미국성서고등교육협회는 “하나님의 신실하심을 기념하며”라는 주제로 창립 75주년을 기념했습니다.
장재형목사가 설립한 올리벳대학교는 이 행사의 주요 후원사 중 하나로, 눈에 잘 띄는 곳에 대형 부스를 마련했습니다. Olivet School of Art and Design의 부학장인 Zimou Tan 교수는 입주 작가로 활동하며 초상화를 신청한 행운의 참석자들을 대상으로 즉석에서 목탄 스케치를 그려주었습니다.
올리벳대학교 부스에서는 신학 및 목회학 박사 학위 과정인 진젠도르프 박사 과정과 목회학 박사 과정을 소개하며 진젠도르프 박사 과정을 홍보했습니다.
장재형목사가 설립한 올리벳대학교 대표단은 특정 학교 관리자 그룹을 대상으로 한 프레젠테이션과 토론으로 구성된 사전 컨벤션 포럼에 참여했습니다. 본회의 기조 연설자로는 성서학대학 총장 윌리엄 블로커(William Blocker), ABHE 총장 필립 디어본(Philip Dearborn), 무디성경연구소 마크 조브(Mark Jobe) 총장, 앤더슨 대학교 총장 존 피스톨(John Pistole), 예배를 인도한 스티브 클라크(Steve Clarke)가 참석했습니다.
올리벳은 올해 다른 ABHE 학교들과 함께 650명이 넘는 대표단을 구성하여 협회 역사상 가장 많은 성경적 고등교육 지도자들이 모인 최대 규모의 모임이 되었습니다.
ABHE 및 연례 회의에 대한 자세한 내용은 www.abhe.org 에서 확인할 수 있습니다.
Dans ce texte, nous allons nous concentrer sur la scène de la prière de Jésus à Gethsémané, relatée dans l’Évangile selon Marc au chapitre 14, versets 32 à 42, tout en approfondissant le sens de « marcher avec le Christ », thème que le pasteur David Jang a souvent souligné. Nous nous pencherons sur la souffrance de Jésus, la réaction des disciples et la prière solitaire qui révèle l’essence même de la foi, afin de discerner le message qui nous est adressé aujourd’hui et d’examiner l’enseignement principal que le pasteur David Jang souhaite transmettre. Le propos s’enchaînera sans divisions en sous-thèmes, suivant un seul fil conducteur : comment la scène de Jésus priant dans les larmes et la détresse au jardin de Gethsémané se relie-t-elle à la vie de chacun d’entre nous, et en quoi cette expérience nous éclaire-t-elle sur le chemin du disciple qui marche avec le Christ ?
Pour commencer, dans Marc 14, nous voyons que Jésus est à l’aube de la mort sur la croix. Après avoir célébré le repas de la Pâque avec ses disciples, il se rend au jardin de Gethsémané, au pied du mont des Oliviers, où il prie avec une intensité telle que sa sueur devient comme des gouttes de sang. Le « mont des Oliviers » évoque généralement une forêt d’oliviers, et « Gethsémané » signifie « pressoir à huile », c’est-à-dire un lieu où l’on pressait les olives pour en extraire l’huile. Le pasteur David Jang souligne ici la double portée symbolique de l’huile d’olive : elle est associée à la paix et à la pérennité, mais aussi à la tradition d’onction des rois, telle qu’on la retrouve dans la Bible. En hébreu, « Mashia’h » (Messie) et en grec, « Christos » (Christ) signifient tous deux « l’oint ». Ainsi, bien que Jésus se tienne à Gethsémané en tant que Christ, c’est-à-dire Roi oint, l’image que voient les disciples n’est pas celle d’un couronnement royal, mais bien celle de Jésus suant des gouttes de sang alors qu’il se prépare à la souffrance de la croix. Cette opposition entre la fonction royale de Jésus et la prière d’une douleur extrême forme un contraste d’une intensité unique dans l’ensemble de l’Écriture.
La prière de Jésus à Gethsémané, communément rapportée dans les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc, ne figure pas dans l’Évangile de Jean. Le pasteur David Jang explique que Jean, dès son chapitre 13, éclaire déjà la manière dont Jésus a pleinement accepté de porter la croix, ce qui l’aurait amené à ne pas relater en détail l’épisode de la prière de Gethsémané. En Jean 13, Jésus annonce lors de la Cène avec ses disciples qu’il est désormais « glorifié » et prononce un discours d’adieu d’ordre eschatologique. Autrement dit, avant même que ne commencent ses souffrances, Jésus a déjà proclamé que la voie de la croix constitue sa « gloire », faisant de ce choix un acte décidé. Le pasteur David Jang interprète ce fait ainsi : « Dès avant le Calvaire, le Seigneur avait opté pour la voie du Christ. Jean, désireux de souligner la majesté royale d’un Jésus pleinement réceptif à la volonté du Père, pourrait avoir choisi d’omettre la prière de Gethsémané. »
Néanmoins, les Évangiles synoptiques (Matthieu, Marc, Luc) nous dévoilent la profondeur de l’angoisse humaine et des pleurs de Jésus. Dans Marc 14, 33-34, il est écrit que Jésus « commença à éprouver de la frayeur et des angoisses » et qu’il déclara : « Mon âme est triste à en mourir. » L’Épître aux Hébreux (5, 7) ajoute : « C’est lui qui, dans les jours de sa chair, offrit avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort. » Voilà qui illustre de façon vivante l’humanité de Jésus : il est semblable à nous. En même temps, il manifeste un acte de foi suprême en s’adressant à Dieu comme à son « Abba, Père », et en demeurant obéissant jusqu’au bout. Le pasteur David Jang déclare : « Jésus a prié avec une ardeur telle que sa sueur en est devenue comme du sang. Cela montre sans détour combien la voie de la croix est terrible et ne peut être envisagée sans une terreur et une souffrance profondément humaines. » Pourtant, Jésus s’écrie : « Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux », démontrant ainsi une soumission parfaite à la volonté divine.
À ce stade, nous devons retenir, comme le rappelle souvent le pasteur David Jang, que Jésus aurait effectivement pu « éviter » le chemin de la croix. Dans les récits de Matthieu 26 ou Marc 14, on retrouve la demande de Jésus : « Que cette coupe s’éloigne de moi. » D’un côté, Jésus, Fils de Dieu mais aussi pleinement homme, exprime la terreur et la souffrance extrêmes qu’entraîne la perspective de la mort. Et dans le même élan, il poursuit sa prière par : « Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux. » Pour le pasteur David Jang, « lorsque nous affirmons vouloir suivre la volonté de Dieu dans notre vie de foi, il nous arrive souvent d’éprouver faiblesse et tentation de fuir. Jésus lui-même a traversé ce moment, mais il a persévéré dans la volonté du Père jusqu’au bout, nous montrant ainsi l’exemple. » Voilà un défi incontournable pour tous ceux qui veulent marcher avec le Christ, mais aussi un message de consolation et d’espérance.
Pendant ce temps, les disciples s’endorment. Pierre, notamment, avait affirmé pendant le repas : « Je ne te renierai en aucun cas ; je suis prêt à mourir avec toi. » Jésus lui avait rétorqué : « Avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » Or, au jardin de Gethsémané, alors que Jésus les invite à prier avec lui, Pierre et les autres disciples s’endorment, incapables de tenir ne serait-ce qu’une heure en prière. Jésus leur lance : « Simon, tu dors ! Tu n’as pu veiller une heure ? Veillez et priez afin de ne pas entrer en tentation. » Le pasteur David Jang, à ce sujet, remarque : « C’est le moment le plus décisif pour le Seigneur, un combat spirituel de toute une vie, mais les disciples, inconscients de la gravité de la situation, sombrent dans le sommeil comme s’ils faisaient une simple promenade nocturne. C’est hélas une image de nous-mêmes : bien souvent, alors que Dieu agit dans l’histoire et que tout est d’une grande solennité, nous ne percevons rien et nous nous couchons. »
Au moment de l’arrestation de Jésus, les disciples fuient précipitamment. Dans Marc 14, 51-52, un jeune homme qui le suivait, vêtu seulement d’un drap, est saisi ; il s’échappe en laissant le drap et s’enfuit nu. Selon la tradition, ce « jeune homme » serait l’évangéliste Marc lui-même. Le pasteur David Jang explique : « On suppose souvent que le dernier repas pascal s’était tenu dans la maison de Marc et qu’après le départ de Jésus et des disciples vers le mont des Oliviers, Marc, réveillé en sursaut, aurait voulu se ruer à leur suite. Mais par peur, il a fini par s’enfuir nu, abandonnant son drap. » Marc n’a pas dissimulé cette scène honteuse dans son Évangile ; au contraire, il la dévoile sans ambages, soulignant à quel point la faiblesse humaine peut se manifester, tout en témoignant que cette faiblesse peut être restaurée par l’amour de Jésus. Le pasteur David Jang qualifie cela de « confession de foi sincère » et ajoute : « Marc reconnaît publiquement ses propres faiblesses et célèbre la grâce du Seigneur qui l’a transformé. Nous aussi, plutôt que de masquer nos faiblesses, devons les reconnaître, afin de laisser la puissance de Dieu se déployer. »
Ainsi, Gethsémané, lieu où Jésus, Roi oint, aurait dû être intronisé, est devenu un lieu de douleur et de détresse, où il sue sang et eau. Cet événement montre qu’avant que le titre de « Christ » ne soit pleinement assumé – c’est-à-dire avant que Jésus ne soit officiellement reconnu et confessé comme « l’oint de Dieu » –, la croix et la résurrection étaient inévitables. Les disciples n’étaient pas prêts à le reconnaître comme Roi, ni à marcher résolument à ses côtés sur ce chemin. De là, la solitude qui entoure Jésus, solitude qui atteint son paroxysme dans la sueur de sang de Gethsémané et sur le Calvaire. Le pasteur David Jang précise : « Les disciples, même après avoir reçu le pain et le vin et entonné un hymne pendant la Pâque, étaient complètement ignorants de la souffrance imminente. Au moment où le sang de l’agneau pascal coulait dans le torrent du Cédron, ils ne saisissaient pas la portée du sacrifice du Seigneur. Jésus a traversé seul ces eaux rougies pour pénétrer dans Gethsémané, où il a prié avec larmes et sang. »
Dans cette scène, Jésus s’adresse à Dieu en l’appelant « Abba, Père ». Ce terme combine l’araméen « Abba » (Papa) et le grec « Patêr » (Père), exprimant l’intimité et la confiance absolue qui unissent Jésus au Père. Durant son ministère en Galilée, Jésus parlait déjà de « votre Père qui est aux cieux », mais dans cette vallée de souffrance, sa prière prend la forme encore plus intime et pressante de « Papa, Père ! ». Le pasteur David Jang souligne : « Dans le parcours de la foi, la plus grande tentation survient quand nous mettons en doute l’amour de Dieu à notre égard. Même Jésus, dans sa souffrance extrême, a crié “Abba, Père”, nous laissant l’exemple que, dans la crainte la plus profonde, nous devons placer notre confiance entière en Dieu. » Même face au pouvoir le plus écrasant de la mort, nous ne renonçons pas à croire en la bonté de Dieu ; nous confessons : « Père, tout t’est possible. »
Autre élément notable : la prière de Jésus ne vise pas à « obtenir » un avantage, mais à « engendrer » l’obéissance. Jésus demande que « cette coupe s’éloigne » si possible, mais conclut finalement avec : « Non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux. » À ce propos, le pasteur David Jang déclare : « Nous voulons souvent, par la prière, “faire changer” la volonté de Dieu. Mais la prière que Jésus nous enseigne, c’est celle qui nous “change” pour adhérer à la volonté de Dieu. C’est là toute l’essence de la prière de Gethsémané : au-delà de notre volonté et de nos émotions, nous soumettre jusqu’au bout au Père. » Ainsi, la prière de Gethsémané demeure le modèle intemporel pour tous les chrétiens, offrant la force de suivre le Seigneur dans n’importe quelle situation.
Pourtant, des disciples encore fragiles n’ont pu se joindre à Jésus dans cette prière. Pierre s’est endormi, Jacques et Jean n’ont pas saisi la gravité de l’heure. Alors que Jésus leur dit : « Vous n’avez pu veiller une heure ? Veillez et priez, afin de ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible », ils demeurent sans réaction. Le pasteur David Jang voit dans ces hommes l’image de « l’Église dans sa dimension humaine » : « Même des croyants au discours assuré peuvent, quand la crise survient, s’endormir ou s’enfuir. C’était vrai à l’époque de Jésus, et c’est pareil de nos jours. D’où la nécessité de méditer la prière de Gethsémané, de percevoir notre vraie condition, et plutôt que de nous enorgueillir comme Pierre, de nous agenouiller comme Jésus, abandonnant tout dans les mains du Père. »
Après cette troisième prière, Jésus s’exclame : « Dormez maintenant et reposez-vous ! C’est fait, l’heure est venue ! » puis il accueille volontiers son destin de croix. Quand les soldats arrivent, les disciples se dispersent. Le pasteur David Jang commente : « Même avec de bonnes résolutions et une détermination ardente, sans la prière dans l’Esprit, nous tombons aisément. Pierre, qui criait qu’il ne renierait jamais le Seigneur, finit par le renier de la façon la plus humiliante. Mais Jésus, sachant d’avance sa chute, a continué de l’aimer et de le relever. » C’est là un message d’espérance : malgré nos fautes et nos moments de honte, le Seigneur nous offre la grâce de revenir à lui.
La prière de Gethsémané amène donc Jésus à assumer, en obéissance à la volonté du Père, la « coupe de la mort » impossible à surmonter humainement. Et c’est au Calvaire, sur la croix, que cette obéissance se concrétise. Le pasteur David Jang insiste : « La croix de Jésus ne sert à rien pour qui se contente de la contempler de loin en spectateur. Nous sommes appelés à cheminer avec lui sur cette voie. Tel est le sens de “marcher avec le Christ” et la porte d’accès à la vie éternelle en lui. » Nous sommes appelés à suivre le chemin d’obéissance qu’il a ouvert à Gethsémané. Même si ce chemin paraît tragique et solitaire, la gloire de la résurrection en est l’aboutissement promis.
Par ailleurs, s’agissant de l’omission de la prière de Gethsémané dans l’Évangile de Jean, le pasteur David Jang rappelle : « L’accent de Jean est mis sur le fait que Jésus considère déjà la croix comme une gloire, dès le chapitre 13. Son intention éditoriale pourrait avoir été de souligner la majesté de Jésus Roi, plutôt que son angoisse humaine. » De son côté, l’Évangile de Jean met en relief, au chapitre 17, la grande prière sacerdotale où Jésus intercède pour le monde et pour ses disciples, ce qui fait ressortir son autorité royale. Les synoptiques, eux, mettent l’accent sur la souffrance humaine de Jésus et la manière dont il l’a surmontée dans la prière. Ces deux approches ne se contredisent pas ; elles se complètent, nous révélant plus largement Jésus vrai Dieu et vrai homme.
Le pasteur David Jang commente : « Nous aussi, dans notre parcours spirituel, vivons parfois des “Gethsémané”. Devant la violence de ce monde, représentée par la couleur rouge sang qui peut nous faire peur, nous nous sentons seuls ou incompris. Pourtant, Jésus y est passé avant nous, nous laissant pour modèle cette prière “non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux”. Quand nous faisons de cette prière la nôtre, alors même dans la solitude, le chemin avec le Christ ne conduit pas à l’abandon : il nous mène à la joie de Pâques. » Ainsi, Gethsémané et le Calvaire incarnent à la fois le drame le plus sombre et la manifestation la plus éclatante de la puissance et de l’amour de Dieu.
Cette scène de Gethsémané ne nous renvoie pas seulement à la situation des disciples, mais à celle de tout chrétien d’aujourd’hui. Si nous avions été là, aurions-nous agi différemment ? Peut-être serions-nous, comme Marc, sortis en hâte avec pour seul vêtement un drap, finissant par nous enfuir. Le pasteur David Jang pointe la limite évidente des résolutions humaines : « Pierre avait beau dire qu’il était prêt à affronter n’importe quelle difficulté, s’il ne reste pas éveillé en prière devant Dieu, il suffit d’une petite épreuve pour le faire chuter. La foi ne se fortifie que lorsque nous nous abandonnons totalement à Dieu dans la prière. » Plus que le zèle apparent, c’est l’humilité intérieure et la foi qui importent.
La fin du chapitre 14 de Marc décrit l’arrestation de Jésus et son interrogatoire devant le grand prêtre, tandis que Pierre, conforme à la prophétie de Jésus, le renie trois fois. Au chant du coq, il se souvient de la parole du Seigneur et se met à pleurer amèrement. Le pasteur David Jang relève ici l’ampleur de la misère humaine et des larmes : « Nous sommes susceptibles de chuter et d’échouer. Mais ce n’est pas la fin. Après sa résurrection, Jésus est allé vers Pierre, lui confiant à nouveau la mission de paître ses brebis. Ainsi, la prière de Gethsémané, qui débouche sur la croix, montre l’immensité de l’amour de Jésus pour des pécheurs incapables de le suivre. »
De fait, le pasteur David Jang signale que « marcher avec le Christ » n’est pas un chemin facile ; c’est un chemin parfois solitaire, douloureux et semé de larmes. Mais il est aussi vrai que Jésus a précédé chacun de nos pas et a tout porté, y compris les échecs de ses disciples. Ainsi, si nous chutons, il nous relève. La prière de Gethsémané devient alors « un autoportrait de la souffrance qui nous guide vers l’espérance de la résurrection ». Oui, un chrétien peut traverser des situations qui ressemblent à l’obscurité et à la tristesse de Gethsémané, mais en priant, dans la soumission à la volonté du Père, nous accédons nous aussi à l’aube de Pâques.
Pour résumer : pour vaincre la « coupe de la mort » que nul ne saurait affronter par ses seules forces, Jésus obéit au Père par la prière à Gethsémané, et cette obéissance trouve son aboutissement sur la croix du Calvaire. Le pasteur David Jang déclare : « Si nous restons simples spectateurs, la croix ne produit rien pour nous. Il nous faut y prendre part aux côtés du Seigneur. C’est ce que signifie marcher avec le Christ : entrer dans la vie éternelle qu’il nous offre. La route de l’obéissance inaugurée à Gethsémané, nous devons la suivre dans la foi. Même si elle semble solitaire et tragique, la gloire de la résurrection nous est promise. »
D’autre part, le pasteur David Jang revient sur l’idée que Jean ne relate pas la prière de Gethsémané pour souligner la « gloire » de la croix dès le chapitre 13 de son Évangile. Ainsi, Jean 17 met en avant la prière royale où Jésus intercède pour le monde et pour les siens. Les Évangiles synoptiques, eux, exposent la souffrance humaine de Jésus, montrant comment il la surmonte grâce à la prière. Ces visions se complètent pour approfondir notre compréhension du Jésus Fils de Dieu et Fils de l’homme.
Le pasteur David Jang souligne ensuite : « Il est fréquent qu’au cours de notre pèlerinage spirituel, nous soyons confrontés à un “Gethsémané”. Nous voyons, telles ces eaux rouges du Cédron, les indices sanglants d’un monde violent, et nous tremblons, parfois seuls et effrayés. Or, Jésus nous a précédés sur ce chemin. Il nous a laissé cet exemple : “Non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux.” Si nous adoptons cette prière, alors même isolés et dans la souffrance, nous pouvons avancer avec le Seigneur vers la joie de la résurrection. » Dès lors, Gethsémané et le Calvaire, malgré l’horreur qu’ils manifestent, sont aussi les lieux où la puissance et l’amour de Dieu se révèlent de la manière la plus manifeste.
De plus, l’événement de Gethsémané nous sert de « miroir spirituel ». Aurions-nous été meilleurs que les disciples ? Nous aurions probablement, comme Marc, suivi Jésus en vitesse, un drap pour seul habit, avant de prendre la fuite. Le pasteur David Jang commente l’extrême fragilité des serments et larmes humains : « Même si nous clamons haut et fort, comme Pierre, que rien ne nous fera abandonner le Seigneur, si nous ne restons pas en prière devant Dieu, la moindre secousse nous fera vaciller. La foi ne se fortifie que dans la dépendance absolue envers Dieu, nourrie par la prière. » En somme, il ne s’agit pas de forcer une apparence de piété, mais de cultiver une humilité et une confiance radicales.
Le texte de Marc 14 montre ensuite Jésus amené devant les grands prêtres, tandis que Pierre le renie par trois fois avant que le coq chante, conformément à la prophétie. À l’instant même où le coq se fait entendre, Pierre se souvient de la parole de Jésus et pleure amèrement. Le pasteur David Jang note que ces larmes traduisent la détresse humaine, mais souligne aussi que ce n’est pas la fin de l’histoire : « Jésus, ressuscité, ne rejette pas Pierre, il va le chercher pour lui confier de nouveau la mission de prendre soin de ses brebis. Voilà qui illustre la grandeur de l’amour de Jésus, déjà visible dans sa décision de prendre la croix, et sa fidélité à relever des pécheurs démunis. »
Pour le pasteur David Jang, on comprend donc que « marcher avec le Christ », loin d’être facile, peut ressembler à un parcours de solitude, de détresse et de larmes. Toutefois, Jésus l’a parcouru avant nous, et il a pris sur lui l’échec de ses disciples. Ainsi, nous pouvons tomber, mais il nous donne la grâce de nous relever. La prière de Gethsémané est donc « le portrait d’une épreuve dont la finalité est la résurrection ». Le chrétien doit s’attendre à traverser, lui aussi, des situations de nuit noire et de combat solitaire. Pourtant, à travers la prière et l’abandon à la volonté du Père, nous accédons à la lumière de la résurrection.
La prière de Jésus à Gethsémané nous exhorte à nous rappeler les paroles de Jésus : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. » Le pasteur David Jang déclare : « Jésus a cheminé seul. Les disciples se sont endormis ; l’un s’est enfui ; un autre l’a trahi. Ce chemin de la croix n’a jamais été facile. Toutefois, Jésus ne recula pas d’un pas et, au bout de la route, il y eut la victoire de la résurrection. » Ce message demeure inchangé pour tous les disciples, hier comme aujourd’hui, et nous invite à entendre la voix de Jésus qui nous dit : « Venez avec moi. »
En conclusion, le pasteur David Jang relève quelques points clés que nous enseigne la prière de Gethsémané. Premièrement, Jésus a connu la peur et la souffrance humaines, et nous ne sommes pas épargnés de telles épreuves. Deuxièmement, même au cœur de la douleur, Jésus s’est écrié « Abba, Père ! », et nous sommes appelés à croire sans réserve en la bonté de Dieu. Troisièmement, l’obéissance de Jésus, « non pas ma volonté, mais la tienne », trouve sa source dans la prière, d’où l’importance de « veiller » comme il l’a demandé. Quatrièmement, nous devons reconnaître notre faiblesse, à l’exemple des disciples assoupis, et mettre notre confiance dans la grâce qui nous relève. Enfin, la prière de Gethsémané aboutit à la croix et à la résurrection : la croix signifie la pire détresse de l’humanité, mais la résurrection est la plus grande espérance, et c’est en traversant ces deux réalités que notre foi se fortifie.
Ainsi, Gethsémané et le Calvaire ne sont pas de simples événements historiques survenus il y a 2 000 ans en Palestine, mais un miroir spirituel pour les croyants d’aujourd’hui. Le pasteur David Jang remarque : « Nous avons vite fait de blâmer les disciples, mais posons-nous la question : “Si j’avais été là, comment aurais-je agi ?” Se l’avouer, c’est découvrir qu’on est tout aussi prêt à faillir, et c’est alors avec humilité et repentance qu’on s’approche du Seigneur. » Au bout du compte, la foi n’est pas affaire de force personnelle, mais repose sur la grâce de Jésus crucifié pour nous, et sur la reconnaissance de notre faiblesse, dans la prière.
Aujourd’hui, quand l’Église et les croyants affrontent diverses épreuves et tentations, nous n’avons en réalité que deux options. La première, comme Pierre et les autres disciples, consiste à vouloir tenir coûte que coûte par soi-même, pour finalement fuir ou s’écrouler. La seconde, à l’exemple de Jésus, consiste à tout déposer devant le Père et à confesser : « Que ta volonté soit faite. » Cette seconde voie, rappelle le pasteur David Jang, est la forme concrète du « marcher avec le Christ ». Jésus l’a empruntée le premier, prouvant par sa résurrection que ce chemin ne mène pas au désespoir. Si nous le suivons, malgré nos faiblesses et nos larmes, nous verrons la puissance de la résurrection et goûterons à la gloire du Royaume de Dieu.
À travers ce parcours, nous redécouvrons le rôle essentiel de la prière. Pourquoi Jésus, au moment le plus pénible, a-t-il tenu à conduire ses disciples en un lieu de prière, leur demandant de veiller ? Le pasteur David Jang indique : « La prière approfondit notre relation avec Dieu et nous permet de nous soumettre à sa volonté. La délaisser revient à renier sa souveraineté, à retomber dans l’orgueil de vouloir tout résoudre par soi-même. Jésus n’a jamais renoncé à la prière et a exhorté les disciples à veiller, mais ils ne l’ont pas compris. Résultat : ils n’ont pu ni épauler Jésus dans sa souffrance ni contribuer à quoi que ce soit, et ils se sont éparpillés. Or, après la résurrection, Jésus les rassemble et leur confie de nouveau la mission de proclamer l’Évangile, à la force de l’Esprit et dans la communion de la prière. C’est ainsi que, dans le livre des Actes, la prière et la puissance du Saint-Esprit font d’eux les piliers de l’Église naissante. »
Il en va de même pour nous. Quel que soit notre zèle apparent, si nous négligeons la prière, nous chuterons comme Pierre au premier obstacle. Mais si, à l’exemple de Jésus à Gethsémané, nous approchons Dieu avec des larmes et des cris, aucune tentation ne peut nous vaincre. Le pasteur David Jang remarque à ce sujet : « L’Église peine à demeurer lumière du monde, et les croyants manquent de force intérieure, car ils ont souvent perdu l’esprit même de Gethsémané. Celui-ci comporte une ardeur et une sincérité radicales, ainsi qu’un abandon total à la volonté de Dieu. Sans cet esprit, nous finissons par nous endormir ou par fuir. »
Par conséquent, il ne s’agit pas de ne réfléchir à la souffrance du Christ et de prier que pendant le Carême ou une semaine de prière spéciale. Nous sommes plutôt appelés à maintenir constamment vivant, au cœur de notre quotidien, le souvenir de Gethsémané. Que l’image de Jésus prêt à affronter la croix reste présente, de sorte que nous persévérions en prière pour demeurer éveillés dans l’Esprit. Le pasteur David Jang appelle cela la « sainte répétition » : l’histoire unique de Gethsémané doit se « répéter » dans notre vie quotidienne. Ainsi, même si nous avons, comme Marc, un passé honteux, nous pouvons devenir auteurs de la Bonne Nouvelle, porteurs de la croix et du témoignage de la résurrection. Comme Pierre, qui a renié Jésus trois fois mais s’est vu ensuite confier la mission de paître le troupeau, nous pouvons être relevés pour devenir des colonnes de l’Église.
Bref, le récit de la prière de Gethsémané en Marc 14 montre à la fois la faiblesse humaine des disciples et la miséricorde de Jésus, tout en soulignant de manière saisissante ce que signifie l’obéissance totale à la volonté de Dieu. Selon le pasteur David Jang, « marcher avec le Christ » puise ses racines dans cette spiritualité de Gethsémané : même face à la mort, nous nous en remettons à l’amour du Père en proclamant : « Non pas ma volonté, mais la tienne. » Une telle disposition nous empêche de sombrer, même dans la solitude. En effet, Jésus a déjà parcouru ce chemin, et la résurrection prouve que cette voie est celle de la victoire ultime. Tout croyant en Christ est appelé à incarner cette foi.
Pour conclure, le pasteur David Jang nous invite, à la lumière de Gethsémané, à nous demander quelle « croix » nous sommes tentés d’esquiver. « Devant quelles épreuves nous endormons-nous, et pour quels combats devrions-nous implorer Dieu dans les larmes ? Ne sommes-nous pas comme Pierre, prêts à tout promettre alors que, dans la réalité, nous cédons parfois à l’indifférence ou nous “tuons le temps” ? » Quand nous répondons honnêtement à ces questions, nous approchons davantage de la prière de Jésus à Gethsémané, et nous apprenons à ne plus nous appuyer sur notre propre volonté ou nos émotions, mais à nous reposer sur la volonté du Père et sa toute-puissance.
Le pasteur David Jang répète souvent que « la foi ne repose pas d’abord sur notre décision, mais sur l’amour de Dieu qui a livré son Fils unique à la croix, et sur l’obéissance de Jésus qui est allé jusqu’au bout ». Notre rôle consiste à nous appuyer sur cette obéissance, pour affronter nous aussi les « Gethsémané » de notre existence, en criant : « Abba, Père, je continue malgré tout à te faire confiance. » C’est là le sens concret du « marcher avec le Christ ». Celui-ci ne se trouve ni dans des manifestations spectaculaires ni dans un certain artifice religieux, mais dans les larmes et la prière à l’écart, au cœur de la nuit. Dans de tels moments, Dieu agit pour transformer notre cœur, actualisant dans notre vie la puissance de salut et de vie qu’il a déjà accomplie en Jésus.
Ainsi, la prière à Gethsémané, où Jésus se livre entièrement, dévoile la pleine mesure de sa faiblesse humaine comme de son obéissance divine. Elle nous exhorte à tout remettre entre les mains du Père. Le pasteur David Jang réaffirme inlassablement l’importance de cette spiritualité de Gethsémané, dont l’essence est : « Si nous voulons véritablement marcher avec le Christ, nous devons, nous aussi, connaître les larmes de Gethsémané, porter notre croix, et croire fermement que cette route mène à la gloire. » Veiller et prier pour que Gethsémané s’actualise dans notre vie quotidienne, c’est faire l’expérience incomparable de la communion avec le Christ. Même nos défaillances n’empêchent pas cette communion, car Jésus, qui connaissait déjà les faiblesses de ses disciples, les a aimés jusqu’au bout. De même, il peut relever nos échecs et sécher nos larmes, en les revêtant de la force victorieuse de sa résurrection.
This writing focuses on the scene of Jesus praying in Gethsemane, recorded in Mark 14:32–42, and explores in depth the meaning of “walking with Christ,” a theme Pastor David Jang has consistently emphasized. By reflecting on the core values of faith as revealed in the agony Jesus experienced, the behavior of the disciples, and the solitary prayer in that scene, we will look at the message conveyed to us today, along with the main teachings Pastor David Jang seeks to impart. The discussion flows seamlessly as a single narrative without subdividing into multiple subtopics, guiding us to ponder how the scene of Jesus praying with loud cries and tears in the Garden of Gethsemane connects to each of our lives and what it means to walk as a disciple with Christ.
First, from Mark 14 we learn that Jesus was facing His imminent death on the cross. After sharing the Passover meal with His disciples, He went to the Garden of Gethsemane at the foot of the Mount of Olives, where He prayed so earnestly that His sweat became like drops of blood. Commonly, the “Mount of Olives” is an area filled with olive trees, and “Gethsemane” is a place name meaning “oil press,” where olives were crushed to extract oil. Pastor David Jang points out that olive oil symbolizes two important things—peace and eternity—while also recalling the tradition of anointing kings with oil in the Old Testament. In Hebrew “Messiah” and in Greek “Christos” both mean “the Anointed One.” Therefore, although Jesus was in Gethsemane as Christ, the anointed King, what we see here is not the disciples anointing Him for His enthronement, but rather Jesus sweating great drops of blood as He prepared for His suffering on the cross. This is a striking and paradoxical contrast in Scripture—He is the One who should have been enthroned as King, yet He is found in deep distress, offering up a pitiable prayer.
Although Jesus’ prayer in Gethsemane is recorded as an extremely important passage in Matthew, Mark, and Luke, it is notably absent from the Gospel of John. Pastor David Jang explains that this might be because John, starting from chapter 13, already sheds light on Jesus having fully accepted the path of the cross, thereby not focusing on the Gethsemane prayer scene in detail. In John 13, while Jesus was sharing the Last Supper with His disciples, He declared that He had now been glorified, and He left them with eschatological exhortations and a farewell discourse. In other words, even before the suffering of the cross began, Jesus already proclaimed that path as “glory,” signifying His resolute determination. According to Pastor David Jang, “The Lord chose the way of the Christ even before Golgotha. John likely omitted Gethsemane’s prayer to emphasize Jesus’ regal majesty, completely embracing the Father’s will with no trace of wavering.”
Yet the Gethsemane prayer described in the Synoptic Gospels shows us Jesus’ “human struggle” and “intense lament.” In Mark 14:33–34, Jesus says, “He began to be deeply distressed and troubled. ‘My soul is overwhelmed with sorrow to the point of death.’” Hebrews 5:7 testifies, “During the days of Jesus’ life on earth, He offered up prayers and petitions with loud cries and tears to the One who could save Him from death.” This shows that Jesus truly became human like us, and at the same time it reveals His noble faith, crying out to God the Father as “Abba, Father” and obeying Him to the very end. Pastor David Jang underscores that “Jesus prayed so earnestly that His sweat became like drops of blood. Within Him we see the raw reality that the path of the cross is so dreadful, and that human trembling and pain were inevitable in walking that path.” Nonetheless, Jesus voluntarily declares, “Yet not what I will, but what You will be done,” demonstrating complete submission to the will of God.
At this point, as Pastor David Jang often stresses, we must not miss the fact that Jesus could have “avoided” bearing the cross. In Jesus’ prayer found in Matthew 26 and Mark 14, He says, “Take this cup from Me.” Even though Jesus is the Son of God, He expresses, in His humanity, the terror and agony of facing death. Yet in the same breath, His prayer continues, “Nevertheless, not as I will, but as You will.” Commenting on this scene, Pastor David Jang says, “Even though we may resolve to follow God’s will in our walk of faith, our will and emotions are weak and we often long to flee in another direction. Jesus also experienced that moment, yet He ultimately held onto the Father’s will and walked it to completion, providing an example for us all.” This is the challenge that all who walk with Christ must face, and at the same time it serves as a truth offering us comfort and hope.
Meanwhile, as Jesus prays in Gethsemane, the disciples are sleeping. Specifically, at the supper table Peter had boasted, “I will not deny You under any circumstances. Even if I must die with You, I will not forsake You.” But Jesus predicted, “Before the rooster crows, you will disown Me three times.” Moreover, when they enter Gethsemane, Peter and the other disciples fail to stay awake for even one hour; they simply fall asleep. The Lord says, “Could you not keep watch for one hour?” and urges them to pray so as not to fall into temptation. Pastor David Jang observes, “At this crucial hour for the Lord, in the midst of a decisive spiritual battle, the disciples have no idea what is truly happening. They behave like people out on a leisurely evening stroll, and they fall asleep. This is our own picture as well. Often, at pivotal moments when God is working, we lie down in ignorance, missing it completely.”
Ultimately, when Jesus is arrested, the disciples scatter in confusion. Mark 14:51–52 tells of a young man who followed Him wearing nothing but a linen cloth; when he was seized, he ran away naked, leaving the cloth behind. Traditionally, many interpret this “young man” to be Mark, the author of the Gospel. Pastor David Jang explains, “Because the Last Supper took place in his home, Mark, who was likely asleep, realized what was happening late at night and hurriedly went out to follow Jesus. But in the end, he too was overcome by fear and fled, leaving the cloth behind.” By including such an embarrassing scene about himself so transparently in his Gospel, Mark testifies to how easily human frailty can surface, and also shows that even such frailty can be restored in the love of Jesus. Pastor David Jang calls this “an honest confession of faith,” stating, “Mark frankly confesses his own shame and writes this scene to boast in the grace of the Lord who transformed him. We too must not hide our weaknesses but reveal them, opening the way for God’s power to be manifest.”
Thus, Gethsemane—a place where Jesus, as the One who deserved to be anointed King, instead sweated drops of blood in sorrow—became a tragic location. From this we realize that the cross and resurrection were inevitable before the title “Christ” could be fully embraced and affirmed, that is, before Jesus could truly be confessed and recognized as “the Anointed One.” The disciples were not at all prepared to crown Jesus King, nor were they spiritually and faithfully mature enough to walk His path. Consequently, Jesus had to walk in solitude, culminating in the bloody sweat of Gethsemane and the cross of Calvary. Pastor David Jang notes, “Even at the Last Supper, the disciples received the bread and wine, sang a hymn, and then failed to anticipate the suffering that lay ahead. Even as the blood of the lamb sacrificed at Passover flowed down the Kidron Valley, staining the waters red, they did not clearly grasp the significance of the Lord’s death. The Lord alone crossed that red current and entered Gethsemane, where He soon prayed earnestly until His sweat became like drops of blood.”
In that lonely, desperate moment, Jesus addressed God as “Abba, Father.” This expression combines the Aramaic “Abba” (Dad) with the Greek “Pater” (Father), symbolizing Jesus’ intimate relationship with God the Father and His absolute trust in Him. While ministering in Galilee, Jesus also referred to God as “your Father in heaven,” yet in this valley of suffering He cries out even more urgently and intimately, “Abba, Father.” Pastor David Jang comments, “When we walk the path of faith, one of the greatest temptations is the doubt, ‘Does God really love me?’ Even Jesus, in the depths of extreme suffering, called upon ‘Abba, Father.’ This shows us that, in our own fearful moments, we must put our total trust in the Father.” Ultimately, even when the power of death looms with full force, we must never relinquish our faith in the goodness of God and must be able to confess, “Everything is possible for You.”
Another crucial aspect here is that Jesus’ prayer reveals the essence of prayer as leading to obedience, rather than functioning as a mere “means” to an end. Jesus asked, “If possible, let this cup pass from Me,” yet ultimately concluded, “Not My will, but Yours be done.” On this point, Pastor David Jang emphasizes, “We often try in prayer to ‘change God’s will.’ However, the prayer that Jesus taught is about letting God’s will ‘change me.’ The very essence of prayer displayed in Gethsemane is this: complete submission to the Father, transcending our own wishes and emotions. That is the ultimate aim of genuine prayer.” Hence, Jesus’ prayer in Gethsemane serves as a foundational model throughout the ages, empowering Christians everywhere to follow the Lord’s way regardless of circumstance.
But in their human frailty, the disciples could not join this prayer. Peter fell asleep, and so did James and John, all failing to sense the Lord’s urgency. Although Jesus asked, “Could you not keep watch for one hour?” urging them to stay alert and pray that they might not fall into temptation—declaring, “The spirit is willing, but the flesh is weak”—they remained in a state of unawareness. Pastor David Jang likens them to the “human face of the church,” saying, “In the world, some believers boast and act fearless. Yet when real crisis strikes, they often fall asleep or flee. It was true in Jesus’ day, and it is the same in our lives today. That is why we must revisit the Gethsemane prayer to recognize our true nature, and rather than displaying foolish self-confidence like Peter, we must kneel before the Father and entrust everything to Him.”
After His third prayer, Jesus says, “Are you still sleeping and resting? Enough! The hour has come,” willingly accepting His destiny of the cross. Then, as the soldiers arrive to seize Him, the disciples scatter. Pastor David Jang observes, “No matter how strong our resolve and willpower appear, without praying in the Holy Spirit and relying on God’s power, we can easily stumble. Peter boldly declared, ‘Even if I must die with You, I will not deny You,’ yet in reality, he ended up denying Him in the most shameful way. But Jesus already knew Peter would fall and still loved him to the end and brought him back.” This is a hopeful message that even though we may fall and betray the Lord, He grants us the grace of restoration.
Through His prayer in Gethsemane, Jesus embraced the “cup of death” that is humanly impossible to overcome, submitting to the Father’s will; the reality of this submission was then carried out on Calvary’s cross. Pastor David Jang states, “The cross of Jesus is of no use if we remain bystanders or mere onlookers. We must walk that way of the cross with the Lord. That is walking with Christ, and it becomes the gateway to eternal life in Him.” In other words, we too must follow in faith the path of Jesus’ obedience that began in Gethsemane. Though that path appears lonely and tragic, the glory of the resurrection is promised at its end.
Regarding John’s omission of the Gethsemane prayer, Pastor David Jang reiterates, “John may have deliberately left out Jesus’ human agony to underscore Jesus’ declaration in John 13 that the cross was already His glory.” The Gospel of John accentuates Jesus’ “regal” majesty through the farewell prayer in chapter 17, in which Jesus prays for the world and for His disciples. Conversely, the Synoptic Gospels emphasize the intensity of Jesus’ human suffering and the kind of prayer He lifted up to overcome it. These two approaches are by no means contradictory; rather, they offer complementary perspectives, presenting Jesus as both the Son of God and fully human.
Pastor David Jang notes, “We, too, often confront difficulties like Gethsemane in our own walk of faith. Observing the traces of blood like the Kidron Brook, we can feel fear and trembling, and we can be lonely when no one seems to understand our pain. But Jesus has already walked that path, leaving us the example of praying, ‘Not My will, but Yours be done,’ even in the midst of agony. When we make that prayer our own, walking with the Lord will indeed transcend loneliness and lead us to the joy of resurrection.” Thus, Gethsemane and Calvary, while being places of the most intense suffering, are simultaneously the very places where God’s power and love manifest most powerfully.
Moreover, the Gethsemane event stands as a “spiritual mirror,” not only for the disciples but also for all of us today. If we had been there, we would likely have acted no differently from the disciples; perhaps, like Mark, we would have run away wearing only a hastily wrapped linen cloth. Pastor David Jang points out how limited our human determination and promises are, remarking, “Even if we, like Peter, confidently declare we will never abandon the Lord, if we do not watch and pray, we can fall before the slightest provocation. Therefore, faith can only be strengthened through absolute dependence on God and through prayer, not through outward zeal.” This shows that internal humility and trust matter far more than external enthusiasm.
In the latter part of Mark 14, Jesus is arrested and brought before the high priests, and Peter does exactly as Jesus had foretold—he denies the Lord three times. When the rooster crows, Peter remembers Jesus’ words and weeps bitterly. Pastor David Jang addresses these tears and human wretchedness: “We can fail and fall. But that is not the end. Jesus rose again and sought out Peter, restoring his calling by telling him, ‘Feed My sheep.’ This reaffirms how great Jesus’ love is and how He holds on to sinners like us to the very end, just as He chose the cross in His Gethsemane prayer.”
This makes clear that what Pastor David Jang emphasizes—“walking with Christ”—is by no means an easy road. It is often lonely, isolated, and filled with tears. But it is also a road the Lord has already trodden, where He embraced the disciples’ every failing. Thus, even if we stumble, we have a path open for renewal. Indeed, Jesus’ prayer in Gethsemane is a “portrait of suffering” that leads us toward the hope of resurrection. While Christians may experience dark nights like Gethsemane—facing sorrow and trials with no one to share them—in prayerful obedience to the Father we too will find the dawn of resurrection. That is the pinnacle of our hope in Christ.
Ultimately, Pastor David Jang summarizes the significance of the Gethsemane prayer by pointing out five essential truths. First, Jesus experienced genuine human fear and pain, just as we do, and we cannot avoid such trials in our own lives. Second, even amid such terror, we must trust fully in God’s goodness, as Jesus did when He cried out, “Abba, Father.” Third, true submission to God’s will—especially when it clashes with our own—comes only through prayer, and this requires us to “stay awake,” as the Lord commanded. Fourth, we must honestly acknowledge our own frailty, just as the disciples’ weakness was laid bare; yet we must also believe that God’s grace is sufficient to lift us up again. Lastly, we need to remember that Jesus’ Gethsemane prayer ultimately was fulfilled through His cross and resurrection. The cross may seem like humanity’s greatest despair, but it is the path leading to the ultimate hope of resurrection, and through that path our faith matures.
Therefore, Gethsemane and Calvary are not merely historical events that occurred two thousand years ago in Palestine; rather, they continue to illuminate the spiritual reality of Christians in every age. Pastor David Jang emphasizes this point, saying, “We too easily criticize the disciples, but we should ask ourselves, ‘If I had been there, how would I have responded?’ That question reveals our own potential to abandon Jesus and run away, prompting us to approach the Lord with far greater humility and repentance.” In the end, faith stands not on our strength but on God’s love in giving His only Son to the cross, and Jesus’ choice to follow that path to the end. Once we recognize this, we realize our endurance depends on the Lord holding us firmly, and on our confession of weakness and dependence upon His grace.
Moreover, when confronted by various crises and temptations, today’s churches and believers need to be aware that we essentially face two choices. One is to rely on our own will like Peter and the other disciples, only to collapse or flee. The other is to act as Jesus did, pouring out everything before the Father and confessing, “Father, let Your will be done,” which is precisely the practical shape of “walking with Christ” that Pastor David Jang repeatedly proclaims. The Lord has already walked that path in Gethsemane, and by His resurrection has shown that path never ends in despair. Therefore, even though our human weakness and tears may follow, resurrection power ultimately unfolds, leading us to experience the glory of God’s kingdom.
Throughout this process, we rediscover the significance of “prayer.” Why did Jesus, at His darkest hour, bring His disciples to pray, hoping they would stay awake with Him? Pastor David Jang answers, “Prayer deepens our relationship with God and leads our hearts to surrender to His will. Ceasing to pray can be an act of pride that refuses to acknowledge God’s sovereignty and instead tries to solve problems by our own strength. Hence, Jesus never gave up prayer and wanted His disciples to keep watch and pray.” But the disciples did not understand. Consequently, during Jesus’ arrest and crucifixion, they dispersed without offering any meaningful involvement. Still, after His resurrection, Jesus again appeared to His disciples, leading them into a life of prayer and the power of the Holy Spirit, ultimately entrusting them with the mission of spreading the gospel. In the Book of Acts, they become the main instruments of the early church’s growth, bolstered by prayer and the Spirit’s power.
The same applies to us. No matter how passionate and resolute we seem, if we lose our life of prayer, we may fall like Peter at the slightest temptation. Yet if we follow the Lord’s example in Gethsemane, crying out to God with tears, we can overcome any test that seeks to bring us down. Pastor David Jang points out that “one reason the church loses its place in this world, and why individual believers lose their profound inner strength, is that they have lost the true spirit of Gethsemane prayer. Gethsemane prayer is marked by urgency, deep need, and absolute submission to God’s will. Without it, we, too, will fall asleep and flee.”
Thus, we must not limit our meditation on Jesus’ suffering and prayer only to Lenten seasons or early morning prayer meetings. Instead, in our everyday lives, we must continually recall Gethsemane. We need to pray in such a way that the image of Jesus before the cross, unable to avoid His ultimate decision, comes alive in our hearts. Pastor David Jang calls this a “holy repetition.” That is, though the Gethsemane event happened only once in history, it must be reenacted in our hearts even today. When that happens—whether we have a shameful past like Mark or not—we can still experience the grace of being transformed into one who proclaims the cross and resurrection. Even if we have denied the Lord three times like Peter, we can still receive the commission “Feed My sheep” and become a pillar of the church in the future.
In this way, the Gethsemane prayer recorded in Mark’s Gospel is not only a stark example of “complete obedience to God’s will over one’s own,” but also a scene where the disciples’ weakness and Jesus’ kindness stand in sharp contrast. What Pastor David Jang calls “walking with Christ” ultimately originates in the spiritual ethos of Gethsemane. No matter how frightening death may be, those who have absolute trust and love for the Father, saying, “Not My will, but Yours be done,” will never truly collapse, even in the most desolate circumstances. Why not? Because Jesus already took that path, and we confirm through the resurrection that such a path leads to everlasting victory. For anyone who believes in Christ, it becomes our task to put this faith into action.
Summarizing this Gethsemane event, Pastor David Jang urges each of us to ask ourselves, “Which cross do I want to escape right now?” He continues: “What hardships am I sleeping through? Over what matters should I be weeping and desperately pleading before God? Am I, like Peter, declaring that I would die for the Lord while in reality falling asleep or idly passing time?” When we honestly address these questions, we meet Jesus’ prayer in Gethsemane more personally. Through this encounter, we learn not to rely on human strength or determination but to entrust ourselves completely to the Father’s will and power. Pastor David Jang often says, “Faith does not stand on our decisions; it stands on God’s love in giving His only begotten Son, and on Jesus’ obedience in walking that path to the end.” By standing on His obedience, we also inevitably face many “Gethsemanes” in life, but at each one we must cry out “Abba, Father,” confessing, “I still trust You,” despite fear and trembling. This confession is the key that makes “walking with Christ” a reality in our daily lives, not just a theological concept. And it is neither spectacular nor flashy but is instead formed in tearful prayer in the darkness. In that prayer, God renews our hearts, and the saving power declared in Jesus is tangibly revealed in our lives.
Thus, in Gethsemane, where Jesus prayed and the disciples’ frailty was unmasked, and in Jesus’ firm decision to go to the cross, we recall the words, “Whoever wants to be My disciple must deny themselves and take up their cross and follow Me.” Pastor David Jang states, “The Lord walked that road alone. The disciples slept, others fled, and someone else betrayed Him. So the way of the cross was never easy. Nonetheless, Jesus went that way unhesitatingly, and its destination was the triumph of the resurrection.” This message remains equally valid for anyone invited to follow as a disciple, both in former times and now, urging each of us to hear Jesus calling, “Come and follow Me.”
In conclusion, the Gethsemane prayer, as Pastor David Jang interprets it, powerfully proclaims that every one of us should move into “prayer that leads to surrendering ourselves entirely to God’s will.” It displays the paradox of Jesus’ human weakness and divine obedience in vivid detail, and Pastor David Jang has repeatedly stressed how central the spirituality of Gethsemane is. Its core is this: “If we truly wish to walk with Christ, we, too, must endure Gethsemane’s cries, bear the cross, and believe that path leads to glory.” As we remain watchful and prayerful, bringing Gethsemane into our everyday lives, we experience that walking with Christ is indeed the most blessed path, unlike any other. In the process, though our frailties and shortcomings may appear, Jesus—just as He knew His disciples’ frailty—will love us to the end, and in the power of His resurrection will restore us and make us new.
En este escrito, se presta especial atención a la escena de la oración de Jesús en Getsemaní registrada en Marcos 14:32-42, pero con el énfasis en la reflexión profunda sobre el significado de “caminar con Cristo” que el Pastor David Jang ha venido destacando. Revisaremos los valores centrales de la fe que se evidencian a través del sufrimiento de Jesús y la actitud de los discípulos, así como el mensaje que se nos otorga hoy, a la luz de las enseñanzas principales que transmite el Pastor David Jang. Se presentará todo en un solo hilo, sin subdivisiones explícitas, con el propósito de ayudarnos a meditar cómo la escena de Jesús orando entre llantos y lágrimas en el Huerto de Getsemaní se conecta con la vida de cada uno de nosotros, y qué significa realmente ser discípulos que caminan con Cristo.
Para empezar, a través de la escena de la oración en Getsemaní registrada en Marcos 14, sabemos que Jesús tenía ante sí la muerte en la cruz. Después de haber celebrado la Cena de la Pascua con sus discípulos, fue con ellos al Huerto de Getsemaní, en la falda del Monte de los Olivos, y allí oró con tanta intensidad que su sudor se convirtió en gotas de sangre. Generalmente, el “Monte de los Olivos” está cubierto de olivos, y la palabra “Getsemaní” significa “almazara” o “lugar donde se exprimen las aceitunas para obtener aceite”. El Pastor David Jang destaca en este punto los dos símbolos que nos brinda el aceite de oliva: la paz y la eternidad, además de la tradición de ungir con aceite al Mesías. En hebreo, “Mesías” y en griego, “Cristo”, ambos significan “el Ungido”. De ahí que, a pesar de que Jesús es el Cristo, el Rey ungido, su escena en el Huerto de Getsemaní no es la de ser ungido y proclamado Rey, sino la de derramar gotas de sudor como sangre en su preparación para el sufrimiento de la cruz. Este pasaje presenta uno de los contrastes más impactantes y paradójicos en toda la Escritura, ya que Aquel que debía ser coronado Rey se encuentra sumido en una oración estremecedoramente dolorosa.
La oración de Jesús en Getsemaní es un pasaje de suma importancia que se registra en Mateo, Marcos y Lucas —los Evangelios Sinópticos—, pero curiosamente no aparece en el Evangelio de Juan. El Pastor David Jang explica que, posiblemente, Juan no incluyó la escena de la oración en Getsemaní porque ya desde el capítulo 13 había resaltado que Jesús aceptó plenamente el camino de la cruz, por lo que no juzgó necesario tratar en detalle la escena de la oración. De hecho, en Juan 13, durante la Última Cena con sus discípulos, Jesús declara: “Ahora el Hijo del Hombre ha sido glorificado”, dejando una exhortación escatológica y su discurso de despedida a los discípulos. Es decir, antes de que iniciara el sufrimiento de la cruz, Él ya había declarado ese camino como su “gloria”, manifestando su decisión irrevocable. Al respecto, el Pastor David Jang interpreta: “El Señor escogió el camino del Calvario antes incluso de llegar allí. Tal vez Juan, deseando mostrar la majestuosidad real de un Jesús que aceptaba la voluntad del Padre sin la mínima vacilación interior, omitió la oración de Getsemaní”.
Sin embargo, los Evangelios Sinópticos nos muestran la “lucha humana” y el “clamor intenso” de Jesús en Getsemaní. En Marcos 14:33-34 se describe cómo Jesús “comenzó a horrorizarse y a angustiarse” y dijo: “Mi alma está muy triste, hasta la muerte”. Hebreos 5:7 también testifica: “Y Cristo, en los días de su carne, ofreciendo ruegos y súplicas con gran clamor y lágrimas al que podía librarlo de la muerte…”. Esto muestra vívidamente la humanidad de Jesús, a la vez que revela la fe sublime de obediencia total al Padre, al dirigirse a Él como “Abba Padre”. El Pastor David Jang enfatiza: “Jesús oró tan intensamente que su sudor se volvió como gotas de sangre. En Él se ve cuán atroz era el camino de la cruz y cuán ineludibles eran el temblor y el sufrimiento humano en recorrerlo”. Sin embargo, Jesús se entregó por su propia voluntad y confesó: “No sea lo que yo quiero, sino lo que Tú quieres”, sometiéndose por completo a la voluntad de Dios.
En este punto, como recuerda con frecuencia el Pastor David Jang, no debemos pasar por alto que, de hecho, Jesús “podía haber evitado” el camino de la cruz. De hecho, tanto en Mateo 26 como en Marcos 14, al observar la oración de Jesús, vemos la expresión: “Pasa de mí esta copa”. Aun siendo el Hijo de Dios, manifestó su extremo temor y dolor ante la muerte en su costado humano. Al mismo tiempo, de inmediato vino la oración: “Mas no sea como yo quiero, sino como Tú”. El Pastor David Jang señala a este respecto: “Aunque en la vida de fe estemos decididos a seguir la voluntad de Dios, muchas veces nos invade el deseo de huir por nuestra debilidad y emociones frágiles. Jesús también afrontó ese momento, pero al final, aferrándose a la voluntad del Padre, caminó hasta el fin y se convirtió en nuestro ejemplo”. Y esto es justamente el desafío que debe enfrentar todo el que camina con Cristo, pero a la vez nos da aliento y esperanza.
Por otro lado, mientras Jesús oraba en Getsemaní, los discípulos dormían. Especialmente Pedro, que en la cena había proclamado: “No te negaré bajo ninguna circunstancia. Aunque muera contigo, jamás te abandonaré”, recibió de Jesús la profecía: “Antes que cante el gallo, me negarás tres veces”. Y aun durante la oración en Getsemaní, Pedro y los demás discípulos no lograron mantenerse despiertos ni una hora. Jesús les dijo: “¿No habéis podido velar ni una hora? Velad y orad para que no entréis en tentación”. Acerca de esto, el Pastor David Jang comenta: “Para el Señor, este era el momento más crítico de toda su vida, una batalla espiritual trascendental, pero los discípulos no lo entendían en absoluto, como si simplemente hubieran salido a pasear de noche y se hubiesen quedado dormidos. Esa es también nuestra actitud con frecuencia. A veces, en momentos cruciales en que Dios obra, no percibimos nada y nos recostamos a dormir”.
Finalmente, cuando se llevan preso a Jesús, los discípulos huyen despavoridos. En Marcos 14:51-52 se narra que cierto joven, envuelto en una sábana, al verse agarrado escapó desnudo dejando la sábana atrás. Tradicionalmente, se considera que este “joven” podría ser el mismo Marcos, autor del Evangelio. El Pastor David Jang explica: “Quizás, como la Última Cena tuvo lugar en la casa de Marcos, cuando Jesús y los discípulos salieron hacia el Monte de los Olivos, Marcos, que estaría durmiendo, se percató tarde de la situación y corrió tras Jesús. Pero, finalmente, también él, presa del miedo, salió huyendo dejando su sábana”. Al no omitir esta vergonzosa escena en su propio Evangelio, Marcos muestra la facilidad con que se evidencia nuestra fragilidad humana, así como la esperanza de que incluso tal debilidad se restaura dentro del amor de Jesús. El Pastor David Jang lo denomina un “testimonio de fe honesta” y añade: “Marcos confesó francamente que él era un ser vergonzoso, y con ello quería exaltar la gracia del Señor que transformó su vida. De igual modo, nosotros también debemos exponer, en lugar de ocultar, nuestras debilidades para abrir camino a la intervención del poder de Dios”.
De esta manera, el Huerto de Getsemaní se convierte en un lugar trágico donde Aquel que merecía ser ungido como Rey, Jesús, experimenta en cambio dolor y tristeza hasta el punto de sudar gotas de sangre. Esto nos enseña que para que el título de “Cristo” fuera plenamente aceptado —es decir, para que Jesús fuera reconocido y confesado como “el Ungido”— eran inevitables la cruz y la resurrección. Los discípulos no estaban preparados para proclamar a Jesús como Rey, ni listos para compartir ese camino; carecían de la madurez espiritual y de fe para hacerlo. En consecuencia, Jesús tuvo que transitar solo el camino de la soledad, que culminó en las gotas de sudor en Getsemaní y en la cruz del Calvario. Sobre esto, el Pastor David Jang señala: “Incluso en la misma Última Cena, al cantar los salmos y recibir el pan y el vino, los discípulos seguían sin comprender la inminencia del sufrimiento. El sangre que brotaba de los corderos pascuales, fluyendo por el arroyo Cedrón, debía haberles hecho reflexionar sobre el significado de la muerte del Señor, pero no lo lograron. El Señor cruzó solo ese arroyo de aguas rojas, entró en Getsemaní y oró hasta que su sudor se convirtió en sangre”.
En ese momento de soledad y agonía, Jesús se dirige a Dios diciendo: “Abba Padre”. Es una combinación del arameo “Abba” (papá) y del griego “Pater” (padre), expresión que simboliza la cercanía absoluta y la confianza total que Jesús mantenía con el Padre. Aun durante su ministerio en Galilea, Jesús se había referido a “vuestro Padre que está en los cielos”, pero en este valle de sufrimiento se dirige de una manera más íntima y cotidiana, clamando: “Papá, Padre mío”. El Pastor David Jang comenta: “La tentación más grande en la vida de fe aparece cuando uno se cuestiona: ‘¿Realmente Dios me ama?’. Incluso Jesús, ante su sufrimiento extremo, clamó ‘Abba Padre’, mostrándonos que, cuando atravesemos momentos de temor humano, debemos confiar plenamente en el Padre”. Al final, aunque se enfrente a la muerte más inminente, nunca debemos soltar la confianza en la “bondad de Dios” y, a su vez, profesar: “Padre, todo te es posible”.
Otro aspecto a destacar en la oración de Jesús es que se trata de una oración que no aspira a “cambiar la voluntad de Dios”, sino que produce “obediencia” ante la voluntad de Dios. Jesús pidió que pasara de Él aquella copa, si era posible, pero concluyó diciendo: “No sea lo que yo quiero, sino lo que Tú quieres”. Respecto a esta escena, el Pastor David Jang declara: “A menudo, intentamos ‘cambiar’ el plan de Dios mediante la oración. Pero la oración que Jesús enseñó es entregarse para que la voluntad de Dios nos ‘cambie’ a nosotros. Este es el meollo de la oración de Getsemaní. El objetivo de la verdadera oración es someterse completamente al Padre, por encima de las emociones y voluntades humanas”. Por ello, la oración de Getsemaní de Jesús se ha convertido, a lo largo de los siglos, en el modelo fundamental que fortalece a los creyentes para seguir el camino del Señor en cualquier circunstancia.
Con todo, los discípulos, débiles en lo humano, no pudieron acompañar a Jesús en esa oración. Pedro se durmió; lo mismo hicieron Jacobo y Juan, sin comprender la urgencia del momento. Jesús les dijo: “¿No habéis podido velar ni una hora? Velad y orad, para que no entréis en tentación. El espíritu a la verdad está dispuesto, pero la carne es débil”. Ellos siguieron ajenos a la gravedad de la situación. El Pastor David Jang ve en ellos la “condición humana reflejada en la Iglesia” y comenta: “Incluso hay creyentes que parecen muy valientes y osados ante el mundo, pero, en realidad, cuando llega la crisis, son los primeros en quedarse dormidos o huir. Ocurrió así en tiempos de Jesús y se repite en nuestra vida actual. Por eso, más que nunca, debemos contemplar la oración de Getsemaní para darnos cuenta de lo que de verdad somos, y en lugar de enorgullecernos temerariamente como Pedro, debemos imitar a Jesús, que se arrodilló ante el Padre y le entregó todo”.
Tras su tercera oración, Jesús dice: “¿Todavía estáis durmiendo y descansando? Basta; ha llegado la hora”. Acepta con decisión su destino de ir a la cruz. Cuando los soldados vienen a apresarlo, los discípulos se dispersan. En este punto, el Pastor David Jang comenta: “Por mucha determinación y fuerza de voluntad que haya, si no dependemos del poder de Dios y no oramos en el Espíritu, caeremos con facilidad. Pedro había declarado con soberbia: ‘Aunque tenga que morir contigo, jamás te negaré’, pero fue quien más vergonzosamente lo negó. Sin embargo, Jesús, aun sabiendo que Pedro caería, lo amó hasta el fin y lo guio al arrepentimiento”. Esto se convierte en un mensaje de esperanza: aunque caigamos y mostremos facetas lamentables, el Señor nos concede la gracia de volver.
Con la oración de Getsemaní, Jesús, en su humanidad, aceptó, en obediencia a la voluntad del Padre, la “copa de la muerte”, aparentemente imposible de sobrellevar. El Calvario fue el lugar donde esta obediencia se concretó en la cruz. El Pastor David Jang insiste: “La cruz de Jesús no tiene ningún sentido si la consideramos desde la perspectiva de meros espectadores. Debemos recorrer ese camino con Él. Eso es caminar con Cristo, y es la puerta que conduce a la vida eterna que el Señor ofrece”. En otras palabras, debemos seguir por fe el camino de obediencia que comenzó en Getsemaní. Aunque parezca un sendero solitario y trágico, nos aguarda la promesa de la gloria de la resurrección.
Por otra parte, el Pastor David Jang reitera su explicación de por qué el Evangelio de Juan omitió la escena de Getsemaní: “Probablemente para recalcar cómo, en Juan 13, Jesús ya había anunciado la cruz como gloria, dejando de lado la parte de la angustia humana”. En Juan 17 encontramos la oración final de Jesús por el mundo y por sus discípulos, mostrando un énfasis en su “majestad real”. En contraste, los Evangelios Sinópticos subrayan la dimensión de sufrimiento humano y el tipo de oración que Jesús ofreció para superarlo. Ambas perspectivas no se contradicen; al contrario, se complementan mutuamente, brindando una visión más completa de Jesús como Hijo de Dios y, a la vez, plenamente humano.
El Pastor David Jang menciona: “A veces, en nuestro caminar de fe, atravesamos situaciones que se asemejan a Getsemaní. Tal como el arroyo Cedrón, teñido de la sangre de los corderos pascuales, podemos sentir temor y temblor, e incluso soledad, cuando nadie comprende nuestro dolor. Pero Jesús ya recorrió ese camino y nos dejó el ejemplo de la oración: ‘No sea lo que yo quiero, sino lo que Tú quieres’. Al hacer nuestra esta oración, caminar con el Señor nos lleva a la resurrección que trasciende la soledad”. De este modo, Getsemaní y el Calvario se convierten en lugares que no solo revelan el más profundo dolor, sino que manifiestan con mayor fuerza el poder y el amor de Dios.
Aún más, el relato de Getsemaní no se limita solo a los discípulos de aquel entonces, sino que sirve de “espejo espiritual” para los creyentes de hoy. Si hubiéramos estado presentes en esa circunstancia, posiblemente no habríamos actuado de modo muy distinto a los discípulos; tal vez habríamos hecho como Marcos, siguiendo a Jesús apresuradamente con apenas una sábana y terminando por salir huyendo desnudos. El Pastor David Jang recalca la evidente limitación de nuestra determinación humana y añade: “Aunque nos jactemos como Pedro de que nunca abandonaremos al Señor, si no velamos en oración ante Dios, caeremos ante la mínima prueba. Por consiguiente, la fe no descansa en nuestro entusiasmo exterior, sino en la humildad y la confianza internas”.
En la parte final de Marcos 14, se narra la detención de Jesús y su comparecencia ante el sumo sacerdote; allí Pedro cumple la profecía negando tres veces al Señor, y luego llora amargamente al recordar sus palabras. El Pastor David Jang señala la miseria y lágrimas de la naturaleza humana y comenta: “Somos débiles y tropezamos. Pero no todo acaba ahí. El Jesús que fue crucificado volvió a buscar a Pedro resucitado y le encargó: ‘Apacienta mis ovejas’. Ello confirma cuán grande es el amor de Jesús, que, habiendo orado en Getsemaní y decidido tomar la cruz, sostiene hasta el fin a pecadores como nosotros”.
Este hecho pone en evidencia lo que el Pastor David Jang llama “caminar con Cristo”: un sendero que no es fácil, sino que conlleva a veces soledad, aflicción y lágrimas. Con todo, el camino ya ha sido recorrido primero por el Señor, y Él es quien acoge los fracasos de sus discípulos. Por tanto, incluso si fracasamos, hay esperanza de restauración. La oración de Jesús en Getsemaní puede considerarse un “autorretrato del sufrimiento que lleva a la esperanza de la resurrección”. Como creyentes, podemos experimentar en este mundo “noche oscura” y tristeza semejantes a las de Getsemaní. Pero si en oración nos sometemos a la voluntad del Padre, también nosotros recibiremos el amanecer de la resurrección.
En definitiva, a través de la oración de Getsemaní, Jesús abrazó voluntariamente una “copa mortal” que parecía inasumible, y eso se concretó en la cruz del Calvario. El Pastor David Jang insiste: “La cruz de Jesús no debe ser contemplada como espectadores distantes, sino transitada juntos con Él. Así podemos entrar en la vida eterna que se nos concede en el Señor”. Es decir, el camino de obediencia emprendido en Getsemaní debe ser seguido por los creyentes de todas las épocas. Aunque parezca un camino solitario y doloroso, nos aguarda la gloria de la resurrección.
Por su parte, el Pastor David Jang recuerda la omisión de la oración de Getsemaní en el Evangelio de Juan: “Quizás para enfatizar la proclamación de la cruz como ‘gloria’ en el capítulo 13 de Juan, se omitieron los aspectos de la angustia humana”. De hecho, en el capítulo 17 de Juan, la “Oración Sacerdotal” de Jesús realza su dignidad real, mientras que los Sinópticos ponen su foco en el sufrimiento humano que vivió y en la oración que libró esa lucha. Lejos de contradecirse, ambas perspectivas se complementan y enriquecen nuestra comprensión de Jesús como Hijo de Dios y Hombre perfecto.
El Pastor David Jang explica: “Al transitar la senda de la fe, a menudo nos encontramos con momentos ‘getsemaní’. Confrontados con ‘arroyos Cedrón’ que se tiñen de sangre, sentimos miedo o nos invade la angustia, y a veces nos sentimos solos porque nadie parece entender nuestro sufrimiento. Pero Jesús ya pasó por ahí y nos dejó el modelo de la oración: ‘No sea lo que yo quiero, sino lo que Tú quieres’. Cuando hacemos nuestra esa oración, el sendero de la soledad se transforma en un camino a la resurrección”. Así, Getsemaní y el Calvario, si bien exponen el dolor en toda su crudeza, al mismo tiempo revelan el poder y el amor de Dios de la forma más grandiosa.
Más aún, Getsemaní no solo expone la debilidad de los discípulos, sino la de todos nosotros. De haber estado ahí, es probable que tampoco hubiésemos actuado distinto a los discípulos; puede que, como Marcos, hubiéramos salido corriendo desnudos envueltos en alguna sábana. El Pastor David Jang subraya la clara limitación de cualquier resolución meramente humana, diciendo: “Aunque nos vanagloriemos como Pedro de que nada nos hará abandonar al Señor, si no velamos en oración ante Dios, sucumbiremos por cualquier pequeñez. Por lo tanto, la fe no depende de nuestra apariencia de fervor, sino de la humildad y confianza que hay en nuestro interior”.
Luego, en la parte final de Marcos 14, se relata cómo Jesús es conducido ante los sumos sacerdotes; Pedro cumple lo profetizado negando al Señor tres veces, y cuando oye cantar el gallo, al recordar las palabras de Jesús, llora amargamente. El Pastor David Jang destaca lo penosa que resulta esa escena para la condición humana, añadiendo: “Podemos fracasar y caer, pero ese no es el final. Jesús, después de resucitar, buscó a Pedro y le confirió de nuevo la misión: ‘Apacienta mis ovejas’. Esta es la prueba de cuán grande es el amor del Señor que, habiendo aceptado la cruz en Getsemaní, nos sostiene hasta el final pese a nuestro pecado”.
Así pues, la insistencia del Pastor David Jang en “caminar con Cristo” demuestra que no se trata de un sendero sencillo; a veces será un camino solitario, doloroso y lleno de lágrimas. Sin embargo, como el Señor lo recorrió primero y acogió las debilidades de los discípulos, aunque nosotros tropecemos, siempre habrá un camino de restauración. La oración de Jesús en Getsemaní es, por ende, un “cuadro del sufrimiento” que nos conduce a la “esperanza de la resurrección”. Si bien el cristiano puede enfrentarse en esta vida a la oscuridad y el llanto de Getsemaní, al orar y someternos a la voluntad del Padre, también nosotros accedemos a la mañana gloriosa de la resurrección.
Al fin y al cabo, el Pastor David Jang enseña que la escena de la oración en Getsemaní muestra cómo Jesús, en su humanidad, experimentó miedo y dolor; asimismo, nos hace ver que, como criaturas humanas, tampoco podemos eludir completamente estos tipos de prueba. Pero, así como Jesús clamó “Abba Padre” en medio de su angustia, también nosotros debemos confiar plenamente en el amor y la bondad de Dios. Además, el “no sea mi voluntad, sino la tuya” solo es posible mediante la oración, de ahí la necesidad de obedecer el mandato de “velar”, para no sucumbir a la tentación. Al mismo tiempo, hemos de reconocer con sinceridad que somos tan débiles que podemos quedarnos dormidos o huir, como los discípulos, pero debemos creer que la gracia del Señor se perfecciona incluso en nuestras flaquezas. Finalmente, no olvidemos que la oración de Getsemaní culminó en la cruz y la resurrección. La cruz, aun representando la peor desesperanza humana, se convierte en el camino a la esperanza definitiva de la resurrección, y es en esa senda donde nuestra fe madura.
Así, Getsemaní y el Calvario, más que hechos históricos acontecidos hace 2000 años en la tierra de Palestina, son una realidad espiritual que sigue repitiéndose en la vida diaria de los cristianos. El Pastor David Jang hace hincapié en ello: “Somos muy dados a criticar a los discípulos, pero debemos preguntarnos: ‘Si yo hubiera estado ahí, ¿habría actuado de otra manera?’. A través de esa pregunta reconocemos que llevamos la misma propensión a abandonar a Jesús y a huir, lo cual nos conduce a una actitud de mayor humildad y arrepentimiento al acercarnos al Señor”. Con ello, concluimos que la fe no depende de “lo fuertes que seamos nosotros”, sino de que “el Señor nos sostenga hasta el final, y de que reconozcamos nuestra debilidad y busquemos su gracia”.
Asimismo, cuando la Iglesia y los creyentes hoy enfrentan tentaciones y crisis, hay dos opciones claras. La primera, actuar como Pedro y los demás discípulos, es decir, resistir con fuerza de voluntad pero al final huir o caer. La segunda, orar ante el Padre y decir: “Que se haga tu voluntad, no la mía”, tal como hizo Jesús. Esta segunda ruta es, según explica el Pastor David Jang, la concreción de “caminar con Cristo”. Pues Él ya transitó primero por Getsemaní y demostró con su resurrección que ese camino no acaba en el abismo de la desesperación. Así, aunque afrontemos debilidad y llanto, al final se manifestará el poder de la resurrección y podremos compartir la gloria del Reino de Dios.
En todo este proceso, redescubrimos el rol esencial de la “oración”. ¿Por qué Jesús, en su momento más difícil, llevó a sus discípulos a orar y deseó que velasen con Él? El Pastor David Jang enseña: “La oración profundiza nuestra relación con Dios y produce en nuestro corazón la rendición a la voluntad de Dios. Abandonar la oración equivale a no reconocer la soberanía de Dios e intentar afrontar las cosas con nuestras propias fuerzas, lo que puede ser una forma de orgullo. Por eso, Jesús nunca dejó de orar y quería que los discípulos se mantuvieran despiertos en oración”. Sin embargo, los discípulos no lo entendieron, y por ello, cuando Jesús fue arrestado y clavado en la cruz, no pudieron cumplir ninguna función significativa y huyeron dispersos. Sin embargo, tras la resurrección, Jesús volvió a ellos y les confirió la misión de proclamar el Evangelio, brindándoles la experiencia de la “oración” y la “obra del Espíritu Santo”. De este modo, en Hechos de los Apóstoles, aquellos mismos discípulos se convierten, mediante la oración y el poder del Espíritu, en los protagonistas del avivamiento de la Iglesia primitiva.
Esto se aplica igualmente a nosotros hoy. Por muy entusiastas o firmes que nos creamos, si no oramos y buscamos el poder de Dios, podremos caer ante la más mínima tentación, como Pedro. Pero si, a ejemplo de Jesús en Getsemaní, nos acercamos a Dios con llanto y clamor, podremos resistir cualquier prueba que pretenda abatirnos. El Pastor David Jang considera que, en parte, “la razón por la cual la Iglesia pierde su espacio en este mundo y los creyentes pierden su fuerza interior es porque han renunciado a la verdadera ‘oración de Getsemaní’. Esa oración se define por la urgencia, la necesidad imperiosa y la absoluta obediencia a la voluntad de Dios. Si la olvidamos, sólo nos queda dormir o huir”.
Por tanto, no debemos limitarnos a recordar el sufrimiento de Jesús únicamente en Cuaresma o durante las vigilias especiales de madrugada, sino mantener vivo el “Getsemaní” en nuestra cotidianidad. Para que la imagen de Jesús ante la ineludible cruz cobre vida en nuestra realidad diaria, debemos conservar la actitud espiritual de “velar en oración”. El Pastor David Jang lo denomina “repetición sagrada”, es decir, que la escena de Getsemaní que ocurrió una sola vez en la historia se repita hoy en nuestro interior. De este modo, incluso si, como Marcos, cargamos con un pasado vergonzoso, recibiremos la gracia de convertirnos en testigos de la cruz y la resurrección, e incluso si, como Pedro, negamos tres veces al Señor, Él nos devolverá la misión de “apacentar sus ovejas” y nos empleará como columnas en la Iglesia.
Así, la escena de Getsemaní en el Evangelio de Marcos es el ejemplo más contundente de lo que significa una fe que se somete por completo a la voluntad de Dios, y muestra el vivo contraste entre la debilidad humana de los discípulos y la compasión de Jesús. Para el Pastor David Jang, “caminar con Cristo” brota de la espiritualidad de Getsemaní. Aunque la muerte nos amenace, quien confíe plenamente en “Abba Padre”, diciendo “No se haga mi voluntad, sino la tuya”, no se doblegará ante la soledad ni la aflicción. Pues Jesucristo ya recorrió ese sendero, y su victoria se confirmó en la resurrección. Quien cree en Cristo debe llevar esta fe a la práctica.
Al reflexionar en el acontecimiento de Getsemaní, el Pastor David Jang aconseja que cada uno de nosotros se interrogue: “¿Cuál es la cruz que quiero evitar? ¿Cuál es el sufrimiento ante el que me duermo sin afrontarlo y por el que debería clamar con llanto ante Dios? ¿No estaré, acaso, imitando a Pedro al jactarme de entregar mi vida al Señor, mientras en realidad duermo o mato el tiempo cuando necesito orar?”. De responder con sinceridad a estas preguntas, podremos acercarnos con mayor profundidad a la oración de Getsemaní de Jesús. Y a través de este encuentro, dejaremos de confiar en nuestra fuerza o voluntad humana y aprenderemos a depender totalmente de la voluntad y el poder de Dios.
El Pastor David Jang repite incesantemente: “La fe no se fundamenta en mi propia decisión, sino en el amor de Dios que entregó a su Hijo unigénito en la cruz y en la obediencia de Jesús que llevó ese camino hasta el final. Nosotros nos aferramos a esa obediencia y, cuando nos hallamos ante distintos ‘getsemaníes’ en nuestra vida, debemos clamar: ‘Abba Padre, a pesar de todo confío en Ti’. Esta proclamación es la realidad espiritual de ‘caminar con Cristo’, y se concreta no mediante manifestaciones externas ostentosas, sino en las lágrimas y la oración que brotan en el silencio de la noche. En esa oración, Dios renueva nuestro corazón, y el poder de salvación y vida ya declarado en Jesús cobra existencia real en nuestra vida”.
De este modo, en el Huerto de Getsemaní, donde se constata la oración de Jesús y la fragilidad de los discípulos, y de donde Jesús surge resuelto a ir a la cruz, encontramos una invitación a recordar las palabras: “Si alguno quiere venir en pos de mí, niéguese a sí mismo, tome su cruz y sígame”. El Pastor David Jang explica: “El Señor recorrió ese camino solo. Los discípulos dormían y alguien huyó, mientras otro lo traicionó. La senda de la cruz nunca fue un camino fácil. Sin embargo, Jesús la transitó sin retroceder, y la meta de ese camino fue la victoria de la resurrección”. Este mensaje sigue vigente para todos los que son llamados a ser discípulos, animándonos a escuchar la voz de Jesús invitándonos a caminar con Él.
En conclusión, el Pastor David Jang destaca varias enseñanzas esenciales que nos brinda la oración de Getsemaní. Primero, Jesús también padeció temor y dolor humanos, y no podemos eludir tales pruebas. Segundo, en medio de ese sufrimiento, debemos fiarnos sin reservas de la bondad y el amor del Padre, llamándolo “Abba Padre”, como hizo Jesús. Tercero, la obediencia de “no sea mi voluntad, sino la tuya” se alcanza solamente en la oración, por lo que es imperativo “velar” como ordena el Señor. Cuarto, es necesario reconocer con humildad que somos débiles y podemos preferir dormir o escapar, pero creer que la gracia del Señor opera aún en esa debilidad para levantarnos de nuevo. Y finalmente, la oración de Getsemaní se consuma en la cruz y la resurrección, que van unidas como un puente desde la desesperanza humana hasta la esperanza última, madurando así nuestra fe.
De tal modo, Getsemaní y el Calvario no son meros sucesos históricos acontecidos hace dos milenios, sino que, en el día a día del creyente, reflejan realidades espirituales que se repiten una y otra vez. El Pastor David Jang enfatiza: “Reprobamos con facilidad a los discípulos, pero en verdad debemos preguntarnos: ‘¿Qué hubiera hecho yo de haber estado ahí?’. Tal pregunta nos lleva a comprender que todos tenemos el potencial de abandonar al Señor y de huir, lo cual nos conduce al arrepentimiento y la humildad ante Él”. Por ende, al final reconocemos que la fe no se sostiene en nuestra fortaleza, sino en el hecho de que el Señor nos sostiene y de que, al admitir nuestra debilidad y pedir su gracia, seguimos en pie.
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Asimismo, la Iglesia y los creyentes de hoy, ante múltiples crisis y tentaciones, solo tienen dos caminos: uno, como Pedro y los otros discípulos, intentar resistir con determinación humana y terminar huyendo o cayendo; otro, como Jesús, verter todo ante el Padre diciendo: “Hágase tu voluntad, no la mía”. Este segundo camino es el que el Pastor David Jang denomina, insistentemente, el verdadero “caminar con Cristo”. Pues el Señor ya lo recorrió primero en Getsemaní y probó con su resurrección que no finaliza en la desesperación. Al optar por seguirlo, aunque con lágrimas y mostrando nuestra flaqueza humana, seremos testigos, al final, del poder de la resurrección y del esplendor del Reino de Dios.
Si consideramos todo este proceso, se hace evidente el rol crucial de la oración. ¿Por qué Jesús llevó a los discípulos a orar con Él en el momento más difícil, deseando que velaran con Él? El Pastor David Jang explica: “La oración profundiza la relación con Dios y conduce nuestro corazón a rendirse a Su voluntad. Dejar la oración implica no reconocer la soberanía de Dios y querer arreglarlo todo con nuestras fuerzas, lo cual es indicio de orgullo. Por ello, Jesús nunca interrumpió la oración y quiso que los discípulos velaran con Él”. Sin embargo, estos no lo comprendieron, y en consecuencia, cuando Jesús fue arrestado y crucificado, se dispersaron, sin ofrecer una respuesta significativa. Pero Jesús, resucitado, regresó a ellos para encomendarles la predicación del Evangelio, impulsados ahora por la “oración” y la “obra del Espíritu Santo”. Así, en el libro de los Hechos, esos mismos discípulos se transforman, a través de la oración y el poder del Espíritu, en los principales artífices del surgimiento de la Iglesia primitiva.
Esto nos concierne también hoy. Por más pasión o decisión que tengamos, si perdemos la oración, acabaremos derrumbándonos ante la menor tentación, como Pedro. Mas si, siguiendo al Señor en Getsemaní, nos acercamos a Dios con llanto y súplica, seremos capaces de sobreponernos a las pruebas que se crucen en nuestro camino. El Pastor David Jang señala que “entre las causas por las que la Iglesia ha perdido su lugar en este mundo y por las que muchos creyentes han perdido su fuerza interior, se halla la pérdida de la verdadera oración de Getsemaní. Esta oración demanda urgencia, necesidad inaplazable y obediencia absoluta a la voluntad del Padre. Descartarla nos deja solo la opción de dormirnos o escapar”.
Por ello, nuestra evocación del sufrimiento de Jesús no debe restringirse a la Cuaresma o a vigilias específicas, sino que hemos de tener presente Getsemaní en el día a día. Para que en nuestra vida se haga real la imagen de un Jesús que no podía eludir la cruz, debemos mantenernos siempre “en vela y oración”. El Pastor David Jang lo llama “repetición sagrada”. Es decir, ese suceso de Getsemaní, único en la historia, debe reproducirse siempre en nuestro interior. Solo así, aunque hayamos experimentado vergüenzas como Marcos, podremos recibir la gracia de convertirnos en autores que testimonian la cruz y la resurrección. Y aunque, como Pedro, hayamos negado al Señor tres veces, recibiremos nuevamente el llamamiento de “apacentar sus ovejas” y nos convertiremos en columnas de Su Iglesia.
La escena de Getsemaní en el Evangelio de Marcos es, por tanto, el ejemplo más contundente de “fe sometida íntegramente a la voluntad divina”, así como un lugar donde se contraponen de forma sobresaliente la debilidad humana de los discípulos y la compasión de Jesús. El Pastor David Jang afirma que el “caminar con Cristo” procede precisamente de esta espiritualidad de Getsemaní. Aunque venga la muerte más temible, quien confía en “Abba Padre” y proclama “que no se haga mi voluntad, sino la tuya”, no sucumbe a la soledad ni a la aflicción, porque Jesús ya recorrió ese sendero y lo llevó a la victoria en su resurrección. Todo el que cree en el Señor está llamado a encarnar esta fe en la práctica.
Al terminar nuestra reflexión sobre la escena de Getsemaní, el Pastor David Jang nos anima a preguntarnos: “¿De qué cruz huyo? ¿Qué sufrimiento, ante el que necesito llorar y orar, me paraliza y me adormece? ¿Acaso estoy como Pedro jactándome de que daré la vida por el Señor, mientras duermo en lugar de orar?”. Al responder con honestidad a estas preguntas, nos acercamos al significado de la oración de Getsemaní y descubrimos el camino para dejar de apoyarnos en nuestras fuerzas, y, en cambio, abandonarnos en la voluntad y el poder de Dios.
El Pastor David Jang reitera constantemente: “La fe no se sostiene en mi determinación, sino en el amor de Dios que entregó a su Hijo en la cruz y en la obediencia de Jesús que culminó esa senda. De ahí que nos apoyemos en su obediencia, y cuando nos enfrentamos a los ‘getsemaníes’ de nuestra vida, clamemos: ‘Abba Padre, a pesar de todo, en Ti confío’. Esta es la esencia del ‘caminar con Cristo’, y no se consigue mediante ritos llamativos, sino a través de la oración silenciosa y las lágrimas derramadas en la noche. En esa oración, Dios renueva nuestro corazón y hace realidad el poder de salvación y vida ya manifestado en Jesús”.
Así, la escena de la oración en Getsemaní, los discípulos dormidos y la firme resolución de Jesús para ir a la cruz, nos recuerdan las palabras: “Si alguno quiere seguirme, niéguese a sí mismo, tome su cruz y sígame”. El Pastor David Jang enseña: “El Señor recorrió ese camino solo. Sus discípulos dormían, uno huyó y otro traicionó. Desde siempre, el camino de la cruz no ha sido fácil. Pero Jesús no retrocedió y llegó hasta la resurrección gloriosa”. Este mensaje permanece inalterable para todos los que se han sentido llamados al discipulado y nos invita a oír la voz de Jesús: “Vengan conmigo”.
En conclusión, el Pastor David Jang, a través de la oración de Getsemaní, subraya esta idea de “caminar con Cristo” que encierra varias implicaciones. Primera, hay que reconocer que tanto Jesús experimentó pavor y dolor humanos como que nosotros también debemos enfrentar pruebas. Segunda, en medio del sufrimiento, como Jesús clamó “Abba Padre”, debemos confiar sin reservas en el amor y la bondad del Padre. Tercera, la obediencia de “No se haga mi voluntad, sino la tuya” solo puede alcanzarse mediante la oración, por lo que necesitamos “velar” fielmente. Cuarta, hemos de admitir con sinceridad nuestras debilidades, creer que en nuestra debilidad opera la gracia y volver a ponernos en pie. Quinta, la oración de Getsemaní se consumó en la cruz y la resurrección: la cruz conlleva la peor desesperanza humana, pero desemboca en la esperanza suprema de la resurrección, donde nuestra fe se hace madura.
Por ende, contemplar la oración de Getsemaní nos plantea esta pregunta: “¿Qué sentido tienen los desafíos y confusiones que vivo ahora? ¿Cuál es el propósito de Dios detrás de ellos?”. El Señor nos responde con claridad. Si hay una cruz que evitamos cargar, tras esa cruz aguarda una gloria mayor y la victoria de la resurrección. Este es el culmen de “caminar con Cristo” que el Pastor David Jang ha reiterado constantemente, y su mensaje esencial del Evangelio. Por lo tanto, nuestro deber es levantar a Getsemaní en nuestra vida y acompañar al Señor que clama con lágrimas. En lugar de dormir o escapar, vayamos con Él y convirtámonos en auténticos compañeros de camino.
En suma, la oración de Getsemaní ejemplifica, con enorme contundencia, la paradoja de la debilidad humana de Jesús y su obediencia divina, al tiempo que proclama con fuerza que todos debemos avanzar hacia la “oración que se entrega plenamente a la voluntad de Dios”. El Pastor David Jang ha insistido repetidamente en la relevancia de esta espiritualidad de Getsemaní, cuyo eje fundamental consiste en que “si verdaderamente deseamos caminar con el Señor, debemos también asumir el llanto de Getsemaní, cargar la cruz y creer que finalmente ese camino nos llevará a la gloria”. Cuando velamos en oración y hacemos de Getsemaní nuestra realidad cotidiana, descubrimos que caminar con Cristo es la senda más bienaventurada, incomparable con cualquier otra cosa en el mundo. Y aunque seamos frágiles y tengamos fallos, como sucedió con los discípulos, el Señor, que bien conoce la debilidad humana, sigue siendo quien nos levanta y nos restaura con su poder de resurrección.
이 글에서는 마가복음 14장 32-42절에 기록된 예수님의 겟세마네 기도 장면을 중점적으로 다루되, 장재형(장다윗)목사가 강조해 온‘그리스도와의 동행’이라는 의미를 깊이 묵상하는 데 초점을 맞추었습니다. 성경 본문에서 예수님이 겪으신 고통과 제자들의 모습, 그리고 그 고독한 기도를 통해 드러나는 신앙의 핵심 가치를 되새기면서, 오늘날 우리에게 주어지는 메시지와 함께 장재형목사가 전하고자 하는 주요 가르침을 살펴보려고 합니다. 이러한 전개는 여러 소주제나 구분 없이 하나의 흐름으로 이어지며, 주님께서 겟세마네 동산에서 통곡과 눈물로 기도하신 장면이 우리 각자의 삶과 어떻게 연결되는지, 또한 그리스도와 동행하는 제자의 길이 무엇인지 성찰하도록 도울 것입니다.
먼저, 우리는 마가복음 14장에 기록된 겟세마네 기도 장면을 통해 예수님께서 십자가의 죽음을 목전에 두고 계셨음을 알 수 있습니다. 예수님은 제자들과 함께 유월절 만찬을 마친 후 감람산 기슭에 있는 겟세마네 동산으로 가셨고, 거기서 땀이 핏방울이 되도록 간절한 기도를 올리셨습니다. 일반적으로 ‘감람산’은 올리브나무 숲이 가득하며, 그 가운데 ‘겟세마네’는‘채유소’, 즉 올리브 열매를 짜서 기름을 얻는 곳이라는 뜻을 지닌 장소입니다. 장재형목사는 이 지점에서 올리브 기름이 가져다주는 두 가지 상징, 즉 평화와 영원성, 그리고 메시아에게 기름 부음을 주던 전통을 함께 묵상해 볼 것을 강조해 왔습니다. 히브리어로 ‘메시야’, 헬라어로 ‘크리스토스’라는 표현이 모두 ‘기름 부음을 받은 자’라는 뜻이기 때문입니다. 따라서 예수님께서 그리스도, 즉 기름 부음받은 왕으로서 겟세마네 동산에 계셨음에도, 여기서 제자들에게는 그분을 왕으로 기름 부어 세우는 장면이 아니라 오히려 땀을 핏방울처럼 흘리며 십자가 수난을 준비하시는 예수님의 모습이 나타났습니다. 이것은 왕으로 즉위하셔야 할 분이 극도로 비참한 기도를 드리시는 장면이기에, 성경 전체에서 매우 강렬하고도 역설적인 대조를 형성합니다.
이처럼 예수님의 겟세마네 기도는 마태·마가·누가복음에 공통적으로 기록된 대단히 중요한 본문이지만, 요한복음에는 기록되지 않은 특징이 있습니다. 장재형목사는 이에 대해, 요한이 이미 13장부터 예수님께서 스스로 십자가를 지시는 길을 완전히 수락하셨음을 조명했기에 겟세마네 기도 장면을 구체적으로 다루지 않은 것으로 보인다고 설명합니다. 요한복음 13장에서 예수님은 제자들과 최후의 만찬을 하시면서 자신이 ‘이제 영광을 받았다’고 선언하셨고, 제자들에게 종말론적 당부와 고별 설교를 남기셨습니다. 즉, 십자가 수난이 시작되기도 전에 이미 당신은 스스로 그 길을 ‘영광’이라 선포하심으로 결단하셨다는 것입니다. 장재형목사는 이를 두고, “주님은 갈보리 언덕 이전부터 이미 그리스도의 길을 선택하셨다. 요한은 예수님의 내면에 조금의 흔들림도 없이 아버지의 뜻을 온전히 수용하는 왕적 위엄을 그리고 싶었기 때문에 겟세마네 기도를 생략했을 가능성이 있다”라고 해석합니다.
그러나 공관복음서가 기록한 겟세마네 기도는 우리에게 예수님의 ‘인간적 고민’과 ‘극렬한 통곡’을 보여줍니다. 마가복음 14장33-34절을 보면, 예수님께서 “심히 놀라시며 슬퍼하사 내 마음이 심히 고민하여 죽게 되었다”고 말씀하십니다. 히브리서 5장7절은 “그는 육체에 계실 때에 자기를 죽음에서 능히 구원하실 이에게 심한 통곡과 눈물로 간구와 소원을 올렸고”라고 증언합니다. 이것은 예수님이 참으로 우리와 같은 인간이셨다는 사실을 생생하게 보여주며, 동시에 하나님 아버지께 ‘아바 아버지’라 간구하며 끝까지 순종하신 고귀한 믿음을 드러냅니다. 장재형목사는 “예수님께서는 땀방울이 핏방울이 되도록 기도하셨다. 그분 안에는 십자가의 길이 얼마나 처절한 길인지, 또 그 길을 가는 데 있어 인간적 떨림과 고통이 없을 수 없다는 사실이 적나라하게 드러난다”고 강조합니다. 하지만 그럼에도 불구하고 예수님은 스스로 “그러나 나의 원대로 마시옵고 아버지의 원대로 하옵소서”라고 고백하시며, 하나님의 뜻에 완전히 순복하시는 모습을 보이셨습니다.
이 대목에서 우리는 장재형목사가 자주 강조해 왔듯, 예수님이 사실상 십자가를 지는 길을 ‘피할 수도 있었다’는 점을 놓치지 않아야 합니다. 마태복음 26장이나 마가복음 14장에 드러난 예수님의 기도를 보면, “이 잔을 내게서 옮기시옵소서”라는 표현이 있습니다. 예수님께서 하나님의 아들이면서도 한편으로는 인간으로서 죽음 앞에서 느끼는 극심한 두려움과 고통을 토로하신 것입니다. 그리고 동시에 “그러나 나의 원대로 마시옵고 아버지의 원대로 하옵소서”라는 기도가 이어집니다. 장재형목사는 이 장면을 통해, “우리가 신앙생활을 하면서 정말 하나님의 뜻을 따르겠다고 결단하고는 있지만, 종종 우리의 의지와 감정은 연약하기 때문에 다른 길로 도망가고 싶은 마음이 드는 순간들이 많다. 예수님 또한 그 순간을 겪으셨지만, 결국 아버지의 뜻을 붙들고 끝까지 걸어가심으로 우리 모두에게 본을 보여주셨다”고 풀이합니다. 이는 그리스도와 동행하는 모든 이가 반드시 직면해야 할 도전이며, 동시에 우리에게 위로와 소망이 되는 진리입니다.
한편, 겟세마네 동산에서 예수님이 기도를 올리시는 동안 제자들은 자고 있었습니다. 특히 베드로는 식사 자리에서 “나는 어떤 상황에서도 주를 부인하지 않겠습니다. 주와 함께 죽을지언정 버리지 않겠습니다”라고 큰 소리를 쳤는데, 예수님은 “닭이 울기 전에 네가 세 번 나를 부인하리라”고 예언하셨습니다. 그리고 겟세마네로 들어와서 기도하시는 동안에도 베드로를 비롯한 제자들은 한 시간도 깨어 있지 못하고 잠들어 버립니다. 주님께서는 “너희가 한 시간도 깨어 있을 수 없더냐?”라고 말씀하시면서, 시험에 들지 않도록 깨어 기도하라고 권면하셨습니다. 장재형목사는 이 장면에서 “주님께는 지금이 가장 절박한 시간이고, 일생일대의 영적 투쟁이 벌어지는 중인데, 제자들은 상황을 전혀 이해하지 못하고 마치 밤에 산책을 나온 사람들처럼 무심하게 잠에 든다. 이것이 우리의 모습이기도 하다. 종종 하나님께서 역사하시는 엄중한 순간에 우리는 아무것도 깨닫지 못하고 자리에 누워버릴 때가 많다”고 지적합니다.
결국, 예수님이 체포되시자 제자들은 허둥지둥 도망쳐 버리는데, 마가복음 14장 51-52절에는 베 홑이불을 두르고 따라오던 한 청년이 붙잡히자 홑이불을 버리고 알몸으로 달아났다는 이야기가 등장합니다. 전통적으로 이 ‘한 청년’을 마가복음의 저자 마가로 해석하는 경우가 많습니다. 장재형목사는 이를 두고 “자신의 집에서 최후의 만찬이 있었고, 예수님과 제자들이 감람산으로 나아가자, 밤중에 일단 잠들어 있던 마가가 뒤늦게 모든 상황을 감지하고 황급히 예수님을 따라갔던 것으로 보인다. 그러나 결과적으로 그도 두려움 앞에 홑이불을 버리고 도망친다”라고 설명합니다. 마가는 이토록 부끄러운 장면을 자기 복음서에 숨기지 않고 적나라하게 기록함으로써, 인간적인 연약함이 얼마나 쉽게 드러날 수 있는지, 그리고 그런 연약함조차도 결국 예수님의 사랑 안에서 회복될 수 있다는 사실을 증언합니다. 장재형목사는 이를 ‘정직한 신앙고백’의 모범이라 칭하며, “마가는 자신이 부끄러운 존재임을 솔직히 고백하고, 그런 자신도 변화시키신 주님의 은혜를 자랑하기 위해 이 장면을 그대로 쓴 것이다. 우리도 우리의 약점을 숨기기보다 오히려 드러냄으로써 하나님의 능력이 임할 길을 열어 놓아야 한다”고 권면합니다.
이처럼 겟세마네 동산은 왕으로 기름 부음을 받으셔야 마땅한 예수님께서 오히려 고통과 슬픔 속에 땀을 핏방울같이 흘리시는 비극적인 장소가 되고 말았습니다. 이를 통해 “그리스도”라는 칭호가 완전히 받아들여지기까지, 즉 예수가 진실로 ‘기름 부음받은 이’로 공인되고 고백되기까지는 십자가와 부활 사건이 불가피했음을 깨닫게 됩니다. 제자들은 예수님을 왕으로 세울 준비가 전혀 되어 있지 않았고, 그분의 길을 함께 걸어갈 영적·신앙적 성숙을 갖추지 못했습니다. 그 결과 예수님은 홀로 고독의 길을 가야 했고, 그 절정이 바로 겟세마네의 땀방울과 갈보리 언덕의 십자가였습니다. 장재형목사는 이 사실에 대해, “제자들은 최후의 만찬 자리에서도 떡과 포도주를 받고 찬미의 노래를 불렀으나, 곧 이어서 펼쳐질 고난의 현실은 전혀 예상하지 못했다. 유월절에 희생된 양의 피가 기드론 시내로 흘러내려 붉게 물들어 있는 그 장면을 바라보면서도, 주님의 죽음이 의미하는 바를 선명히 알지 못했다. 주님은 홀로 그 붉은 물살을 건너 겟세마네로 들어가셨고, 이내 땀방울이 핏방울이 되도록 기도하셨다”고 말합니다.
이 고독하고 처절한 순간, 예수님은 하나님을 향해 “아바 아버지”라 부르셨습니다. 이는 아람어 ‘아바’(아빠)와 헬라어‘파테르’(아버지)가 결합된 표현으로, 예수님이 아버지 하나님과 맺고 계신 친밀하고도 절대적인 신뢰를 상징합니다. 예수님께서 갈릴리에서 사역하실 때에도 “하늘에 계신 너희 아버지”라 부르셨으나, 이 고통의 골짜기에서 그분은 더욱 간절하고 일상적인 방식으로 “아빠 아버지여”라 부르며 부르짖습니다. 장재형목사는 “우리가 신앙의 길을 걸을 때 가장 큰 유혹은‘하나님이 정말 나를 사랑하실까?’ 하는 의심이 생길 때다. 예수님조차 그 극심한 고난 가운데서 ‘아바 아버지’를 찾으심으로, 인간적인 두려움의 순간에 우리도 전적으로 아버지를 신뢰해야 한다는 본을 보이셨다”고 설명합니다. 결국 우리는 죽음의 세력이 가장 강력하게 덮쳐 올 때에도 “하나님의 선하심”에 대한 믿음을 놓지 말아야 하며, “아버지께는 모든 것이 가능하오니”라고 고백할 수 있어야 합니다.
여기서 또 하나 주목해야 할 점은 예수님의 기도 안에 ‘수단’으로서의 기도가 아니라 ‘순종’을 낳는 기도로서의 본질이 구현되어 있다는 사실입니다. 예수님은 “할 수만 있다면 이 잔을 지나가게 해 달라”고 간구하셨으나, 결국 “내 뜻대로 마시옵고 아버지의 원대로 하옵소서”라고 결론지으셨습니다. 이 장면에 대해 장재형목사는 “우리는 종종 기도를 통해 하나님의 뜻을 ‘바꿔보려는’ 시도를 한다. 그러나 예수님이 가르쳐주신 기도는 하나님의 뜻이 ‘나를 바꾸도록’ 내어맡기는 태도다. 겟세마네에서 예수님이 보여주신 기도의 정수는 바로 이것이다. 인간의 뜻과 감정을 초월해 아버지께 끝까지 복종하는 것, 그것이야말로 참된 기도의 목표”라고 강조합니다. 그렇기에 예수님의 겟세마네 기도는 모든 시대를 살아가는 그리스도인들에게, 어떤 상황에서도 주님의 길을 따를 힘을 주는 근원적 모범입니다.
하지만 인간적인 약함을 지닌 제자들은 이 기도를 함께하지 못했습니다. 베드로는 잠들었고, 야고보와 요한도 주님의 절박함을 전혀 헤아리지 못했습니다. 예수님께서 “너희가 한 시간도 깨어있을 수 없더냐”라고 말씀하시며, “시험에 들지 않게 깨어 있어 기도하라. 마음에는 원이로되 육신이 약하도다”라고 권면하셨으나, 그들은 여전히 무감각한 상태였습니다. 장재형목사는 이들을 ‘교회 내의 인간적인 모습’으로 비유하면서, “세상에서는 큰소리치고 대범해 보이는 신자도, 실상 위기가 닥치면 가장 먼저 잠들어 버리거나 도망가는 경우가 많다. 예수님 시대에도 그랬고, 오늘날 우리의 삶 속에서도 마찬가지다. 그래서 더욱 겟세마네 기도를 통하여 우리의 참된 모습이 무엇인지 돌아봐야 하며, 베드로처럼 망령된 자신감을 내세우기보다, 예수님처럼 아버지 앞에 무릎 꿇고 모든 것을 맡겨야 한다”고 권면합니다.
이후 예수님은 세 번째 기도 후 “이제는 자고 쉬라. 그만 되었다. 때가 왔도다”라고 하시며, 십자가의 운명을 기꺼이 받아들이십니다. 그리고 군병들이 예수님을 붙잡으려고 몰려오자 제자들은 흩어집니다. 이 대목에서 장재형목사는 “아무리 강한 결심과 의지를 보여도, 결국 성령 안에서 기도하며 하나님의 능력에 의지하지 않는다면 넘어지기 쉽다. 베드로는 ‘주와 함께 죽을지언정 부인하지 않겠다’고 호언장담했지만, 실제로는 가장 부끄러운 모습으로 주님을 부인했다. 그러나 예수님은 이미 베드로가 넘어질 것을 아시면서도 그를 끝까지 사랑하시고 돌이키셨다”고 말합니다. 이는 곧 우리가 넘어지고 부끄러운 모습을 보일지라도 주님께서 돌이킴의 은혜를 주신다는 희망의 메시지가 됩니다.
결국, 겟세마네의 기도를 통해 예수님은 인간적으로는 극복하기 어려운 ‘죽음의 잔’을 아버지의 뜻에 복종함으로 수용하셨고, 이것을 구체적으로 실현하신 현장이 바로 갈보리 언덕의 십자가입니다. 장재형목사는 “예수님의 십자가는 방관자나 구경꾼의 위치로 남으면 아무 소용이 없다. 우리는 주님과 함께 그 십자가의 길을 걸어가야 한다. 그것이 그리스도와의 동행이며, 주님 안에 주어진 영원한 삶으로 들어가는 통로가 된다”고 역설합니다. 즉, 겟세마네에서 시작된 예수님의 순종의 길을 우리 또한 믿음으로 따라가야 한다는 것입니다. 그 길이 고독하고 비극적으로 보일지라도, 부활의 영광이 그 끝에 약속되어 있습니다.
한편, 요한복음이 겟세마네 기도를 생략한 것에 대해 장재형목사는 “요한복음 13장에서 이미 예수님께서 십자가를 영광으로 선포하셨다는 사실을 강조하기 위해, 예수님의 인간적 고뇌 부분을 생략하는 편집 의도를 보였을 가능성이 있다”고 다시 한 번 짚어 줍니다. 요한복음은 17장의 고별 기도를 통해 세상과 제자들을 위해 간구하시는 예수님의 ‘왕적’ 위엄을 더욱 부각합니다. 반면 공관복음서는 예수님이 얼마나 인간적으로 고통을 당하셨고, 그 고통을 극복하기 위해 어떤 기도를 드리셨는가에 포커스를 둡니다. 이 둘은 결코 모순되지 않으며, 하나님의 아들로서의 예수님과 동시에 완전한 인간으로서의 예수님을 더 풍부하게 보여주는 보완적 시각이라 할 수 있습니다.
장재형목사는 “신앙의 길을 걷는 우리도 종종 겟세마네 같은 어려움을 맞이한다. 세상에서 기드론 시내처럼 붉은 피의 흔적을 보며 때로 두렵고 떨리기도 하고, 아무도 내 고통을 이해하지 못해 외롭기도 하다. 그러나 예수님이 그 길을 이미 가셨고, 우리에게 ‘나의 원대로 마옵시고 아버지의 원대로 하옵소서’라는 기도의 본을 남겨주셨다. 우리가 그 기도를 자신의 것으로 삼을 때, 주님과 동행하는 길은 분명히 고독을 넘어 부활의 환희로 이어진다”고 가르칩니다. 이처럼 겟세마네와 갈보리 언덕은 고통이 극심하게 드러나는 곳이면서도, 동시에 하나님의 능력과 사랑이 가장 강력하게 역사하는 자리라는 진리가 우리에게 제시됩니다.
더 나아가, 겟세마네 사건은 제자들만이 아니라 오늘날 우리 모두를 돌아보게 하는 ‘영적 거울’입니다. 만약 우리가 그 상황에 있었다면 제자들과 별반 다르지 않았을 것이며, 어쩌면 마가처럼 겨우 홑이불만 두른 채 뛰어갔다가 결국 도망치고 말았을지도 모릅니다. 장재형목사는 인간적인 결심과 맹세가 얼마나 한계가 뚜렷한지를 지적하면서, “베드로처럼 어떠한 어려움도 주님을 버리지 않겠다고 큰소리쳐도, 하나님 앞에 깨어 기도하지 않는다면 우리는 결국 작은 자극 하나에도 무너지고 만다. 그러므로 신앙은 오직 하나님에 대한 절대 의존과 기도를 통해서만 단단해진다”고 합니다. 이는 겉으로 드러나는 열심보다 내면의 겸손과 믿음이 훨씬 더 중요함을 보여줍니다.
마가복음 14장 후반부에 보면, 예수님이 실제로 체포되시고 대제사장들 앞에서 신문받으시는 장면으로 이어지면서, 베드로는 정확히 예수님의 예언대로 주님을 세 번 부인하고 맙니다. 닭이 울자마자 베드로는 예수님의 말씀이 생각나서 통곡하죠. 장재형목사는 이 지점에서 인간적인 비참함과 눈물을 지적하면서, “우리는 실패하고 넘어질 수 있다. 하지만 그것이 끝은 아니다. 예수님께서는 부활하신 후에도 베드로를 찾아가시고, ‘내 양을 먹이라’고 사명을 회복시켜 주셨다. 이는 겟세마네 기도에서 십자가를 선택하신 예수님의 사랑이 얼마나 큰지, 죄인인 우리를 얼마나 끝까지 붙드시는지를 다시 한번 확인하게 만든다”고 설교합니다.
이러한 사실은 결국 장재형목사가 강조하는 ‘그리스도와의 동행’이 결코 쉬운 길이 아니며, 때로는 고독하고 외롭고 눈물겨운 길임을 시사합니다. 그러나 동시에 그 길을 주님이 먼저 가셨기에, 그리고 그 길에서 제자들의 모든 실패까지도 주님이 포용하셨기에, 우리가 실패한다 할지라도 다시금 회복될 수 있는 길이라는 희망이 열려 있습니다. 예수님의 겟세마네 기도는 바로 이 ‘부활의 희망으로 이끌어가는 고난의 자화상’이라 할 수 있습니다. 그리스도인은 이 땅에서 겟세마네와 같은 어둠과 슬픔, 홀로 씨름해야 할 시험을 맞닥뜨릴 수 있으나, 기도로 아버지의 뜻에 복종하며 나아갈 때 우리 또한 부활의 새 아침을 맞이하게 된다는 것입니다.
결국, 장재형목사는 이러한 겟세마네의 기도 장면을 통해 우리가 잊지 말아야 할 핵심을 다음과 같이 정리합니다. 첫째, 예수님도 인간적인 두려움과 고통을 겪으셨고, 우리 역시 그러한 시험을 피할 수 없는 존재임을 인식해야 합니다. 둘째, 그 두려움과 고통 속에서도 예수님이 “아바 아버지여”를 부르짖으셨던 것처럼, 우리는 하나님의 사랑과 선하심을 절대적으로 신뢰해야 합니다. 셋째, “내가 원하는 대로가 아니라 아버지의 원대로”라는 복종은 기도를 통해서만 가능한데, 이를 위해 ‘깨어 있으라’는 주님의 말씀을 반드시 따라야 합니다. 넷째, 제자들처럼 잠에 빠지거나 도망칠 수밖에 없는 우리의 연약함도 솔직히 인정해야 하며, 그 연약함 속에 임하는 주님의 은혜로 인해 다시 일어날 수 있음을 믿어야 합니다. 끝으로, 예수님의 겟세마네 기도가 결국 십자가와 부활을 통해 완성되었다는 점을 늘 마음에 새겨야 합니다. 십자가는 인간적인 최악의 절망이지만,부활이라는 최후의 소망으로 이어지는 통로이며, 그 길에서 우리의 믿음은 성숙해집니다.
이처럼 겟세마네와 갈보리는 단순히 2000년 전 팔레스타인 땅에서 일어난 역사적 사건이 아니라, 오늘을 살아가는 그리스도인들의 일상 속에서 반복되는 영적 현실을 비추어 줍니다. 장재형목사는 이 사실에 주목하며, “우리는 너무 쉽게 제자들을 비난하지만, 사실 ‘내가 그 자리에 있었다면 과연 어떤 모습을 보였을까?’라고 물어봐야 한다. 그 질문을 통해 자기 자신도 예수님을 버리고 달아날 잠재력을 가진 존재임을 깨닫게 되면, 훨씬 더 큰 겸손과 회개의 마음으로 주님께 나아가게 된다”라고 말합니다. 결국 신앙은 ‘내가 강해서 버티는 것’이 아니라, ‘주님이 끝까지 붙들어 주시고, 우리가 연약함을 인정하며 은혜를 구하기 때문에 버틸 수 있는 것’이라는 결론에 이르게 됩니다.
나아가, 오늘날 교회와 성도들은 각종 위기와 유혹을 만날 때, 우리가 선택할 수 있는 길은 두 가지라는 사실을 인식해야 합니다. 하나는 베드로와 다른 제자들처럼 그저 의지로 버티다가 결국 도망치거나 무너져 버리는 길이고, 다른 하나는 예수님처럼 아버지 앞에 모든 것을 토로하며 “아버지의 원대로 되길 원합니다”라는 고백으로 나아가는 길입니다. 그리고 이 후자의 길이, 장재형목사가 끊임없이 설파해 온 ‘그리스도와의 동행’의 실질적 모습입니다. 주님이 겟세마네에서 먼저 그 길을 가셨고, 부활하심으로써 그 길이 결코 절망으로 끝나지 않는다는 것을 보여주셨습니다. 우리가 그 길을 따를 때, 비록 인간적인 약함과 눈물이 따른다 해도, 마지막에는 부활의 능력이 펼쳐지고, 하나님 나라의 영광을 맛보게 된다는 진리입니다.
이 모든 과정을 통틀어 우리는 ‘기도’의 역할을 재발견하게 됩니다. 왜 예수님은 가장 힘겨운 순간에 제자들을 데리고 기도의 자리에 가셨고, 그들이 함께 깨어 기도하기를 원하셨을까요? 장재형목사는 “기도는 하나님과의 관계를 심화시키며, 하나님의 뜻에 대한 우리 마음의 항복을 이끌어낸다. 기도를 포기한다는 것은 곧 하나님의 주권을 인정하지 않고, 자기 힘으로 문제를 해결하려고 하는 교만의 표현일 수 있다. 그래서 예수님은 결코 기도를 포기하지 않으셨고, 제자들도 깨어 기도하기를 원하셨다”고 설명합니다. 그러나 제자들은 이해하지 못했습니다. 그 결과, 그들은 예수님이 체포되고 십자가에 못 박히시는 동안 어떤 의미 있는 역할도 하지 못하고 흩어졌습니다. 그러나 예수님은 부활 후에 다시 제자들을 찾아오셔서, 그들에게‘기도의 자리’와 ‘성령의 역사’를 통해 복음 전파 사명을 맡기십니다. 결국 그들은 사도행전에서 기도와 성령의 능력으로 초대교회 부흥을 일으키는 주역이 됩니다.
이것은 우리에게도 동일하게 적용됩니다. 우리가 아무리 열정적이고 결단력 있어 보인다 해도, 기도를 잃어버리면 베드로와 같이 작은 유혹 앞에서 무너질 수 있습니다. 그러나 겟세마네의 주님처럼 눈물과 통곡으로 하나님께 나아가면, 우리를 넘어뜨리려는 어떤 시험도 결국 극복될 수 있습니다. 장재형목사는 이러한 점에서 “교회가 이 땅에서 설 자리를 잃고, 개인의 신앙이 깊은 내면적 능력을 잃어버리는 이유 가운데 하나는 진정한 의미의 겟세마네 기도를 상실했기 때문이다. 겟세마네 기도는 간절함과 절실함, 그리고 하나님의 뜻에 대한 절대 순종을 담고 있는데, 이를 놓치면 우리도 잠자고, 멀리 도망칠 수밖에 없다”고 말합니다.
따라서 우리는 사순절 기간이나 특별 새벽기도회 등 특정 절기에만 예수님의 고난을 생각하고 기도하는 것이 아니라, 일상의 자리에서 늘 겟세마네를 기억해야 합니다. 십자가 앞에서 피할 수 없는 결단을 하신 예수님의 모습이 우리의 삶 속에서 살아 움직이도록, 우리는 늘 깨어 기도하는 영적 태도를 가져야 합니다. 장재형목사는 이를 ‘거룩한 반복’이라 부릅니다. 즉, 역사 속에서 단 한 번 있었던 겟세마네의 이야기가 오늘도 우리 안에서 반복되어야 한다는 뜻입니다. 그럴 때 우리는 마가처럼 부끄러운 과거를 갖고 있다 할지라도, 끝내 십자가와 부활을 증거하는 복음서의 저자로 세워지는 은혜를 경험할 수 있게 됩니다. 그리고 베드로처럼 세 번씩 주님을 부인했다 해도, 다시금 ‘내 양을 먹이라’는 사명을 부여받고 장차 교회 기둥으로 쓰임받는 역사가 일어납니다.
https://www.youtube.com/watch?v=2fuLEttN1gs
이렇듯, 마가복음에 기록된 겟세마네 기도 장면은 ‘나의 뜻이 아닌 하나님의 뜻에 온전히 순종하는 신앙’이 무엇인지 보여주는 가장 강렬한 예시이자, 제자들의 연약함과 예수님의 인자하심이 극명히 대비되는 자리입니다. 장재형목사가 말하는‘그리스도와의 동행’은 결국 이 겟세마네 영성에서 비롯됩니다. 아무리 무서운 죽음이 다가온다 해도, 아바 아버지를 향한 절대 신뢰와 사랑을 가지고, “내 원대로 하지 마시옵고 아버지의 원대로 하옵소서”라고 말할 수 있는 사람은 외롭고 고독한 상황 속에서도 결코 무너지지 않습니다. 왜냐하면 이미 예수님께서 그 길을 먼저 가셨고, 그 길이 영원한 승리로 이어졌음을 우리는 부활 사건을 통해 확인하기 때문입니다. 그리스도를 믿는 사람이라면 누구나 이 믿음을 실천으로 옮기는 것이 과제입니다.
이러한 겟세마네 사건을 정리하며, 장재형목사는 우리 각자가 ‘내가 피하고 싶은 십자가는 무엇인가’라는 질문을 던지라고 조언합니다. “혹은 내가 잠들어 버리고 있는 고난은 무엇이며, 하나님 앞에서 통곡하며 매달려야 할 일은 무엇인가? 또 나는 지금 베드로처럼 ‘주를 위해 목숨도 내놓겠다’고 호언장담하면서, 실상은 쉬지 못할 잠에 빠져 있거나 적당히 시간을 때우고 있지는 않은가?”라는 질문들이 우리 마음속에 떠오를 수 있습니다. 그 질문에 대해 진실하게 답해볼 때, 우리는 예수님의 겟세마네 기도와 한층 더 깊이 만날 수 있습니다. 그리고 그 만남을 통해 더 이상 인간적인 힘이나 의지가 아닌, 하나님 아버지의 뜻과 능력에 온전히 의지하는 법을 배우게 됩니다.
장재형목사는 늘 “신앙은 나의 결단 위에 서 있지 않고, 하나님께서 독생자를 십자가에 내어주신 사랑과 예수님이 그 길을 끝까지 걸어가신 순종 위에 서 있다”고 말합니다. 우리는 그 순종에 발붙여, 우리 역시 삶의 크고 작은 겟세마네를 만나게 될 때마다 “아바 아버지”를 부르짖으며, “그럼에도 불구하고 당신을 신뢰합니다”라고 고백할 수 있어야 합니다. 이 고백이 바로‘그리스도와의 동행’이라는 영적 현실을 우리 일상에서 구체화시키는 열쇠입니다. 그리고 그것은 겉으로 드러나는 화려한 신앙 행위가 아니라, 보이지 않는 밤중에 흘리는 눈물과 기도로 이루어집니다. 그 기도 가운데 하나님은 우리의 심령을 새롭게 하시고, 예수님을 통해 이미 선언하신 구원과 생명의 능력을 우리 삶에 실제로 펼쳐 보이십니다.
이처럼, 겟세마네 동산에 담긴 예수님의 기도와 제자들의 연약함, 그리고 결국 십자가의 길을 향해 굳게 일어나신 예수님의 순종은 ‘나를 따라 오려거든 자기를 부인하고 자기 십자가를 지고 따를 것’이라는 주님의 말씀을 다시금 상기하게 합니다. 장재형목사는 “주님은 홀로 그 길을 가셨다. 제자들은 자고 있었고, 누군가는 도망쳤으며, 다른 누군가는 배신했다. 그러므로 십자가의 길은 본래부터 쉽지 않았다. 그럼에도 불구하고 예수님은 한 치의 후퇴 없이 그 길을 가셨고, 그 길의 종착지는 부활이라는 승리였다”고 말합니다. 이 메시지는 예나 지금이나 제자도로 초청받은 모든 이에게 변함없이 유효하며, 우리 각자를 향해 ‘함께 가자’고 부르시는 예수님의 음성을 들으라는 초청입니다.
정리하자면, 장재형목사가 겟세마네 기도를 통해 강조하는 ‘그리스도와의 동행’은 다음과 같은 함의를 지닙니다. 첫째, 우리의 약함을 솔직히 인정하되, 그 약함을 안고 하나님께 나아가야 합니다. 둘째, 하나님의 뜻이 우리 의지와 다를 때에도, 나의 뜻보다 아버지의 뜻이 더 선하고 옳음을 믿어야 합니다. 셋째, 깨어 기도하지 않으면 어떤 강한 결심과 맹세도 쉽게 무너질 수 있음을 기억해야 합니다. 넷째, 비록 내가 실패한다 해도 예수님은 부활하신 뒤에도 제자를 버리지 않으셨듯, 우리 역시 다시 일으키시고 새롭게 하시는 분임을 잊지 말아야 합니다. 다섯째, 십자가는 죽음을 의미하지만 동시에 부활의 영광을 내포하는 역설적 상징이기에, 지금 눈앞에 보이는 고난에만 매몰되지 말고 끝까지 믿음으로 달려갈 때 그 영광을 맛보게 된다는 사실을 확신해야 합니다.
결국 겟세마네 기도를 묵상한다는 것은 우리에게 ‘내 인생에서 지금 겪고 있는 혼돈과 시련이 어떤 의미인가? 그 안에 숨어 있는 하나님의 뜻은 무엇인가?’라는 물음을 끊임없이 하게 만듭니다. 주님은 그 끝에 분명한 답을 주십니다. 내가 부담스러워하고 피하고 싶은 십자가가 있다면, 그 십자가 너머에는 하나님이 주시는 더 큰 영광과 부활의 승리가 기다리고 있다고 말입니다. 이것이 바로 ‘그리스도와의 동행’의 절정이며, 장재형목사가 거듭거듭 전해 온 복음의 실체라 할 수 있습니다. 그래서 우리에게 필요한 것은, 겟세마네에서 통곡하던 예수님을 향해 비로소 깨어 일어나 함께 걸어가는 결단입니다. 이제 더는 자고 있지 말고, 또 도망가지 말고, 주님과 함께 가는 진정한 동행자로 서야 하겠습니다.
이 모든 내용을 하나로 요약하면, 겟세마네의 기도는 예수님이 가지신 인간적 약함과 신적 순종의 역설을 여실히 보여주는 동시에, 우리 모두가 ‘하나님의 뜻에 자신을 온전히 맡기는 기도’로 나아가야 함을 강력하게 선포합니다. 장재형목사는 이러한 겟세마네 영성의 중요성을 수없이 설파해 왔으며, 그 핵심은 “우리가 진정으로 주님과 동행하려면 우리도 겟세마네의 통곡을 치러야 하고, 십자가를 감당해야 하며, 끝내 그 길이 영광으로 가는 길임을 믿어야 한다”라는 데에 있습니다. 우리가 날마다 깨어 기도하며 겟세마네를 다시금 내 삶의 현장에 구현할 때, 그리스도와 함께하는 동행이야말로 세상 어느 것과도 비교할 수 없는 복된 길이 됨을 체험하게 될 것입니다. 그리고 그 과정에서 비록 연약하고 부족한 모습이 드러나도, 예수님께서는 이미 제자들의 연약함을 아시고도 끝까지 사랑하신 것처럼, 오늘 우리의 실패와 눈물도 마침내는 주님의 부활 능력 안에서 회복되고 새로워질 수 있습니다.
1. La liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit
Le chapitre 8 de l’épître aux Romains, que le pasteur David Jang met en avant dans ses enseignements, est considéré comme l’un des passages les plus magnifiques et les plus sublimes de toute la Bible pour exprimer l’essence de l’Évangile. Il constitue, en ce sens, une clef centrale de compréhension de la Bonne Nouvelle. Surtout, Romains 8 est le texte emblématique qui montre « la liberté et l’allégresse du chrétien dans le Saint-Esprit » : selon David Jang, ce passage révèle à quel point les croyants, affranchis de la puissance du péché et de la mort, peuvent jouir d’une joie et d’une espérance inestimables.
Il convient d’abord de souligner que les distinctions en chapitres et versets présentes dans la Bible moderne n’existaient pas dans le texte original. Ainsi, il est préférable de lire les chapitres 7 et 8 de l’Épître aux Romains comme un ensemble continu. Cela permet de mieux comprendre le conflit intérieur que nous vivons et la liberté spirituelle dont jouissent les régénérés. Dans Romains 7.23-24, Paul décrit la réalité d’une grave division intérieure et d’une profonde détresse, même chez les croyants sauvés :
« Mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon intelligence et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres. Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? » (Rm 7.23-24)
À propos de ce texte, le pasteur David Jang souligne que, même après avoir reçu le salut et la rémission des péchés, nous continuons à faire l’expérience de conflits liés à notre nature charnelle. Autrement dit, bien que la justification (le salut) soit acquise, le processus de sanctification est un chemin en cours. C’est ce « déjà-là et pas encore » qui engendre parfois de sérieuses contradictions intérieures. Dans le chapitre 7, Paul exprime cette souffrance, puis, au chapitre 8, il proclame enfin la délivrance et la joie que le Saint-Esprit nous accorde.
Un des thèmes majeurs de Romains 8 est « la vie dans le Saint-Esprit ». Dans l’ensemble de ce chapitre, Paul explique comment les croyants, sauvés par la foi, peuvent s’affranchir du pouvoir du péché et de la mort pour vivre librement, et comment cette liberté génère joie et puissance. David Jang qualifie cette réalité de « vie imprégnée du vin du Saint-Esprit ». Comme l’eau est changée en vin, l’action du Saint-Esprit transforme entièrement la vie du croyant. Une fois changée, l’eau ne redevient pas de l’eau : de même, une fois affranchi du péché originel, le croyant chemine vers la gloire et ne retourne plus à sa condition passée.
Cependant, un point essentiel mérite l’attention : même si le péché originel est expié, il subsiste en nous un « péché habituel » ou « péché personnel ». David Jang l’illustre par l’image du « vin déjà obtenu, mais qui s’affadit si de l’eau y est mélangée ». Ainsi, même les croyants régénérés et sanctifiés par le Saint-Esprit conservent des habitudes pécheresses dans leur vie intérieure, qui continuent à agir et dont ils doivent constamment se purifier au cours du processus de sanctification.
Pour éclaircir cette question, il est utile de distinguer le « péché originel » et le « péché personnel ». Dans Romains 5, l’apôtre Paul explique que la faute universelle, héritée d’Adam, est rompue par l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ. C’est l’« effacement du péché originel », qui se décrit aussi comme la justification (Justification) – un changement radical de statut. Selon David Jang, ce changement de statut fait passer le croyant d’un destin entièrement différent de son passé : le « règne de la mort » qui prévalait en Adam est aboli par Jésus-Christ, de sorte que les « sept malédictions » ou toute autre condamnation fatale cessent de peser sur ceux qui renaissent par la foi.
Pour autant, cela ne signifie pas une libération totale et définitive du péché dans la vie de tous les jours. En effet, nos anciens penchants, nos « péchés habituels » subsistent et nous entravent. David Jang compare cela à une « guerre régulière terminée, mais suivie d’opérations de ratissage ». Par la Croix et la Résurrection, la victoire décisive a déjà été remportée, mais nous devons encore livrer de petites batailles au quotidien. Ce sont des opérations de nettoyage, dont l’issue est assurée, mais que nous ne devons pas négliger pour empêcher les résistances de nous nuire et de freiner notre avancée vers la sainteté.
Dans ce contexte, rappelons l’épisode du lavement des pieds au cours de la dernière Cène (Jean 13). Même si l’on est déjà « pur tout entier », il faut tout de même se laver les pieds sales à force de marcher. Ainsi en va-t-il pour les croyants : bien que sauvés, ils ont constamment besoin de nettoyer leurs « péchés quotidiens ». David Jang perçoit ce processus comme celui d’une « auto-examination et d’une repentance continue guidées par le Saint-Esprit ». Ce chemin de sanctification ne remet pas en cause la certitude de notre justification, au contraire : il s’agit d’un moyen de grâce qui la consolide et l’approfondit.
En définitive, notre attitude face au péché doit se déployer simultanément sous deux aspects. Premièrement, il y a la perspective de la victoire déjà acquise : « Le Christ a remporté le grand combat ». Deuxièmement, il y a la nécessité de ne pas négliger les « opérations de nettoyage » qui se poursuivent. David Jang précise que si l’on néglige l’un de ces deux aspects, on risque de tomber dans l’un des deux extrêmes : soit l’on croit « que le péché a totalement disparu et qu’on peut vivre comme on veut », soit l’on pense « qu’il nous reste encore du péché, et qu’on ne peut avoir aucune certitude de salut ». Les deux attitudes sont dangereuses, et il faut y veiller.
Dans cette compréhension équilibrée, le premier message clé que Romains 8 nous offre est : « La liberté et l’allégresse parfaites dans le Saint-Esprit sont bel et bien une réalité expérimentable ». Paul proclame qu’il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, car la loi de l’Esprit de vie les a libérés de la loi du péché et de la mort (Rm 8.1-2). Nous pouvons dès lors avoir la conviction que ce changement de statut légal nous confère une réelle liberté.
En s’appuyant sur Romains 8.14-17, David Jang met l’accent sur la dimension concrète, et non purement abstraite, de cette liberté : « Devenus enfants de Dieu », nous pouvons crier « Abba, Père » dans le Saint-Esprit et jouir d’une communion intime avec Lui. Enfants, nous sommes aussi héritiers de Dieu et cohéritiers avec le Christ. Les souffrances d’ici-bas n’ont pas de commune mesure avec la gloire qui nous attend. Cette vérité n’est pas seulement théorique : c’est le Saint-Esprit lui-même qui l’atteste à notre cœur.
Plus encore, les versets 18 à 30 abordent l’« espérance de la restauration de la création » et la « résurrection de la vie ». Ils illustrent que cette liberté dépasse la dimension individuelle et spirituelle pour s’étendre à l’ensemble de la création. Toutes les créatures soupirent dans les douleurs de l’enfantement, car elles seront aussi délivrées et restaurées, à cause de la gloire prochaine qui se révélera dans les enfants de Dieu (Rm 8.19-22). Paul y propose une vision de la recréation de l’univers. Selon David Jang, « la liberté que les croyants goûtent dans le Saint-Esprit, prémices du nouveau ciel et de la nouvelle terre, ne se limite pas à la paix intérieure, mais devient la force motrice qui change l’histoire ».
David Jang rapproche cette perspective de l’histoire de Noé en Genèse 9. Après le jugement du déluge, Noé pose le pied sur une terre nouvelle (image du nouveau ciel et de la nouvelle terre), puis il plante une vigne, boit du vin et en ressent de la joie. Il se retrouve nu, comme Adam et Ève avant la Chute dans le jardin d’Éden, mais sans honte. Cette nudité fait écho à l’« état d’innocence avant le péché », ou encore à la « sainte allégresse qu’apporte le Saint-Esprit ». Le vin symbolise le Saint-Esprit, la rémission des péchés et la joie de la vie nouvelle. Dans l’épisode des noces de Cana, Jésus changea l’eau en vin, préfigurant déjà cette réalité. De même, le jour de la Pentecôte (Actes 2), Pierre et les apôtres, remplis du Saint-Esprit, furent accusés d’être « ivres de vin nouveau ». David Jang y voit l’accomplissement concret de la prophétie de Joël 2.
Ainsi, la liberté décrite dans Romains 8 est à comprendre comme le changement radical de « l’eau » en « vin », soit la réalité de la nouvelle naissance dont il est impossible de revenir en arrière. Cette métamorphose est à la fois accomplie et cependant à vivre pleinement. Car, même justifié, le croyant doit persévérer dans ce chemin de sanctification qui efface peu à peu les traces de ses péchés personnels. David Jang explique : « Nous avons déjà emménagé dans une nouvelle demeure, mais à cause de nos anciens travers, nous pouvons avoir envie de retourner à l’ancienne maison. Toutefois, si nous vivons en étant continuellement éveillés dans le Saint-Esprit, nous nous détachons progressivement de ces vieux penchants et nous avançons vers une sainteté toujours plus grande. »
Dans cette perspective, l’image de « laver sa robe » en Apocalypse 22.14 est essentielle. Elle illustre la nécessité de la repentance et de l’obéissance quotidiennes après la justification. La vision d’Apocalypse 19.7-8, où les saints sont vêtus de robes blanches et assistent aux noces de l’Agneau, révèle l’étape finale : la glorification (Glorification). Pour David Jang, « le croyant qui expérimente la liberté dans le Saint-Esprit goûte déjà par avance la gloire à venir ».
Relire Romains 7 et 8 dans leur continuité permet donc de mieux comprendre comment les sauvés affrontent leurs luttes intérieures et vivent l’immense grâce de la délivrance offerte en Jésus-Christ. David Jang décrit ce processus comme « l’intégration de l’itinéraire spirituel individuel dans l’immense dessein salvateur de Dieu sur l’univers ». En somme, l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ, qui abolit la loi du péché et de la mort, l’habitation et la direction du Saint-Esprit, la liberté et la joie qui en résultent forment le trésor le plus profond et la garantie suprême que nous révèle Romains 8.
Voilà donc la substance principale du premier sous-thème intitulé « La liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit ». Tout comme l’eau se change en vin, le croyant justifié entre dans une nouvelle vie, et c’est l’Esprit qui lui donne de continuer et d’affermir cet état de grâce. Le cœur de notre salut ne se limite pas à la rémission des péchés ou au « droit d’entrer au ciel », mais inclut cette liberté à portée de main, cette joie débordante et la vitalité que nous procure le Saint-Esprit, ici et maintenant. Cette vie dans le Saint-Esprit porte les fruits garantissant notre salut et nous conduit à une gloire plus grande.
2. La persévérance des saints et l’amour éternel
Alors que la première partie de Romains 8 (v.1-30) se concentre sur « la liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit », la suite (v.31-39) synthétise toute l’œuvre du salut et de l’Esprit pour culminer dans un magnifique final. Ce dernier passage est souvent présenté comme l’enseignement classique sur la « persévérance des saints » ou encore l’« amour éternel ». David Jang décrit cette fin du chapitre 8 comme « le chant de victoire le plus grandiose et le plus sûr » parmi les seize chapitres de Romains.
La « persévérance des saints » désigne la doctrine selon laquelle le croyant, une fois sauvé, demeure dans la foi jusqu’à la fin et ne perd pas son salut. Dans la tradition calviniste, on parle aussi de « la persévérance des élus » – ou « une fois sauvé, sauvé pour toujours ». Mais au-delà d’une simple interprétation dogmatique, Paul, dans Romains 8, insiste sur la puissance et la certitude de l’amour divin qui garde ses enfants jusqu’au bout :
« Qui nous séparera de l’amour de Christ ? » (Rm 8.35) « Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l’avenir ni les puissances… rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Rm 8.38-39)
David Jang commente que, non seulement le Saint-Esprit a affranchi les croyants de la loi du péché et de la mort, mais encore « aucune force ne peut les séparer de l’amour de Christ ». Ils entrent ainsi dans une relation d’alliance ferme avec Dieu. Cela leur donne assurance dans le salut et force pour persévérer jusqu’au bout. Même si nous tombons à cause de nos péchés quotidiens, tant que nous sommes en Christ, nous pouvons nous relever, sachant que Dieu ne nous rejettera jamais. David Jang appelle cette promesse « le gage du salut fondé sur le don à 100 % de Dieu ».
Par ailleurs, Romains 8.33 déclare : « Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! » Par l’œuvre expiatoire du Christ, le croyant est déclaré juste, si bien que plus aucune condamnation ou accusation ne peut définitivement l’atteindre, fût-ce du monde ou de Satan. Le jugement de Dieu, qui déclare « justes » ceux qu’Il a choisis, est irrévocable.
David Jang souligne qu’« être inséparable de l’amour de Dieu » ne nous autorise pas à la licence. Le fait que Dieu nous tienne solidement dans son amour ne doit pas nous pousser à prendre le péché à la légère ou à en abuser. Bien au contraire : celui qui saisit la grandeur de cet amour ne saurait le trahir aisément. Il arrive cependant que nous trébuchions. Mais le croyant finit toujours par se repentir et à être fortifié, précisément parce que l’amour de Dieu – alliance inébranlable – ne peut être rompu de Son côté.
C’est ce qu’on appelle « l’amour éternel ». Selon David Jang, cet amour anime tout le processus du salut, de la justification à la sanctification et jusqu’à la glorification. Si la déclaration fondamentale de la Bible est que « Dieu nous a aimés et a envoyé Son Fils pour nous », alors Romains 8 parachève cette vérité en deux volets : « aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ » et « rien ne peut nous séparer de Son amour ». Telle est la synthèse puissante de la Bonne Nouvelle.
En définitive, Romains 8.31-39 couronne l’« épopée du salut » par un chœur majestueux. Paul proclame que le salut accordé par Dieu est absolument solide et éternel. Ce message apporte un réconfort inestimable dans notre existence. La libération de la loi du péché et de la mort permet aux croyants de progresser, malgré les combats du péché personnel ; ils ne se découragent pas, car ils savent que l’amour de Dieu en Jésus-Christ ne saurait être rompu. David Jang l’a souvent rappelé dans ses sermons et ses enseignements : « Puisque ce salut est pleinement garanti en Christ, nous pouvons faire face avec assurance à toute adversité. » Voilà pourquoi tant de martyrs, de confesseurs de la foi et de croyants persécutés dans l’histoire de l’Église ont puisé leur courage dans la promesse finale de Romains 8.
David Jang lie encore cette vérité à la vignoble de Noé : l’allégresse éternelle préfigurée par Noé, qui s’enivre du fruit de la vigne après le déluge, est déjà à la disposition des croyants qui vivent aujourd’hui, parce que Jésus-Christ nous a fait entrer dans un monde nouveau, comme après un jugement. Noé, dénudé sous l’effet du vin, rappelle l’innocence d’Adam et Ève avant la Chute. Ainsi, la joie du Saint-Esprit se révèle complète et durable, et elle anticipe la grande fête céleste. C’est précisément cet « amour éternel » qui nous garde fermes dans cette vie d’allégresse.
La persévérance des saints explique aussi pourquoi notre salut, déjà assuré, ne peut être anéanti par nos faiblesses humaines. David Jang remarque que « l’homme, avec son libre arbitre, a choisi Dieu et doit fuir le péché, mais il reste fragile et peut rechuter. Toutefois, l’essentiel est de s’appuyer sur cet “amour éternel” : Dieu ne rompt jamais Son alliance. Ainsi, le croyant peut toujours se repentir, revenir et préserver le salut jusqu’à la fin ».
Romains 8 montre donc de manière saisissante l’enchaînement « justification → sanctification → glorification ». Après avoir évoqué (chapitre 7) la situation bien réelle du croyant justifié qui combat encore le péché, le chapitre 8 déploie la vie de liberté dans le Saint-Esprit, pour aboutir à la certitude de la persévérance des saints et à l’affirmation que l’amour éternel de Dieu nous soutient en tout.
David Jang qualifie ce déroulement d’« ordo salutis » (ordre du salut) que le croyant doit non seulement connaître par la raison, mais aussi expérimenter concrètement. La connaissance théologique reste superficielle si elle n’est pas vécue. Or, la véritable expérience spirituelle consiste à vivre la conduite sainte du Saint-Esprit, à se repentir chaque jour, à se plonger dans la Parole et à laver ses anciennes habitudes pécheresses, tout en découvrant que Dieu ne cesse de nous aimer et de nous garder fermement. Voilà comment on savoure la quintessence de Romains 8.
C’est aussi en ce sens que Romains 8 donne une espérance eschatologique. Ni la souffrance présente, ni la peur de l’avenir, ni même la mort ne peuvent nous séparer de l’amour de Dieu. Cette certitude nourrit en nous la confiance inébranlable que « Dieu fera tout concourir à notre bien ». C’est l’apogée du message de l’Évangile proclamé par l’apôtre Paul dans Romains 8.
David Jang met de nouveau l’accent sur la portée concrète de cette doctrine de la persévérance. Beaucoup de croyants, hier comme aujourd’hui, trouvent dans Romains 8.31-39 un appui infaillible au moment de l’épreuve ou du désespoir. Ils tombent à genoux dans la prière et déclarent : « Rien ne peut nous séparer de l’amour du Seigneur ! » Et par cette confession de foi, ils transcendent leur détresse. Car, comme le dit Paul, « nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (Rm 8.37).
Ce second sous-thème, « la persévérance des saints et l’amour éternel », complète de manière décisive le message de Romains 8. Il ne s’agit pas seulement d’une thèse doctrinale, mais de la force la plus puissante qui soutient réellement notre foi au quotidien. Grâce à Romains 8, nous découvrons à la fois la liberté et l’allégresse que Dieu nous offre et la solidité inébranlable de ce salut, garantie par l’amour éternel de Dieu.
En conclusion, Romains 8 est la scène culminante du « drame du salut » : il enseigne comment vivre concrètement la vie en Christ par le Saint-Esprit, et il affirme qu’ultimement, rien ne peut briser l’amour de Dieu pour nous. David Jang insiste beaucoup sur le fait que la méditation de Romains 8 opère fréquemment un tournant spirituel majeur chez les croyants : même confrontés à la force apparemment inaltérable de nos péchés habituels, nous possédons la puissance du Saint-Esprit et la garantie de l’amour éternel de Dieu, nous donnant ainsi une espérance inébranlable.
Paul fait ressortir, tout au long de Romains 8, le rôle du Saint-Esprit, la délivrance du péché, la gloire d’être enfants de Dieu, la restauration cosmique, puis la certitude de la persévérance. En somme, « tout l’Évangile concentré » s’y déploie. L’aboutissement de cet Évangile est l’amour de Dieu. Que vaudrait notre service, notre engagement, notre obéissance, ou même notre repentance, si l’amour de Dieu ne nous portait pas jusqu’au bout ? Or, Dieu a prouvé Son amour en livrant Son Fils, puis en envoyant Son Saint-Esprit, afin que nous restions à jamais en Son amour.
C’est pourquoi, comme le répète David Jang, Romains 8 ne peut se résumer à la simple formule « Dieu nous aime ». Il montre concrètement comment cet amour agit dans l’histoire du salut : il nous transforme, nous libère, nous fait goûter la joie et nous conduit finalement à partager la gloire éternelle avec le Christ. Et cet amour est indéfectible, une alliance pour toujours, sur laquelle le croyant peut s’appuyer en toutes circonstances.
En définitive, Romains 8 s’organise autour de deux grands axes : « la liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit » et « la persévérance des saints et l’amour éternel ». Dans la première partie, on découvre l’affranchissement de la puissance du péché et la joie nouvelle découlant de la présence du Saint-Esprit. Dans la seconde, on comprend pourquoi ce salut ne saurait vaciller : c’est parce qu’il est scellé par l’amour éternel de Dieu. Cet amour ne dépend pas de conditions, de performances ou de mérites humains, mais repose sur le sacrifice rédempteur de Christ et le sceau du Saint-Esprit.
David Jang répète souvent que l’étude de Romains 8 est la clef d’une profonde restauration spirituelle. Elle permet de bien saisir le parcours du salut, de ne pas négliger la liberté et la joie déjà acquises, de ne pas trembler devant l’adversité, et de s’appuyer sur la certitude de la persévérance des saints et de l’amour éternel. Ainsi affermis, nous entrons dans une communion plus intime et plus puissante avec Dieu, gage d’une foi inébranlable. Cette vérité, Paul l’a d’abord vécue, puis il l’a transmise ; elle continue aujourd’hui d’opérer chez ceux qui reçoivent l’Évangile.
Ainsi, réunissant ces deux sous-thèmes – « la liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit » et « la persévérance des saints et l’amour éternel » – Romains 8 offre une vision sublime de la libération du péché, de la gloire d’être enfant de Dieu, de la restauration de la création et, en fin de compte, de la certitude que nous sommes gardés dans l’amour de Dieu. Cet ensemble illustre la progression du salut (justification, sanctification, glorification) et englobe toutes les angoisses existentielles de l’humanité, résolues dans la grâce de Dieu, faisant de ce chapitre l’un des plus remarquables de toute l’Écriture.
La conclusion de Romains 8 se résume donc en deux affirmations : « Il n’y a aucune condamnation » et « Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu ». Selon David Jang, voilà le double pilier inébranlable de la joie et de l’espérance chrétiennes. Les croyants d’hier et d’aujourd’hui, à l’écoute de ce message, trouvent une consolation et une certitude qui leur permettent de resplendir au milieu du monde et d’attendre avec confiance le retour de leur Seigneur.
Enfin, David Jang le répète souvent dans ses prédications : « Croire à l’Évangile ne signifie pas simplement connaître la doctrine du péché, mais expérimenter concrètement le fait de devenir ce “vin” et de ne plus jamais redevenir de l’eau. » Malgré les tentations ou les échecs dans la vie chrétienne, nous pouvons toujours nous relever grâce à la « persévérance des saints » et être assurés de notre destinée finale dans l’« amour éternel ». Jour après jour, la sanctification se poursuit : par la méditation de la Parole, la prière, l’écoute du Saint-Esprit, nous voyons nos désirs et nos peurs progressivement renouvelés et nous prenons de plus en plus la forme d’enfants de Dieu.
Le pasteur David Jang aime à revenir sur l’exemple de la vigne de Noé : celui-ci plantera sa vigne, en tirera du vin et en goûtera la joie, présage de la joie eschatologique. Mais même dans cet épisode, tous ne réagissent pas de la même manière : Cham veut révéler la nudité de son père, alors que Sem et Japhet la couvrent. De la même façon, après le salut, il subsiste une pluralité d’attitudes humaines. Toutefois, c’est bien le vin qui est présenté comme une bénédiction et la « nouvelle terre » où se déploie le salut de Dieu. Romains 8 décrit pareillement l’action du Saint-Esprit, qui nous transforme comme le vin ; malgré certaines fautes, la promesse est claire : « Dieu fait tout concourir au bien » (Rm 8.28).
Pour finir, la « persévérance des saints et l’amour éternel » signifient la présence continuelle de Dieu à nos côtés. Quand Paul conclut Romains 8 par « j’en ai l’assurance », ce n’est pas qu’une confiance personnelle : c’est la réponse de foi à l’initiative de Dieu. C’est Dieu qui a commencé l’œuvre de notre salut en Christ, et c’est Lui qui la mènera à son terme (cf. Ph 1.6). Même si le croyant peut faiblir en chemin, jamais il ne s’en détachera complètement, tant la force de cet amour divin est invincible, tant le plan de salut de Dieu est parfait pour celui qui était pécheur mais que Dieu a appelé Son enfant.
David Jang encourage donc chaque croyant, dans la confusion de notre époque ou sous le poids de ses propres tourments, à tenir ferme sur ces deux réalités : « la liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit » et « la persévérance des saints et l’amour éternel ». Leur combinaison dresse des fondations inébranlables pour notre foi, nous assurant un héritage spirituel que personne ne peut nous enlever. Tel est l’essentiel du message de Romains 8 que l’apôtre Paul voulait nous transmettre, et que le pasteur David Jang ne cesse de proclamer dans ses enseignements.
En somme, Romains 8, en tant que point culminant de l’Évangile, nous montre ce qu’est réellement la vie chrétienne dans le Saint-Esprit et nous apprend que cette vie repose sur l’amour inaltérable de Dieu. Quand nous sommes assaillis par la crainte de retomber sous le péché, la voix de Paul retentit : « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? » Et David Jang, dans son commentaire, répond avec assurance : « Rien ne pourra le faire. Tout est inclus dans l’amour éternel de Dieu. »
Tel est donc le dénouement de Romains 8 et la quintessence de l’Évangile que met en avant David Jang : dans un monde souvent troublé, c’est en méditant cette Parole que nous découvrons la véritable liberté, la joie parfaite du Saint-Esprit, et l’assurance que rien ne nous arrachera à l’amour divin. Cet Évangile continue de transformer la vie de nombreux croyants et continuera de briller de son éclat de vérité jusqu’au jour glorieux du retour du Christ.
前文所言“在圣灵里享受的自由与喜悦”,主要贯穿于《罗马书》第八章前半部分(1-30节)。接下来的31-39节,则综合并总结了整个救恩和圣灵的工作,并将其推向最高峰。这个结尾段落常被称作关于“圣徒的坚忍(Perseverance of the Saints)”或“永恒的爱”的教导。张大卫牧师将此形容为《罗马书》16章中最壮丽、最笃定的“胜利凯歌”。
張ダビデ牧師は、この点を創世記9章のノアの物語に結びつけ、大洪水の裁きの後、新しい地、すなわち新天新地(new heaven and new earth)に下り立ったノアがブドウの木を植えてぶどう酒を飲み、その自由と喜びを味わったことをたとえとして用いる。ノアが酔って裸になった姿は、エデンの園で堕落前のアダムとエバが裸であっても恥ずかしくなかった様子と通じると語る。これは「罪以前の純粋さ」、あるいは「聖霊にあって享受する聖なる喜び」を象徴する。
前述の「聖霊にあって享受する自由と歓喜」がローマ書8章の前半部(1節から30節まで)を貫いているとすれば、続く31節から39節では、これまでのすべての救いと聖霊のみわざが総括され、結論づけられると同時に、最高潮へと達する場面が描かれている。この最後の段落は、しばしば「聖徒の堅忍(Perseverance of the Saints)」あるいは「永遠の愛」に関する教えとして知られている。張ダビデ牧師は、この部分をローマ書16章の中でも最も雄大で確かな「勝利の賛歌」と称している。
1. The Freedom and Joy We Experience in the Holy Spirit
Pastor David Jang highlights Romans 8, where the Apostle Paul provides one of the most beautiful and majestic expositions of the essence of the gospel in all of Scripture. He argues that Romans 8 is a key to fully grasping the gospel message. In particular, this chapter vividly portrays the “freedom and joy of the believer in the Holy Spirit,” demonstrating just how much gladness and hope those who have been freed from the powers of sin and death can enjoy.
First, we should remember that our modern Bibles are divided into chapters and verses, whereas the original text did not have such divisions. Therefore, if we look at Romans 7 and 8 not as separate segments but as a continuous message, we gain a clearer understanding of both the inner conflict we experience and the spiritual freedom of those who are born again. Romans 7:23–24 shows that even those who have received salvation still encounter serious internal turmoil and distress:
“I see a different law in the members of my body, waging war against the law of my mind and making me a prisoner of the law of sin which is in my members (Rom. 7:23). Wretched man that I am! Who will set me free from the body of this death? (Rom. 7:24).”
Regarding this passage, Pastor David Jang underscores that even those who have already been saved and forgiven still wrestle with the flesh. In other words, though they have received justification, they are simultaneously in the ongoing process of sanctification, where the tension of “already” and “not yet” inevitably emerges as a serious internal contradiction. While Paul laments this struggle in chapter 7, in Romans 8 he finally proclaims the liberation and joy found in the Holy Spirit.
One of the main themes of Romans 8 is “life in the Holy Spirit.” Summarizing the message Paul conveys throughout the chapter: he explains how saved believers can be free from the powers of sin and death, and how that freedom brings forth joy and power. Pastor David Jang refers to this as “a life intoxicated by the Holy Spirit, likened to wine.” Just as water is transformed into wine, our whole life undergoes total change through the work of the Holy Spirit. Just as the newly transformed substance cannot revert to its previous state, so also those who have been saved do not return to the rule of original sin but proceed into glory.
However, an important consideration here is that even though original sin has been forgiven, we still deal with “habitual sin” or “actual sins” that remain within us. Pastor David Jang compares this to “wine that has already been made, yet is diluted by water and so becomes bland.” Even those who have been born again and made holy by the Holy Spirit can still find that old, sinful habits continue to operate in their hearts. Therefore, in the process of sanctification, it is essential that these remnants be cleansed and purified.
This is where people often get confused about the tension between Jeremiah 2:22 and Isaiah 1:18. Jeremiah proclaims, “Although you wash yourself with lye and use much soap, the stain of your iniquity is before Me,” while Isaiah declares, “Though your sins are as scarlet, they will be as white as snow.” According to Pastor David Jang, these two prophecies do not contradict but rather clarify the truth of salvation: by human power alone, sin can never be completely washed away, but because Christ has atoned for our sins, we can be wholly cleansed by God’s grace.
To understand this more concretely, we must distinguish between “original sin” and “actual sins.” In Romans 5, the Apostle Paul explains that the universal, corporate problem of sin originating from Adam has been broken by the redemptive work of Jesus Christ. This is the “forgiveness of original sin,” described by the doctrine of justification—a change in our legal standing before God. Pastor David Jang emphasizes that this change of status grants us an entirely different destiny from our past. No longer bound by the “power of death” under Adam, believers in Jesus Christ have that authority canceled, so that the so-called “seven curses” or other fateful condemnations no longer hold sway over the genuinely reborn Christian.
Yet this does not mean we are instantly and fully delivered from every battle against sin. Because “habitual sins,” or the sins we consciously commit, remain in us and continue to hinder our walk. Pastor David Jang compares this to “the main war being over, but we still have a mop-up operation left to do.” Though the cross and the resurrection have already won the decisive victory, the smaller daily battles go on. The outcome of these skirmishes, however, is already determined—victory is assured. But if we neglect these mop-up operations, the remnants can continue to harass us and obstruct our path toward holiness.
This is why we should remember the scene from the Last Supper where Jesus washes the disciples’ feet (John 13). Even those who are already clean must still wash the dust off their feet as they walk. Likewise, those who are saved must continue to cleanse themselves from the daily sins they commit. Pastor David Jang sees this as the ongoing process of “self-examination and repentance in the Holy Spirit.” Far from undermining the certainty of our justification, this training in sanctification actually strengthens it, serving as a means of grace.
Therefore, our stance toward sin must carry two perspectives simultaneously. One is the victorious viewpoint that “Christ has already won the great war.” The other is the vigilant mindset that “we must not neglect the mop-up battles that remain.” Pastor David Jang warns, based on both theological studies and real-life ministry experiences, that believers often veer into extremes if they lose sight of this dual perspective. On the one hand, some mistakenly think, “All my sins are completely gone, so I can live however I want.” On the other hand, others may despair, saying, “If sin still lingers in me, there can be no assurance of salvation.” Both attitudes are to be guarded against.
Within this balanced understanding, the first core message Romans 8 offers is that “complete freedom and joy in the Holy Spirit is a real, tangible experience.” Paul declares that those in Christ Jesus are under no condemnation, and that the law of the Spirit of life has set us free from the law of sin and death (Rom. 8:1–2). We thereby gain the assurance that we can indeed enjoy real freedom stemming from our changed legal standing.
Through Romans 8:14–17, Pastor David Jang points out that this freedom is by no means an abstract concept. It manifests in the concrete joy and glory experienced by “God’s children” who, “in the Holy Spirit,” cry out “Abba, Father” and enter into intimate fellowship with Him. Being children of God, and thus heirs—co-heirs with Christ—enables us to realize that any suffering in this world pales in comparison to the coming glory. This is not merely a truth we grasp intellectually; the Holy Spirit himself testifies within us, giving us an inward assurance.
Moving on to verses 18–30, which deal with “cosmic restoration” and the “resurrection life,” Scripture shows that this freedom extends beyond individual or spiritual dimensions to encompass the entire creation. All creation groans and suffers the pains of childbirth, longing for the day it will be liberated together with the children of God (Rom. 8:19–22). Here Paul presents a vision of the re-creation of the whole universe, including humanity. Pastor David Jang explains that “the freedom Christians experience in the Holy Spirit, through which they taste in advance the new heavens and the new earth, does not simply stop at individual inner peace but becomes the power to transform history.”
Pastor David Jang connects this idea to Noah’s story in Genesis 9, using it as an analogy: after the flood, Noah sets foot on the new land—essentially a “new heaven and new earth”—plants a vineyard, and enjoys its wine. Noah’s drunkenness and nakedness echo the state of Adam and Eve before the Fall, when they were naked without shame in Eden. This, according to Pastor Jang, symbolizes the “innocence before sin” or the “holy joy” experienced in the Holy Spirit.
In this context, wine symbolizes the Holy Spirit, as well as the joy of forgiveness and new life. Jesus’ transformation of water into wine at the wedding in Cana prefigures this, and in Acts 2, after the descent of the Holy Spirit, Peter and the disciples were accused of being “drunk on new wine.” This was the fulfillment of the Old Testament prophecy (Joel 2, among others), explains Pastor David Jang.
Thus, the freedom depicted in Romans 8 is like water that has turned into wine—once truly born again, we cannot revert to the way we used to be. This is our present reality—yet it is also a life that we continually need to grow in and complete through the process of sanctification, in which the residues of our personal sins are cleansed. Pastor David Jang remarks, “Although we have moved into a new house, sometimes we are drawn back to old habits, as if we are tempted to return to our former dwelling. But when we stay alert in the Holy Spirit, we gradually escape those patterns and become more consecrated.”
At this point, the image of “washing our robes” in Revelation (Rev. 22:14) becomes significant: it symbolizes the daily life of repentance and obedience we must not neglect after being justified. Wearing white robes and participating in the wedding feast of the Lamb in God’s kingdom (Rev. 19:7–8) is the ultimate glory we will share with Christ in the final stage of glorification. Pastor David Jang describes it as follows: “Those who enjoy freedom in the Holy Spirit are people who already taste this future glory in the here and now.”
When Romans 7 and 8 are read as one continuous flow, it becomes unmistakably clear how believers resolve their internal conflicts in real life and fully partake in the massive liberating grace granted in Christ Jesus. Pastor David Jang states that throughout this entire process, we can see “how an individual’s personal faith journey is integrated into God’s universal plan of salvation.” Indeed, Jesus Christ’s redeeming work has abolished the law of sin and death, and the Holy Spirit indwells and leads us, producing the freedom and joy that Romans 8 most profoundly testifies to as a treasure and guarantee of our salvation.
This, then, is the overall essence of the first topic: “The Freedom and Joy We Experience in the Holy Spirit.” Just as water was changed to wine, believers who have received justification have been transformed into new creations, and the Holy Spirit is the power that not only maintains but also clarifies and animates that state. The crux of salvation is not merely the forgiveness of sins or the right to enter heaven, but the freedom, abundant joy, and vitality we can experience right now in the Holy Spirit, insists Pastor David Jang. That kind of life becomes the fruit that attests to our salvation and leads us to even greater glory.
2. The Perseverance of the Saints and Eternal Love
While the first half of Romans 8 (verses 1–30) lays out “the freedom and joy in the Holy Spirit,” the concluding section from verse 31 to 39 summarizes and wraps up the entire story of salvation and the work of the Holy Spirit, reaching a grand finale. This closing passage is commonly referred to as the biblical teaching on the “Perseverance of the Saints” or “Eternal Love.” Pastor David Jang calls it the most majestic and unequivocal “hymn of victory” in all sixteen chapters of Romans.
“The perseverance of the saints” is a doctrine stating that those who have been saved will keep their faith to the end and will not fall away from salvation. Within the Calvinist tradition, “the perseverance of the saints” is tied to the notion that “once saved, always saved,” but simply identifying it with a mechanical doctrinal formula does not suffice. In Romans 8’s final passage, Paul bears witness to God’s ability to uphold His people to the very end, by His steadfast love.
“Who will separate us from the love of Christ? (Rom. 8:35).” “For I am convinced that neither death, nor life, nor angels, nor principalities, nor things present, nor things to come, nor powers… nor any other created thing… will be able to separate us from the love of God, which is in Christ Jesus our Lord (Rom. 8:38–39).”
Explaining this, Pastor David Jang emphasizes, “Those who are reborn in the Holy Spirit have not only been liberated from the law of sin and death, but now belong to a covenant relationship so firm that no force can ever sever them from the love of Christ.” This truth grants us assurance of salvation and imparts the strength to persevere to the end. Even if we stumble because of our daily sins, those in Christ Jesus can rise again, for God promises never to forsake us. Pastor David Jang calls this “the guarantee of salvation based on God’s 100% commitment.”
Moreover, Paul’s rhetorical question—“Who will bring a charge against God’s elect? God is the one who justifies” (Rom. 8:33)—shows that the power to condemn believers is no longer effective, for God, who declared us righteous through Christ’s atoning sacrifice, cannot be overruled. Neither the world nor Satan can ultimately prevail in their accusations against those who have been justified.
Pastor David Jang is careful to note that “being inseparable from this love” does not give us license to sin. God’s promise to uphold us does not mean we can take sin lightly or exploit divine love. Rather, those who truly realize how amazing this love is will not choose a path that betrays it. Nevertheless, we may fall from time to time. But the reason we eventually repent and return, persevering in our salvation, is that God’s covenantal love never breaks. This is the essence of “eternal love.”
Pastor David Jang describes this love as the absolute force guiding and guarding believers through the entire process of salvation—justification, sanctification, and glorification. The central statement that runs through all Scripture is the foundational gospel declaration: “God so loved us that He sent His Son.” Building on this, Romans 8 is completed through two pillars: “there is now no condemnation for those in Christ” and “nothing can separate us from the love of Christ.”
In summary, the latter half of Romans 8 is like the climactic chorus in a grand salvation epic. Paul speaks with towering confidence of how secure and eternal God’s salvation is. This message provides enormous comfort and assurance for believers in everyday life. Freed from the law of sin and death, we can engage in our ongoing battle against actual sins without becoming discouraged, for the covenant promise stands that God’s love in Christ never breaks.
Pastor David Jang repeatedly stresses how we can practically apply this doctrine in our lives. The salvation promised in Christ gives us “a freedom and boldness that transcend everything.” While worldly values and circumstances may shake us, the love of Christ is stronger still, enabling us to overcome any tribulation or persecution. Countless saints throughout church history, as well as modern-day believers suffering for the gospel worldwide, have clung to the promise of Romans 8 and remained faithful. Indeed, according to Paul, those in Christ Jesus are already victors (Rom. 8:37).
Pastor Jang often connects Romans 8 to the “wine analogy” of Noah, again emphasizing that the eternal joy we will experience in the new heavens and new earth is already foreshadowed in the present life of believers. Just as Noah set foot on new ground after the flood, we have also entered a new world because of Christ’s redemption, as though the final judgment were already behind us. And just as Noah got drunk on wine and was unashamed in his nakedness—echoing Adam and Eve before the Fall—our state clothed in Christ’s righteousness and empowered by the Holy Spirit is entirely complete, pointing to the ultimate heavenly feast we will enjoy. And what makes such a life sustainable is “eternal love.”
The doctrine of perseverance also explains how our salvation remains unshaken despite our human frailty and failures. Pastor David Jang notes, “Humans do have free will to choose God and must reject sin, but we remain weak and can still stumble. Even so, the core we must cling to in those moments is this ‘eternal love.’ Because of God’s covenant promise never to cut us off, a believer can always repent, return, and ultimately secure salvation.”
Hence, Romans 8 depicts—perhaps more dynamically than anywhere else— the entire progression of salvation: justification → sanctification → glorification. At the end of chapter 7, Paul delivers a down-to-earth picture of believers wrestling with sin even after being saved. Then, in chapter 8, he unfolds the life of freedom and joy in the Holy Spirit, culminating in the doctrine of perseverance, in which God’s eternal love fully secures us.
Pastor David Jang calls this flow “not just theological knowledge but the real ‘order of salvation’ believers must experience in life.” Mere intellectual assent can be shallow; it is through living under the Holy Spirit’s holy guidance—engaging in daily repentance and Scripture meditation, scrubbing away our old sinful habits—that we come to experience the tangible reality of God’s unwavering love for us. In so doing, we truly taste the essence of Romans 8.
The perseverance of the saints and God’s eternal love also give us eschatological hope. Because not even hardship, insecurity, or death can separate us from God’s love, we replace fear of the future with bold confidence that God will direct everything to our good. This is the climactic revelation of Romans 8, as well as the “victorious gospel” proclaimed throughout the New Testament.
Pastor David Jang again emphasizes the practical power of this teaching. Throughout church history, in their darkest hours of discouragement or persecution, many believers have clung to Romans 8:31–39, kneeling in prayer and declaring, “Nothing can separate us from the love of Christ.” Repeatedly, that confession of faith has brought real-world triumph and victory. As Paul affirms, those in Christ are conquerors already (Rom. 8:37).
Thus, the second major theme—“the perseverance of the saints and eternal love”—clarifies Romans 8’s message even further. It is not merely the crowning point of doctrine but the most powerful promise that upholds us in our day-to-day walk with God. Through Romans 8, we not only discover freedom and joy from the problem of sin but also gain an unshakable certainty that God will complete the salvation He has begun in us.
In conclusion, Romans 8 is the chapter where the grand salvation drama reaches its pinnacle, showing us the reality of true freedom and joy in the Holy Spirit, and ultimately assuring us that we stand on God’s eternal love from which nothing can separate us. Pastor David Jang teaches that by embracing this message of Romans 8, believers experience pivotal spiritual breakthroughs and deep renewal. No matter how entrenched our old sinful habits appear, Christ has already secured victory, the Holy Spirit’s power is at work in us, and God’s eternal love guarantees the outcome.
All throughout Romans 8, Paul testifies with one voice about the role of the Holy Spirit, our deliverance from sin, our identity as children, the cosmic scope of restoration, and finally our assurance of perseverance. This can be summed up as “an intensive revelation of the gospel’s core truths.” The conclusion is always grounded in “God’s love.” Our service, obedience, worship, even our repentance and sanctification, would be in vain if not for this sustaining power of God’s love. But He has given His only Son and poured out His Spirit, ensuring that we remain secure in His love to the end.
Thus, as Pastor David Jang consistently emphasizes, Romans 8 is not captured by a simple statement like “God loves us.” Rather, it shows precisely how that love works in history, changes us, sets us free, fills us with joy, and ultimately brings us into eternal glory with Christ. And that love is established by an everlasting covenant that stands firm no matter our circumstances—indeed, a “rock” we can trust completely.
In summary, Romans 8 is a great chapter of salvation that revolves around two major pillars: “The Freedom and Joy We Experience in the Holy Spirit” and “The Perseverance of the Saints and Eternal Love.” The first pillar highlights our liberation from the chains of sin and our joyful new life under the indwelling Spirit. The second pillar demonstrates why this salvation cannot be shaken—because we are held by God’s eternal love. This love does not depend on our merits or abilities but is guaranteed by Christ’s atoning sacrifice and the seal of the Holy Spirit.
Pastor David Jang repeatedly asserts that studying Romans 8 is the ultimate key for believers to experience profound spiritual turning points and deep restoration. When we understand the order of salvation, do not neglect the freedom and joy already granted, and hold fast to the confidence of perseverance and eternal love in any trial, our faith becomes more mature, and we dwell in greater peace and power. This, he says, is the authentic, living power of the gospel that Paul not only envisioned but actually experienced—and which we too can share in today.
Revisiting these two subtopics—“the freedom and joy in the Holy Spirit” and “the perseverance of the saints and eternal love”—we see that Romans 8 magnificently unveils the essence and hope of the gospel: deliverance from sin, the glory of adoption as God’s children, the cosmic restoration to come, and finally the perseverance of the saints who abide in God’s unfailing love. Within the entire scope of justification, sanctification, and glorification, we witness every existential struggle of humanity solved by God’s grace, culminating in a singular splendor that sets Romans 8 apart.
Ultimately, Romans 8 concludes with two pivotal declarations: “There is no condemnation for us” and “Nothing can separate us from the love of Christ.” Pastor David Jang notes that these two proclamations are the clearest signs of the joy and hope that the Christian gospel offers. Through them, believers find great comfort and assurance to live as lights in this world while awaiting the return of the Lord.
Finally, Pastor David Jang reiterates in his preaching and lectures that believing the gospel is not about merely gaining theoretical knowledge of sin, but about genuinely becoming “wine” instead of remaining “water.” That is, once we have been born again, reverting to what we once were is impossible. We may still fail or be tempted, but “the perseverance of the saints” undergirds us, and our end is “completion in eternal love.” With that hope, we gradually move away from the power of sin and draw closer to God.
In this process, cleansing ourselves of old sinful habits is not a one-time event. It involves daily Scripture reading, prayer, repentance, and obedience to the Holy Spirit’s leading. Though we do not become perfect overnight, the new life force is indeed at work in us. The “indwelling of the Holy Spirit” in Romans 8 is by no means an abstract theory; it is the real power that transforms our desires and fears, ultimately enabling us to live as children of God.
Additionally, Pastor David Jang frequently uses Noah’s vineyard as an example to clarify this process. Noah’s planting of a vineyard and drinking of its wine represents the abundant joy we will experience after final judgment. Yet when Noah became drunk and lay naked, the responses of his sons Ham versus Shem and Japheth differed—some aimed to expose his shame, while others covered it. Likewise, even after salvation, people display varied reactions and attitudes. The essence, however, is that “wine” was a blessing, and it unfolded in a “new heaven and new earth,” showing that God’s salvation indeed bore fruit. In a similar way, Romans 8 teaches that the Holy Spirit works like that wine, transforming us thoroughly. While setbacks may happen, God ultimately “causes all things to work together for good” (Rom. 8:28).
Finally, the perseverance of the saints and eternal love mean God journeys with us to the very end. Paul’s declaration “I am convinced…” at the close of Romans 8 is not a self-made assurance but a response to the faith God Himself has started and will complete (cf. Phil. 1:6). We may falter along the way, but we will never be utterly cast off. That love is so immense, and God’s plan to adopt sinners as His children is so perfect, that we remain protected in His grace.
Drawing all this together, Pastor David Jang urges believers today—amid social confusion and personal trials—not to lose heart but to hold firmly to both “the freedom and joy in the Holy Spirit” and “the perseverance of the saints and eternal love.” When these two truths merge, our faith stands on a firm foundation, and we inherit a spiritual legacy that cannot be taken away. This is precisely the pivotal message Paul carries through the entire eighth chapter of Romans, and it is the essence of faith Pastor Jang tirelessly proclaims in sermons, lectures, and writings.
In the end, Romans 8, as the “highlight of the gospel,” shows us what it truly means to live as Christians in the Holy Spirit, and assures us that such a life is irrevocably established on God’s unbreakable love. Whenever the burden of sin weighs us down or we fear stumbling, Paul’s voice rings out: “Who will separate us from the love of Christ?” To which Pastor David Jang confidently answers, “Nothing can. Everything is held secure in God’s eternal love.”
This is the conclusion of Romans 8 and the heart of the gospel that Pastor David Jang proclaims. In an age marked by fear and confusion, it is all the more vital that we meditate deeply on these truths, living in genuine freedom and joy through the Holy Spirit and standing firm on the unshakable love that guarantees our perseverance. The power of this gospel is transforming countless churches and believers today, and it will continue to shine as an undying light of truth until Christ returns.