다”라는 구절은, 순교적 상황을 현실로 받아들여야 했던 초기 교회의 위급함을 잘 표현한다. 믿음의 길은 때로 죽음의 위협까지 동반한다. 하지만 바울은 그럼에도 불구하고 37절에서 “그러나 이 모든 일에 우리를 사랑하시는 이로 말미암아 우리가 넉넉히 이기느니라”고 선언하며, 죽음 너머의 부활 소망, 그리고 하나님 나라의 절대적 승리를 바라보았다. 장재형목사는 믿음이 약해질 때마다 이 37절 말씀을 묵상하고, “지금의 환난이 내게 주어진 전부가 아니다”라는 사실을 되새기라고 권면한다.

38절과 39절에서 바울이 연달아 열거하는 내용은, 당시 로마 제국의 박해나 영적 도전이 얼마나 극심했는지를 보여주지만, 동시에 어떤 상황도 하나님의 사랑을 끊을 수 없음을 극적인 언어로 전달한다. “사망이나 생명이나 천사들이나 권세자들이나 현재 일이나 장래 일이나 능력이나 높음이나 깊음이나 다른 어떤 피조물이라도” 모두, 결국 창조주 하나님 앞에서는 ‘피조물’에 불과하다. 인간이 경험하는 가장 극단적 두려움인 사망도, 가장 강력해 보이는 세상 권세자들도, 신비롭고 거대한 우주적 존재들조차도 하나님의 주권을 벗어나지 못한다. 그렇다면 하물며, 하나님이 독생자의 죽음과 부활로 보증하신 “그리스도 예수 안에 있는 사랑”을 무너뜨릴 수 있을까? 바울의 답은 단연 “아니라”이다.

장재형목사는 최종적으로 이 말씀을 정리하면서, 하나님께서 우리를 자녀로 부르신 때부터 이미 그 영광의 자리에 이르기까지‘지속적인 경륜’을 가지고 계시다는 사실에 집중해야 한다고 조언한다. 우리가 어떤 연약함과 상황에 놓이든지, 구원은 거기서 미완으로 머무르지 않고 최종적으로 영화롭게 될 때까지 이끌려 간다. 한편으로는 “이 사실을 믿느냐?”가 늘 신앙의 시험대로 우리 앞에 놓인다. 바울이 여러 차례 언급했듯, 우리는 “죄의 법”과 “생명의 성령의 법” 사이에서 날마다 싸운다(로마서 7~8장). 때론 실패도 하지만, 그때마다 우리가 돌아갈 곳은 십자가의 은혜요, 성령의 능력이요, 예수 그리스도의 중보 사역이다. 바로 거기서, “누가 우리를 고발하리요?” “누가 정죄하리요?” “누가 그리스도의 사랑에서 끊으리요?”라는 담대한 고백이 다시금 울려 퍼진다.

로마서 8장의 후반부는, 우리가 성도로서 나아갈 때 맞닥뜨릴 수 있는 모든 위협과 도전, 그리고 인간 내부의 의심을 향해, “하나님이 이미 이기셨고, 그 사랑으로 우리를 붙들고 계시니, 너희가 능히 대적하지 못한다”고 선포한다. 그러므로 신자는 하루하루의 삶을 지나면서도, 심지어 죽음이 다가오는 순간이라 해도, 하나님의 사랑에 대한 확신 가운데 평안할 수 있다. 그것이 믿음의 선배들이 우리에게 남겨준 유산이며, 바울 사도의 불꽃 같은 열정이 담긴 로마서 8장의 결론이다.

장재형목사는 이 결론을 대하면서, 우리의 신앙이 단지 ‘좋은 날만 골라 사는’ 얄팍한 수준이 되어서는 안 된다고 말한다. 박해가 없어도, 여전히 인생의 무거운 짐은 존재하고, 죄와 싸우는 끊임없는 영적 전쟁이 우리 내부에 벌어진다. 그러나 광야와 같은 삶 속에서도 “주께서 예비하신 선하고 아름다운 결말”을 확신하는가, 이것이야말로 성도의 참된 자존감이며 영적 힘이다. “아들을 아끼지 아니하시고 내어주신 그 사랑”이야말로, 우리가 두려움과 싸울 수 있는 가장 큰 원천이기 때문이다. 그리고 이 사랑이 확실하다는 사실이 바로, “우리 주 그리스도 예수 안에 있는 하나님의 사랑에서 끊을 수 없으리라”라는 마지막 39절의 성찰이자 고백이다.

로마서 8장은 여기에서 끝나지만, 이 편지를 받아든 로마의 그리스도인들은, 그리고 오늘을 살아가는 우리는, 이 말씀을 삶 속에서 계속 경험하게 된다. 신앙 공동체 안에서 때로 갈등이 생기고, 외부적인 환경이나 세상의 사상, 권력으로 인해 고초를 겪을 수도 있다. 신체적 질병이나 경제적 위기 같은 현실적인 시련도 닥쳐온다. 그럴 때마다 우리가 바라볼 것은 “누가 정죄하리요, 누가 끊으리요, 누가 대적하리요?”라는 바울의 일곱 겹, 아홉 겹으로 덧씌워진 강력한 반문들이다. 십자가와 부활, 성령의 내주, 그리고 하나님의 영광스러운 약속이 있는데, 과연 그 무엇이 이 사랑을 무너뜨릴 수 있겠는가? 장재형목사는“장차 보게 될 영광과 지금 겪는 고난은 비교할 수 없다”고 말한 바울의 고백(로마서 8장 18절)을 다시금 상기시키며, 우리가 이 사랑 안에서 살아가는 한, 삶의 방향과 결말은 바뀌지 않는다고 가르친다.

결론은 하나다. 우리를 사랑하시는 이로 말미암아 우리는 넉넉히 이긴다. 환난이나 곤고, 박해나 기근, 적신이나 위험, 혹은 칼이 몰려와도 그것들이 우리의 믿음을 최종적으로 파괴할 수는 없다. 비록 현장감 있는 고통과 시련을 겪을지라도, 하나님이 우리 편에 서 계시고, 예수 그리스도가 하나님 우편에서 중보하시며, 성령이 우리 마음 안에서 간구하신다는 진리가 약화되거나 삭제되지 않는다. 오히려 그 사랑 때문에, 때로 고난은 더 깊은 은혜 체험의 장이 되고, 약함은 강함이 되며, 죽음은 영원한 생명의 문으로 변한다. 이처럼 로마서 8장 28-39절 말씀은, 처음부터 끝까지 구원의 확신과 ‘예지예정’의 은혜, 성도의 견인, 그리고 결국 사랑에서 끊을 수 없는 언약의 견고함을 설파한다.

장재형목사는 이 로마서 8장의 강해를 마무리하며, 다시 한 번 ‘합력하여 선을 이루심’이라는 키워드를 상기시킨다. 우리의 삶은 때로 성취와 실패, 기쁨과 슬픔이 뒤섞여 있다. 그러나 “하나님을 사랑하는 자 곧 그 뜻대로 부르심을 입은 자들에게는” 이 모든 것이 초월적 관점에서 아름다운 모자이크로 완성된다. 이 완성의 그림은 아직 우리가 다 보지 못하나, 결국은 ‘그 아들의 형상을 본받게 하고 많은 형제 중 맏아들이 되게 하시려는’ 하나님의 계획에 속해 있다. 그리고 그 계획을 이루는 능력은 전적으로 우리를 사랑하시는 분에게서 나오기에, 어떤 세력도 이를 무너뜨릴 수 없다. 세상의 관점으로는 험난하고 때로 절망적인 현실 앞에서, 신앙인은 하나님의 절대 주권을 의지하며, 복음의 능력을 경험하고, “우리 주 예수 그리스도 안에 있는 하나님의 사랑” 안에서 감사와 소망으로 살아갈 수 있다. 로마서 8장 28-39절은 바로 그 비밀을 우리에게 찬란하게 보여주는 복된 말씀이다.

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Marcher avec le Christ – Pasteur David Jang

Dans ce texte, nous allons nous concentrer sur la scène de la prière de Jésus à Gethsémané, relatée dans l’Évangile selon Marc au chapitre 14, versets 32 à 42, tout en approfondissant le sens de « marcher avec le Christ », thème que le pasteur David Jang a souvent souligné. Nous nous pencherons sur la souffrance de Jésus, la réaction des disciples et la prière solitaire qui révèle l’essence même de la foi, afin de discerner le message qui nous est adressé aujourd’hui et d’examiner l’enseignement principal que le pasteur David Jang souhaite transmettre. Le propos s’enchaînera sans divisions en sous-thèmes, suivant un seul fil conducteur : comment la scène de Jésus priant dans les larmes et la détresse au jardin de Gethsémané se relie-t-elle à la vie de chacun d’entre nous, et en quoi cette expérience nous éclaire-t-elle sur le chemin du disciple qui marche avec le Christ ?

Pour commencer, dans Marc 14, nous voyons que Jésus est à l’aube de la mort sur la croix. Après avoir célébré le repas de la Pâque avec ses disciples, il se rend au jardin de Gethsémané, au pied du mont des Oliviers, où il prie avec une intensité telle que sa sueur devient comme des gouttes de sang. Le « mont des Oliviers » évoque généralement une forêt d’oliviers, et « Gethsémané » signifie « pressoir à huile », c’est-à-dire un lieu où l’on pressait les olives pour en extraire l’huile. Le pasteur David Jang souligne ici la double portée symbolique de l’huile d’olive : elle est associée à la paix et à la pérennité, mais aussi à la tradition d’onction des rois, telle qu’on la retrouve dans la Bible. En hébreu, « Mashia’h » (Messie) et en grec, « Christos » (Christ) signifient tous deux « l’oint ». Ainsi, bien que Jésus se tienne à Gethsémané en tant que Christ, c’est-à-dire Roi oint, l’image que voient les disciples n’est pas celle d’un couronnement royal, mais bien celle de Jésus suant des gouttes de sang alors qu’il se prépare à la souffrance de la croix. Cette opposition entre la fonction royale de Jésus et la prière d’une douleur extrême forme un contraste d’une intensité unique dans l’ensemble de l’Écriture.

La prière de Jésus à Gethsémané, communément rapportée dans les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc, ne figure pas dans l’Évangile de Jean. Le pasteur David Jang explique que Jean, dès son chapitre 13, éclaire déjà la manière dont Jésus a pleinement accepté de porter la croix, ce qui l’aurait amené à ne pas relater en détail l’épisode de la prière de Gethsémané. En Jean 13, Jésus annonce lors de la Cène avec ses disciples qu’il est désormais « glorifié » et prononce un discours d’adieu d’ordre eschatologique. Autrement dit, avant même que ne commencent ses souffrances, Jésus a déjà proclamé que la voie de la croix constitue sa « gloire », faisant de ce choix un acte décidé. Le pasteur David Jang interprète ce fait ainsi : « Dès avant le Calvaire, le Seigneur avait opté pour la voie du Christ. Jean, désireux de souligner la majesté royale d’un Jésus pleinement réceptif à la volonté du Père, pourrait avoir choisi d’omettre la prière de Gethsémané. »

Néanmoins, les Évangiles synoptiques (Matthieu, Marc, Luc) nous dévoilent la profondeur de l’angoisse humaine et des pleurs de Jésus. Dans Marc 14, 33-34, il est écrit que Jésus « commença à éprouver de la frayeur et des angoisses » et qu’il déclara : « Mon âme est triste à en mourir. » L’Épître aux Hébreux (5, 7) ajoute : « C’est lui qui, dans les jours de sa chair, offrit avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort. » Voilà qui illustre de façon vivante l’humanité de Jésus : il est semblable à nous. En même temps, il manifeste un acte de foi suprême en s’adressant à Dieu comme à son « Abba, Père », et en demeurant obéissant jusqu’au bout. Le pasteur David Jang déclare : « Jésus a prié avec une ardeur telle que sa sueur en est devenue comme du sang. Cela montre sans détour combien la voie de la croix est terrible et ne peut être envisagée sans une terreur et une souffrance profondément humaines. » Pourtant, Jésus s’écrie : « Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux », démontrant ainsi une soumission parfaite à la volonté divine.

À ce stade, nous devons retenir, comme le rappelle souvent le pasteur David Jang, que Jésus aurait effectivement pu « éviter » le chemin de la croix. Dans les récits de Matthieu 26 ou Marc 14, on retrouve la demande de Jésus : « Que cette coupe s’éloigne de moi. » D’un côté, Jésus, Fils de Dieu mais aussi pleinement homme, exprime la terreur et la souffrance extrêmes qu’entraîne la perspective de la mort. Et dans le même élan, il poursuit sa prière par : « Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux. » Pour le pasteur David Jang, « lorsque nous affirmons vouloir suivre la volonté de Dieu dans notre vie de foi, il nous arrive souvent d’éprouver faiblesse et tentation de fuir. Jésus lui-même a traversé ce moment, mais il a persévéré dans la volonté du Père jusqu’au bout, nous montrant ainsi l’exemple. » Voilà un défi incontournable pour tous ceux qui veulent marcher avec le Christ, mais aussi un message de consolation et d’espérance.

Pendant ce temps, les disciples s’endorment. Pierre, notamment, avait affirmé pendant le repas : « Je ne te renierai en aucun cas ; je suis prêt à mourir avec toi. » Jésus lui avait rétorqué : « Avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » Or, au jardin de Gethsémané, alors que Jésus les invite à prier avec lui, Pierre et les autres disciples s’endorment, incapables de tenir ne serait-ce qu’une heure en prière. Jésus leur lance : « Simon, tu dors ! Tu n’as pu veiller une heure ? Veillez et priez afin de ne pas entrer en tentation. » Le pasteur David Jang, à ce sujet, remarque : « C’est le moment le plus décisif pour le Seigneur, un combat spirituel de toute une vie, mais les disciples, inconscients de la gravité de la situation, sombrent dans le sommeil comme s’ils faisaient une simple promenade nocturne. C’est hélas une image de nous-mêmes : bien souvent, alors que Dieu agit dans l’histoire et que tout est d’une grande solennité, nous ne percevons rien et nous nous couchons. »

Au moment de l’arrestation de Jésus, les disciples fuient précipitamment. Dans Marc 14, 51-52, un jeune homme qui le suivait, vêtu seulement d’un drap, est saisi ; il s’échappe en laissant le drap et s’enfuit nu. Selon la tradition, ce « jeune homme » serait l’évangéliste Marc lui-même. Le pasteur David Jang explique : « On suppose souvent que le dernier repas pascal s’était tenu dans la maison de Marc et qu’après le départ de Jésus et des disciples vers le mont des Oliviers, Marc, réveillé en sursaut, aurait voulu se ruer à leur suite. Mais par peur, il a fini par s’enfuir nu, abandonnant son drap. » Marc n’a pas dissimulé cette scène honteuse dans son Évangile ; au contraire, il la dévoile sans ambages, soulignant à quel point la faiblesse humaine peut se manifester, tout en témoignant que cette faiblesse peut être restaurée par l’amour de Jésus. Le pasteur David Jang qualifie cela de « confession de foi sincère » et ajoute : « Marc reconnaît publiquement ses propres faiblesses et célèbre la grâce du Seigneur qui l’a transformé. Nous aussi, plutôt que de masquer nos faiblesses, devons les reconnaître, afin de laisser la puissance de Dieu se déployer. »

Ainsi, Gethsémané, lieu où Jésus, Roi oint, aurait dû être intronisé, est devenu un lieu de douleur et de détresse, où il sue sang et eau. Cet événement montre qu’avant que le titre de « Christ » ne soit pleinement assumé – c’est-à-dire avant que Jésus ne soit officiellement reconnu et confessé comme « l’oint de Dieu » –, la croix et la résurrection étaient inévitables. Les disciples n’étaient pas prêts à le reconnaître comme Roi, ni à marcher résolument à ses côtés sur ce chemin. De là, la solitude qui entoure Jésus, solitude qui atteint son paroxysme dans la sueur de sang de Gethsémané et sur le Calvaire. Le pasteur David Jang précise : « Les disciples, même après avoir reçu le pain et le vin et entonné un hymne pendant la Pâque, étaient complètement ignorants de la souffrance imminente. Au moment où le sang de l’agneau pascal coulait dans le torrent du Cédron, ils ne saisissaient pas la portée du sacrifice du Seigneur. Jésus a traversé seul ces eaux rougies pour pénétrer dans Gethsémané, où il a prié avec larmes et sang. »

Dans cette scène, Jésus s’adresse à Dieu en l’appelant « Abba, Père ». Ce terme combine l’araméen « Abba » (Papa) et le grec « Patêr » (Père), exprimant l’intimité et la confiance absolue qui unissent Jésus au Père. Durant son ministère en Galilée, Jésus parlait déjà de « votre Père qui est aux cieux », mais dans cette vallée de souffrance, sa prière prend la forme encore plus intime et pressante de « Papa, Père ! ». Le pasteur David Jang souligne : « Dans le parcours de la foi, la plus grande tentation survient quand nous mettons en doute l’amour de Dieu à notre égard. Même Jésus, dans sa souffrance extrême, a crié “Abba, Père”, nous laissant l’exemple que, dans la crainte la plus profonde, nous devons placer notre confiance entière en Dieu. » Même face au pouvoir le plus écrasant de la mort, nous ne renonçons pas à croire en la bonté de Dieu ; nous confessons : « Père, tout t’est possible. »

Autre élément notable : la prière de Jésus ne vise pas à « obtenir » un avantage, mais à « engendrer » l’obéissance. Jésus demande que « cette coupe s’éloigne » si possible, mais conclut finalement avec : « Non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux. » À ce propos, le pasteur David Jang déclare : « Nous voulons souvent, par la prière, “faire changer” la volonté de Dieu. Mais la prière que Jésus nous enseigne, c’est celle qui nous “change” pour adhérer à la volonté de Dieu. C’est là toute l’essence de la prière de Gethsémané : au-delà de notre volonté et de nos émotions, nous soumettre jusqu’au bout au Père. » Ainsi, la prière de Gethsémané demeure le modèle intemporel pour tous les chrétiens, offrant la force de suivre le Seigneur dans n’importe quelle situation.

Pourtant, des disciples encore fragiles n’ont pu se joindre à Jésus dans cette prière. Pierre s’est endormi, Jacques et Jean n’ont pas saisi la gravité de l’heure. Alors que Jésus leur dit : « Vous n’avez pu veiller une heure ? Veillez et priez, afin de ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible », ils demeurent sans réaction. Le pasteur David Jang voit dans ces hommes l’image de « l’Église dans sa dimension humaine » : « Même des croyants au discours assuré peuvent, quand la crise survient, s’endormir ou s’enfuir. C’était vrai à l’époque de Jésus, et c’est pareil de nos jours. D’où la nécessité de méditer la prière de Gethsémané, de percevoir notre vraie condition, et plutôt que de nous enorgueillir comme Pierre, de nous agenouiller comme Jésus, abandonnant tout dans les mains du Père. »

Après cette troisième prière, Jésus s’exclame : « Dormez maintenant et reposez-vous ! C’est fait, l’heure est venue ! » puis il accueille volontiers son destin de croix. Quand les soldats arrivent, les disciples se dispersent. Le pasteur David Jang commente : « Même avec de bonnes résolutions et une détermination ardente, sans la prière dans l’Esprit, nous tombons aisément. Pierre, qui criait qu’il ne renierait jamais le Seigneur, finit par le renier de la façon la plus humiliante. Mais Jésus, sachant d’avance sa chute, a continué de l’aimer et de le relever. » C’est là un message d’espérance : malgré nos fautes et nos moments de honte, le Seigneur nous offre la grâce de revenir à lui.

La prière de Gethsémané amène donc Jésus à assumer, en obéissance à la volonté du Père, la « coupe de la mort » impossible à surmonter humainement. Et c’est au Calvaire, sur la croix, que cette obéissance se concrétise. Le pasteur David Jang insiste : « La croix de Jésus ne sert à rien pour qui se contente de la contempler de loin en spectateur. Nous sommes appelés à cheminer avec lui sur cette voie. Tel est le sens de “marcher avec le Christ” et la porte d’accès à la vie éternelle en lui. » Nous sommes appelés à suivre le chemin d’obéissance qu’il a ouvert à Gethsémané. Même si ce chemin paraît tragique et solitaire, la gloire de la résurrection en est l’aboutissement promis.

Par ailleurs, s’agissant de l’omission de la prière de Gethsémané dans l’Évangile de Jean, le pasteur David Jang rappelle : « L’accent de Jean est mis sur le fait que Jésus considère déjà la croix comme une gloire, dès le chapitre 13. Son intention éditoriale pourrait avoir été de souligner la majesté de Jésus Roi, plutôt que son angoisse humaine. » De son côté, l’Évangile de Jean met en relief, au chapitre 17, la grande prière sacerdotale où Jésus intercède pour le monde et pour ses disciples, ce qui fait ressortir son autorité royale. Les synoptiques, eux, mettent l’accent sur la souffrance humaine de Jésus et la manière dont il l’a surmontée dans la prière. Ces deux approches ne se contredisent pas ; elles se complètent, nous révélant plus largement Jésus vrai Dieu et vrai homme.

Le pasteur David Jang commente : « Nous aussi, dans notre parcours spirituel, vivons parfois des “Gethsémané”. Devant la violence de ce monde, représentée par la couleur rouge sang qui peut nous faire peur, nous nous sentons seuls ou incompris. Pourtant, Jésus y est passé avant nous, nous laissant pour modèle cette prière “non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux”. Quand nous faisons de cette prière la nôtre, alors même dans la solitude, le chemin avec le Christ ne conduit pas à l’abandon : il nous mène à la joie de Pâques. » Ainsi, Gethsémané et le Calvaire incarnent à la fois le drame le plus sombre et la manifestation la plus éclatante de la puissance et de l’amour de Dieu.

Cette scène de Gethsémané ne nous renvoie pas seulement à la situation des disciples, mais à celle de tout chrétien d’aujourd’hui. Si nous avions été là, aurions-nous agi différemment ? Peut-être serions-nous, comme Marc, sortis en hâte avec pour seul vêtement un drap, finissant par nous enfuir. Le pasteur David Jang pointe la limite évidente des résolutions humaines : « Pierre avait beau dire qu’il était prêt à affronter n’importe quelle difficulté, s’il ne reste pas éveillé en prière devant Dieu, il suffit d’une petite épreuve pour le faire chuter. La foi ne se fortifie que lorsque nous nous abandonnons totalement à Dieu dans la prière. » Plus que le zèle apparent, c’est l’humilité intérieure et la foi qui importent.

La fin du chapitre 14 de Marc décrit l’arrestation de Jésus et son interrogatoire devant le grand prêtre, tandis que Pierre, conforme à la prophétie de Jésus, le renie trois fois. Au chant du coq, il se souvient de la parole du Seigneur et se met à pleurer amèrement. Le pasteur David Jang relève ici l’ampleur de la misère humaine et des larmes : « Nous sommes susceptibles de chuter et d’échouer. Mais ce n’est pas la fin. Après sa résurrection, Jésus est allé vers Pierre, lui confiant à nouveau la mission de paître ses brebis. Ainsi, la prière de Gethsémané, qui débouche sur la croix, montre l’immensité de l’amour de Jésus pour des pécheurs incapables de le suivre. »

De fait, le pasteur David Jang signale que « marcher avec le Christ » n’est pas un chemin facile ; c’est un chemin parfois solitaire, douloureux et semé de larmes. Mais il est aussi vrai que Jésus a précédé chacun de nos pas et a tout porté, y compris les échecs de ses disciples. Ainsi, si nous chutons, il nous relève. La prière de Gethsémané devient alors « un autoportrait de la souffrance qui nous guide vers l’espérance de la résurrection ». Oui, un chrétien peut traverser des situations qui ressemblent à l’obscurité et à la tristesse de Gethsémané, mais en priant, dans la soumission à la volonté du Père, nous accédons nous aussi à l’aube de Pâques.

Pour résumer : pour vaincre la « coupe de la mort » que nul ne saurait affronter par ses seules forces, Jésus obéit au Père par la prière à Gethsémané, et cette obéissance trouve son aboutissement sur la croix du Calvaire. Le pasteur David Jang déclare : « Si nous restons simples spectateurs, la croix ne produit rien pour nous. Il nous faut y prendre part aux côtés du Seigneur. C’est ce que signifie marcher avec le Christ : entrer dans la vie éternelle qu’il nous offre. La route de l’obéissance inaugurée à Gethsémané, nous devons la suivre dans la foi. Même si elle semble solitaire et tragique, la gloire de la résurrection nous est promise. »

D’autre part, le pasteur David Jang revient sur l’idée que Jean ne relate pas la prière de Gethsémané pour souligner la « gloire » de la croix dès le chapitre 13 de son Évangile. Ainsi, Jean 17 met en avant la prière royale où Jésus intercède pour le monde et pour les siens. Les Évangiles synoptiques, eux, exposent la souffrance humaine de Jésus, montrant comment il la surmonte grâce à la prière. Ces visions se complètent pour approfondir notre compréhension du Jésus Fils de Dieu et Fils de l’homme.

Le pasteur David Jang souligne ensuite : « Il est fréquent qu’au cours de notre pèlerinage spirituel, nous soyons confrontés à un “Gethsémané”. Nous voyons, telles ces eaux rouges du Cédron, les indices sanglants d’un monde violent, et nous tremblons, parfois seuls et effrayés. Or, Jésus nous a précédés sur ce chemin. Il nous a laissé cet exemple : “Non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux.” Si nous adoptons cette prière, alors même isolés et dans la souffrance, nous pouvons avancer avec le Seigneur vers la joie de la résurrection. » Dès lors, Gethsémané et le Calvaire, malgré l’horreur qu’ils manifestent, sont aussi les lieux où la puissance et l’amour de Dieu se révèlent de la manière la plus manifeste.

De plus, l’événement de Gethsémané nous sert de « miroir spirituel ». Aurions-nous été meilleurs que les disciples ? Nous aurions probablement, comme Marc, suivi Jésus en vitesse, un drap pour seul habit, avant de prendre la fuite. Le pasteur David Jang commente l’extrême fragilité des serments et larmes humains : « Même si nous clamons haut et fort, comme Pierre, que rien ne nous fera abandonner le Seigneur, si nous ne restons pas en prière devant Dieu, la moindre secousse nous fera vaciller. La foi ne se fortifie que dans la dépendance absolue envers Dieu, nourrie par la prière. » En somme, il ne s’agit pas de forcer une apparence de piété, mais de cultiver une humilité et une confiance radicales.

Le texte de Marc 14 montre ensuite Jésus amené devant les grands prêtres, tandis que Pierre le renie par trois fois avant que le coq chante, conformément à la prophétie. À l’instant même où le coq se fait entendre, Pierre se souvient de la parole de Jésus et pleure amèrement. Le pasteur David Jang note que ces larmes traduisent la détresse humaine, mais souligne aussi que ce n’est pas la fin de l’histoire : « Jésus, ressuscité, ne rejette pas Pierre, il va le chercher pour lui confier de nouveau la mission de prendre soin de ses brebis. Voilà qui illustre la grandeur de l’amour de Jésus, déjà visible dans sa décision de prendre la croix, et sa fidélité à relever des pécheurs démunis. »

Pour le pasteur David Jang, on comprend donc que « marcher avec le Christ », loin d’être facile, peut ressembler à un parcours de solitude, de détresse et de larmes. Toutefois, Jésus l’a parcouru avant nous, et il a pris sur lui l’échec de ses disciples. Ainsi, nous pouvons tomber, mais il nous donne la grâce de nous relever. La prière de Gethsémané est donc « le portrait d’une épreuve dont la finalité est la résurrection ». Le chrétien doit s’attendre à traverser, lui aussi, des situations de nuit noire et de combat solitaire. Pourtant, à travers la prière et l’abandon à la volonté du Père, nous accédons à la lumière de la résurrection.

La prière de Jésus à Gethsémané nous exhorte à nous rappeler les paroles de Jésus : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. » Le pasteur David Jang déclare : « Jésus a cheminé seul. Les disciples se sont endormis ; l’un s’est enfui ; un autre l’a trahi. Ce chemin de la croix n’a jamais été facile. Toutefois, Jésus ne recula pas d’un pas et, au bout de la route, il y eut la victoire de la résurrection. » Ce message demeure inchangé pour tous les disciples, hier comme aujourd’hui, et nous invite à entendre la voix de Jésus qui nous dit : « Venez avec moi. »

En conclusion, le pasteur David Jang relève quelques points clés que nous enseigne la prière de Gethsémané. Premièrement, Jésus a connu la peur et la souffrance humaines, et nous ne sommes pas épargnés de telles épreuves. Deuxièmement, même au cœur de la douleur, Jésus s’est écrié « Abba, Père ! », et nous sommes appelés à croire sans réserve en la bonté de Dieu. Troisièmement, l’obéissance de Jésus, « non pas ma volonté, mais la tienne », trouve sa source dans la prière, d’où l’importance de « veiller » comme il l’a demandé. Quatrièmement, nous devons reconnaître notre faiblesse, à l’exemple des disciples assoupis, et mettre notre confiance dans la grâce qui nous relève. Enfin, la prière de Gethsémané aboutit à la croix et à la résurrection : la croix signifie la pire détresse de l’humanité, mais la résurrection est la plus grande espérance, et c’est en traversant ces deux réalités que notre foi se fortifie.

Ainsi, Gethsémané et le Calvaire ne sont pas de simples événements historiques survenus il y a 2 000 ans en Palestine, mais un miroir spirituel pour les croyants d’aujourd’hui. Le pasteur David Jang remarque : « Nous avons vite fait de blâmer les disciples, mais posons-nous la question : “Si j’avais été là, comment aurais-je agi ?” Se l’avouer, c’est découvrir qu’on est tout aussi prêt à faillir, et c’est alors avec humilité et repentance qu’on s’approche du Seigneur. » Au bout du compte, la foi n’est pas affaire de force personnelle, mais repose sur la grâce de Jésus crucifié pour nous, et sur la reconnaissance de notre faiblesse, dans la prière.

Aujourd’hui, quand l’Église et les croyants affrontent diverses épreuves et tentations, nous n’avons en réalité que deux options. La première, comme Pierre et les autres disciples, consiste à vouloir tenir coûte que coûte par soi-même, pour finalement fuir ou s’écrouler. La seconde, à l’exemple de Jésus, consiste à tout déposer devant le Père et à confesser : « Que ta volonté soit faite. » Cette seconde voie, rappelle le pasteur David Jang, est la forme concrète du « marcher avec le Christ ». Jésus l’a empruntée le premier, prouvant par sa résurrection que ce chemin ne mène pas au désespoir. Si nous le suivons, malgré nos faiblesses et nos larmes, nous verrons la puissance de la résurrection et goûterons à la gloire du Royaume de Dieu.

À travers ce parcours, nous redécouvrons le rôle essentiel de la prière. Pourquoi Jésus, au moment le plus pénible, a-t-il tenu à conduire ses disciples en un lieu de prière, leur demandant de veiller ? Le pasteur David Jang indique : « La prière approfondit notre relation avec Dieu et nous permet de nous soumettre à sa volonté. La délaisser revient à renier sa souveraineté, à retomber dans l’orgueil de vouloir tout résoudre par soi-même. Jésus n’a jamais renoncé à la prière et a exhorté les disciples à veiller, mais ils ne l’ont pas compris. Résultat : ils n’ont pu ni épauler Jésus dans sa souffrance ni contribuer à quoi que ce soit, et ils se sont éparpillés. Or, après la résurrection, Jésus les rassemble et leur confie de nouveau la mission de proclamer l’Évangile, à la force de l’Esprit et dans la communion de la prière. C’est ainsi que, dans le livre des Actes, la prière et la puissance du Saint-Esprit font d’eux les piliers de l’Église naissante. »

Il en va de même pour nous. Quel que soit notre zèle apparent, si nous négligeons la prière, nous chuterons comme Pierre au premier obstacle. Mais si, à l’exemple de Jésus à Gethsémané, nous approchons Dieu avec des larmes et des cris, aucune tentation ne peut nous vaincre. Le pasteur David Jang remarque à ce sujet : « L’Église peine à demeurer lumière du monde, et les croyants manquent de force intérieure, car ils ont souvent perdu l’esprit même de Gethsémané. Celui-ci comporte une ardeur et une sincérité radicales, ainsi qu’un abandon total à la volonté de Dieu. Sans cet esprit, nous finissons par nous endormir ou par fuir. »

Par conséquent, il ne s’agit pas de ne réfléchir à la souffrance du Christ et de prier que pendant le Carême ou une semaine de prière spéciale. Nous sommes plutôt appelés à maintenir constamment vivant, au cœur de notre quotidien, le souvenir de Gethsémané. Que l’image de Jésus prêt à affronter la croix reste présente, de sorte que nous persévérions en prière pour demeurer éveillés dans l’Esprit. Le pasteur David Jang appelle cela la « sainte répétition » : l’histoire unique de Gethsémané doit se « répéter » dans notre vie quotidienne. Ainsi, même si nous avons, comme Marc, un passé honteux, nous pouvons devenir auteurs de la Bonne Nouvelle, porteurs de la croix et du témoignage de la résurrection. Comme Pierre, qui a renié Jésus trois fois mais s’est vu ensuite confier la mission de paître le troupeau, nous pouvons être relevés pour devenir des colonnes de l’Église.

Bref, le récit de la prière de Gethsémané en Marc 14 montre à la fois la faiblesse humaine des disciples et la miséricorde de Jésus, tout en soulignant de manière saisissante ce que signifie l’obéissance totale à la volonté de Dieu. Selon le pasteur David Jang, « marcher avec le Christ » puise ses racines dans cette spiritualité de Gethsémané : même face à la mort, nous nous en remettons à l’amour du Père en proclamant : « Non pas ma volonté, mais la tienne. » Une telle disposition nous empêche de sombrer, même dans la solitude. En effet, Jésus a déjà parcouru ce chemin, et la résurrection prouve que cette voie est celle de la victoire ultime. Tout croyant en Christ est appelé à incarner cette foi.

Pour conclure, le pasteur David Jang nous invite, à la lumière de Gethsémané, à nous demander quelle « croix » nous sommes tentés d’esquiver. « Devant quelles épreuves nous endormons-nous, et pour quels combats devrions-nous implorer Dieu dans les larmes ? Ne sommes-nous pas comme Pierre, prêts à tout promettre alors que, dans la réalité, nous cédons parfois à l’indifférence ou nous “tuons le temps” ? » Quand nous répondons honnêtement à ces questions, nous approchons davantage de la prière de Jésus à Gethsémané, et nous apprenons à ne plus nous appuyer sur notre propre volonté ou nos émotions, mais à nous reposer sur la volonté du Père et sa toute-puissance.

Le pasteur David Jang répète souvent que « la foi ne repose pas d’abord sur notre décision, mais sur l’amour de Dieu qui a livré son Fils unique à la croix, et sur l’obéissance de Jésus qui est allé jusqu’au bout ». Notre rôle consiste à nous appuyer sur cette obéissance, pour affronter nous aussi les « Gethsémané » de notre existence, en criant : « Abba, Père, je continue malgré tout à te faire confiance. » C’est là le sens concret du « marcher avec le Christ ». Celui-ci ne se trouve ni dans des manifestations spectaculaires ni dans un certain artifice religieux, mais dans les larmes et la prière à l’écart, au cœur de la nuit. Dans de tels moments, Dieu agit pour transformer notre cœur, actualisant dans notre vie la puissance de salut et de vie qu’il a déjà accomplie en Jésus.

Ainsi, la prière à Gethsémané, où Jésus se livre entièrement, dévoile la pleine mesure de sa faiblesse humaine comme de son obéissance divine. Elle nous exhorte à tout remettre entre les mains du Père. Le pasteur David Jang réaffirme inlassablement l’importance de cette spiritualité de Gethsémané, dont l’essence est : « Si nous voulons véritablement marcher avec le Christ, nous devons, nous aussi, connaître les larmes de Gethsémané, porter notre croix, et croire fermement que cette route mène à la gloire. » Veiller et prier pour que Gethsémané s’actualise dans notre vie quotidienne, c’est faire l’expérience incomparable de la communion avec le Christ. Même nos défaillances n’empêchent pas cette communion, car Jésus, qui connaissait déjà les faiblesses de ses disciples, les a aimés jusqu’au bout. De même, il peut relever nos échecs et sécher nos larmes, en les revêtant de la force victorieuse de sa résurrection.

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与基督同行——张大卫牧师

在这篇文章中,我们将重点探讨《马可福音》14章32-42节中记载的耶稣在客西马尼园祷告的场面,同时深思张大卫牧师一直以来所强调的“与基督同行”这一含义。通过重温耶稣在这段经文中所经历的痛苦、门徒的种种表现,以及那份孤独祷告所揭示的信仰核心价值,我们要一同思考这一事件对当今信徒所传达的信息,以及张大卫牧师想要传达的主要教导。整篇文章没有分出许多小主题或明确的段落,而是以一个连续的脉络展开,帮助我们省察主在客西马尼园里痛哭流泪地祷告与我们每个人的生命有何关联,并且引导我们思考,与基督同行的门徒之路究竟意味着什么。

首先,我们从《马可福音》14章所记载的客西马尼祷告情节中可以知道,耶稣当时已临近十字架之死。耶稣与门徒共进逾越节晚餐后,来到橄榄山脚下的客西马尼园,并在那里祷告到汗如血滴般恳切。据一般解释,“橄榄山”是一大片橄榄树丛,而“客西马尼”意为“榨油之处”,即压榨橄榄果实以取得橄榄油的场所。张大卫牧师在这一点上强调,可以从橄榄油所带来的两个象征来默想:一是平安与永恒性,二是为弥赛亚受膏的传统。因为希伯来语的“弥赛亚”(מָשִׁיחַ)与希腊语的“基督”(Χριστός)都含有“受膏者”的意义。由此我们看见,耶稣虽然是基督,也就是受膏立为王的那一位,然而在客西马尼园里,门徒所见到的并不是一位即将登基加冕的君王,而是汗如血滴般地为十字架的苦难预备自己的耶稣。对一位本当受膏即位为王的人而言,却以极度悲惨的祷告显现出来,构成了整本圣经中极为强烈且矛盾的对比。

像这样,耶稣在客西马尼园的祷告,在《马太福音》《马可福音》《路加福音》这三本对观福音中都占有极其重要的位置,却没有出现在《约翰福音》里。对此,张大卫牧师解释说,约翰从第13章开始就已将耶稣自愿走上十字架之路的决心完全凸显出来,所以没有具体描述客西马尼祷告的场景。《约翰福音》13章中,耶稣与门徒共进最后的晚餐时,宣告“如今人子得了荣耀”,并向门徒留下末世性的嘱托和临别讲论。也就是说,在苦难尚未正式开始之前,耶稣就已宣告这条路是“荣耀”,已下定决心走到底。对此,张大卫牧师解释道:“主在加略山上受难之前,就已拣选了基督的道路。约翰大概是因为要强调耶稣在内心没有丝毫动摇,并完全接受天父旨意的王者威严,而选择省略客西马尼的祈祷场面。”

然而,对观福音中所记录的客西马尼祷告,却让我们看到了耶稣“人性上的挣扎”以及“极度的痛哭”。《马可福音》14章33-34节指出,耶稣“甚是惊恐、极其难过,说:‘我心里甚是忧伤,几乎要死’。”《希伯来书》5章7节也见证说:“他在肉体的时候,既大声哀哭、流泪祷告,恳求那能救他免死的主。”这展现出耶稣真真切切地与我们一样,有血有肉地感受痛苦,同时也彰显了他对天父——“阿爸父”的呼求以及完全的顺服。张大卫牧师强调道:“耶稣曾祷告到汗如血滴。可见,他对十字架之路到底多么艰辛,也表现出要走这条道路时,怎么可能没有人性上的颤抖和痛苦呢?”但即使如此,耶稣仍然说出“然而不要从我的意思,只要从你的意思”的告白,毫无保留地顺从了父神的旨意。

在此,我们必须记住张大卫牧师常常强调的一点:耶稣实际上是“可以不走”那条十字架道路的。无论是《马太福音》26章还是《马可福音》14章中所呈现出的耶稣祷告,都出现了“求你将这杯撤去”这样的内容。耶稣虽是神的儿子,但也同时是完全的人,临到死亡面前的极度恐惧和痛苦也在所难免。与此同时,他又补充祷告道:“然而不要从我的意思,只要从你的意思。”张大卫牧师透过这一场景解释说:“我们在信仰生活中常常下决心要顺从神的旨意,可是我们的意志和情感常常软弱,让我们很想逃跑。耶稣也经历了这种时刻,但他最终紧紧抓住父神的旨意走到底,为所有信徒留下了榜样。”这对任何一个与基督同行的人来说,都是势必要面对的挑战,同时也成为我们的安慰和盼望。

另一方面,在客西马尼园里耶稣祷告期间,门徒们却都睡着了。尤其彼得在晚餐时还大放厥词,宣称:“无论遭遇什么,我绝不会否认你。即便要与主同死,我也不会弃你而去!”然而耶稣却预言:“鸡叫两遍以先,你要三次不认我。”并且当耶稣在客西马尼园祷告时,彼得和其他门徒连一小时都不能保持警醒,而是睡了过去。主对他们说:“你们不能警醒片时吗?要警醒祷告,免得入了迷惑。”对此,张大卫牧师认为:“对主来说,这是最危急的时刻,是他毕生最重要的属灵争战,但是门徒却完全没有明白这状况,像半夜散步一般,无动于衷地睡着了。这就是我们的真实写照。往往在神正在重大动工的时刻,我们却丝毫没有感悟,而是躺下睡去了。”

最终,当耶稣被捉拿时,门徒们都四散而逃。《马可福音》14章51-52节中,记载了一名披着麻布衣的年轻人跟随耶稣,却在被抓时连那块麻布也扔下,赤身逃跑。传统上一般将这位“年轻人”解释为《马可福音》的作者马可。对此,张大卫牧师指出:“也许是因为最后的晚餐就在马可家里举行,耶稣与门徒们离开时,马可原本睡着了,后来看情形不对,才急匆匆去跟随,但最后也因害怕而扔下麻布逃跑。”马可将这样丢脸的场面毫不掩饰地写进了自己所著的福音书,展现出人类的软弱随时随地就可暴露无遗,同时也见证了即便是这样的软弱,也能够在耶稣的爱中得以恢复。张大卫牧师将此称为“诚实的信仰告白”,并指出:“马可坦然承认自己是个如此不堪的人,而又借此夸耀改变了他的主的恩典。对于我们而言,也要学会不要隐藏自己的缺点,而要敞开,让神的大能有机会临到。”

就这样,客西马尼园原本应该是接待王者受膏礼的地方,反而成为耶稣在痛苦和忧愁中汗流血滴的悲情之地。这让我们更加明白“基督”这一称呼的完全接受——即真正承认并宣告耶稣就是“受膏者”,必须经过十字架和复活事件。门徒们实际上还未预备好迎接耶稣为王,也没有做好要与他同行的灵性与信心上的成熟度。结果,耶稣不得不独自一人走上孤独之路,而客西马尼园的汗如血滴与加略山上的十字架正是这一过程的高峰。张大卫牧师对此感叹道:“门徒虽然在最后的晚餐上领受了饼和杯,也唱过赞美诗,但根本预料不到即将到来的苦难。即便亲眼看见逾越节祭牲的血流入汲沦溪,让溪水都染红,他们仍然没能清楚明白主之死的真正意义。主就这样独自越过那染红的溪水,走进客西马尼,汗如血滴地祷告。”

在这孤独而悲壮的时刻,耶稣对神呼喊“阿爸,父啊!”这句称呼由亚兰语“阿爸”(意为“爸爸”)和希腊语“父”(πατήρ)结合而成,象征了耶稣与天父极其亲密且绝对信赖的关系。耶稣在加利利传道时,也常称呼“你们在天上的父”,然而到了这苦难的深谷,他更进一步以日常又迫切的方式呼唤“阿爸,父啊!”。对此,张大卫牧师指出:“当我们走在信仰之路时,往往会遇到的最大诱惑,就是怀疑‘上帝真的爱我吗?’耶稣也在极度的痛苦中,呼求‘阿爸,父啊!’借此为我们示范,在人性最害怕的时刻,也当完全倚靠天父。”因此,当死亡势力最为强烈笼罩时,我们也要像耶稣那样,对神的“美善”怀抱不变的信心,并且宣告“在你凡事都能”。

在这里还需要留意的一点是,耶稣的祷告并非将祷告视为一种“手段”,意图改变神的旨意;恰恰相反,他通过祷告“生出顺服”。耶稣祈求“若可行,请将这杯挪去”,但最终他仍然说出“不要从我的意思,只要从你的意思”。对此,张大卫牧师强调:“我们常常想藉祷告去‘改变神的计划’,然而耶稣所教导的祷告,是让‘神的计划来改变我’。这就是耶稣在客西马尼所展现的祷告精髓。超越人的意愿、感情,直到最后对天父的完全顺服,这才是正确的祷告目标。”正因如此,耶稣在客西马尼园里的祷告,便成为历代基督徒在任何处境下仍能坚持走主之路的终极榜样。

但拥有软弱人性的门徒,却没能与耶稣一同进入这祷告之战。彼得沉睡,雅各和约翰也丝毫未能体会主的迫切。耶稣责备他们:“你们不能警醒片时吗?总要警醒祷告,免得入了迷惑。你们心灵固然愿意,肉体却软弱了。”可门徒依旧在不觉紧迫的状态里。张大卫牧师把他们比作“教会中人性之缩影”,说:“有些信徒在世人面前能显得大胆坚强,但一旦危机来临,他们往往第一个倒下或者逃走。耶稣那个时代是这样,如今也是这样。因此,我们更要透过客西马尼的祷告反观自己,避免像彼得那样自信满满地夸口,反倒要像耶稣一样在天父面前屈膝,将一切交托。”

接着,耶稣第三次祷告后,对门徒说:“现在你们仍然睡觉安歇吧!够了,时候到了。”他坦然面对十字架的命运。等到兵丁前来捉拿耶稣时,门徒们皆四散逃跑。对此,张大卫牧师提醒:“无论作出多么强大的决心与意志,若不在圣灵里祷告并依靠神的大能,就很容易倒下。彼得曾自信满满地说‘即使与主同死也绝不否认’,但他却在最关键时刻作出了最令人羞愧的否认。然而耶稣早已知道彼得会跌倒,但仍爱他到底、挽回他。”这也意味,即便我们有失败和丑陋的时刻,主仍会赐下重新回转的恩典,这正是福音给人的盼望。

通过客西马尼祷告,耶稣在人性上克服了难以想象的“死亡之杯”,并以顺服父神的方式将之接受,而在加略山的十字架上具体地完成了这计划。张大卫牧师说:“耶稣的十字架若只是当作一个旁观的对象、或者只是被我们观赏,就毫无意义。我们必须与主同走那条十字架道路。这就是与基督同行,也是进入主所赐永生的通道。”换言之,耶稣在客西马尼展现的顺服之路,也当成为我们凭信心跟随的榜样。即使这条路看似孤独悲惨,但结局却是复活的荣耀。

至于《约翰福音》为何省略客西马尼祷告,张大卫牧师再次指出:“可能是因为约翰要更凸显耶稣把十字架当作荣耀的事实,所以编辑上略去了耶稣人性挣扎的部分。《约翰福音》透过第17章的离别祷告更加突出耶稣的‘王者’威严。而对观福音则专注于耶稣经历了何等人性的痛苦,以及他如何用祷告来克服这一切。二者其实并不矛盾,相反地,是从不同面向补充并呈现耶稣既是神子又是完全之人的丰满真理。”

张大卫牧师说:“当今信徒行走信仰之路,有时也会遇到‘客西马尼时刻’,看见红似汲沦溪水般的血腥现实,难免恐惧战兢,也会因无人理解我的痛苦而感到孤单。可耶稣已经先走了那条路,并为我们留下‘然而不要从我的意思,只要从你的意思’的祷告典范。当我们接受这祷告为自己生命的祷告,便能知道与主同行之路虽有孤独,却终将超越孤独,抵达复活的喜乐。”正是因此,客西马尼与加略山虽然是痛苦最深重之处,却同时是神的大能与慈爱最为强烈彰显之地。

更进一步说,客西马尼事件不仅对门徒,也对所有现代基督徒具有“属灵镜子”的意义。若我们也身处其中,恐怕和门徒没什么两样,说不定就像马可一样只披着件麻布衣,然后落荒而逃。张大卫牧师指出,人类用意志或誓言来表明自己的信心,其极限其实相当明显:“即便像彼得那样宣称‘我绝不会抛弃你’,可若离开神的同在,不在祷告中保持警醒,一个小小的刺激就会让我们崩溃。所以信仰并不在于外表的坚强和自信,而在于是否通过祷告依靠神的能力,是否保持谦卑、承认自己的软弱。”这提醒我们:与其在外表上卖力,不如在内心里用谦卑与信心扎根。

在《马可福音》14章后半段,耶稣被捕并被带到大祭司面前受审,彼得正如耶稣所言那样三次否认主。当鸡叫响起,彼得想起主的话,痛哭流涕。对此,张大卫牧师提到人的悲惨与哭泣,并说道:“我们都会有失败、跌倒的时刻,但这并非终局。耶稣复活之后依然去寻找彼得,对他说‘你喂养我的羊’,恢复了他的使命。这就再一次让我们看见,耶稣从客西马尼祷告而决定走上的十字架之路,究竟蕴含多大的慈爱,以及他对罪人的包容。”

这也表明张大卫牧师所强调的“与基督同行”,并非轻松的康庄大道,反而常常是孤独、难熬、充满泪水的路。然而正因为主已先踏上这条路,并且在这途中也接纳了门徒们所有的失败和软弱,因此即使我们也曾失败,却仍然可以重新被挽回。耶稣在客西马尼园中的祷告,可谓“引领我们走向复活盼望的受难图像”。基督徒或许在世上会经历类似客西马尼的黑暗和忧愁,也时常必须孤独地面对试探,但只要我们带着祷告顺服天父的旨意,同样会迎来复活的晨曦。“十字架之后有复活”,这是对一切随主走苦难之路者的应许。

最后,张大卫牧师总结了客西马尼祷告对我们的重要启示:第一,耶稣也曾有人性上的恐惧和痛苦,我们也难免会面临同样的考验;第二,即使在这种恐惧和痛苦中,也要如耶稣一般呼喊“阿爸,父啊!”对神的慈爱和美善保持毫不动摇的信赖;第三,只有藉着祷告,“不要照我的意思,只要照你的意思”的顺服才能实现,所以务必要“警醒祷告”;第四,我们必须诚实地承认自己像门徒那般的软弱和逃避,但正是因为有主的恩典,我们才可以重新站起来;最后,客西马尼的祷告最终在耶稣的十字架与复活中达成圆满——十字架在人看来似乎是绝望,却透过复活展示了最终的盼望,而我们也将在这道路上更加成熟。

因此,客西马尼与加略山并非仅是两千年前巴勒斯坦的一段历史事件,而是当今每个基督徒生命中不断重演的属灵现实。张大卫牧师对此特别提出:“我们不要太轻易地去责怪门徒们。其实我们若身处其间,岂能保证会比他们更坚定?对此的思考,会让我们更谦卑、更悔改地来到主面前,承认我也可能背弃主或者逃跑。”由此,我们会发现,信仰并不是因自身的强大得以坚持,而是因为主永不放弃我们,并且当我们承认自己的软弱、仰赖他的恩典时,他就扶持我们。

同时,今日教会和信徒在面对种种危机与诱惑时,一方面可能像彼得和众门徒那样勉强支撑,但最终仍逃跑或失败;另一方面则是像耶稣那样,将一切悲伤和恐惧向天父倾诉,并向他宣告“愿你的旨意成就”。而后者才是真正“与基督同行”的实际图景。耶稣在客西马尼先行走过这条路,并且借由复活彰显,这条路并不会以绝望收场。当我们行走此路时,纵使人性的软弱与泪水难以避免,终究将会看见复活的能力和神国度的荣耀。

在这一切过程中,我们会重新认识“祷告”的价值。为什么耶稣在最艰难的时刻要带着门徒去祷告,并且渴望他们一起警醒祷告?张大卫牧师说:“祷告能深化人与神的关系,引导我们对神旨意的‘降服’。若放弃祷告,就意味着不承认神的主权,或说是想依靠自己的能力处理问题,这实际上是骄傲的表现。所以耶稣从未放弃祷告,也嘱咐门徒要警醒祷告。”然而门徒不明白这一点,因而在耶稣被捕与钉十字架的过程中,完全没能发挥出任何属灵上的作用。然而复活之后,耶稣又向门徒显现,通过“祷告的功课”与“圣灵的运行”赋予他们传扬福音的使命,使他们在《使徒行传》中,借祷告和圣灵大能,成为初代教会复兴的主角。

这同样适用于我们。即使我们看似充满热情、决心十足,但只要丢弃了祷告,也可能像彼得一样在最小的诱惑面前倒下。然而,若像客西马尼园中的主那样,带着泪水和呼喊到神面前,我们就能胜过任何要将我们击垮的试炼。张大卫牧师认为:“当下教会在世上地位渐失,信徒个人的信心缺乏内在力量,其中一个重要原因,就是我们失去了客西马尼式的祷告。客西马尼的祷告不仅带着迫切和火热,更蕴含着对神旨意的绝对顺从。如果缺少这样的祷告,我们和门徒没什么两样,只能昏睡或逃跑。”

因此,我们不应只在受难节或特别清晨祷告会等特定时期才去默想耶稣的苦难,而应在日常生活中,始终铭记客西马尼。让耶稣在十字架前无法逃避的那份抉择,在我们生活中也活灵活现。张大卫牧师将此称为“圣洁的重复”——指的是,让历史上那一次客西马尼事件,今日也在我们内心不断重演。如此,即便我们像马可般带着尴尬的过去,也能得蒙恩典,成为见证十字架与复活的福音作者。纵使像彼得那样三次否认主,也仍能被呼召“你喂养我的羊”,在后来成为教会的柱石。

可见,《马可福音》所记载的客西马尼祷告,既是一幅彰显“舍己顺从神旨意”之信仰本质的最鲜明画面,也是在此处最能看清门徒的软弱与耶稣的慈爱相互对比。张大卫牧师所说的“与基督同行”,恰恰由这种客西马尼式的灵性而发。即便死亡阴影近在眼前,只要我们对“阿爸父”始终保持绝对信任和爱的关系,并且宣告“不要照我的意思,只要照你的意思”,就能在孤独且悲壮的处境中仍然不被击垮。因为耶稣已经先走过这条道路,并透过复活证明了这条道路通向永恒的胜利。每一个信仰基督的人,都必须把这种信心落实到行动里。

总结客西马尼事件时,张大卫牧师敦促每个人反思“我所想要逃避的那座十字架是什么?”“有没有我正在熟睡、却本应在神面前痛哭祈求的苦难?我是否像彼得那样口口声声说愿意为主牺牲,却实际上在昏睡或消磨时间?”透过这些问题,我们才能更深地与耶稣在客西马尼祷告相遇,并在那相遇中,学会不再依赖人的力量或意志,而是将全人都交托给天父的旨意和大能。正如张大卫牧师常讲的:“信仰并非建基于我的决心,而是建基于上帝将独生子交付十字架的爱,以及耶稣甘心走到尽头的顺服之上。我们只不过是站立在那顺服的根基上。当我们在人生大小的客西马尼园时,也可以呼喊‘阿爸父’,并宣告‘尽管如此,我仍然信靠你’。”而这宣告正是在日常生活中具体化“与基督同行”的关键。它并非表面浮华的宗教举动,而是夜深人静时带着泪水的祷告;正是在这样真实的祷告中,上帝更新我们的心灵,让借着耶稣已成就的救恩与生命大能,真实地彰显在我们身上。

因此,客西马尼园中耶稣的祷告、门徒的软弱,以及耶稣毅然走向十字架的顺服,一并让我们回想起主曾说“若有人要跟从我,就当舍己,背起他的十字架来跟从我”。张大卫牧师总结:“主是独自走过那条路。门徒或沉睡,或逃跑,或出卖,因此十字架之路本来就充满艰难。即便如此,耶稣依旧不退后,结果那条路的终点是复活和胜利。”这一讯息至今仍然有效,提醒所有蒙召成为门徒的人,都当聆听耶稣呼唤“跟我一起走吧”。对我们而言,就是要与那为世人舍命的主同行。

综而观之,透过客西马尼的祷告,张大卫牧师所强调的“与基督同行”包含如下寓意:第一,承认自己的软弱,但带着软弱来到神面前;第二,当神的旨意与我们的意志相悖时,要相信天父的旨意比我的更美好、更正确;第三,若不警醒祷告,再强烈的决心与誓言也会瞬间崩塌;第四,即使我们跌倒,耶稣也不会撇下我们,正如他在复活后并没丢弃门徒,反而重新扶持他们;第五,虽然十字架象征了死亡,却同时蕴含复活的荣耀,眼前的苦难并非终局,只要我们凭信心坚持到底,就能看见那荣耀。

因此,默想客西马尼的祷告,便是呼唤我们不断自问:“我现在面对的混乱和苦难有什么意义?神借此要对我说什么?”主必在尽头给我们答案。如果我们眼前正有不想背、想逃避的十字架,那么要相信:那十字架背后,神早已预备了更大荣耀和复活的胜利。这就是“与基督同行”的最高境界,也是张大卫牧师反复传讲的福音真谛。因此,我们需要在客西马尼中痛哭祷告的耶稣面前“醒过来”,不再沉睡或逃跑,而是真正与主同行。

总的来说,客西马尼的祷告既充分展现了耶稣身为人所经历的软弱,也彰显了他对神完全顺从的神性悖论。同时,它强力宣告我们都要以“完全交托神旨意的祷告”来回应生命中的大小考验。张大卫牧师时常反复强调客西马尼灵性的关键,即“若想真的与主同行,就必须经历客西马尼的痛哭,也要背负十字架,并且坚定相信这条路最终通往荣耀”。当我们每日警醒祷告,把客西马尼再次带进自己的现实生活,我们就会亲身经历到,与基督同行原来是世上最蒙福的道路。纵使我们时常暴露出弱点和不足,耶稣依然如当初接纳门徒般,接纳今天的我们,并且叫我们在他的复活大能里重获更新。

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キリストとの同行 ― 張ダビデ牧師

本稿では、マルコの福音書14章32~42節に記されたイエス様のゲツセマネの祈りの場面を中心に扱いつつ、張ダビデ牧師が強調してきた「キリストとの同行」という意味を深く黙想することを目的としています。聖書本文でイエス様が体験された苦しみや弟子たちの姿、そしてその孤独な祈りを通じて明らかになる信仰の核心的価値を思い起こしながら、現代の私たちに与えられるメッセージとともに、張ダビデ牧師が伝えようとしている主要な教えを探ってみようと思います。この展開は複数の小見出しや区分を設けず、一つの流れの中で続いていきます。そして主がゲツセマネの園で慟哭と涙をもって祈られた場面が、私たち一人ひとりの人生とどのように結びついているのか、またキリストと同行する弟子の道とは何かを省みるように導くことでしょう。

まず、マルコの福音書14章に記されたゲツセマネの祈りの場面を通して、イエス様が十字架の死を目前にしておられたことがわかります。イエス様は弟子たちとともに過越の食事を終えた後、オリーブ山のふもとにあるゲツセマネの園へ行かれ、そこで汗が血のしずくのようになるほど切実に祈られました。一般的に「オリーブ山」はオリーブの木の森が茂る場所で、その中にある「ゲツセマネ」とは「搾油所」、すなわちオリーブの実を搾ってオイルを得る所という意味を持つ場所です。張ダビデ牧師はこの点で、オリーブの油がもたらす二つの象徴、すなわち平和と永遠性、そしてメシアに油注ぎを行う伝統を合わせて黙想してみるべきだと強調してきました。ヘブライ語で「メシヤ」、ギリシア語で「クリストス」という表現はいずれも「油注がれた者」という意味を持つからです。したがってイエス様がキリスト、すなわち油注がれた王としてゲツセマネの園におられたにもかかわらず、そこで弟子たちが目撃したのは、その方を王として油注ぎして戴冠する場面ではなく、汗を血のしずくのように流しながら十字架の受難に備えられるイエス様の姿でした。即位されるべき王が極度に悲惨な祈りを捧げる光景は、聖書全体の中でも非常に強烈で逆説的な対照を成しています。

このように、イエス様のゲツセマネの祈りはマタイ・マルコ・ルカ福音書に共通して記録されている非常に重要な本文ですが、ヨハネ福音書には記されていないという特徴があります。張ダビデ牧師はこれについて、「ヨハネはすでに13章から、イエス様が自ら十字架を負う道を完全に受け入れておられることを照らし出しているので、ゲツセマネの祈りの場面を具体的に扱わなかったと考えられる」と解釈します。ヨハネの福音書13章でイエス様は弟子たちと最後の晩餐をなさる中、「今や人の子は栄光を受けた」と宣言され、弟子たちに終末論的な勧告と別れの説教を残されました。すなわち、十字架の受難が始まる前からすでにご自身はそれを「栄光」と呼んで決断なさったということです。張ダビデ牧師はこれを指して、「主はカルバリの丘の前からすでにキリストの道を選ばれた。ヨハネはイエス様の内面に少しの揺らぎもなく、御父のみこころを完全に受容する王なる威厳を描きたかったので、ゲツセマネの祈りを省略した可能性がある」と説明します。

しかし共観福音書(マタイ・マルコ・ルカ)が記録するゲツセマネの祈りは、イエス様の「人間的な苦悶」と「激しい慟哭」を私たちに見せてくれます。マルコの福音書14章33~34節を見ると、イエス様は「ひどく恐れもだえ、『わたしの魂は悲しみのあまり死ぬほどだ』」とおっしゃっています。ヘブライ人への手紙5章7節は「キリストは肉体をもっている間、自分を死から救い出すことのできる方に激しい叫びと涙をもって祈願と願いをささげた」と証言します。これはイエス様がまことに私たちと同じ人間であったことを生々しく示すと同時に、「アバ、父よ」と呼んで最後まで従われた尊い信仰を明らかにするものです。張ダビデ牧師は「イエス様は汗が血のしずくになるほど祈られた。そのお方の内面には十字架の道がどれほど苛烈な道であるのか、またその道を進むうえで人間的な震えと苦痛がないはずがないという事実が赤裸々に現れている」と強調します。しかしそれでもなおイエス様は自ら「しかし、わたしの思いどおりではなく、御父のみこころのままになさってください」と告白され、神の御心に完全に順服される姿を示されました。

この箇所で、私たちは張ダビデ牧師がたびたび強調してきたように、イエス様が事実上「十字架を負う道を避けることもできた」という点を見落としてはいけません。マタイの福音書26章やマルコの福音書14章に表れているイエス様の祈りを見ると、「この杯をわたしから取りのけてください」という表現があります。イエス様は神の御子であられながらも、人間として死を目前にした激しい恐怖と苦痛を吐露されたのです。そして同時に「しかし、わたしの望みどおりではなく、御父のみこころどおりにしてください」という祈りが続きます。張ダビデ牧師はこの場面を通して、「私たちは信仰生活をするうえで本当に神の御心に従うと決断してはいても、しばしば意志や感情が弱く、ほかの道に逃げ出したくなる時が多い。イエス様もその瞬間を経験なさったが、最終的に御父のみこころを握って最後まで歩まれることで、私たち全員に模範を示された」と解説します。これはキリストと共に歩むすべての者が必ず直面しなければならない挑戦であり、同時に私たちを慰め、希望を与える真理でもあります。

一方、ゲツセマネの園でイエス様が祈られる間、弟子たちは眠っていました。特にペテロは食事の席で「どんなことがあっても主を否定しません。主と一緒に死ぬとしても、見捨てたりしません」と大言壮語しましたが、イエス様は「鶏が鳴く前にあなたは三度わたしを知らないと言うことになるだろう」と予告されました。そしてゲツセマネに入り、祈るイエス様をそばで見届ける間も、ペテロをはじめとする弟子たちは1時間すら目を覚ましていることができず、眠り込んでしまいます。主は「あなたがたは1時間でも目を覚ましていられなかったのか」と言われつつ、誘惑に陥らないよう目を覚まして祈るように勧められました。張ダビデ牧師はこの場面について「主にとっては今が最も切迫した時間で、一世一代の霊的闘争が繰り広げられているのに、弟子たちは状況をまったく理解できず、まるで夜に散歩に出た人のように無頓着に眠りこけてしまう。これが私たちの姿でもある。しばしば神の業が行われる厳粛な瞬間に、私たちは何も悟らないまま横になってしまうことが多いのだ」と指摘します。

結局、イエス様が捕らえられると、弟子たちは慌てふためいて逃げ去ってしまいます。マルコの福音書14章51~52節には、亜麻布をまとってついてきた若者が捕まれそうになって、亜麻布を捨てて裸で逃げたという話が登場します。伝統的にこの「ある若者」をマルコ福音書の著者マルコだと解釈することが多いのです。張ダビデ牧師はこれを、「自分の家で最後の晩餐が行われ、イエス様と弟子たちがオリーブ山へ向かうと、夜中にいったん寝入っていたマルコが遅れてすべての状況を知り、慌ててイエス様について行ったのだろう。しかし結果的に彼も恐怖の前に亜麻布を捨てて逃げてしまう」と説明します。マルコはこのように恥ずかしい場面を自分の福音書に隠さず、ありのままに書き残すことによって、人間的な弱さがどれほど簡単に露呈するか、そしてその弱ささえも最終的にはイエス様の愛のうちで回復されうるという事実を証言するのです。張ダビデ牧師はこれを「正直な信仰告白」の手本と呼び、「マルコは自分が恥ずかしい存在であることを正直に告白し、そんな自分さえも変えてくださった主の恵みを誇るために、この場面をそのまま書いたのだ。私たちも自分の弱点を隠すのではなく、むしろさらけ出すことで神の力が臨む道を開いておくべきだ」と勧めます。

こうしてゲツセマネの園は、王として油注がれるのが当然であるはずのイエス様が、むしろ苦しみと悲しみの中で汗を血のしずくのように流される悲劇的な場所となってしまいました。これを通して「キリスト」という称号が完全に受け入れられるまで、すなわちイエスが真実に「油注がれた方」として公に認められ、告白されるまでには、十字架と復活の出来事が不可避であったことに気づかされます。弟子たちはイエス様を王として迎える準備がまったくできておらず、その方の行く道を共に歩む霊的・信仰的な成熟を備えていませんでした。その結果、イエス様はひとり孤独の道を行かねばならず、その絶頂こそがゲツセマネの汗のしずくとカルバリの丘の十字架だったのです。張ダビデ牧師はこの事実について、「弟子たちは最後の晩餐の席でもパンとぶどう酒を受け取り、賛美の歌を歌ったが、まもなく訪れる受難の現実をまったく想像していなかった。過越祭にささげられた小羊の血がキドロンの谷川へ流れ落ちて赤く染まる様を見ても、主の死が何を意味するかを鮮明に理解していなかった。主はひとりでその赤い流れを渡り、ゲツセマネへ入っていかれ、そこで汗が血のしずくになるまで祈られたのだ」と語ります。

この孤独で痛ましい瞬間、イエス様は神に向かって「アバ、父よ」と呼びかけられました。これはアラム語の「アバ」(アッバ)とギリシア語の「パテール」(父)が結合した表現で、イエス様と父なる神が結んでおられる親密かつ絶対的な信頼関係を象徴しています。イエス様がガリラヤで宣教されていたときも「天にいますあなたがたの父」と呼ばれましたが、この苦難の谷でいっそう切実で日常的な言い方として「パパ、父よ」と呼ばれながら叫ばれます。張ダビデ牧師は「私たちが信仰の道を歩むとき、最も大きな誘惑は『神は本当に私を愛してくださるだろうか?』という疑いが生じるときだ。イエス様でさえ、その激しい苦難の中で『アバ、父よ』を求められたことで、人間的な恐れの瞬間にこそ私たちも全面的に父なる神を信頼すべきだという模範を見せられた」と解説します。結局、死の力が最も強く覆いかぶさってくるときですら、「神の善良さ」への信仰を捨てず、「お父様には何でもおできになります」と告白できるべきなのです。

ここでもう一つ注目すべきは、イエス様の祈りの中に、いわゆる「手段としての祈り」ではなく、「従順を生み出す祈り」の本質が具現されているという点です。イエス様は「できればこの杯を過ぎ去らせてほしい」と願われましたが、最終的には「わたしの思いではなく、御心のとおりになさってください」と結論づけられました。この場面について張ダビデ牧師は、「私たちはしばしば祈りによって神の御心を“変えてみよう”とする試みをする。しかしイエス様が教えてくださった祈りとは、神の御心が“わたしを変えてくださるよう”に身を任せる態度を言う。ゲツセマネでイエス様が見せてくださった祈りの神髄はまさにこれだ。人間の思いや感情を超えて、御父に最後まで服従すること、それこそ真の祈りのゴールである」と強調します。だからこそイエス様のゲツセマネの祈りは、どの時代を生きるクリスチャンにとっても、いかなる状況にあっても主の道を従う力を与える根本的な手本となるのです。

しかし、人間的な弱さをもつ弟子たちは、この祈りを共にすることができませんでした。ペテロは眠ってしまい、ヤコブやヨハネも主の切迫感を少しも理解しませんでした。イエス様が「あなたがたは1時間でも目を覚ましていられなかったのか」と言われ、「誘惑に陥らないように目を覚まして祈りなさい。心は燃えていても、肉体が弱いのだ」と勧められたにもかかわらず、彼らは相変わらず無感覚な状態でした。張ダビデ牧師は、これを「教会にいる人間的な姿」とたとえつつ、「世間では大きな声を出して大胆に見える信者であっても、いざ危機が来ると真っ先に眠り込んだり、逃げてしまう場合が多い。イエス様の時代もそうであったように、現代の私たちの生活の中でも同様だ。だからこそ、いっそうゲツセマネの祈りを通じて私たちの本当の姿は何かを振り返るべきであり、ペテロのように軽率な自信を振りかざすよりも、イエス様のように御父の前にひざまずいてすべてをゆだねるべきだ」と勧めます。

その後、イエス様は三度目の祈りのあと「もう眠って休みなさい。もうそれでいい。時が来たのだ」と言われ、十字架にかけられる運命を喜んで受けとめられます。そして兵士たちがイエス様を捕らえにやって来ると、弟子たちは散り散りになってしまいます。ここで張ダビデ牧師は「どんなに強い決心と意志を見せても、結局は聖霊のうちに祈り、神の力に頼らなければ、簡単につまずいてしまう。ペテロは『主と共に死んでも否定しない』と豪語したが、実際には最も恥ずかしい姿で主を否定した。しかしイエス様はすでにペテロがつまずくことを知っておられながらも、彼を最後まで愛し、立ち返るように導かれた」と語ります。これは私たちがつまずき、恥ずかしい姿をさらしてしまっても、主は悔い改めに導く恵みを与えてくださるという希望のメッセージです。

結局、ゲツセマネの祈りを通してイエス様は、人間的には克服しがたい「死の杯」を御父のみこころに従うことによって受け入れられ、それを具体的に実現されたのがカルバリの丘の十字架です。張ダビデ牧師は「イエス様の十字架は、傍観者や見物人の立場にとどまるなら何の役にも立たない。私たちは主とともに、その十字架の道を歩まなければならない。それこそがキリストとの同行であり、主のうちに与えられた永遠のいのちへと入る通路になる」と力説します。すなわち、ゲツセマネで始まったイエス様の従順の道を、私たちも信仰によって共に歩むべきだというのです。その道が孤独で悲劇的に見えたとしても、復活の栄光がその終わりに約束されています。

一方、ヨハネ福音書がゲツセマネの祈りを省略したことについて、張ダビデ牧師は「ヨハネ福音書13章ですでにイエス様が十字架を栄光として宣言された事実を強調するために、イエス様の人間的な苦悶の部分を省略する編集上の意図があったのだろう」とあらためて指摘します。ヨハネ福音書は17章の別れの祈りを通じて、世と弟子たちのために執り成されるイエス様の「王なる」威厳をより際立たせます。一方、共観福音書はイエス様がどれほど人間的に苦しまれ、その苦しみを克服するためにどのような祈りを捧げられたのかに焦点を当てています。これら二つは決して矛盾するものではなく、神の子としてのイエス様と同時に完全な人間としてのイエス様を、より豊かに示す補完的な視点だと言えるでしょう。

張ダビデ牧師は「私たちも信仰の道を歩むうえで、しばしばゲツセマネのような困難に直面する。世の中でキドロンの谷川に流れるあの赤い血の跡のような悲惨な現実を見て、時に恐れ震えもするし、誰も自分の苦しみを理解してくれずに孤独になることもある。しかしイエス様がすでにその道を行かれ、『わたしの思いどおりではなく、御父のみこころのままに』という祈りのお手本を残してくださった。私たちがその祈りを自分のものとするとき、主との同行の道は確かに孤独を越えて復活の歓喜へとつながる」と教えています。このようにゲツセマネとカルバリの丘は、苦しみが極度に現れる場でありながら、同時に神の力と愛が最も強力に働く場所であるという真理が、私たちに提示されるのです。

さらに、ゲツセマネの出来事は弟子たちだけでなく、現代を生きる私たちすべてを振り返らせる「霊的な鏡」です。もし私たちがあの状況にいたなら、弟子たちと大差ない姿だっただろうし、もしかするとマルコのように、やっとのことで布切れ一枚をまとって走り寄ったあげく結局逃げ出してしまったかもしれません。張ダビデ牧師は、人間的な決意と誓いがいかに限界がはっきりしているかを指摘しつつ、「ペテロのように、どんな困難があっても主を捨てないと大きな声で言っても、神の前に目を覚まして祈らなければ、結局は些細な刺激にも打ち負かされてしまう。だからこそ信仰とは、ただ神への絶対的な依存と祈りを通してのみ強固になるのだ」と言います。これは外に現れる熱心さよりも、内面のへりくだりと信頼のほうがはるかに重要であることを示しています。

マルコの福音書14章の後半に進むと、イエス様が実際に捕らえられ、大祭司たちの前で尋問を受ける場面へと続き、ペテロはまさしくイエス様の予告通り、主を三度否認してしまいます。鶏が鳴くや否やペテロはイエス様の言葉を思い出して慟哭します。張ダビデ牧師はここで、人間的な惨めさと涙を挙げながら、「私たちは失敗し、つまずくかもしれない。しかしそれで終わりではない。イエス様は復活された後にもペテロを探し、彼に『わたしの羊を飼いなさい』と使命を回復させてくださった。これはゲツセマネの祈りで十字架を選ばれたイエス様の愛がどれほど大きいのか、罪人である私たちをどれほど最後まで支えてくださるかを再確認させる」と説教します。

このような事実は、最終的に張ダビデ牧師が強調する「キリストとの同行」が決してやさしい道ではなく、ときに孤独でつらく、涙に濡れた道であることを示唆します。しかし同時に、その道を主が先に行かれ、弟子たちのあらゆる失敗さえも包み込まれたがゆえに、私たちが失敗したとしても再び回復される道が開かれているという希望があります。イエス様のゲツセマネの祈りは、まさにこの「復活の希望へと導く苦難の自画像」と言えるでしょう。クリスチャンはこの地上でゲツセマネのような暗闇や悲しみ、ひとりで格闘しなければならない試練に直面するかもしれませんが、祈りによって御父の御心に服従し続けるならば、私たちも復活の新しい朝を迎えることができるのです。

結局、張ダビデ牧師はこのようなゲツセマネの祈りの場面を通じて、私たちが忘れてはならない核心を次のようにまとめています。第一に、イエス様も人間的な恐れと苦痛を経験され、私たちもまたそれらの試練を避けられない存在であることを認識する必要があります。第二に、その恐れと苦痛の中でもイエス様が「アバ、父よ」と叫ばれたように、私たちは神の愛と善良さを絶対的に信頼しなければなりません。第三に、「わたしの望みどおりではなく、御父のみこころどおりに」という服従は祈りを通してのみ可能であるため、「目を覚ましていなさい」という主の言葉を必ず守らなければなりません。第四に、弟子たちのように眠りに落ちたり逃げ出してしまうしかない私たちの弱さも率直に認めるべきであり、その弱さのただ中に臨まれる主の恵みによってもう一度立ち上がれることを信じなければなりません。最後に、イエス様のゲツセマネの祈りが最終的に十字架と復活を通して完成されたという点を常に心に刻むべきです。十字架は人間的な最悪の絶望であると同時に、復活という究極の希望へとつながる通路であり、その道で私たちの信仰は成熟していくのです。

このようにゲツセマネとカルバリは、単に二千年前のパレスチナの地で起きた歴史的事件ではなく、今を生きるクリスチャンの日常の中で繰り返される霊的現実を映し出します。張ダビデ牧師はこの事実に注目し、「私たちはあまりにも簡単に弟子たちを非難するが、実際には『もし自分があの場にいたら、はたしてどんな姿を見せただろうか?』と問いかけるべきだ。その問いを通じて、自分自身もイエス様を見捨てて逃げ出す可能性を持つ存在であることに気づくとき、はるかに深い謙遜と悔い改めの心で主のみもとに進むようになる」と語ります。結局、信仰とは「自分が強いから耐えられる」のではなく、「主が最後まで支えてくださり、私たちが弱さを認めて恵みを求めるからこそ耐えられる」という結論に至るのです。

さらに、今日の教会と信徒たちは様々な危機や誘惑に直面するとき、選び得る道が二つしかないという事実を自覚するべきです。一つはペテロやほかの弟子たちのように意志だけで踏ん張ろうとして、結局は逃げ出したり崩れ去ってしまう道、もう一つはイエス様のように父の前にすべてを吐露し、「御父のみこころのとおりになりますように」と告白していく道です。そして後者こそが、張ダビデ牧師が絶えず説いてきた「キリストとの同行」の具体的な姿なのです。主がゲツセマネで先にその道を歩まれ、復活されることで、その道が決して絶望で終わらないことを示されました。私たちがその道を従うとき、人間的な弱さと涙が伴ったとしても、最後には復活の力が広がり、神の国の栄光を味わうことができるという真理です。

これら一連の過程を通して、私たちは改めて「祈り」の役割を再発見することになります。なぜイエス様は最もつらい瞬間に弟子たちを連れて祈りの場に行かれ、彼らと共に目を覚まして祈るように望まれたのでしょうか。張ダビデ牧師は「祈りは神との関係を深め、神の御心に対する私たちの心の降伏を引き出す。祈りを放棄することは、すなわち神の主権を認めず、自分の力で問題を解決しようとする高慢の表現になりうる。だからこそイエス様は決して祈りを放棄されず、弟子たちにも目を覚まして祈ることを願われたのだ」と説明します。しかし弟子たちは理解しませんでした。その結果、イエス様が捕らえられ、十字架にかけられている間、彼らは意味のある働きを何もできずに散り散りになってしまいました。ところがイエス様は復活後、再び弟子たちを探し出して、彼らに「祈りの場」と「聖霊の働き」を通じて福音伝播の使命を託されます。最終的に彼らは使徒言行録で祈りと聖霊の力によって初代教会のリバイバルを起こす主役となります。

これは私たちにもまったく同じように当てはまります。いかに情熱的で決断力があるように見えても、祈りを失えばペテロのように些細な誘惑の前で崩れてしまいかねません。しかしゲツセマネの主のように涙と慟哭をもって神に近づくなら、私たちを倒そうとするどんな試練も最終的には克服できるのです。張ダビデ牧師はこの点で「教会がこの地で立場を失い、個人の信仰が深い内面的な力を失ってしまう理由のひとつは、真の意味でのゲツセマネの祈りを喪失したからではないか。ゲツセマネの祈りには切実さと切迫感、そして神の御心に対する絶対的な服従が込められているが、それを失えば私たちも眠りに落ち、遠くへ逃げ出すしかないのだ」と語ります。

したがって私たちは、四旬節や特別な早天祈祷会など、特定の季節だけイエス様の苦難を思い起こして祈るのではなく、日常の場でいつもゲツセマネを覚えていなければなりません。十字架の前で避けられない決断をなさったイエス様の姿が、私たちの生活の中で生き生きと働くように、常に目を覚まして祈る霊的態度を持つべきなのです。張ダビデ牧師はこれを「聖なる繰り返し」と呼びます。すなわち、歴史の中でただ一度起こったゲツセマネの物語が、今日も私たちの内で繰り返されるべきだという意味です。そうすることで、私たちはたとえマルコのように恥ずかしい過去を抱えていたとしても、最終的には十字架と復活を証しする福音書の著者として立てられる恵みを経験できるでしょう。そしてペテロのように三度も主を否定したとしても、再び「わたしの羊を飼いなさい」という使命を受け取り、やがて教会の柱として用いられる歴史が起こるのです。

このように、マルコの福音書に記録されたゲツセマネの祈りの場面は、「自分の願いではなく神の御心に完全に従う信仰」とは何かを示す最も強烈な例であると同時に、弟子たちの弱さとイエス様の慈しみが鮮明に対比される場でもあります。張ダビデ牧師が語る「キリストとの同行」は、結局このゲツセマネの霊性に由来します。どんなに恐ろしい死が迫ろうとも、「アバ、父よ」への絶対的な信頼と愛を持ち、「わたしの思いではなく、御心のとおりになさってください」と言える人は、孤独で悲しみに満ちた状況のただ中でも決して崩れ落ちません。なぜならイエス様がすでにその道を先立って歩まれ、その道が永遠の勝利に続いていたことを、私たちは復活という出来事を通して確かめているからです。キリストを信じる者なら誰でも、この信仰を行動に移すことが課題なのです。

このようなゲツセマネの出来事を要約しながら、張ダビデ牧師は私たち一人ひとりに「自分が避けたいと思っている十字架は何か」と問うよう勧めます。「あるいは自分が眠り込んでしまっている苦難は何であり、本来なら神の前で慟哭しながらすがるべき事柄は何なのか。また今の自分はペテロのように『主のためなら命も捧げます』と豪語しながら、実は眠ってしまっていたり、無為に時を過ごしてはいないか」という問いが私たちの心に浮かんでくるかもしれません。その問いに真摯に向き合うとき、私たちはイエス様のゲツセマネの祈りと、さらに深く出会うことができます。そしてその出会いを通して、もはや人間的な力や意志ではなく、父なる神のみこころと力に全面的に依拠することを学ぶようになるのです。

張ダビデ牧師は常々「信仰は私の決断の上に立っているのではなく、神が独り子を十字架に差し出された愛と、イエス様がその道を最後まで歩まれた従順の上に立っている」と語ります。私たちはその従順に根を下ろして、私たち自身も人生の大小さまざまなゲツセマネに出会うときが来るたびに「アバ、父よ」と呼び求め、「それでもなおあなたを信頼します」と告白できなければなりません。この告白こそが「キリストとの同行」という霊的現実を、私たちの日常に具体化するカギです。そしてそれは華やかな信仰行為にあるのではなく、目に見えない夜半に流す涙と祈りによって成し遂げられます。その祈りの中で神は私たちの心を新たにし、イエス様を通してすでに宣言してくださった救いといのちの力を、私たちの現実の中で実際に示してくださるのです。

このように、ゲツセマネの園に凝縮されているイエス様の祈りと弟子たちの弱さ、そしてついに十字架の道へと固く立ち上がられるイエス様の従順は、「わたしについて来たいと思うなら、自分を捨てて自分の十字架を負い、わたしに従いなさい」という主の言葉を改めて思い起こさせます。張ダビデ牧師は「主はひとりでその道を行かれた。弟子たちは眠っていたし、ある者は逃げ、別の者は裏切った。だから十字架の道はそもそも易しいものではなかった。にもかかわらずイエス様は一歩も引き下がることなくその道を行かれ、その道の終着点は復活という勝利だったのだ」と言います。このメッセージは昔も今も弟子として招かれたすべての人に変わらず有効であり、それぞれの私たちに「ともに行こう」と呼びかけるイエス様の声を聞くようにとの招きでもあります。

要するに、張ダビデ牧師がゲツセマネの祈りを通して強調する「キリストとの同行」は、次のような意味を持ちます。第一に、私たちの弱さを正直に認めながらも、その弱さを抱えたまま神のみもとに行く必要があるということ。第二に、神の御心が私の意志と異なるときであっても、私の願いより御父の御心のほうがもっと善で正しいと信じるべきだということ。第三に、目を覚まして祈らなければどれほど強い決意や誓いを立てようとも簡単に崩れ去ることを忘れてはならないということ。第四に、たとえ失敗したとしても、イエス様は復活後も弟子を見捨てられず、ペテロを回復させられたように、私たちももう一度起き上がれるようにしてくださる方であることを忘れないこと。第五に、十字架は死を意味するが同時に復活の栄光を含む逆説的な象徴であり、今目の前に見える苦難にのみ囚われず、最後まで信仰をもって走り続けるときにその栄光を味わえると確信しなければならないということです。

結局、ゲツセマネの祈りを黙想するということは、「私の人生で今直面している混乱や試練はどういう意味を持つのか。その中に隠されている神の御心は何なのか」という問いを絶えず投げかけてくることでもあります。主はその終わりに、はっきりとした答えをくださいます。もし私にとって重荷で逃げたいと思うような十字架があるなら、その十字架の向こうには神が与えてくださるさらに大きな栄光と復活の勝利が待っている、と言ってくださるのです。これこそが「キリストとの同行」の頂点であり、張ダビデ牧師が繰り返し語ってきた福音の実体だと言えるでしょう。だからこそ私たちに必要なのは、ゲツセマネで慟哭されたイエス様に対して、ようやく目を覚まして立ち上がり、ともに歩き出す決断です。もはや眠ることなく、また逃げることもなく、主とともに行く真の同行者となるべきなのです。

以上すべてを一つにまとめると、ゲツセマネの祈りはイエス様が持っておられた人間的な弱さと神的な従順の逆説を余すところなく示すと同時に、私たちみなが「神の御心に自分を完全に委ねる祈り」へと進むべきだということを力強く宣言しています。張ダビデ牧師は、このゲツセマネの霊性の重要性を繰り返し説いてきましたが、その核心は「私たちが真に主と同行しようとするなら、私たちもゲツセマネの慟哭を通らねばならず、十字架を担わなければならず、最後にはその道が栄光へと至る道であると信じなければならない」という点にあります。私たちが日ごとに目を覚まして祈り、ゲツセマネを自分の人生の現場にもう一度実現するとき、キリストとともに歩むことこそが、この世のどんなものにも比べようのない祝福された道であることを体験するようになるでしょう。そしてその過程で、たとえ弱さや欠けた姿が露呈したとしても、イエス様がすでに弟子たちの弱さを知りながら最後まで愛されたように、今日の私たちの失敗と涙も、最終的には主の復活の力のうちで回復され、新しくされうるのです。

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Walking with Christ – Pastor David Jang

This writing focuses on the scene of Jesus praying in Gethsemane, recorded in Mark 14:32–42, and explores in depth the meaning of “walking with Christ,” a theme Pastor David Jang has consistently emphasized. By reflecting on the core values of faith as revealed in the agony Jesus experienced, the behavior of the disciples, and the solitary prayer in that scene, we will look at the message conveyed to us today, along with the main teachings Pastor David Jang seeks to impart. The discussion flows seamlessly as a single narrative without subdividing into multiple subtopics, guiding us to ponder how the scene of Jesus praying with loud cries and tears in the Garden of Gethsemane connects to each of our lives and what it means to walk as a disciple with Christ.

First, from Mark 14 we learn that Jesus was facing His imminent death on the cross. After sharing the Passover meal with His disciples, He went to the Garden of Gethsemane at the foot of the Mount of Olives, where He prayed so earnestly that His sweat became like drops of blood. Commonly, the “Mount of Olives” is an area filled with olive trees, and “Gethsemane” is a place name meaning “oil press,” where olives were crushed to extract oil. Pastor David Jang points out that olive oil symbolizes two important things—peace and eternity—while also recalling the tradition of anointing kings with oil in the Old Testament. In Hebrew “Messiah” and in Greek “Christos” both mean “the Anointed One.” Therefore, although Jesus was in Gethsemane as Christ, the anointed King, what we see here is not the disciples anointing Him for His enthronement, but rather Jesus sweating great drops of blood as He prepared for His suffering on the cross. This is a striking and paradoxical contrast in Scripture—He is the One who should have been enthroned as King, yet He is found in deep distress, offering up a pitiable prayer.

Although Jesus’ prayer in Gethsemane is recorded as an extremely important passage in Matthew, Mark, and Luke, it is notably absent from the Gospel of John. Pastor David Jang explains that this might be because John, starting from chapter 13, already sheds light on Jesus having fully accepted the path of the cross, thereby not focusing on the Gethsemane prayer scene in detail. In John 13, while Jesus was sharing the Last Supper with His disciples, He declared that He had now been glorified, and He left them with eschatological exhortations and a farewell discourse. In other words, even before the suffering of the cross began, Jesus already proclaimed that path as “glory,” signifying His resolute determination. According to Pastor David Jang, “The Lord chose the way of the Christ even before Golgotha. John likely omitted Gethsemane’s prayer to emphasize Jesus’ regal majesty, completely embracing the Father’s will with no trace of wavering.”

Yet the Gethsemane prayer described in the Synoptic Gospels shows us Jesus’ “human struggle” and “intense lament.” In Mark 14:33–34, Jesus says, “He began to be deeply distressed and troubled. ‘My soul is overwhelmed with sorrow to the point of death.’” Hebrews 5:7 testifies, “During the days of Jesus’ life on earth, He offered up prayers and petitions with loud cries and tears to the One who could save Him from death.” This shows that Jesus truly became human like us, and at the same time it reveals His noble faith, crying out to God the Father as “Abba, Father” and obeying Him to the very end. Pastor David Jang underscores that “Jesus prayed so earnestly that His sweat became like drops of blood. Within Him we see the raw reality that the path of the cross is so dreadful, and that human trembling and pain were inevitable in walking that path.” Nonetheless, Jesus voluntarily declares, “Yet not what I will, but what You will be done,” demonstrating complete submission to the will of God.

At this point, as Pastor David Jang often stresses, we must not miss the fact that Jesus could have “avoided” bearing the cross. In Jesus’ prayer found in Matthew 26 and Mark 14, He says, “Take this cup from Me.” Even though Jesus is the Son of God, He expresses, in His humanity, the terror and agony of facing death. Yet in the same breath, His prayer continues, “Nevertheless, not as I will, but as You will.” Commenting on this scene, Pastor David Jang says, “Even though we may resolve to follow God’s will in our walk of faith, our will and emotions are weak and we often long to flee in another direction. Jesus also experienced that moment, yet He ultimately held onto the Father’s will and walked it to completion, providing an example for us all.” This is the challenge that all who walk with Christ must face, and at the same time it serves as a truth offering us comfort and hope.

Meanwhile, as Jesus prays in Gethsemane, the disciples are sleeping. Specifically, at the supper table Peter had boasted, “I will not deny You under any circumstances. Even if I must die with You, I will not forsake You.” But Jesus predicted, “Before the rooster crows, you will disown Me three times.” Moreover, when they enter Gethsemane, Peter and the other disciples fail to stay awake for even one hour; they simply fall asleep. The Lord says, “Could you not keep watch for one hour?” and urges them to pray so as not to fall into temptation. Pastor David Jang observes, “At this crucial hour for the Lord, in the midst of a decisive spiritual battle, the disciples have no idea what is truly happening. They behave like people out on a leisurely evening stroll, and they fall asleep. This is our own picture as well. Often, at pivotal moments when God is working, we lie down in ignorance, missing it completely.”

Ultimately, when Jesus is arrested, the disciples scatter in confusion. Mark 14:51–52 tells of a young man who followed Him wearing nothing but a linen cloth; when he was seized, he ran away naked, leaving the cloth behind. Traditionally, many interpret this “young man” to be Mark, the author of the Gospel. Pastor David Jang explains, “Because the Last Supper took place in his home, Mark, who was likely asleep, realized what was happening late at night and hurriedly went out to follow Jesus. But in the end, he too was overcome by fear and fled, leaving the cloth behind.” By including such an embarrassing scene about himself so transparently in his Gospel, Mark testifies to how easily human frailty can surface, and also shows that even such frailty can be restored in the love of Jesus. Pastor David Jang calls this “an honest confession of faith,” stating, “Mark frankly confesses his own shame and writes this scene to boast in the grace of the Lord who transformed him. We too must not hide our weaknesses but reveal them, opening the way for God’s power to be manifest.”

Thus, Gethsemane—a place where Jesus, as the One who deserved to be anointed King, instead sweated drops of blood in sorrow—became a tragic location. From this we realize that the cross and resurrection were inevitable before the title “Christ” could be fully embraced and affirmed, that is, before Jesus could truly be confessed and recognized as “the Anointed One.” The disciples were not at all prepared to crown Jesus King, nor were they spiritually and faithfully mature enough to walk His path. Consequently, Jesus had to walk in solitude, culminating in the bloody sweat of Gethsemane and the cross of Calvary. Pastor David Jang notes, “Even at the Last Supper, the disciples received the bread and wine, sang a hymn, and then failed to anticipate the suffering that lay ahead. Even as the blood of the lamb sacrificed at Passover flowed down the Kidron Valley, staining the waters red, they did not clearly grasp the significance of the Lord’s death. The Lord alone crossed that red current and entered Gethsemane, where He soon prayed earnestly until His sweat became like drops of blood.”

In that lonely, desperate moment, Jesus addressed God as “Abba, Father.” This expression combines the Aramaic “Abba” (Dad) with the Greek “Pater” (Father), symbolizing Jesus’ intimate relationship with God the Father and His absolute trust in Him. While ministering in Galilee, Jesus also referred to God as “your Father in heaven,” yet in this valley of suffering He cries out even more urgently and intimately, “Abba, Father.” Pastor David Jang comments, “When we walk the path of faith, one of the greatest temptations is the doubt, ‘Does God really love me?’ Even Jesus, in the depths of extreme suffering, called upon ‘Abba, Father.’ This shows us that, in our own fearful moments, we must put our total trust in the Father.” Ultimately, even when the power of death looms with full force, we must never relinquish our faith in the goodness of God and must be able to confess, “Everything is possible for You.”

Another crucial aspect here is that Jesus’ prayer reveals the essence of prayer as leading to obedience, rather than functioning as a mere “means” to an end. Jesus asked, “If possible, let this cup pass from Me,” yet ultimately concluded, “Not My will, but Yours be done.” On this point, Pastor David Jang emphasizes, “We often try in prayer to ‘change God’s will.’ However, the prayer that Jesus taught is about letting God’s will ‘change me.’ The very essence of prayer displayed in Gethsemane is this: complete submission to the Father, transcending our own wishes and emotions. That is the ultimate aim of genuine prayer.” Hence, Jesus’ prayer in Gethsemane serves as a foundational model throughout the ages, empowering Christians everywhere to follow the Lord’s way regardless of circumstance.

But in their human frailty, the disciples could not join this prayer. Peter fell asleep, and so did James and John, all failing to sense the Lord’s urgency. Although Jesus asked, “Could you not keep watch for one hour?” urging them to stay alert and pray that they might not fall into temptation—declaring, “The spirit is willing, but the flesh is weak”—they remained in a state of unawareness. Pastor David Jang likens them to the “human face of the church,” saying, “In the world, some believers boast and act fearless. Yet when real crisis strikes, they often fall asleep or flee. It was true in Jesus’ day, and it is the same in our lives today. That is why we must revisit the Gethsemane prayer to recognize our true nature, and rather than displaying foolish self-confidence like Peter, we must kneel before the Father and entrust everything to Him.”

After His third prayer, Jesus says, “Are you still sleeping and resting? Enough! The hour has come,” willingly accepting His destiny of the cross. Then, as the soldiers arrive to seize Him, the disciples scatter. Pastor David Jang observes, “No matter how strong our resolve and willpower appear, without praying in the Holy Spirit and relying on God’s power, we can easily stumble. Peter boldly declared, ‘Even if I must die with You, I will not deny You,’ yet in reality, he ended up denying Him in the most shameful way. But Jesus already knew Peter would fall and still loved him to the end and brought him back.” This is a hopeful message that even though we may fall and betray the Lord, He grants us the grace of restoration.

Through His prayer in Gethsemane, Jesus embraced the “cup of death” that is humanly impossible to overcome, submitting to the Father’s will; the reality of this submission was then carried out on Calvary’s cross. Pastor David Jang states, “The cross of Jesus is of no use if we remain bystanders or mere onlookers. We must walk that way of the cross with the Lord. That is walking with Christ, and it becomes the gateway to eternal life in Him.” In other words, we too must follow in faith the path of Jesus’ obedience that began in Gethsemane. Though that path appears lonely and tragic, the glory of the resurrection is promised at its end.

Regarding John’s omission of the Gethsemane prayer, Pastor David Jang reiterates, “John may have deliberately left out Jesus’ human agony to underscore Jesus’ declaration in John 13 that the cross was already His glory.” The Gospel of John accentuates Jesus’ “regal” majesty through the farewell prayer in chapter 17, in which Jesus prays for the world and for His disciples. Conversely, the Synoptic Gospels emphasize the intensity of Jesus’ human suffering and the kind of prayer He lifted up to overcome it. These two approaches are by no means contradictory; rather, they offer complementary perspectives, presenting Jesus as both the Son of God and fully human.

Pastor David Jang notes, “We, too, often confront difficulties like Gethsemane in our own walk of faith. Observing the traces of blood like the Kidron Brook, we can feel fear and trembling, and we can be lonely when no one seems to understand our pain. But Jesus has already walked that path, leaving us the example of praying, ‘Not My will, but Yours be done,’ even in the midst of agony. When we make that prayer our own, walking with the Lord will indeed transcend loneliness and lead us to the joy of resurrection.” Thus, Gethsemane and Calvary, while being places of the most intense suffering, are simultaneously the very places where God’s power and love manifest most powerfully.

Moreover, the Gethsemane event stands as a “spiritual mirror,” not only for the disciples but also for all of us today. If we had been there, we would likely have acted no differently from the disciples; perhaps, like Mark, we would have run away wearing only a hastily wrapped linen cloth. Pastor David Jang points out how limited our human determination and promises are, remarking, “Even if we, like Peter, confidently declare we will never abandon the Lord, if we do not watch and pray, we can fall before the slightest provocation. Therefore, faith can only be strengthened through absolute dependence on God and through prayer, not through outward zeal.” This shows that internal humility and trust matter far more than external enthusiasm.

In the latter part of Mark 14, Jesus is arrested and brought before the high priests, and Peter does exactly as Jesus had foretold—he denies the Lord three times. When the rooster crows, Peter remembers Jesus’ words and weeps bitterly. Pastor David Jang addresses these tears and human wretchedness: “We can fail and fall. But that is not the end. Jesus rose again and sought out Peter, restoring his calling by telling him, ‘Feed My sheep.’ This reaffirms how great Jesus’ love is and how He holds on to sinners like us to the very end, just as He chose the cross in His Gethsemane prayer.”

This makes clear that what Pastor David Jang emphasizes—“walking with Christ”—is by no means an easy road. It is often lonely, isolated, and filled with tears. But it is also a road the Lord has already trodden, where He embraced the disciples’ every failing. Thus, even if we stumble, we have a path open for renewal. Indeed, Jesus’ prayer in Gethsemane is a “portrait of suffering” that leads us toward the hope of resurrection. While Christians may experience dark nights like Gethsemane—facing sorrow and trials with no one to share them—in prayerful obedience to the Father we too will find the dawn of resurrection. That is the pinnacle of our hope in Christ.

Ultimately, Pastor David Jang summarizes the significance of the Gethsemane prayer by pointing out five essential truths. First, Jesus experienced genuine human fear and pain, just as we do, and we cannot avoid such trials in our own lives. Second, even amid such terror, we must trust fully in God’s goodness, as Jesus did when He cried out, “Abba, Father.” Third, true submission to God’s will—especially when it clashes with our own—comes only through prayer, and this requires us to “stay awake,” as the Lord commanded. Fourth, we must honestly acknowledge our own frailty, just as the disciples’ weakness was laid bare; yet we must also believe that God’s grace is sufficient to lift us up again. Lastly, we need to remember that Jesus’ Gethsemane prayer ultimately was fulfilled through His cross and resurrection. The cross may seem like humanity’s greatest despair, but it is the path leading to the ultimate hope of resurrection, and through that path our faith matures.

Therefore, Gethsemane and Calvary are not merely historical events that occurred two thousand years ago in Palestine; rather, they continue to illuminate the spiritual reality of Christians in every age. Pastor David Jang emphasizes this point, saying, “We too easily criticize the disciples, but we should ask ourselves, ‘If I had been there, how would I have responded?’ That question reveals our own potential to abandon Jesus and run away, prompting us to approach the Lord with far greater humility and repentance.” In the end, faith stands not on our strength but on God’s love in giving His only Son to the cross, and Jesus’ choice to follow that path to the end. Once we recognize this, we realize our endurance depends on the Lord holding us firmly, and on our confession of weakness and dependence upon His grace.

Moreover, when confronted by various crises and temptations, today’s churches and believers need to be aware that we essentially face two choices. One is to rely on our own will like Peter and the other disciples, only to collapse or flee. The other is to act as Jesus did, pouring out everything before the Father and confessing, “Father, let Your will be done,” which is precisely the practical shape of “walking with Christ” that Pastor David Jang repeatedly proclaims. The Lord has already walked that path in Gethsemane, and by His resurrection has shown that path never ends in despair. Therefore, even though our human weakness and tears may follow, resurrection power ultimately unfolds, leading us to experience the glory of God’s kingdom.

Throughout this process, we rediscover the significance of “prayer.” Why did Jesus, at His darkest hour, bring His disciples to pray, hoping they would stay awake with Him? Pastor David Jang answers, “Prayer deepens our relationship with God and leads our hearts to surrender to His will. Ceasing to pray can be an act of pride that refuses to acknowledge God’s sovereignty and instead tries to solve problems by our own strength. Hence, Jesus never gave up prayer and wanted His disciples to keep watch and pray.” But the disciples did not understand. Consequently, during Jesus’ arrest and crucifixion, they dispersed without offering any meaningful involvement. Still, after His resurrection, Jesus again appeared to His disciples, leading them into a life of prayer and the power of the Holy Spirit, ultimately entrusting them with the mission of spreading the gospel. In the Book of Acts, they become the main instruments of the early church’s growth, bolstered by prayer and the Spirit’s power.

The same applies to us. No matter how passionate and resolute we seem, if we lose our life of prayer, we may fall like Peter at the slightest temptation. Yet if we follow the Lord’s example in Gethsemane, crying out to God with tears, we can overcome any test that seeks to bring us down. Pastor David Jang points out that “one reason the church loses its place in this world, and why individual believers lose their profound inner strength, is that they have lost the true spirit of Gethsemane prayer. Gethsemane prayer is marked by urgency, deep need, and absolute submission to God’s will. Without it, we, too, will fall asleep and flee.”

Thus, we must not limit our meditation on Jesus’ suffering and prayer only to Lenten seasons or early morning prayer meetings. Instead, in our everyday lives, we must continually recall Gethsemane. We need to pray in such a way that the image of Jesus before the cross, unable to avoid His ultimate decision, comes alive in our hearts. Pastor David Jang calls this a “holy repetition.” That is, though the Gethsemane event happened only once in history, it must be reenacted in our hearts even today. When that happens—whether we have a shameful past like Mark or not—we can still experience the grace of being transformed into one who proclaims the cross and resurrection. Even if we have denied the Lord three times like Peter, we can still receive the commission “Feed My sheep” and become a pillar of the church in the future.

In this way, the Gethsemane prayer recorded in Mark’s Gospel is not only a stark example of “complete obedience to God’s will over one’s own,” but also a scene where the disciples’ weakness and Jesus’ kindness stand in sharp contrast. What Pastor David Jang calls “walking with Christ” ultimately originates in the spiritual ethos of Gethsemane. No matter how frightening death may be, those who have absolute trust and love for the Father, saying, “Not My will, but Yours be done,” will never truly collapse, even in the most desolate circumstances. Why not? Because Jesus already took that path, and we confirm through the resurrection that such a path leads to everlasting victory. For anyone who believes in Christ, it becomes our task to put this faith into action.

Summarizing this Gethsemane event, Pastor David Jang urges each of us to ask ourselves, “Which cross do I want to escape right now?” He continues: “What hardships am I sleeping through? Over what matters should I be weeping and desperately pleading before God? Am I, like Peter, declaring that I would die for the Lord while in reality falling asleep or idly passing time?” When we honestly address these questions, we meet Jesus’ prayer in Gethsemane more personally. Through this encounter, we learn not to rely on human strength or determination but to entrust ourselves completely to the Father’s will and power. Pastor David Jang often says, “Faith does not stand on our decisions; it stands on God’s love in giving His only begotten Son, and on Jesus’ obedience in walking that path to the end.” By standing on His obedience, we also inevitably face many “Gethsemanes” in life, but at each one we must cry out “Abba, Father,” confessing, “I still trust You,” despite fear and trembling. This confession is the key that makes “walking with Christ” a reality in our daily lives, not just a theological concept. And it is neither spectacular nor flashy but is instead formed in tearful prayer in the darkness. In that prayer, God renews our hearts, and the saving power declared in Jesus is tangibly revealed in our lives.

Thus, in Gethsemane, where Jesus prayed and the disciples’ frailty was unmasked, and in Jesus’ firm decision to go to the cross, we recall the words, “Whoever wants to be My disciple must deny themselves and take up their cross and follow Me.” Pastor David Jang states, “The Lord walked that road alone. The disciples slept, others fled, and someone else betrayed Him. So the way of the cross was never easy. Nonetheless, Jesus went that way unhesitatingly, and its destination was the triumph of the resurrection.” This message remains equally valid for anyone invited to follow as a disciple, both in former times and now, urging each of us to hear Jesus calling, “Come and follow Me.”

In conclusion, the Gethsemane prayer, as Pastor David Jang interprets it, powerfully proclaims that every one of us should move into “prayer that leads to surrendering ourselves entirely to God’s will.” It displays the paradox of Jesus’ human weakness and divine obedience in vivid detail, and Pastor David Jang has repeatedly stressed how central the spirituality of Gethsemane is. Its core is this: “If we truly wish to walk with Christ, we, too, must endure Gethsemane’s cries, bear the cross, and believe that path leads to glory.” As we remain watchful and prayerful, bringing Gethsemane into our everyday lives, we experience that walking with Christ is indeed the most blessed path, unlike any other. In the process, though our frailties and shortcomings may appear, Jesus—just as He knew His disciples’ frailty—will love us to the end, and in the power of His resurrection will restore us and make us new.

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