장재형목사 설립 올리벳대학교 대표단, ABHE 75차 연례 회의 참석

장재형목사 설립 올리벳대학교 ABHE  연례 회의 참석

장재형목사가 설립한 올리벳대학교 대표단이 올해 미국성서고등교육협회(ABHE) 연례 회의에 참석하기 위해 플로리다주 올랜도에 모였습니다.

미국성서고등교육협회는 “하나님의 신실하심을 기념하며”라는 주제로 창립 75주년을 기념했습니다.

장재형목사가 설립한 올리벳대학교는 이 행사의 주요 후원사 중 하나로, 눈에 잘 띄는 곳에 대형 부스를 마련했습니다. Olivet School of Art and Design의 부학장인 Zimou Tan 교수는 입주 작가로 활동하며 초상화를 신청한 행운의 참석자들을 대상으로 즉석에서 목탄 스케치를 그려주었습니다.

올리벳대학교 부스에서는 신학 및 목회학 박사 학위 과정인 진젠도르프 박사 과정과 목회학 박사 과정을 소개하며 진젠도르프 박사 과정을 홍보했습니다.

장재형목사가 설립한 올리벳대학교 대표단은 특정 학교 관리자 그룹을 대상으로 한 프레젠테이션과 토론으로 구성된 사전 컨벤션 포럼에 참여했습니다. 본회의 기조 연설자로는 성서학대학 총장 윌리엄 블로커(William Blocker), ABHE 총장 필립 디어본(Philip Dearborn), 무디성경연구소 마크 조브(Mark Jobe) 총장, 앤더슨 대학교 총장 존 피스톨(John Pistole), 예배를 인도한 스티브 클라크(Steve Clarke)가 참석했습니다.

올리벳은 올해 다른 ABHE 학교들과 함께 650명이 넘는 대표단을 구성하여 협회 역사상 가장 많은 성경적 고등교육 지도자들이 모인 최대 규모의 모임이 되었습니다.

ABHE 및 연례 회의에 대한 자세한 내용은 www.abhe.org 에서 확인할 수 있습니다.

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솔라피데

La liberté et l’amour éternel – Pasteur David Jang


1. La liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit

Le chapitre 8 de l’épître aux Romains, que le pasteur David Jang met en avant dans ses enseignements, est considéré comme l’un des passages les plus magnifiques et les plus sublimes de toute la Bible pour exprimer l’essence de l’Évangile. Il constitue, en ce sens, une clef centrale de compréhension de la Bonne Nouvelle. Surtout, Romains 8 est le texte emblématique qui montre « la liberté et l’allégresse du chrétien dans le Saint-Esprit » : selon David Jang, ce passage révèle à quel point les croyants, affranchis de la puissance du péché et de la mort, peuvent jouir d’une joie et d’une espérance inestimables.

Il convient d’abord de souligner que les distinctions en chapitres et versets présentes dans la Bible moderne n’existaient pas dans le texte original. Ainsi, il est préférable de lire les chapitres 7 et 8 de l’Épître aux Romains comme un ensemble continu. Cela permet de mieux comprendre le conflit intérieur que nous vivons et la liberté spirituelle dont jouissent les régénérés. Dans Romains 7.23-24, Paul décrit la réalité d’une grave division intérieure et d’une profonde détresse, même chez les croyants sauvés :

« Mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon intelligence et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres. Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? » (Rm 7.23-24)

À propos de ce texte, le pasteur David Jang souligne que, même après avoir reçu le salut et la rémission des péchés, nous continuons à faire l’expérience de conflits liés à notre nature charnelle. Autrement dit, bien que la justification (le salut) soit acquise, le processus de sanctification est un chemin en cours. C’est ce « déjà-là et pas encore » qui engendre parfois de sérieuses contradictions intérieures. Dans le chapitre 7, Paul exprime cette souffrance, puis, au chapitre 8, il proclame enfin la délivrance et la joie que le Saint-Esprit nous accorde.

Un des thèmes majeurs de Romains 8 est « la vie dans le Saint-Esprit ». Dans l’ensemble de ce chapitre, Paul explique comment les croyants, sauvés par la foi, peuvent s’affranchir du pouvoir du péché et de la mort pour vivre librement, et comment cette liberté génère joie et puissance. David Jang qualifie cette réalité de « vie imprégnée du vin du Saint-Esprit ». Comme l’eau est changée en vin, l’action du Saint-Esprit transforme entièrement la vie du croyant. Une fois changée, l’eau ne redevient pas de l’eau : de même, une fois affranchi du péché originel, le croyant chemine vers la gloire et ne retourne plus à sa condition passée.

Cependant, un point essentiel mérite l’attention : même si le péché originel est expié, il subsiste en nous un « péché habituel » ou « péché personnel ». David Jang l’illustre par l’image du « vin déjà obtenu, mais qui s’affadit si de l’eau y est mélangée ». Ainsi, même les croyants régénérés et sanctifiés par le Saint-Esprit conservent des habitudes pécheresses dans leur vie intérieure, qui continuent à agir et dont ils doivent constamment se purifier au cours du processus de sanctification.

Pour éclaircir cette question, il est utile de distinguer le « péché originel » et le « péché personnel ». Dans Romains 5, l’apôtre Paul explique que la faute universelle, héritée d’Adam, est rompue par l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ. C’est l’« effacement du péché originel », qui se décrit aussi comme la justification (Justification) – un changement radical de statut. Selon David Jang, ce changement de statut fait passer le croyant d’un destin entièrement différent de son passé : le « règne de la mort » qui prévalait en Adam est aboli par Jésus-Christ, de sorte que les « sept malédictions » ou toute autre condamnation fatale cessent de peser sur ceux qui renaissent par la foi.

Pour autant, cela ne signifie pas une libération totale et définitive du péché dans la vie de tous les jours. En effet, nos anciens penchants, nos « péchés habituels » subsistent et nous entravent. David Jang compare cela à une « guerre régulière terminée, mais suivie d’opérations de ratissage ». Par la Croix et la Résurrection, la victoire décisive a déjà été remportée, mais nous devons encore livrer de petites batailles au quotidien. Ce sont des opérations de nettoyage, dont l’issue est assurée, mais que nous ne devons pas négliger pour empêcher les résistances de nous nuire et de freiner notre avancée vers la sainteté.

Dans ce contexte, rappelons l’épisode du lavement des pieds au cours de la dernière Cène (Jean 13). Même si l’on est déjà « pur tout entier », il faut tout de même se laver les pieds sales à force de marcher. Ainsi en va-t-il pour les croyants : bien que sauvés, ils ont constamment besoin de nettoyer leurs « péchés quotidiens ». David Jang perçoit ce processus comme celui d’une « auto-examination et d’une repentance continue guidées par le Saint-Esprit ». Ce chemin de sanctification ne remet pas en cause la certitude de notre justification, au contraire : il s’agit d’un moyen de grâce qui la consolide et l’approfondit.

En définitive, notre attitude face au péché doit se déployer simultanément sous deux aspects. Premièrement, il y a la perspective de la victoire déjà acquise : « Le Christ a remporté le grand combat ». Deuxièmement, il y a la nécessité de ne pas négliger les « opérations de nettoyage » qui se poursuivent. David Jang précise que si l’on néglige l’un de ces deux aspects, on risque de tomber dans l’un des deux extrêmes : soit l’on croit « que le péché a totalement disparu et qu’on peut vivre comme on veut », soit l’on pense « qu’il nous reste encore du péché, et qu’on ne peut avoir aucune certitude de salut ». Les deux attitudes sont dangereuses, et il faut y veiller.

Dans cette compréhension équilibrée, le premier message clé que Romains 8 nous offre est : « La liberté et l’allégresse parfaites dans le Saint-Esprit sont bel et bien une réalité expérimentable ». Paul proclame qu’il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, car la loi de l’Esprit de vie les a libérés de la loi du péché et de la mort (Rm 8.1-2). Nous pouvons dès lors avoir la conviction que ce changement de statut légal nous confère une réelle liberté.

En s’appuyant sur Romains 8.14-17, David Jang met l’accent sur la dimension concrète, et non purement abstraite, de cette liberté : « Devenus enfants de Dieu », nous pouvons crier « Abba, Père » dans le Saint-Esprit et jouir d’une communion intime avec Lui. Enfants, nous sommes aussi héritiers de Dieu et cohéritiers avec le Christ. Les souffrances d’ici-bas n’ont pas de commune mesure avec la gloire qui nous attend. Cette vérité n’est pas seulement théorique : c’est le Saint-Esprit lui-même qui l’atteste à notre cœur.

Plus encore, les versets 18 à 30 abordent l’« espérance de la restauration de la création » et la « résurrection de la vie ». Ils illustrent que cette liberté dépasse la dimension individuelle et spirituelle pour s’étendre à l’ensemble de la création. Toutes les créatures soupirent dans les douleurs de l’enfantement, car elles seront aussi délivrées et restaurées, à cause de la gloire prochaine qui se révélera dans les enfants de Dieu (Rm 8.19-22). Paul y propose une vision de la recréation de l’univers. Selon David Jang, « la liberté que les croyants goûtent dans le Saint-Esprit, prémices du nouveau ciel et de la nouvelle terre, ne se limite pas à la paix intérieure, mais devient la force motrice qui change l’histoire ».

David Jang rapproche cette perspective de l’histoire de Noé en Genèse 9. Après le jugement du déluge, Noé pose le pied sur une terre nouvelle (image du nouveau ciel et de la nouvelle terre), puis il plante une vigne, boit du vin et en ressent de la joie. Il se retrouve nu, comme Adam et Ève avant la Chute dans le jardin d’Éden, mais sans honte. Cette nudité fait écho à l’« état d’innocence avant le péché », ou encore à la « sainte allégresse qu’apporte le Saint-Esprit ». Le vin symbolise le Saint-Esprit, la rémission des péchés et la joie de la vie nouvelle. Dans l’épisode des noces de Cana, Jésus changea l’eau en vin, préfigurant déjà cette réalité. De même, le jour de la Pentecôte (Actes 2), Pierre et les apôtres, remplis du Saint-Esprit, furent accusés d’être « ivres de vin nouveau ». David Jang y voit l’accomplissement concret de la prophétie de Joël 2.

Ainsi, la liberté décrite dans Romains 8 est à comprendre comme le changement radical de « l’eau » en « vin », soit la réalité de la nouvelle naissance dont il est impossible de revenir en arrière. Cette métamorphose est à la fois accomplie et cependant à vivre pleinement. Car, même justifié, le croyant doit persévérer dans ce chemin de sanctification qui efface peu à peu les traces de ses péchés personnels. David Jang explique : « Nous avons déjà emménagé dans une nouvelle demeure, mais à cause de nos anciens travers, nous pouvons avoir envie de retourner à l’ancienne maison. Toutefois, si nous vivons en étant continuellement éveillés dans le Saint-Esprit, nous nous détachons progressivement de ces vieux penchants et nous avançons vers une sainteté toujours plus grande. »

Dans cette perspective, l’image de « laver sa robe » en Apocalypse 22.14 est essentielle. Elle illustre la nécessité de la repentance et de l’obéissance quotidiennes après la justification. La vision d’Apocalypse 19.7-8, où les saints sont vêtus de robes blanches et assistent aux noces de l’Agneau, révèle l’étape finale : la glorification (Glorification). Pour David Jang, « le croyant qui expérimente la liberté dans le Saint-Esprit goûte déjà par avance la gloire à venir ».

Relire Romains 7 et 8 dans leur continuité permet donc de mieux comprendre comment les sauvés affrontent leurs luttes intérieures et vivent l’immense grâce de la délivrance offerte en Jésus-Christ. David Jang décrit ce processus comme « l’intégration de l’itinéraire spirituel individuel dans l’immense dessein salvateur de Dieu sur l’univers ». En somme, l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ, qui abolit la loi du péché et de la mort, l’habitation et la direction du Saint-Esprit, la liberté et la joie qui en résultent forment le trésor le plus profond et la garantie suprême que nous révèle Romains 8.

Voilà donc la substance principale du premier sous-thème intitulé « La liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit ». Tout comme l’eau se change en vin, le croyant justifié entre dans une nouvelle vie, et c’est l’Esprit qui lui donne de continuer et d’affermir cet état de grâce. Le cœur de notre salut ne se limite pas à la rémission des péchés ou au « droit d’entrer au ciel », mais inclut cette liberté à portée de main, cette joie débordante et la vitalité que nous procure le Saint-Esprit, ici et maintenant. Cette vie dans le Saint-Esprit porte les fruits garantissant notre salut et nous conduit à une gloire plus grande.


2. La persévérance des saints et l’amour éternel

Alors que la première partie de Romains 8 (v.1-30) se concentre sur « la liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit », la suite (v.31-39) synthétise toute l’œuvre du salut et de l’Esprit pour culminer dans un magnifique final. Ce dernier passage est souvent présenté comme l’enseignement classique sur la « persévérance des saints » ou encore l’« amour éternel ». David Jang décrit cette fin du chapitre 8 comme « le chant de victoire le plus grandiose et le plus sûr » parmi les seize chapitres de Romains.

La « persévérance des saints » désigne la doctrine selon laquelle le croyant, une fois sauvé, demeure dans la foi jusqu’à la fin et ne perd pas son salut. Dans la tradition calviniste, on parle aussi de « la persévérance des élus » – ou « une fois sauvé, sauvé pour toujours ». Mais au-delà d’une simple interprétation dogmatique, Paul, dans Romains 8, insiste sur la puissance et la certitude de l’amour divin qui garde ses enfants jusqu’au bout :

« Qui nous séparera de l’amour de Christ ? » (Rm 8.35)
« Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l’avenir ni les puissances… rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Rm 8.38-39)

David Jang commente que, non seulement le Saint-Esprit a affranchi les croyants de la loi du péché et de la mort, mais encore « aucune force ne peut les séparer de l’amour de Christ ». Ils entrent ainsi dans une relation d’alliance ferme avec Dieu. Cela leur donne assurance dans le salut et force pour persévérer jusqu’au bout. Même si nous tombons à cause de nos péchés quotidiens, tant que nous sommes en Christ, nous pouvons nous relever, sachant que Dieu ne nous rejettera jamais. David Jang appelle cette promesse « le gage du salut fondé sur le don à 100 % de Dieu ».

Par ailleurs, Romains 8.33 déclare : « Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! » Par l’œuvre expiatoire du Christ, le croyant est déclaré juste, si bien que plus aucune condamnation ou accusation ne peut définitivement l’atteindre, fût-ce du monde ou de Satan. Le jugement de Dieu, qui déclare « justes » ceux qu’Il a choisis, est irrévocable.

David Jang souligne qu’« être inséparable de l’amour de Dieu » ne nous autorise pas à la licence. Le fait que Dieu nous tienne solidement dans son amour ne doit pas nous pousser à prendre le péché à la légère ou à en abuser. Bien au contraire : celui qui saisit la grandeur de cet amour ne saurait le trahir aisément. Il arrive cependant que nous trébuchions. Mais le croyant finit toujours par se repentir et à être fortifié, précisément parce que l’amour de Dieu – alliance inébranlable – ne peut être rompu de Son côté.

C’est ce qu’on appelle « l’amour éternel ». Selon David Jang, cet amour anime tout le processus du salut, de la justification à la sanctification et jusqu’à la glorification. Si la déclaration fondamentale de la Bible est que « Dieu nous a aimés et a envoyé Son Fils pour nous », alors Romains 8 parachève cette vérité en deux volets : « aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ » et « rien ne peut nous séparer de Son amour ». Telle est la synthèse puissante de la Bonne Nouvelle.

En définitive, Romains 8.31-39 couronne l’« épopée du salut » par un chœur majestueux. Paul proclame que le salut accordé par Dieu est absolument solide et éternel. Ce message apporte un réconfort inestimable dans notre existence. La libération de la loi du péché et de la mort permet aux croyants de progresser, malgré les combats du péché personnel ; ils ne se découragent pas, car ils savent que l’amour de Dieu en Jésus-Christ ne saurait être rompu. David Jang l’a souvent rappelé dans ses sermons et ses enseignements : « Puisque ce salut est pleinement garanti en Christ, nous pouvons faire face avec assurance à toute adversité. » Voilà pourquoi tant de martyrs, de confesseurs de la foi et de croyants persécutés dans l’histoire de l’Église ont puisé leur courage dans la promesse finale de Romains 8.

David Jang lie encore cette vérité à la vignoble de Noé : l’allégresse éternelle préfigurée par Noé, qui s’enivre du fruit de la vigne après le déluge, est déjà à la disposition des croyants qui vivent aujourd’hui, parce que Jésus-Christ nous a fait entrer dans un monde nouveau, comme après un jugement. Noé, dénudé sous l’effet du vin, rappelle l’innocence d’Adam et Ève avant la Chute. Ainsi, la joie du Saint-Esprit se révèle complète et durable, et elle anticipe la grande fête céleste. C’est précisément cet « amour éternel » qui nous garde fermes dans cette vie d’allégresse.

La persévérance des saints explique aussi pourquoi notre salut, déjà assuré, ne peut être anéanti par nos faiblesses humaines. David Jang remarque que « l’homme, avec son libre arbitre, a choisi Dieu et doit fuir le péché, mais il reste fragile et peut rechuter. Toutefois, l’essentiel est de s’appuyer sur cet “amour éternel” : Dieu ne rompt jamais Son alliance. Ainsi, le croyant peut toujours se repentir, revenir et préserver le salut jusqu’à la fin ».

Romains 8 montre donc de manière saisissante l’enchaînement « justification → sanctification → glorification ». Après avoir évoqué (chapitre 7) la situation bien réelle du croyant justifié qui combat encore le péché, le chapitre 8 déploie la vie de liberté dans le Saint-Esprit, pour aboutir à la certitude de la persévérance des saints et à l’affirmation que l’amour éternel de Dieu nous soutient en tout.

David Jang qualifie ce déroulement d’« ordo salutis » (ordre du salut) que le croyant doit non seulement connaître par la raison, mais aussi expérimenter concrètement. La connaissance théologique reste superficielle si elle n’est pas vécue. Or, la véritable expérience spirituelle consiste à vivre la conduite sainte du Saint-Esprit, à se repentir chaque jour, à se plonger dans la Parole et à laver ses anciennes habitudes pécheresses, tout en découvrant que Dieu ne cesse de nous aimer et de nous garder fermement. Voilà comment on savoure la quintessence de Romains 8.

C’est aussi en ce sens que Romains 8 donne une espérance eschatologique. Ni la souffrance présente, ni la peur de l’avenir, ni même la mort ne peuvent nous séparer de l’amour de Dieu. Cette certitude nourrit en nous la confiance inébranlable que « Dieu fera tout concourir à notre bien ». C’est l’apogée du message de l’Évangile proclamé par l’apôtre Paul dans Romains 8.

David Jang met de nouveau l’accent sur la portée concrète de cette doctrine de la persévérance. Beaucoup de croyants, hier comme aujourd’hui, trouvent dans Romains 8.31-39 un appui infaillible au moment de l’épreuve ou du désespoir. Ils tombent à genoux dans la prière et déclarent : « Rien ne peut nous séparer de l’amour du Seigneur ! » Et par cette confession de foi, ils transcendent leur détresse. Car, comme le dit Paul, « nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (Rm 8.37).

Ce second sous-thème, « la persévérance des saints et l’amour éternel », complète de manière décisive le message de Romains 8. Il ne s’agit pas seulement d’une thèse doctrinale, mais de la force la plus puissante qui soutient réellement notre foi au quotidien. Grâce à Romains 8, nous découvrons à la fois la liberté et l’allégresse que Dieu nous offre et la solidité inébranlable de ce salut, garantie par l’amour éternel de Dieu.

En conclusion, Romains 8 est la scène culminante du « drame du salut » : il enseigne comment vivre concrètement la vie en Christ par le Saint-Esprit, et il affirme qu’ultimement, rien ne peut briser l’amour de Dieu pour nous. David Jang insiste beaucoup sur le fait que la méditation de Romains 8 opère fréquemment un tournant spirituel majeur chez les croyants : même confrontés à la force apparemment inaltérable de nos péchés habituels, nous possédons la puissance du Saint-Esprit et la garantie de l’amour éternel de Dieu, nous donnant ainsi une espérance inébranlable.

Paul fait ressortir, tout au long de Romains 8, le rôle du Saint-Esprit, la délivrance du péché, la gloire d’être enfants de Dieu, la restauration cosmique, puis la certitude de la persévérance. En somme, « tout l’Évangile concentré » s’y déploie. L’aboutissement de cet Évangile est l’amour de Dieu. Que vaudrait notre service, notre engagement, notre obéissance, ou même notre repentance, si l’amour de Dieu ne nous portait pas jusqu’au bout ? Or, Dieu a prouvé Son amour en livrant Son Fils, puis en envoyant Son Saint-Esprit, afin que nous restions à jamais en Son amour.

C’est pourquoi, comme le répète David Jang, Romains 8 ne peut se résumer à la simple formule « Dieu nous aime ». Il montre concrètement comment cet amour agit dans l’histoire du salut : il nous transforme, nous libère, nous fait goûter la joie et nous conduit finalement à partager la gloire éternelle avec le Christ. Et cet amour est indéfectible, une alliance pour toujours, sur laquelle le croyant peut s’appuyer en toutes circonstances.

En définitive, Romains 8 s’organise autour de deux grands axes : « la liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit » et « la persévérance des saints et l’amour éternel ». Dans la première partie, on découvre l’affranchissement de la puissance du péché et la joie nouvelle découlant de la présence du Saint-Esprit. Dans la seconde, on comprend pourquoi ce salut ne saurait vaciller : c’est parce qu’il est scellé par l’amour éternel de Dieu. Cet amour ne dépend pas de conditions, de performances ou de mérites humains, mais repose sur le sacrifice rédempteur de Christ et le sceau du Saint-Esprit.

David Jang répète souvent que l’étude de Romains 8 est la clef d’une profonde restauration spirituelle. Elle permet de bien saisir le parcours du salut, de ne pas négliger la liberté et la joie déjà acquises, de ne pas trembler devant l’adversité, et de s’appuyer sur la certitude de la persévérance des saints et de l’amour éternel. Ainsi affermis, nous entrons dans une communion plus intime et plus puissante avec Dieu, gage d’une foi inébranlable. Cette vérité, Paul l’a d’abord vécue, puis il l’a transmise ; elle continue aujourd’hui d’opérer chez ceux qui reçoivent l’Évangile.

Ainsi, réunissant ces deux sous-thèmes – « la liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit » et « la persévérance des saints et l’amour éternel » – Romains 8 offre une vision sublime de la libération du péché, de la gloire d’être enfant de Dieu, de la restauration de la création et, en fin de compte, de la certitude que nous sommes gardés dans l’amour de Dieu. Cet ensemble illustre la progression du salut (justification, sanctification, glorification) et englobe toutes les angoisses existentielles de l’humanité, résolues dans la grâce de Dieu, faisant de ce chapitre l’un des plus remarquables de toute l’Écriture.

La conclusion de Romains 8 se résume donc en deux affirmations : « Il n’y a aucune condamnation » et « Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu ». Selon David Jang, voilà le double pilier inébranlable de la joie et de l’espérance chrétiennes. Les croyants d’hier et d’aujourd’hui, à l’écoute de ce message, trouvent une consolation et une certitude qui leur permettent de resplendir au milieu du monde et d’attendre avec confiance le retour de leur Seigneur.

Enfin, David Jang le répète souvent dans ses prédications : « Croire à l’Évangile ne signifie pas simplement connaître la doctrine du péché, mais expérimenter concrètement le fait de devenir ce “vin” et de ne plus jamais redevenir de l’eau. » Malgré les tentations ou les échecs dans la vie chrétienne, nous pouvons toujours nous relever grâce à la « persévérance des saints » et être assurés de notre destinée finale dans l’« amour éternel ». Jour après jour, la sanctification se poursuit : par la méditation de la Parole, la prière, l’écoute du Saint-Esprit, nous voyons nos désirs et nos peurs progressivement renouvelés et nous prenons de plus en plus la forme d’enfants de Dieu.

Le pasteur David Jang aime à revenir sur l’exemple de la vigne de Noé : celui-ci plantera sa vigne, en tirera du vin et en goûtera la joie, présage de la joie eschatologique. Mais même dans cet épisode, tous ne réagissent pas de la même manière : Cham veut révéler la nudité de son père, alors que Sem et Japhet la couvrent. De la même façon, après le salut, il subsiste une pluralité d’attitudes humaines. Toutefois, c’est bien le vin qui est présenté comme une bénédiction et la « nouvelle terre » où se déploie le salut de Dieu. Romains 8 décrit pareillement l’action du Saint-Esprit, qui nous transforme comme le vin ; malgré certaines fautes, la promesse est claire : « Dieu fait tout concourir au bien » (Rm 8.28).

Pour finir, la « persévérance des saints et l’amour éternel » signifient la présence continuelle de Dieu à nos côtés. Quand Paul conclut Romains 8 par « j’en ai l’assurance », ce n’est pas qu’une confiance personnelle : c’est la réponse de foi à l’initiative de Dieu. C’est Dieu qui a commencé l’œuvre de notre salut en Christ, et c’est Lui qui la mènera à son terme (cf. Ph 1.6). Même si le croyant peut faiblir en chemin, jamais il ne s’en détachera complètement, tant la force de cet amour divin est invincible, tant le plan de salut de Dieu est parfait pour celui qui était pécheur mais que Dieu a appelé Son enfant.

David Jang encourage donc chaque croyant, dans la confusion de notre époque ou sous le poids de ses propres tourments, à tenir ferme sur ces deux réalités : « la liberté et l’allégresse dans le Saint-Esprit » et « la persévérance des saints et l’amour éternel ». Leur combinaison dresse des fondations inébranlables pour notre foi, nous assurant un héritage spirituel que personne ne peut nous enlever. Tel est l’essentiel du message de Romains 8 que l’apôtre Paul voulait nous transmettre, et que le pasteur David Jang ne cesse de proclamer dans ses enseignements.

En somme, Romains 8, en tant que point culminant de l’Évangile, nous montre ce qu’est réellement la vie chrétienne dans le Saint-Esprit et nous apprend que cette vie repose sur l’amour inaltérable de Dieu. Quand nous sommes assaillis par la crainte de retomber sous le péché, la voix de Paul retentit : « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? » Et David Jang, dans son commentaire, répond avec assurance : « Rien ne pourra le faire. Tout est inclus dans l’amour éternel de Dieu. »

Tel est donc le dénouement de Romains 8 et la quintessence de l’Évangile que met en avant David Jang : dans un monde souvent troublé, c’est en méditant cette Parole que nous découvrons la véritable liberté, la joie parfaite du Saint-Esprit, et l’assurance que rien ne nous arrachera à l’amour divin. Cet Évangile continue de transformer la vie de nombreux croyants et continuera de briller de son éclat de vérité jusqu’au jour glorieux du retour du Christ.

www.davidjang.org

自由与永恒的爱 — 张大卫牧师


1. 圣灵里享受的自由

张大卫牧师所强调的保罗使徒《罗马书》第八章,可以说是整本圣经中对福音精髓最美、最宏大地展现的章节,也是理解福音的关键钥匙。尤其是《罗马书》第八章,作为“基督徒在圣灵里所享的自由与喜悦的生活”的代表性经文,张大卫牧师指出,这段经文充分显示了那些从罪与死的权势中获得解脱的圣徒,能享有何等大的喜乐与盼望。

首先需要留意的是,现代的圣经虽然有章节的划分,但在原初的经文中并没有这些区分。因此,如果我们不将《罗马书》第七章与第八章分开看,而是把它们视作连续的信息,就能更清晰地理解我们内在的冲突,以及重生之人的属灵自由。《罗马书》七章23-24节所展现的,正是已经得救的人仍然会经历的内在分裂与痛苦的现实:

“但我在肢体中另有个律,与我心中的律交战,把我掳去,叫我服从那肢体中犯罪的律。(罗7:23)我真是苦啊,谁能救我脱离这取死的身体呢?(罗7:24)”

关于这段经文,张大卫牧师指出,虽然我们已经得救、罪已得赦免,却仍因属肉体的问题而感到挣扎。也就是说,我们已经得救(称义),但同时也处于成圣的进行过程中,所以在“已经”与“尚未”之间所产生的深刻内在矛盾无法避免。保罗在第七章吐露了这样的痛苦后,终于在《罗马书》第八章宣告了在圣灵里所享有的释放与喜悦。

《罗马书》第八章的核心主题之一,就是“在圣灵里的生活”。通观第八章保罗的信息,他详尽阐释了:得救的圣徒如何能够脱离罪与死的权势,并自由地生活;以及这种自由会带来何等欢欣与能力。张大卫牧师称之为“像比作酒的圣灵所带来的醉人之生活”。这就像水变成酒一样,暗示我们的人生在圣灵的工作下会发生全方位的改变;就如已经变成酒的水绝不可能再回到水的形态,同样,得救的圣徒已经摆脱了原罪的统治,正走向荣耀之中。

然而必须注意的是,虽然原罪已经被赦免,但我们里面仍旧存在“习惯性的罪”或“自犯之罪”。张大卫牧师以“水已经变成酒,但如果夹杂了水,又会变得淡而无味”来比喻这一点。即便我们在圣灵里重生、被分别为圣,但过去罪性的习惯仍会不断运作,因此在成圣的历程中,必须要不断洗涤并除去这些罪的残留。

在这里,人们常常会混淆《耶利米书》2章22节与《以赛亚书》1章18节之间的张力。耶利米先知说:“你虽然用碱、多用肥皂洗濯,你的罪孽仍在我面前显出(耶2:22)”,而以赛亚先知宣告:“你们的罪虽像朱红,必变成雪白(赛1:18)”。张大卫牧师解释道:“这两种预言并不矛盾,只是强调人凭自己的力量无法彻底洗净罪,唯有基督代赎之恩才能使我们在上帝面前完全被洁净。”这正是救恩论的核心真理。

要更具体地理解这一点,就必须区分“原罪”与“自犯之罪”。在《罗马书》第五章,保罗说明了始于亚当的普遍性、连带性的罪的问题,如何因耶稣基督的救赎而被切断。这就是“原罪得赦免”,或称“称义(Justification)”所带来的“身份地位的转变”。张大卫牧师强调,这个身份的转变带给我们一个与过去完全不同的命运——我们不再受“死亡权势”的辖制,因为耶稣基督已经废除了它;所以对于真正信主并重生的人来说,所谓“七大咒诅”等命运性惩罚也不再起任何作用。

然而,这并不意味着我们在与罪的争战中就彻底得到解放。因为我们里面仍存有“习惯性的罪”,也就是自犯之罪,它时常阻碍我们。对此,张大卫牧师借用“正规战虽已结束,但仍有扫荡战要继续进行”来比喻。十字架与复活已经赢得了最终的胜利,但日常的小争战仍在持续。虽然这些小争战的结果已定,但若我们在“扫荡战”上松懈,那些残余势力就会再次困扰我们,并妨碍我们走成圣的道路。

因此,我们需要回想耶稣在最后的晚餐中为门徒洗脚的场景(约13章)。即便全身已经洁净,行走途中沾染到脚上的尘土仍需洗净。同样,已经得救的人在日常中仍会犯罪,需要持续清洗自己的脚。张大卫牧师将这看作“在圣灵里进行自我省察与悔改”的过程。这样的成圣训练并不会动摇我们已获的称义确信,反而是使之更加稳固的恩典途径。

所以我们对罪的态度要同时兼具两个方面。其一是“基督已经得胜了那场大仗”的胜利视角。其二是“不可以忽视剩余的‘扫荡战’”的谨慎。张大卫牧师在神学研究和现实信仰生活方面都警告说,若对罪只持单一视角,很容易滑向极端:要么错以为“罪已完全清除,可以随意放纵”;要么相反,因“我们里面还有罪”而沮丧,质疑救恩的确据。我们必须警惕这两种极端。

在这种平衡的认知中,《罗马书》第八章给我们的第一个核心信息就是:“在圣灵里的完全自由与喜悦,是真实可经历的现实。”保罗宣告,凡在耶稣基督里的,就不被定罪;赐生命的圣灵的律已经在基督里释放了我们,使我们脱离罪与死的律(罗8:1-2)。在此,我们看到因法律地位改变而带来的真实自由,值得我们信赖。

张大卫牧师透过《罗马书》八章14-17节强调,这种自由绝非抽象概念,而是“在圣灵里”做神儿女,与天父亲密相交时所体验到的具体喜乐与荣耀。我们这群儿女既是神的后嗣、又与基督同作后嗣,因此即便在世上遭遇苦难,也知道那苦难与将来要显于我们的荣耀无法相比。对这真理的领受并不仅止于头脑,更是圣灵在我们内里亲自见证的确据。

接下来,从第18节到第30节讲到“宇宙性的复兴”与“活人的复活”,将这份自由从个人、灵魂层面延伸至整个受造世界。所有受造之物一同叹息、劳苦,正因为它们也要因神儿女的荣耀显现而一同得恢复(罗8:19-22)。在这里,保罗呈现了一个包括全人类在内的宇宙再造异象。张大卫牧师对此表示:“在圣灵里先尝到新天新地的圣徒,他们所享的自由不仅仅带来内在的平安,更成为改变历史的推动力。”

张大卫牧师将这一点与《创世记》第九章挪亚的故事联系起来,指出挪亚在洪水审判之后踏上新地(也可比作新天新地),种植葡萄并酿酒,享受了自由与喜悦。挪亚因酒而赤身露体,这与伊甸园犯罪前的亚当、夏娃赤身而不羞耻的状态互相呼应,象征了“犯罪以前的纯真”或“在圣灵里享受的神圣喜乐”。

在这里,葡萄酒象征着圣灵,也象征罪得赦免与新生命的喜乐。耶稣在迦拿婚宴里将水变为酒的神迹预表了这一真理;《使徒行传》第二章中,彼得和门徒们领受圣灵后遭到“他们喝了新酒”的讥讽,也与此脉络相同。张大卫牧师强调:这正是圣灵降临应验了旧约(如《约珥书》第二章)的预言。

因此,《罗马书》第八章所展现的自由,就如“水一般的存在”被转换成“葡萄酒”那样,再也无法倒退回去,这正是我们在重生后真正经历的改变。我们既已得到,却也要持续去享受、要在成圣的过程中除去自犯之罪的痕迹,不断走向完全。张大卫牧师说:“我们就像已经搬进了新房子,但由于旧习而可能还想回到从前的屋子。倘若我们在圣灵里警醒地生活,便能逐渐摆脱那些旧习,日益走向圣洁的模样。”

此时,《启示录》22章14节提到要“洗净自己的衣袍”这一意象格外重要,它象征了在称义之后我们每日都要勤奋操练的悔改与顺服之生活。而“穿上洁白的衣袍,参加神国羔羊婚宴”的异象(启19:7-8),最终指向与基督同享的那终极荣耀,即“得荣(Glorification)”的阶段。张大卫牧师总结道:“在圣灵里享受自由的圣徒,其实是在预先品尝将来那永远荣耀的滋味。”

当我们如此连续地理解《罗马书》第七章与第八章,就更清晰地看见:得救之人在现实中经历的内在冲突如何得以化解,以及基督耶稣所赐的浩大释放之恩典如何实际落实在我们的生命中。张大卫牧师补充说:“通过这整个过程,我们也能看见个人的信仰旅程,如何与神宏大的宇宙救赎计划融为一体。”最終废除了罪与死之律的耶稣基督的救赎工作,加上圣灵的内住与带领,并从中衍生的自由与喜悦,这些正是《罗马书》第八章最深刻地见证的救恩宝藏与保证。

这便是第一个小主题“在圣灵里享受的自由与喜悦”所涵盖的大致内容。就如水变为酒一样,信徒经称义后获得了新生命,而让这新生命继续维持并更加显明的动力正是圣灵。张大卫牧师反复强调,救恩的核心不仅仅是罪得赦免或获得进入天国的权利,更在于如今就能在地上经历的圣灵里的自由、充盈的喜乐和活力。这种生命见证既是救恩的果实,也会带领我们走向更高层次的荣耀。


2. 徒的永恒的

前文所言“在圣灵里享受的自由与喜悦”,主要贯穿于《罗马书》第八章前半部分(1-30节)。接下来的31-39节,则综合并总结了整个救恩和圣灵的工作,并将其推向最高峰。这个结尾段落常被称作关于“圣徒的坚忍(Perseverance of the Saints)”或“永恒的爱”的教导。张大卫牧师将此形容为《罗马书》16章中最壮丽、最笃定的“胜利凯歌”。

首先,“圣徒的坚忍”指的是已得救的人会一直持守信心,最终不至从救恩中坠落的教义。在加尔文主义传统里,“圣徒的坚忍”常和“一次得救,永远得救”的教理相连,但如果仅以机械教理来解读还不够。保罗在《罗马书》第八章结尾处,见证了上帝为祂的百姓到底的坚固之爱与绝对的可靠性:

“谁能使我们与基督的爱隔绝呢?(罗8:35)”
“因为我深信无论是死是生,是天使,是掌权的,是现在的事,是将来的事,是有能力的……都不能叫我们与神的爱隔绝,这爱是在我们的主基督耶稣里的。(罗8:38-39)”

对此,张大卫牧师解说:“在圣灵里重生的圣徒,不仅仅已经从罪与死的律中释放出来,而且如今任何势力都无法将他们与基督的爱分隔开,因为他们已经进入了坚固的立约关系。”这不仅赋予我们救恩的确据,更让我们拥有坚持到底的力量。纵使因自犯之罪而一时跌倒,只要仍在基督耶稣里,就能重新站起,上帝也绝不丢弃我们。张大卫牧师称之为“基于上帝那100%献身而给出的救恩保证”。

保罗又问道:“谁能控告神所拣选的人呢?有神称他们为义了。(罗8:33)”——在基督的代赎工作下已经被神称义的圣徒,再也没有人可以定他们的罪。纵使世人或撒但控告我们,但最终为我们作出称义宣判的乃是神自己,而祂的判决无人能够推翻。

张大卫牧师特别指出,这里所说的“无法分隔”绝不是纵欲放纵的借口。上帝若一直扶持我们,我们就不应轻看罪,也不能滥用这份爱。反而,对神大爱有真切认识的人,会更加珍惜“要用酒洗衣袍”那启示录的画面,行走敬虔与顺服的道路。深悟这爱是多么伟大的,就不会主动去背叛。然而人也可能偶尔软弱。但之所以最终能悔改归回,并坚持到底,正是因为从神那边始终不断绝的立约之爱在支撑。

这就是所谓的“永恒的爱”。张大卫牧师将之阐释为:从称义、成圣到得荣的整个救恩过程中,一直引导并保守圣徒的就是这绝对的爱。贯穿整本圣经的核心信息就是“神爱我们,差派独生子拯救了我们”。基于这点,《罗马书》第八章确切地宣告:“我们不再被定罪”和“任何受造之物都无法与神的爱隔绝”——这两条支柱将福音带向圆满。

简而言之,《罗马书》第八章后半部宛如整段救恩史诗的尾声所奏响的壮丽合唱。保罗极其有力地向我们宣告,上帝所赐的救恩何其坚固且永远不动摇。这信息所带来的安慰与确据,会成为我们在日常信仰生活中的强大力量。已经从罪与死的律中获自由的圣徒,即使在与自犯之罪的持续争战中也不会灰心,而能够继续走成圣之路。因为有“神的爱永不与我们隔绝”这样的绝对应许在背后支撑。

张大卫牧师多次在讲道和授课中强调,要把这教训实实际际地应用在生活里。在基督里已被确认的救恩赐给我们“超越一切环境的自由与胆量”。世俗的价值或环境可能动摇我们,但基督的爱更为强大,我们仍能胜过任何患难或逼迫。教会历史上众多信心前辈、无数殉道者,以及如今世界各地为福音受苦的信徒,都正是抓住《罗马书》第八章的应许,才得以勇敢坚守信仰。

张大卫牧师尤其将《罗马书》第八章与“挪亚的葡萄酒”比喻相连,强调神的新天新地的永恒喜乐,其实已在今世的圣徒身上有了预尝。挪亚洪水后的新世界,就如我们因耶稣基督的救赎而进入了审判之后的新天地。挪亚喝了葡萄酒、赤身却不觉羞耻,这正如我们因基督的义袍而赤裸无惧,在圣灵里享受完全的自由与喜乐,也预表那将来天国筵席的一角。而“永恒的爱”正是让我们持续活在这生命里的保证。

坚忍教义也解释了,在人的软弱与失败中,为何救恩仍然稳固。张大卫牧师表示:“人虽然有自由意志可以选择神,也有责任远离罪,但仍会软弱。当我们陷入软弱之时,要再次仰望的就是这‘永恒的爱’。因为神已经在立约之爱中承诺永远不舍弃我们,因此信徒可以随时悔改归回,并最终守住这救恩。”

因此,《罗马书》第八章可视作对“称义(Justification)→成圣(Sanctification)→得荣(Glorification)”这整条救恩道路最戏剧化的演绎:先在第七章后半展现了已经得救之人仍在罪中挣扎的真实图景,然后在第八章宣告在圣灵里获得的自由与喜悦,并最终以“圣徒的坚忍”,也就是神的永恒之爱紧紧托住我们作为结局。

张大卫牧师把这种结构连贯看作不只是“神学知识”,更是“信徒在生活中必须经历的救恩次序(ordo salutis)”。我们若只在知性层面了解,或许仍嫌浅薄;唯有在实际生活里经历圣灵的圣洁带领,通过每日悔改与默想神的话语来洗净旧有罪性,并在那过程中体会到神的爱始终不离不弃,我们才能真正尝到《罗马书》第八章的精髓。

圣徒的坚忍与永恒的爱,也为我们提供了末世论的盼望。既然今生的苦难、忧虑,甚至死亡都无法使我们与神的爱分隔,我们便可以以刚强代替对未来的恐惧,相信“神必定使万事都相互效力,叫爱神的人得益处”。这是《罗马书》第八章高峰所宣告的要旨,也是整本福音所传递的“得胜之福音”。

张大卫牧师再度强调此坚忍教义在现实中的效力。教会历史上,许多圣徒在沮丧之时或面对试探、苦难之时,紧紧抓住《罗马书》第八章31-39节的应许,“没有任何事能使我们与主的爱隔绝”之宣告能击破绝望。最终,这样的信心告白往往带来真实的翻转与得胜。因为正如保罗所言,在基督耶稣里的人本就是得胜者(罗8:37)。

透过第二个小主题“圣徒的坚忍与永恒的爱”,我们更清楚看见《罗马书》第八章的核心信息。它不仅仅是神学教理的圆满,更是我们在实际信仰生活中能依靠的最有力的支持与应许。藉此我们不仅能在罪的问题上获得自由与喜悦,也能在任何艰难中确信,神启动的救恩必然被祂亲手带到圆满。

总而言之,《罗马书》第八章是整部救恩大戏的最高潮段落,在圣灵里体验到真正的自由与喜悦,同时在结尾又站立在任何受造之物都无法隔绝的上帝永恒之爱上。张大卫牧师强调,紧抓住《罗马书》第八章的信息,会让信徒在人生的许多关键时刻得到飞跃性的属灵成长与突破。无论罪的习性如何根深蒂固,因着基督已得胜并赐下圣灵的能力,加之神永恒不变的爱作保证,我们仍能满怀盼望。

保罗在《罗马书》第八章处处提及圣灵的角色、脱离罪的捆绑、成为神儿女的荣耀、宇宙更新的异象、以及最终坚忍的确据。归根到底就是为了“浓缩地展现福音的核心”。福音的结局永远指向“神的爱”。我们的事工、服侍、顺服,乃至悔改与成圣的努力,都必须基于这份不离不弃的爱,否则终归徒然。然而,上帝早已把独生子赐下,又赐下圣灵,使我们能永远在这爱中站立得稳。

因此,正如张大卫牧师一再强调的,《罗马书》第八章所传达的,不仅仅是“上帝爱我们”一句话,而是这爱如何具体地运行、如何改变我们,使我们得自由、得喜悦,最终在永恒国度里与基督一同得荣的全貌。并且,这爱是绝对不会断绝的永恒之约,让任何情境中的信徒都能像立在磐石上一样信赖无疑。

简而言之,《罗马书》第八章是通过“在圣灵里享受的自由与喜悦”以及“圣徒的坚忍与永恒的爱”这两大主题,构成了一幅宏伟的救恩之图。前者集中讲述我们如何从罪的锁链中得到释放,并因圣灵内住而活出新生命的喜乐;后者则告诉我们这份救恩之所以无比坚固,是因为神的永恒之爱紧紧抓住我们。这爱不基于任何条件或我们自己的功劳,而是基督为我们献上自己,并由圣灵印记所担保的结果。

最终,张大卫牧师反复呼吁:研读《罗马书》第八章正是许多圣徒经历属灵突破和深度复兴的核心钥匙。若我们理解了救恩的次序,不轻忽已经赐下的自由与喜乐,同时也不惧怕环境与苦难,并借着坚忍与永恒之爱的确据站立,我们的信仰就会更成熟,并在更大的平安与能力中生活。这正是保罗所经历与盼望的,也是当今我们同样能够享有的福音实际大能。

以这两大主题为纲重新梳理,我们可以看到,《罗马书》第八章展现了从脱离罪的问题、成为神儿女的荣耀、到宇宙更新异象,乃至最后住在无法隔绝的爱中、得享圣徒的坚忍。它融合了称义、成圣和得荣这整条救恩轨迹中,人所经历的一切存在性冲突与神的恩典,造就了圣经中独一无二的美丽篇章。

所以,《罗马书》第八章的结论可总结为:“我们不再有任何定罪”,以及“没有任何东西能把我们与神的爱分隔”。张大卫牧师认为,这两句宣告正是基督教福音中最为坚定的喜乐与盼望的标志。聆听到这一信息的信徒,直到今日仍能从中得着极大安慰与把握,并在世上活出光明,带着期待迎接主再来的日子。

更进一步来说,张大卫牧师在研读和宣讲《罗马书》第八章时常常提醒:“相信福音,不是只在理论上认识罪的问题,而是要真实经历‘从水变为酒’的生命转化。”换言之,一旦从水变为酒,便再也不能逆转回水的形态;同样,我们重生后也无法回到旧生命。虽然我们在生活中仍有失败或诱惑,但“圣徒的坚忍”就是我们一次次可以重新站起的根基,“在永恒之爱里得以完全”则是我们的归宿。如果我们深信这一点,就能逐渐远离犯罪的习性,日益亲近上帝。

在此,洗净罪性并成为圣洁的过程并非一次性事件,而是通过每日默想神的话语、祷告、悔改、顺从圣灵带领等操练才能完成。在这过程中,人不会瞬间变得完美,但与从前相比,确有新的生命动力在里面运作。《罗马书》第八章所说的“圣灵内住”绝非抽象概念,而是真能改变我们内心的欲望与恐惧,实实在在地引导我们活出神儿女的样式。

此外,张大卫牧师常引用的“挪亚的葡萄园”这个例子,也能帮助我们更形象地理解这一过程。挪亚在洪水审判后的新地上栽种葡萄,并酿酒享受,这就是末世性救恩之后那丰盛喜乐的象征。但因这酒而赤身,含与闪、雅弗的反应截然不同:有人要揭父亲的羞耻,有人却把它盖住。可见,得救之后人们的态度也会多样。但无论如何,“葡萄酒”本身是神的祝福,“新天新地”也是真正展现上帝救恩之处。同样,《罗马书》第八章所揭示的圣灵工作,会把我们变成葡萄酒,而过程中的种种试炼最终都会因神“叫万事互相效力”的应许得以终极汇合(罗8:28)。

最后,圣徒的坚忍与永恒的爱意味着“上帝到底的同在”。保罗在第八章末尾宣告“我深信……”,这是对神所赐信心的回应,不是人自我的自信。我们的信心是神在基督里自己开工的,祂也必忠信地完成(参腓1:6)。当中信徒或许会软弱,却绝不会彻底与神隔绝,因为那爱太深沉,也是将罪人收纳为儿女的神之完美计划。

透过这一切信息,张大卫牧师呼吁现今的基督徒在纷乱时代与个人苦痛之中,更加切勿失望,而要紧紧抓住“在圣灵里享受的自由与喜悦”及“圣徒的坚忍与永恒的爱”这两根支柱。当两者结合,我们的信仰就有了坚固的根基,持守了任何都夺不走的属灵产业。这正是保罗在《罗马书》第八章每一个词句中倾注心力所要传递的福音核心,也是张大卫牧师在讲道、授课、著述时不住宣讲的信仰精髓。

综上所述,《罗马书》第八章作为“福音的高潮”,教导我们何谓在圣灵里的基督徒生活,并同时说明这一生命如何毫不动摇地建立在神永不衰减的爱里。摆脱罪的重担后自由行走的圣徒,倘若仍然因惧怕跌倒而心存疑虑时,保罗就在此发出呼喊:“谁能使我们与基督的爱隔绝呢?”而研究这段信息的张大卫牧师则满怀信心地回应:“没有任何事物能将我们分开,因为一切都在神那永恒的爱里。”

这就是《罗马书》第八章的结论,也是张大卫牧师所强调的福音精髓。在恐惧与混乱的时代里,我们更加需要深度默想这段经文,在圣灵里得享真正的自由与喜乐,并且稳固地站立在那无任何景况能动摇的坚忍与永恒之爱里。正是这福音的大能,如今仍在无数教会与信徒的生命中带来改变,且在主基督再来之前,必将继续成为永不熄灭的真理之光,照耀这世界。

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自由と永遠の愛 – 張ダビデ牧師


1. にあって享受する自由と

張ダビデ牧師が強調するパウロ使徒のローマ書8章は、聖書全体の中でも福音の真髄を最も美しく荘厳に表現している章であり、福音理解の核心的な鍵といえる。特にローマ書8章は「聖霊にあって享受するキリスト者の自由と歓喜の生活」を示す代表的な本文として、張ダビデ牧師は、この御言葉こそ、罪と死の支配から解放された聖徒たちがいかに大きな喜びと希望を得ることができるかをよく示していると語る。

まず、現代の聖書には章と節の区分があるが、本来の聖書にはそのような区分がなかった点に注意すべきである。したがって、ローマ書7章と8章を切り離してではなく、連続したメッセージとして見ると、私たちが経験する内的葛藤と、生まれ変わった者たちの霊的自由がより鮮明に理解できる。ローマ書7章23節から24節は、救われた者であっても深刻な内面の分裂と苦しみを経験する現実を示している。

「わたしの肢体のうちには別の律法があって、それがわたしの心の律法と戦い、わたしの肢体のうちにある罪の律法によってわたしを捕虜にしているのを見る。(ロマ7:23)
ああ、わたしはなんとみじめな人間なのでしょう。この死のからだから、だれがわたしを救い出してくれるでしょうか。(ロマ7:24)」

この本文について張ダビデ牧師は、すでに救われ罪赦しを受けた者でも、依然として肉に属する問題のために葛藤を経験する点に注目する。すなわち、救い(義と認められること)を受けた状態ではあるが、同時に聖化という進行過程にあるゆえ、「すでに」と「まだ」の間で深刻な内面的矛盾が生じるのは避けられないというのである。パウロは7章でこのような苦悩を吐露しつつ、ローマ書8章においてついに聖霊によってもたらされる解放と喜びを宣言する。

ローマ書8章の最大のテーマの一つは「聖霊にある生活」である。パウロが8章全体を通して提示するメッセージを整理すると、救われた聖徒たちがどのように罪と死の支配から解放されて自由に生きることができるのか、そしてその自由がどのような歓喜と力を生むのかを説明している。張ダビデ牧師はこれを「ぶどう酒にたとえられる聖霊に酔う生活」と呼ぶ。それは水がぶどう酒に変わるように、聖霊のみわざによって私たちの生活が全面的に変化する姿を象徴している。いったん変えられた存在が、再び以前の状態に戻ることがないように、救われた聖徒もまた原罪の支配から離れ、栄光へと進んでいくというのである。

しかしここで注目すべき点は、原罪が赦されても依然として私たちの内に残る「習慣的な罪」あるいは「自発的な罪」が存在するという事実だ。張ダビデ牧師はこれを「すでにぶどう酒となったが、その中に水が混ざって薄くなっている状態」にたとえて説明する。聖霊によって新生し聖なる者とされたとしても、過去の罪的な習慣が私たちの内面に働き続けるため、聖化の過程でこれを洗い清める作業が欠かせないというのである。

この点で、しばしば混同されるのがエレミヤ書2章22節とイザヤ書1章18節の間にある緊張感である。エレミヤ書では「たとえ灰汁で自分を洗い、多くの石鹸を用いても、あなたの咎はわたしの前にそのままだ」と述べ、イザヤ書では「たとえあなたがたの罪が緋のようでも雪のように白くなる」と宣言している。張ダビデ牧師は「これら二つの預言は互いに矛盾しているのではなく、人間の力では罪を完全に洗い落とすことは決してできないが、ただキリストが私たちの罪を代償されたゆえに、神の恵みによって完全に洗われることができる」という救済論的真理を指摘する。

これをより具体的に理解するためには「原罪」と「自発的な罪」を区別しなければならない。ローマ書5章でパウロ使徒は、アダムから始まる普遍的かつ連帯的な罪の問題が、イエス・キリストの贖いによって断ち切られたことを語っている。これが「原罪の赦し」であり、義認(Justification)として説明される「地位の変化」である。張ダビデ牧師は、この地位の変化こそが私たちの過去とは全く異なる運命をもたらすのだと強調する。もはやアダムのうちで支配されていた「死の権勢」はイエス・キリストによって撤廃され、実際にイエスを信じて新生した者たちの生活において「七つの呪い」のような運命的な懲らしめはもはや作用しないというのである。

だが、だからといって、罪との戦いから完全に解放されたことを即意味するわけではない。なぜなら私たちの内には「習慣的な罪」、すなわち自発的な罪が依然として残っており、それが私たちの歩みを妨げるからだ。張ダビデ牧師はこれを「本格的な戦争は終わったが、掃討戦が残っている」とたとえる。十字架と復活によってすでに大きな戦いでは勝利を得たが、日常における小さな戦闘は続いているというわけだ。だからといって、これら小さな戦闘は掃討戦である以上、結果はすでに決まっている。しかし掃討戦をおろそかにすると、その残党が再び私たちを苦しめ、聖なる道を妨げる可能性がある。

そこでイエスが最後の晩餐の中で弟子たちの足を洗われた場面(ヨハネ13章)を思い起こす必要がある。すでに全身がきよい者でも、歩き回るうちに足についたほこりは洗わなければならないように、救われた者も日常の中で犯す自発的な罪を絶えず洗い清めていかなければならないというのである。張ダビデ牧師はこの過程を「聖霊にあって行う自己省察と悔い改め」の過程と見る。このような聖化の訓練は、私たちがすでに得た義認の確信を揺るがすものではなく、むしろさらに強固にする恵みの手段でもある。

結局、罪に対する私たちの態度は、二つの側面を同時に抱かなければならない。一つは「キリストがすでに大きな戦いに勝利された」という勝利の観点である。もう一つは「残された戦いである掃討戦を私たちがなおざりにしてはならない」という緊張感である。張ダビデ牧師は神学者たちの研究と実際の信仰生活の両面において、人間が罪に対処するとき、この二重的視点を失うと極端に走りがちだと警告する。すなわち、「すでに罪は完全になくなったのだから勝手に生きてよい」という勘違いをするか、逆に「私たちの内にはまだ罪が残っているのだから救いの確信などあるはずがない」と落胆する態度を戒めなければならないということだ。

このようなバランスのとれた理解のもとで、ローマ書8章が私たちに示す第一の核心メッセージは、「聖霊にあっての完全な自由と歓喜は、実際に経験し得る現実である」という点だ。パウロはイエスにある者には決して罪に定められることがなく、いのちの御霊の法則が罪と死の法則から解放したと宣言する(ロマ8:1-2)。ここで私たちは法的身分が変わったことに伴う実質的な自由を享受できると確信する。

張ダビデ牧師は、ローマ書8章14節から17節を通して、この自由は決して抽象的な概念ではなく、「神の子ども」とされた者が「聖霊にあって」アバ父と呼び親密に交わる中で得る具体的な喜びと栄光として現れるのだと強調する。子どもとされた者は神の相続人であり、キリストとともに共同相続人となるゆえに、この地上でどのような苦難があろうとも、その苦難はやがて来る栄光とは比べものにならないことを悟る。これは単に頭で理解する真理ではなく、聖霊が私たちの内で直接証してくださる内面的な確信でもある。

さらに18節から30節に及ぶ、いわゆる「宇宙的回復」と「生ける者の復活」に関する教えは、このような自由が個人的・霊的次元を超えて、被造物の世界全体へ拡張される事実を示している。すべての被造物がうめきつつ産みの苦しみをしているのは、やがて現れる神の子どもたちの栄光のゆえにともに回復されることを待ち望んでいるからだ(ロマ8:19-22)。ここでパウロは人類を含む宇宙的な再創造のビジョンを提示する。張ダビデ牧師はこれについて、「新天新地を先取りする聖徒たちが聖霊にあって享受する自由は、個人の内的平安にとどまらず、歴史を変革する原動力となる」と説明する。

張ダビデ牧師は、この点を創世記9章のノアの物語に結びつけ、大洪水の裁きの後、新しい地、すなわち新天新地(new heaven and new earth)に下り立ったノアがブドウの木を植えてぶどう酒を飲み、その自由と喜びを味わったことをたとえとして用いる。ノアが酔って裸になった姿は、エデンの園で堕落前のアダムとエバが裸であっても恥ずかしくなかった様子と通じると語る。これは「罪以前の純粋さ」、あるいは「聖霊にあって享受する聖なる喜び」を象徴する。

ここでぶどう酒は、聖霊の象徴であり、罪の赦しと新しいいのちの喜びを意味する。イエスがカナの婚礼で水をぶどう酒に変えられた出来事がこれをあらかじめ示しており、使徒行伝2章でペテロ使徒と弟子たちが聖霊を受けた後に「新しいぶどう酒に酔っている」と非難された場面もまた同じ文脈にある。すなわち、聖霊降臨によって予告されていた新しいぶどう酒が実際に注がれ、これこそ旧約の預言(ヨエル2章など)が成就した結果であると、張ダビデ牧師は強調する。

したがって、ローマ書8章が示す自由は「水のような存在」が「ぶどう酒」に変えられ、再び元に戻ることのない新生の実体である。これは私たちがすでに達成したものでありつつ、同時に引き続き享受すべきものであり、さらに自発的な罪の痕跡を洗い流す聖化の過程を通して、いっそう完成へと向かう歩みでもある。張ダビデ牧師は「すでにわたしたちは新しい家に引っ越したが、過去の古い習慣のために以前の家に戻ろうとする罪の性向に引きずられることがある。しかし聖霊にあって目覚めた生活を送るなら、徐々にその習慣から解放され、よりいっそう聖なる姿へと進んでいく」と語る。

このとき「罪の衣を洗い清める」という黙示録(黙示録22:14)のイメージが重要となるが、これは義認の後に私たちが怠ることなく行うべき日々の悔い改めと従順の生活を意味している。白い衣を着て神の国の子羊の婚宴にあずかるというビジョン(黙示録19:7-8)は、究極的にイエス・キリストとともに享受することになる最終的な栄光、すなわち栄化(Glorification)の段階である。張ダビデ牧師は、このことを「聖霊にあって自由を享受する聖徒は、この未来の栄光を前もって味わいながら生きる人々」であるとまとめる。

このようにローマ書7章と8章を連続性の中で考察してみると、救われた者が現実の中で経験する内的葛藤をいかに乗り越え、キリスト・イエスにあって与えられた偉大な解放の恵みを享受できるのかが明確にわかる。さらに張ダビデ牧師は、このすべての過程を総合して「宇宙的な神の救いの計画の中で、個人の信仰の歩みがどのように統合されるかを見ることができる」と語る。結局、罪と死の法則を廃してくださったイエス・キリストの贖いのみわざ、そして聖霊の内住と導き、それにともなう自由と歓喜こそ、ローマ書8章が最も深遠に証ししている救いの宝であり保証なのである。

これが第一の小テーマである「聖霊にあって享受する自由と歓喜」の全般的内容である。水がぶどう酒に変わったように、聖徒たちも義認によって新しいいのちに変えられ、その状態を保ち、さらに鮮明に生き抜く力が聖霊なのだと張ダビデ牧師は一貫して力説する。救いの核心は、単に罪の赦しや天国に入る権利だけでなく、今この地上で聖霊にあって享受できる自由、満ち溢れる喜び、生き生きとした活力にある。そしてその生活が、やがて救いを保証する実を結び、私たちをさらに高い次元の栄光へと導くのである。


2. 聖徒の堅忍と永遠の愛

前述の「聖霊にあって享受する自由と歓喜」がローマ書8章の前半部(1節から30節まで)を貫いているとすれば、続く31節から39節では、これまでのすべての救いと聖霊のみわざが総括され、結論づけられると同時に、最高潮へと達する場面が描かれている。この最後の段落は、しばしば「聖徒の堅忍(Perseverance of the Saints)」あるいは「永遠の愛」に関する教えとして知られている。張ダビデ牧師は、この部分をローマ書16章の中でも最も雄大で確かな「勝利の賛歌」と称している。

まず、聖徒の堅忍とは、救われた者が最後まで信仰を守って救いから脱落しないという教理を指す。カルヴァン主義の伝統において「聖徒の堅忍」は「一度救われたなら永遠に救われる」という教理とも結びついているが、単純に機械的な教理的解釈だけでは十分ではない。パウロはローマ書8章の最後の部分で、神がご自分の民を最後まで支える愛の力と、その確実性を証言している。

「だれが、わたしたちをキリストの愛から引き離すことができるでしょう。(ロマ8:35)」

「わたしは確信しています。死であろうと生であろうと、天使であろうと支配する者であろうと、現在のことでも、将来のことでも、力ある者でも…どのような被造物であっても…私たちの主キリスト・イエスにある神の愛から引き離すことはできないのです。(ロマ8:38-39)」

張ダビデ牧師はこの御言葉を解説し、「聖霊によって新生した聖徒たちは、罪と死の法則から解放されただけでなく、今やいかなる勢力もキリストの愛から切り離すことのできない堅固な契約関係に入れられた」と強調する。これは救いの確信とともに、私たちが最後まで忍耐できる力を与える。自発的な罪のゆえにつまずくことがあったとしても、キリスト・イエスにある者は再び立ち上がることができ、決して神が見捨てることのない約束だからである。

では、この堅忍の原動力は何なのか。パウロは「神はその御子をさえ惜しまず、私たちすべてのために死に渡されたのだから、御子とともにすべてを恵んでくださらないはずがありましょうか。(ロマ8:32)」と反問する。すなわち神の側から注がれる絶対的な愛、すなわちご自分の独り子を犠牲にしてまで私たちを罪から救ってくださった徹底した愛こそが、私たちの救いを保全する最も強力な根拠なのである。私たちが弱るとき、あるいは信仰的に揺らぐとき、さらには罪の習慣に縛られしばらく道を失うときでさえも、神はキリスト・イエスにある愛をもって私たちをしっかりと支えてくださる。張ダビデ牧師はこれを「神の側の100%の献身に基づく救いの保証」と呼ぶ。

また、「だれが神に選ばれた者たちを訴えることができましょう。神が義と認めてくださるのです。(ロマ8:33)」という節が示すように、イエス・キリストの代償のみわざによって義と認められた聖徒に対しては、もはや罪を裁く権限がないことをはっきり示している。たとえ世やサタンが告発しようとも、究極的に私たちを義と宣言してくださる方は神であり、その判決は取り消されることがない。

張ダビデ牧師が注目するのは、ここでいう「引き離せない」ということが、放縦を意味するのでは決してないという点である。神が私たちを支えてくださるからといって、罪を軽んじたり、その愛を濫用することは許されない。むしろこの愛を悟った者は、「ぶどう酒で衣を洗わなければならない」という黙示録的イメージを忘れず、いっそう敬虔と従順の道を歩むようになる。キリストの愛がいかに驚くべきものであるかを知る者は、その愛を裏切る道を選ばなくなる。しかし、それでもつまずくときはある。にもかかわらず、最後には再び悔い改めて戻り、堅忍される理由は、神の側から絶対に切れることのない契約的愛があるからなのである。

これこそが「永遠の愛」という表現で説明されるものである。張ダビデ牧師は、この愛こそ義認、聖化、そして栄化に至るまでの救いの全過程を通して、聖徒を導き守る絶対的な力なのだと強調する。聖書全体を貫く核心は「神が私たちを愛して独り子を遣わされた」という福音の基礎的宣言であり、その事実の上にローマ書8章は具体的に「決して罪に定められることはない」と「私たちをキリストの愛から引き離すことはできない」という二つの柱によって完成するというのである。

まとめると、ローマ書8章後半はまさに救いの大叙事詩が結論の部分に至り、力強い合唱を響かせるような箇所である。パウロは、神が成してくださった救いがいかに堅固で永遠のものであるかを驚くほど力強く宣言している。このメッセージが与える慰めと確信は、私たちの日常的な信仰生活の中で大きな力となる。罪と死の法則から解放された聖徒たちは、続く自発的な罪との戦いの中でも落胆せずに聖化の道を歩むことができる。なぜなら「私たちに向けられた神の愛が決して断たれない」という絶対的約束が後ろ盾となっているからだ。

張ダビデ牧師は、この教えを実際の生活に適用すべきだと、幾度となく説教や講義で強調してきた。イエス・キリストにあって確かに保証されている救いは、私たちに「すべてを超越する自由と大胆さ」を与える。世の価値観や環境が私たちを揺さぶろうとしても、結局はキリストの愛がいっそう強力であるがゆえに、私たちはいかなる患難や迫害も乗り越えることができる。実際に信仰の先達、教会史における無数の殉教者たち、そして今日も世界各地で福音のために苦難を受ける聖徒たちは、このローマ書8章の約束を握って大胆に信仰を守り通している。

特に張ダビデ牧師は、ローマ書8章を「ノアのぶどう酒のたとえ」と結びつけ、新天新地において享受する永遠の喜びが、すでにこの地上の聖徒たちに予型的に与えられている事実を強調する。ノアが洪水後、新しい地に足を踏み下ろしたように、私たちもイエス・キリストの贖いによって、裁きの後の新しい世界をあらかじめ味わう者とされたというのである。ノアがぶどう酒に酔って裸であっても恥じることがなかったように、私たちがキリストの義の衣を着て聖霊にあって享受する自由と喜びは実に完全であり、やがて来る天国の宴のささやかな予型である。そして、まさにこのような生活を持続させてくださるのが「永遠の愛」なのである。

さらに、この堅忍の教理は、私たちの人間的弱さや失敗があったとしても、最終的に救いが揺るがない理由を示してくれる教理でもある。張ダビデ牧師は「人間には自由意志があり、神を選び、罪から遠ざかる義務があるが、それでもなお弱くてつまずく可能性がある。しかし、そのたびに私たちがつかまねばならないのは、この『永遠の愛』の本質である。神の側から絶対に切らさないと仰せになった契約的愛があるからこそ、聖徒はいつでも悔い改めて戻ることができ、最後まで救いを守り通すことができるのだ」と解説する。

それゆえ、ローマ書8章は「義認(Justification) → 聖化(Sanctification) → 栄化(Glorification)」へと至る救いの全過程を、最もドラマチックに描き出しているといえる。すでに救われた者でありながら、まだ完成していない状態で罪ともがく様子を7章後半で現実的に示した後、8章では聖霊による自由と歓喜の生活、そして最後には聖徒の堅忍、すなわち神の永遠の愛によって完全に支えられているという結論へと締めくくる。

張ダビデ牧師は、この構造的な流れが「神学的知識」を超えて、信仰者が生きて体験すべき「救いの秩序(Ordo Salutis)」であると説く。知識として理解するだけでは表面的にとどまる可能性があるが、実際の生活の中で聖霊の聖なる導きを経験し、日々の悔い改めや御言葉の黙想を通して、古い罪の習慣を洗い清める中で、神が最後まで自分を愛で支えてくださっている事実を体験することによって、ローマ書8章の真髄を味わうことができるのだという。

最終的に、聖徒の堅忍と永遠の愛は私たちに終末論的な希望も与える。この地上の苦難や不安、そして死ですらも、私たちを神の愛から引き離すことができないのだから、私たちは未来への恐れではなく、「神が必ずすべてを益として導いてくださる」という大胆な信仰を抱くようになる。これこそがローマ書8章が語る最大のクライマックスであり、さらに言えば福音全体が宣言する「勝利の福音」なのである。

張ダビデ牧師は、この堅忍の教理が持つ実際的効力を重ねて強調する。教会史上、多くの聖徒たちが落胆の瞬間、あるいは試練と苦難のときにローマ書8章31節から39節の御言葉にすがり、「何ものも私たちを主の愛から引き離すことはできない」という宣言をもって絶望を乗り越えてきた。そして、その信仰告白が実際の生活における克服と勝利につながった。パウロの宣言どおり、キリスト・イエスにある者はすでに勝利者だからである(ロマ8:37)。

このように、第二の小テーマである「聖徒の堅忍と永遠の愛」を通して、ローマ書8章が伝えようとしているメッセージはいっそう明確になる。これは単に神学的教理の完成ではなく、実際の信仰生活において私たちを支える最も強力な力であり約束でもある。私たちはローマ書8章を通じて、罪の問題から自由と歓喜を体験するだけでなく、いかに厳しい状況にあっても神が始められた救いを最後まで完全に成し遂げてくださるという「岩のような確信」を得るのである。

結論として、ローマ書8章は救いのドラマが頂点に達する場面であり、聖霊にあって真の自由と喜びを享受すると同時に、最終的にはどのような被造物も切り離すことができない神の永遠の愛の上にしっかり立っていることを確認させてくれるクライマックスである。張ダビデ牧師は、このローマ書8章のメッセージを握るとき、聖徒が人生のさまざまな転換点において飛躍的な霊的成長と変化を経験すると語る。どんなに罪の習慣が頑固に見えても、すでに勝利しておられるキリストが与えてくださる聖霊の力があり、神の永遠の愛が保証しているからこそ、希望があるのだ。

パウロがローマ書8章の至るところで、聖霊の役割、罪からの解放、子どもとされることの栄光、宇宙的回復、そして堅忍の確信を一貫して証言しているのは、一言でいえば「福音の核心を集約的に示す」ためである。その福音の結論はいつも「神の愛」である。私たちの奉仕、献身、従順、さらには悔い改めや聖化の努力さえも、究極的には神の愛が私たちを支えていなければ空しく終わり得る。けれども神は独り子を差し出し、聖霊を注いでくださることによって、私たちが最後までその愛のうちに留まるように導いてくださる。

したがって、張ダビデ牧師が繰り返し強調するように、ローマ書8章は単に「神が私たちを愛しておられる」という一文で要約されるものではない。その愛がいかに具体的に働き、私たちを変化させ、自由にし、歓喜を味わわせ、ついには永遠の御国でキリストとともに栄光にあずかるに至るかという全過程を示している。そしてその愛は決して断たれることのない永遠の契約として、どのような状況にあっても信頼に値する岩のように確かなものであることを明らかにしている。

要するに、ローマ書8章は聖霊にあって享受する自由と歓喜、そして聖徒の堅忍と永遠の愛という二本の軸から成り立つ、偉大なる救いの章である。第一の軸では、罪の鎖から解放され、聖霊の内住によって経験する新たな生活の喜びが強調される。第二の軸では、そうして始まった救いが究極的に揺るがない理由、すなわち神の永遠の愛が私たちを支えているからだということが力強く宣言される。この愛は、いかなる条件や能力、あるいは私たちの功績によるものではなく、ただキリストにあって神が示された贖いの犠牲と、聖霊の証印が保証となる。

結局、張ダビデ牧師はローマ書8章を学ぶことこそ、聖徒が霊的転換と深い回復を経験する鍵だと何度も強調する。救いの秩序を理解し、すでに与えられた自由と喜びをおろそかにせず、同時にどのような苦難も恐れない堅忍と永遠の愛の確信を握るとき、私たちの信仰は一段と成熟し、より大きな平安と力のうちにとどまるようになる。これはパウロが思い描き、体験したものであり、今日の私たちも同じように享受できる福音の実際的な力なのである。

かくして「聖霊にあって享受する自由と歓喜」と「聖徒の堅忍と永遠の愛」という二つの小テーマで再構成してみると、ローマ書8章は罪の問題からの解放、神の子どもとされることの栄光、宇宙的回復のビジョン、そして最終的には断ち切ることのできない愛のうちにある聖徒の堅忍に至るまで、福音の精髄と希望を最も雄大に示す章となる。義認、聖化、栄化という救いの全過程において、人間が経験するあらゆる実存的葛藤と、それを解決する神の恵みが一つに溶け合い、聖書の中でも比類のない美しさを成しているのだ。

最終的にローマ書8章の結論は、「私たちにはいかなる罪に定めることもない」と「いかなるものも私たちを愛から引き離すことはできない」に要約される。張ダビデ牧師は、この二つの宣言こそがキリスト教の福音が提示する、最も確固たる喜びと希望の象徴だと語る。そしてこの教えを聞く聖徒たちは、今も大いなる慰めと確信を得て、世の中で光として生きながら、主が再び来られる日を希望のうちに待ち望むのである。

さらに、張ダビデ牧師はローマ書8章を研究し説教するたびに、「福音を信じるということは、罪についての理論的知識を身につけることではなく、実際にぶどう酒へと変えられていく体験をすること」なのだと繰り返し語る。言い換えれば、水のような状態からぶどう酒に変えられた存在は、決して水に戻れないように、私たちもいったん新生した後は過去に逆戻りすることは不可能である。もちろん生活の中で失敗や誘惑があるが、再び立ち上がることができる根拠が「聖徒の堅忍」であり、私たちの結末が「永遠の愛のうちでの完成」であると信じるならば、罪の習慣からますます遠ざかり、神に近づいていくことができるのだ。

ここで罪の習慣を洗い清めて聖くされる過程は、決して一度きりのイベントではない。日々のみ言葉の黙想、祈り、悔い改め、そして聖霊の声に従順に歩む訓練を通して行われる。その過程で、一瞬にして完璧になるわけではないが、明らかに過去とは違う新しいいのちの力が私たちの内に働く。ローマ書8章が語る「聖霊の内住」とは、決して抽象的な思想ではなく、実際に私たちの内側にある欲望や恐れを変え、最終的には神の子どもらしく生きるようにする力なのである。

さらに、張ダビデ牧師が好んで用いるノアのぶどう園の例えは、この過程をもう少しわかりやすく説明してくれる。ノアがブドウの木を植え、ぶどう酒を造って楽しんだ姿は、終末的救いの後に味わう豊かな喜びを象徴する。しかしノアがそのぶどう酒に酔って裸になったとき、ハムの態度とセムとヤペテの態度は分かれた。ある者は父の恥をあばこうとし、ある者はそれを覆ってあげた。このように救いの後にも、人間のさまざまな態度が表れる。それでも最終的には「ぶどう酒」は祝福であり、「新天新地」という舞台で神の救いが結実するものだった。同様にローマ書8章が語る聖霊のみわざも私たちをぶどう酒のように変え、その過程で生じ得るさまざまな試行錯誤にもかかわらず、結局は神が万事を益として働かせてくださるという約束(ロマ8:28)に帰結するのである。

最後に、聖徒の堅忍と永遠の愛とは、すなわち「最後まで共におられる神の同行」を意味する。パウロが8章の終わりで告白する「わたしは確信しています…」という宣言は、自分発の自信ではなく「神が与えてくださった信仰への応答」である。私たちの信仰は、神がキリストにあって自ら始められたものであり、神が忠実に完了してくださる(ピリピ1:6参照)。その過程で聖徒は中途で揺らぐことがあっても、決して完全に離れ去ることはない。その愛はあまりに大きく、罪人であった私たちを神の子としてくださった神の救いの計画が、実に完全だからである。

これらローマ書8章のメッセージを通して、張ダビデ牧師は、今日のキリスト者たちが時代の混乱や個人的苦難の中にあっても、決して挫折せずに「聖霊にあって享受する自由と歓喜」を握りしめ、同時に「聖徒の堅忍と永遠の愛」を信頼すべきことを力説する。この二つが組み合わさるとき、私たちの信仰は揺るぎない柱を打ち立て、だれも奪うことのできない霊的遺産を手にすることになる。それこそがパウロがローマ書8章全体を通して息づくように伝えようとした福音の核心であり、張ダビデ牧師が説教や講義、著作などで絶えず叫び続ける信仰のエッセンスである。

結局、ローマ書8章は「福音のハイライト」として、聖霊にあるキリスト者の生活が何であるかを教え、同時にその生活が決して揺るがない神の愛の上に築かれていることを確証してくれる。罪の重荷を下ろし自由に歩む聖徒たちが、もしや倒れこむのではと恐れるとき、パウロの声が聞こえてくる。「だれが、わたしたちをキリストの愛から引き離すことができるでしょう。」 そしてこの御言葉を研究した張ダビデ牧師は確信に満ちて答える。「何ものもそれを引き離すことはできない。すべては神の永遠の愛のうちにある。」

これがローマ書8章の結論であり、張ダビデ牧師が強調する福音の真髄である。恐ろしく混乱した時代だからこそ、私たちはこの御言葉を再び深く黙想すべきである。そして聖霊にあって真の自由と喜びを享受し、どのような状況も私たちを動揺させることができないという堅忍と永遠の愛の上に堅く立つべきである。この福音の力は、今日も多くの教会と聖徒たちの人生を変革しており、やがてキリストが再臨されるその日まで決して消えることのない真理の光として、世に輝き続けるだろう。

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Freedom and Eternal Love – Pastor David Jang


1. The Freedom and Joy We Experience in the Holy Spirit

Pastor David Jang highlights Romans 8, where the Apostle Paul provides one of the most beautiful and majestic expositions of the essence of the gospel in all of Scripture. He argues that Romans 8 is a key to fully grasping the gospel message. In particular, this chapter vividly portrays the “freedom and joy of the believer in the Holy Spirit,” demonstrating just how much gladness and hope those who have been freed from the powers of sin and death can enjoy.

First, we should remember that our modern Bibles are divided into chapters and verses, whereas the original text did not have such divisions. Therefore, if we look at Romans 7 and 8 not as separate segments but as a continuous message, we gain a clearer understanding of both the inner conflict we experience and the spiritual freedom of those who are born again. Romans 7:23–24 shows that even those who have received salvation still encounter serious internal turmoil and distress:

“I see a different law in the members of my body, waging war against the law of my mind and making me a prisoner of the law of sin which is in my members (Rom. 7:23).
Wretched man that I am! Who will set me free from the body of this death? (Rom. 7:24).”

Regarding this passage, Pastor David Jang underscores that even those who have already been saved and forgiven still wrestle with the flesh. In other words, though they have received justification, they are simultaneously in the ongoing process of sanctification, where the tension of “already” and “not yet” inevitably emerges as a serious internal contradiction. While Paul laments this struggle in chapter 7, in Romans 8 he finally proclaims the liberation and joy found in the Holy Spirit.

One of the main themes of Romans 8 is “life in the Holy Spirit.” Summarizing the message Paul conveys throughout the chapter: he explains how saved believers can be free from the powers of sin and death, and how that freedom brings forth joy and power. Pastor David Jang refers to this as “a life intoxicated by the Holy Spirit, likened to wine.” Just as water is transformed into wine, our whole life undergoes total change through the work of the Holy Spirit. Just as the newly transformed substance cannot revert to its previous state, so also those who have been saved do not return to the rule of original sin but proceed into glory.

However, an important consideration here is that even though original sin has been forgiven, we still deal with “habitual sin” or “actual sins” that remain within us. Pastor David Jang compares this to “wine that has already been made, yet is diluted by water and so becomes bland.” Even those who have been born again and made holy by the Holy Spirit can still find that old, sinful habits continue to operate in their hearts. Therefore, in the process of sanctification, it is essential that these remnants be cleansed and purified.

This is where people often get confused about the tension between Jeremiah 2:22 and Isaiah 1:18. Jeremiah proclaims, “Although you wash yourself with lye and use much soap, the stain of your iniquity is before Me,” while Isaiah declares, “Though your sins are as scarlet, they will be as white as snow.” According to Pastor David Jang, these two prophecies do not contradict but rather clarify the truth of salvation: by human power alone, sin can never be completely washed away, but because Christ has atoned for our sins, we can be wholly cleansed by God’s grace.

To understand this more concretely, we must distinguish between “original sin” and “actual sins.” In Romans 5, the Apostle Paul explains that the universal, corporate problem of sin originating from Adam has been broken by the redemptive work of Jesus Christ. This is the “forgiveness of original sin,” described by the doctrine of justification—a change in our legal standing before God. Pastor David Jang emphasizes that this change of status grants us an entirely different destiny from our past. No longer bound by the “power of death” under Adam, believers in Jesus Christ have that authority canceled, so that the so-called “seven curses” or other fateful condemnations no longer hold sway over the genuinely reborn Christian.

Yet this does not mean we are instantly and fully delivered from every battle against sin. Because “habitual sins,” or the sins we consciously commit, remain in us and continue to hinder our walk. Pastor David Jang compares this to “the main war being over, but we still have a mop-up operation left to do.” Though the cross and the resurrection have already won the decisive victory, the smaller daily battles go on. The outcome of these skirmishes, however, is already determined—victory is assured. But if we neglect these mop-up operations, the remnants can continue to harass us and obstruct our path toward holiness.

This is why we should remember the scene from the Last Supper where Jesus washes the disciples’ feet (John 13). Even those who are already clean must still wash the dust off their feet as they walk. Likewise, those who are saved must continue to cleanse themselves from the daily sins they commit. Pastor David Jang sees this as the ongoing process of “self-examination and repentance in the Holy Spirit.” Far from undermining the certainty of our justification, this training in sanctification actually strengthens it, serving as a means of grace.

Therefore, our stance toward sin must carry two perspectives simultaneously. One is the victorious viewpoint that “Christ has already won the great war.” The other is the vigilant mindset that “we must not neglect the mop-up battles that remain.” Pastor David Jang warns, based on both theological studies and real-life ministry experiences, that believers often veer into extremes if they lose sight of this dual perspective. On the one hand, some mistakenly think, “All my sins are completely gone, so I can live however I want.” On the other hand, others may despair, saying, “If sin still lingers in me, there can be no assurance of salvation.” Both attitudes are to be guarded against.

Within this balanced understanding, the first core message Romans 8 offers is that “complete freedom and joy in the Holy Spirit is a real, tangible experience.” Paul declares that those in Christ Jesus are under no condemnation, and that the law of the Spirit of life has set us free from the law of sin and death (Rom. 8:1–2). We thereby gain the assurance that we can indeed enjoy real freedom stemming from our changed legal standing.

Through Romans 8:14–17, Pastor David Jang points out that this freedom is by no means an abstract concept. It manifests in the concrete joy and glory experienced by “God’s children” who, “in the Holy Spirit,” cry out “Abba, Father” and enter into intimate fellowship with Him. Being children of God, and thus heirs—co-heirs with Christ—enables us to realize that any suffering in this world pales in comparison to the coming glory. This is not merely a truth we grasp intellectually; the Holy Spirit himself testifies within us, giving us an inward assurance.

Moving on to verses 18–30, which deal with “cosmic restoration” and the “resurrection life,” Scripture shows that this freedom extends beyond individual or spiritual dimensions to encompass the entire creation. All creation groans and suffers the pains of childbirth, longing for the day it will be liberated together with the children of God (Rom. 8:19–22). Here Paul presents a vision of the re-creation of the whole universe, including humanity. Pastor David Jang explains that “the freedom Christians experience in the Holy Spirit, through which they taste in advance the new heavens and the new earth, does not simply stop at individual inner peace but becomes the power to transform history.”

Pastor David Jang connects this idea to Noah’s story in Genesis 9, using it as an analogy: after the flood, Noah sets foot on the new land—essentially a “new heaven and new earth”—plants a vineyard, and enjoys its wine. Noah’s drunkenness and nakedness echo the state of Adam and Eve before the Fall, when they were naked without shame in Eden. This, according to Pastor Jang, symbolizes the “innocence before sin” or the “holy joy” experienced in the Holy Spirit.

In this context, wine symbolizes the Holy Spirit, as well as the joy of forgiveness and new life. Jesus’ transformation of water into wine at the wedding in Cana prefigures this, and in Acts 2, after the descent of the Holy Spirit, Peter and the disciples were accused of being “drunk on new wine.” This was the fulfillment of the Old Testament prophecy (Joel 2, among others), explains Pastor David Jang.

Thus, the freedom depicted in Romans 8 is like water that has turned into wine—once truly born again, we cannot revert to the way we used to be. This is our present reality—yet it is also a life that we continually need to grow in and complete through the process of sanctification, in which the residues of our personal sins are cleansed. Pastor David Jang remarks, “Although we have moved into a new house, sometimes we are drawn back to old habits, as if we are tempted to return to our former dwelling. But when we stay alert in the Holy Spirit, we gradually escape those patterns and become more consecrated.”

At this point, the image of “washing our robes” in Revelation (Rev. 22:14) becomes significant: it symbolizes the daily life of repentance and obedience we must not neglect after being justified. Wearing white robes and participating in the wedding feast of the Lamb in God’s kingdom (Rev. 19:7–8) is the ultimate glory we will share with Christ in the final stage of glorification. Pastor David Jang describes it as follows: “Those who enjoy freedom in the Holy Spirit are people who already taste this future glory in the here and now.”

When Romans 7 and 8 are read as one continuous flow, it becomes unmistakably clear how believers resolve their internal conflicts in real life and fully partake in the massive liberating grace granted in Christ Jesus. Pastor David Jang states that throughout this entire process, we can see “how an individual’s personal faith journey is integrated into God’s universal plan of salvation.” Indeed, Jesus Christ’s redeeming work has abolished the law of sin and death, and the Holy Spirit indwells and leads us, producing the freedom and joy that Romans 8 most profoundly testifies to as a treasure and guarantee of our salvation.

This, then, is the overall essence of the first topic: “The Freedom and Joy We Experience in the Holy Spirit.” Just as water was changed to wine, believers who have received justification have been transformed into new creations, and the Holy Spirit is the power that not only maintains but also clarifies and animates that state. The crux of salvation is not merely the forgiveness of sins or the right to enter heaven, but the freedom, abundant joy, and vitality we can experience right now in the Holy Spirit, insists Pastor David Jang. That kind of life becomes the fruit that attests to our salvation and leads us to even greater glory.


2. The Perseverance of the Saints and Eternal Love

While the first half of Romans 8 (verses 1–30) lays out “the freedom and joy in the Holy Spirit,” the concluding section from verse 31 to 39 summarizes and wraps up the entire story of salvation and the work of the Holy Spirit, reaching a grand finale. This closing passage is commonly referred to as the biblical teaching on the “Perseverance of the Saints” or “Eternal Love.” Pastor David Jang calls it the most majestic and unequivocal “hymn of victory” in all sixteen chapters of Romans.

“The perseverance of the saints” is a doctrine stating that those who have been saved will keep their faith to the end and will not fall away from salvation. Within the Calvinist tradition, “the perseverance of the saints” is tied to the notion that “once saved, always saved,” but simply identifying it with a mechanical doctrinal formula does not suffice. In Romans 8’s final passage, Paul bears witness to God’s ability to uphold His people to the very end, by His steadfast love.

“Who will separate us from the love of Christ? (Rom. 8:35).”
“For I am convinced that neither death, nor life, nor angels, nor principalities, nor things present, nor things to come, nor powers… nor any other created thing… will be able to separate us from the love of God, which is in Christ Jesus our Lord (Rom. 8:38–39).”

Explaining this, Pastor David Jang emphasizes, “Those who are reborn in the Holy Spirit have not only been liberated from the law of sin and death, but now belong to a covenant relationship so firm that no force can ever sever them from the love of Christ.” This truth grants us assurance of salvation and imparts the strength to persevere to the end. Even if we stumble because of our daily sins, those in Christ Jesus can rise again, for God promises never to forsake us. Pastor David Jang calls this “the guarantee of salvation based on God’s 100% commitment.”

Moreover, Paul’s rhetorical question—“Who will bring a charge against God’s elect? God is the one who justifies” (Rom. 8:33)—shows that the power to condemn believers is no longer effective, for God, who declared us righteous through Christ’s atoning sacrifice, cannot be overruled. Neither the world nor Satan can ultimately prevail in their accusations against those who have been justified.

Pastor David Jang is careful to note that “being inseparable from this love” does not give us license to sin. God’s promise to uphold us does not mean we can take sin lightly or exploit divine love. Rather, those who truly realize how amazing this love is will not choose a path that betrays it. Nevertheless, we may fall from time to time. But the reason we eventually repent and return, persevering in our salvation, is that God’s covenantal love never breaks. This is the essence of “eternal love.”

Pastor David Jang describes this love as the absolute force guiding and guarding believers through the entire process of salvation—justification, sanctification, and glorification. The central statement that runs through all Scripture is the foundational gospel declaration: “God so loved us that He sent His Son.” Building on this, Romans 8 is completed through two pillars: “there is now no condemnation for those in Christ” and “nothing can separate us from the love of Christ.”

In summary, the latter half of Romans 8 is like the climactic chorus in a grand salvation epic. Paul speaks with towering confidence of how secure and eternal God’s salvation is. This message provides enormous comfort and assurance for believers in everyday life. Freed from the law of sin and death, we can engage in our ongoing battle against actual sins without becoming discouraged, for the covenant promise stands that God’s love in Christ never breaks.

Pastor David Jang repeatedly stresses how we can practically apply this doctrine in our lives. The salvation promised in Christ gives us “a freedom and boldness that transcend everything.” While worldly values and circumstances may shake us, the love of Christ is stronger still, enabling us to overcome any tribulation or persecution. Countless saints throughout church history, as well as modern-day believers suffering for the gospel worldwide, have clung to the promise of Romans 8 and remained faithful. Indeed, according to Paul, those in Christ Jesus are already victors (Rom. 8:37).

Pastor Jang often connects Romans 8 to the “wine analogy” of Noah, again emphasizing that the eternal joy we will experience in the new heavens and new earth is already foreshadowed in the present life of believers. Just as Noah set foot on new ground after the flood, we have also entered a new world because of Christ’s redemption, as though the final judgment were already behind us. And just as Noah got drunk on wine and was unashamed in his nakedness—echoing Adam and Eve before the Fall—our state clothed in Christ’s righteousness and empowered by the Holy Spirit is entirely complete, pointing to the ultimate heavenly feast we will enjoy. And what makes such a life sustainable is “eternal love.”

The doctrine of perseverance also explains how our salvation remains unshaken despite our human frailty and failures. Pastor David Jang notes, “Humans do have free will to choose God and must reject sin, but we remain weak and can still stumble. Even so, the core we must cling to in those moments is this ‘eternal love.’ Because of God’s covenant promise never to cut us off, a believer can always repent, return, and ultimately secure salvation.”

Hence, Romans 8 depicts—perhaps more dynamically than anywhere else— the entire progression of salvation: justification → sanctification → glorification. At the end of chapter 7, Paul delivers a down-to-earth picture of believers wrestling with sin even after being saved. Then, in chapter 8, he unfolds the life of freedom and joy in the Holy Spirit, culminating in the doctrine of perseverance, in which God’s eternal love fully secures us.

Pastor David Jang calls this flow “not just theological knowledge but the real ‘order of salvation’ believers must experience in life.” Mere intellectual assent can be shallow; it is through living under the Holy Spirit’s holy guidance—engaging in daily repentance and Scripture meditation, scrubbing away our old sinful habits—that we come to experience the tangible reality of God’s unwavering love for us. In so doing, we truly taste the essence of Romans 8.

The perseverance of the saints and God’s eternal love also give us eschatological hope. Because not even hardship, insecurity, or death can separate us from God’s love, we replace fear of the future with bold confidence that God will direct everything to our good. This is the climactic revelation of Romans 8, as well as the “victorious gospel” proclaimed throughout the New Testament.

Pastor David Jang again emphasizes the practical power of this teaching. Throughout church history, in their darkest hours of discouragement or persecution, many believers have clung to Romans 8:31–39, kneeling in prayer and declaring, “Nothing can separate us from the love of Christ.” Repeatedly, that confession of faith has brought real-world triumph and victory. As Paul affirms, those in Christ are conquerors already (Rom. 8:37).

Thus, the second major theme—“the perseverance of the saints and eternal love”—clarifies Romans 8’s message even further. It is not merely the crowning point of doctrine but the most powerful promise that upholds us in our day-to-day walk with God. Through Romans 8, we not only discover freedom and joy from the problem of sin but also gain an unshakable certainty that God will complete the salvation He has begun in us.

In conclusion, Romans 8 is the chapter where the grand salvation drama reaches its pinnacle, showing us the reality of true freedom and joy in the Holy Spirit, and ultimately assuring us that we stand on God’s eternal love from which nothing can separate us. Pastor David Jang teaches that by embracing this message of Romans 8, believers experience pivotal spiritual breakthroughs and deep renewal. No matter how entrenched our old sinful habits appear, Christ has already secured victory, the Holy Spirit’s power is at work in us, and God’s eternal love guarantees the outcome.

All throughout Romans 8, Paul testifies with one voice about the role of the Holy Spirit, our deliverance from sin, our identity as children, the cosmic scope of restoration, and finally our assurance of perseverance. This can be summed up as “an intensive revelation of the gospel’s core truths.” The conclusion is always grounded in “God’s love.” Our service, obedience, worship, even our repentance and sanctification, would be in vain if not for this sustaining power of God’s love. But He has given His only Son and poured out His Spirit, ensuring that we remain secure in His love to the end.

Thus, as Pastor David Jang consistently emphasizes, Romans 8 is not captured by a simple statement like “God loves us.” Rather, it shows precisely how that love works in history, changes us, sets us free, fills us with joy, and ultimately brings us into eternal glory with Christ. And that love is established by an everlasting covenant that stands firm no matter our circumstances—indeed, a “rock” we can trust completely.

In summary, Romans 8 is a great chapter of salvation that revolves around two major pillars: “The Freedom and Joy We Experience in the Holy Spirit” and “The Perseverance of the Saints and Eternal Love.” The first pillar highlights our liberation from the chains of sin and our joyful new life under the indwelling Spirit. The second pillar demonstrates why this salvation cannot be shaken—because we are held by God’s eternal love. This love does not depend on our merits or abilities but is guaranteed by Christ’s atoning sacrifice and the seal of the Holy Spirit.

Pastor David Jang repeatedly asserts that studying Romans 8 is the ultimate key for believers to experience profound spiritual turning points and deep restoration. When we understand the order of salvation, do not neglect the freedom and joy already granted, and hold fast to the confidence of perseverance and eternal love in any trial, our faith becomes more mature, and we dwell in greater peace and power. This, he says, is the authentic, living power of the gospel that Paul not only envisioned but actually experienced—and which we too can share in today.

Revisiting these two subtopics—“the freedom and joy in the Holy Spirit” and “the perseverance of the saints and eternal love”—we see that Romans 8 magnificently unveils the essence and hope of the gospel: deliverance from sin, the glory of adoption as God’s children, the cosmic restoration to come, and finally the perseverance of the saints who abide in God’s unfailing love. Within the entire scope of justification, sanctification, and glorification, we witness every existential struggle of humanity solved by God’s grace, culminating in a singular splendor that sets Romans 8 apart.

Ultimately, Romans 8 concludes with two pivotal declarations: “There is no condemnation for us” and “Nothing can separate us from the love of Christ.” Pastor David Jang notes that these two proclamations are the clearest signs of the joy and hope that the Christian gospel offers. Through them, believers find great comfort and assurance to live as lights in this world while awaiting the return of the Lord.

Finally, Pastor David Jang reiterates in his preaching and lectures that believing the gospel is not about merely gaining theoretical knowledge of sin, but about genuinely becoming “wine” instead of remaining “water.” That is, once we have been born again, reverting to what we once were is impossible. We may still fail or be tempted, but “the perseverance of the saints” undergirds us, and our end is “completion in eternal love.” With that hope, we gradually move away from the power of sin and draw closer to God.

In this process, cleansing ourselves of old sinful habits is not a one-time event. It involves daily Scripture reading, prayer, repentance, and obedience to the Holy Spirit’s leading. Though we do not become perfect overnight, the new life force is indeed at work in us. The “indwelling of the Holy Spirit” in Romans 8 is by no means an abstract theory; it is the real power that transforms our desires and fears, ultimately enabling us to live as children of God.

Additionally, Pastor David Jang frequently uses Noah’s vineyard as an example to clarify this process. Noah’s planting of a vineyard and drinking of its wine represents the abundant joy we will experience after final judgment. Yet when Noah became drunk and lay naked, the responses of his sons Ham versus Shem and Japheth differed—some aimed to expose his shame, while others covered it. Likewise, even after salvation, people display varied reactions and attitudes. The essence, however, is that “wine” was a blessing, and it unfolded in a “new heaven and new earth,” showing that God’s salvation indeed bore fruit. In a similar way, Romans 8 teaches that the Holy Spirit works like that wine, transforming us thoroughly. While setbacks may happen, God ultimately “causes all things to work together for good” (Rom. 8:28).

Finally, the perseverance of the saints and eternal love mean God journeys with us to the very end. Paul’s declaration “I am convinced…” at the close of Romans 8 is not a self-made assurance but a response to the faith God Himself has started and will complete (cf. Phil. 1:6). We may falter along the way, but we will never be utterly cast off. That love is so immense, and God’s plan to adopt sinners as His children is so perfect, that we remain protected in His grace.

Drawing all this together, Pastor David Jang urges believers today—amid social confusion and personal trials—not to lose heart but to hold firmly to both “the freedom and joy in the Holy Spirit” and “the perseverance of the saints and eternal love.” When these two truths merge, our faith stands on a firm foundation, and we inherit a spiritual legacy that cannot be taken away. This is precisely the pivotal message Paul carries through the entire eighth chapter of Romans, and it is the essence of faith Pastor Jang tirelessly proclaims in sermons, lectures, and writings.

In the end, Romans 8, as the “highlight of the gospel,” shows us what it truly means to live as Christians in the Holy Spirit, and assures us that such a life is irrevocably established on God’s unbreakable love. Whenever the burden of sin weighs us down or we fear stumbling, Paul’s voice rings out: “Who will separate us from the love of Christ?” To which Pastor David Jang confidently answers, “Nothing can. Everything is held secure in God’s eternal love.”

This is the conclusion of Romans 8 and the heart of the gospel that Pastor David Jang proclaims. In an age marked by fear and confusion, it is all the more vital that we meditate deeply on these truths, living in genuine freedom and joy through the Holy Spirit and standing firm on the unshakable love that guarantees our perseverance. The power of this gospel is transforming countless churches and believers today, and it will continue to shine as an undying light of truth until Christ returns.

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Libertad y amor eterno – Pastor David Jang


1. La libertad y el júbilo que se disfrutan en el Espíritu

El pastor David Jang destaca que Romanos 8, según el apóstol Pablo, expresa de manera más hermosa y majestuosa la esencia del evangelio en toda la Biblia, pudiendo considerarse como la clave principal para comprenderlo. En especial, Romanos 8 muestra de manera paradigmática “la vida de libertad y júbilo del creyente en el Espíritu Santo”, evidenciando cuánta alegría y esperanza pueden disfrutar los santos que han sido liberados del poder del pecado y de la muerte.

Antes de todo, debemos recordar que, aunque en la actualidad la Biblia se halla dividida en capítulos y versículos, en su forma original no existía tal división. Por ello, conviene entender los capítulos 7 y 8 de Romanos como un mensaje continuo, sin separaciones. De este modo, se hace más clara la conexión entre los conflictos internos que experimentamos y la libertad espiritual de los renacidos. Romanos 7:23-24 presenta la realidad de que incluso quienes han sido salvos pueden atravesar la división interior y la angustia:

“Veo otra ley en mis miembros, que se rebela contra la ley de mi mente y que me lleva cautivo a la ley del pecado que está en mis miembros (Ro 7:23). ¡Miserable de mí! ¿Quién me librará de este cuerpo de muerte? (Ro 7:24).”

El pastor David Jang hace hincapié en que incluso las personas que han sido salvas y perdonadas de sus pecados continúan experimentando conflicto a causa de su carne. Es decir, aunque han recibido la justificación (salvación), siguen inmersas en el proceso de santificación, lo que genera graves contradicciones internas propias de la tensión entre el “ya” y el “todavía no”. Pablo expresa este sufrimiento en Romanos 7, pero en Romanos 8 proclama la liberación y el gozo que se disfrutan en el Espíritu.

Uno de los principales temas de Romanos 8 es “la vida en el Espíritu Santo”. Si resumimos el mensaje que Pablo transmite a lo largo de este capítulo, vemos cómo el creyente, ya salvo, puede vivir libre del poder del pecado y de la muerte, y de qué manera esa libertad produce júbilo y poder. El pastor David Jang lo denomina “la vida embriagada del Espíritu, simbolizada por el vino”. Así como el agua se convierte en vino, la obra del Espíritu Santo transforma por completo nuestra vida. Y al igual que el vino nuevo no vuelve a ser agua, quien ha sido salvo no vuelve al dominio del pecado original, sino que avanza hacia la gloria.

Sin embargo, es importante señalar que, aunque el pecado original haya sido perdonado, aún persisten dentro de nosotros el “pecado habitual” o “pecado personal”. El pastor David Jang compara esto con “haberse convertido ya en vino, pero que aún se haya mezclado con agua y sepa aguado”. Aunque hayamos sido regenerados y santificados por el Espíritu, las costumbres pecaminosas del pasado continúan operando en nuestro interior. Por ello, en el proceso de santificación debemos limpiarlas y purificarlas.

En este punto, con frecuencia surge la confusión entre Jeremías 2:22 e Isaías 1:18. Jeremías declara: “Aunque te laves con lejía y uses mucho jabón, tu iniquidad permanece ante mí, dice Jehová”, mientras que Isaías proclama: “Aunque vuestros pecados sean como la grana, vendrán a ser blancos como la nieve”. El pastor David Jang subraya que ambas profecías no se contradicen, sino que revelan la misma verdad soteriológica: el hombre, por sus propias fuerzas, jamás puede lavarse por completo de sus pecados, pero gracias a la obra de Cristo, la gracia de Dios nos limpia por entero.

Para entenderlo mejor, conviene distinguir entre “pecado original” y “pecado personal”. En Romanos 5, el apóstol Pablo explica que el problema universal y solidario del pecado, que comenzó con Adán, fue interrumpido por la obra redentora de Jesucristo. Esto es la “remisión del pecado original” y se relaciona con la justificación (Justification), ese “cambio de estatus”. El pastor David Jang insiste en que este cambio de estatus marca un destino completamente distinto para nosotros. El “poder de la muerte” que dominaba a todos en Adán ha sido abolido a través de Jesús, de modo que, en la vida de los renacidos, ya no opera un “castigo fatal” como la “maldición de siete clases” u otros conceptos similares.

Sin embargo, esto no significa una liberación total e inmediata de la lucha contra el pecado. Todavía queda el “pecado habitual” (o sea, el pecado personal) que entorpece nuestro caminar. El pastor David Jang afirma que “si bien la guerra principal ha terminado, aún falta la labor de ‘limpieza final’”. Por la cruz y la resurrección, la gran contienda ha sido ganada, pero quedan pequeñas batallas cotidianas. Dichas batallas, en realidad, tienen resultado asegurado, puesto que se trata de una limpieza final. Aun así, si las descuidamos, los remanentes del pecado pueden volver a afligirnos y perjudicar nuestro proceso de santificación.

En este sentido, debemos recordar la escena de la Última Cena cuando Jesús lava los pies de sus discípulos (Jn 13). Incluso quienes están limpios necesitan lavar el polvo de sus pies al caminar, de igual modo, los salvados necesitan limpiarse del pecado cotidiano. El pastor David Jang considera este proceso como “la autocrítica y el arrepentimiento constantes en el Espíritu”. Este entrenamiento de santificación no pretende cuestionar la certeza de la justificación que ya poseemos, sino más bien robustecerla con mayor firmeza.

La actitud que asumimos frente al pecado, por lo tanto, debe abarcar dos realidades: en primer lugar, “Cristo ya ganó la gran batalla”; en segundo lugar, “no debemos descuidar el combate de limpieza”. El pastor David Jang advierte, basándose tanto en la investigación teológica como en la práctica de la vida cristiana, que si un creyente pierde de vista esta doble perspectiva, puede inclinarse a extremos. Unos podrían malinterpretar y creer: “Como el pecado ha sido eliminado por completo, puedo vivir como quiera”, mientras que otros caerían en el desánimo pensando: “Como aún queda pecado, no podemos tener ninguna seguridad de salvación”. Ambas posturas son erróneas.

Sobre este equilibrio, el primer mensaje esencial que Romanos 8 nos ofrece es que “la libertad y el júbilo plenos en el Espíritu Santo son una realidad que podemos experimentar”. Pablo declara que no hay ninguna condenación para los que están en Cristo Jesús, pues la ley del Espíritu de vida nos ha libertado de la ley del pecado y de la muerte (Ro 8:1-2). De esta manera, se confirma que podemos disfrutar de la libertad derivada de nuestro cambio de estatus legal.

El pastor David Jang recalca, basándose en Romanos 8:14-17, que esta libertad no es algo meramente abstracto; se manifiesta en una alegría y gloria concretas cuando, como “hijos de Dios” en el “Espíritu Santo”, clamamos “Abba, Padre” y experimentamos una comunión íntima. Los hijos se convierten en herederos de Dios y coherederos con Cristo, y aunque sufran en este mundo, entienden que tal sufrimiento no se compara con la gloria venidera. No es solo una verdad intelectual, sino una certeza interna que el Espíritu mismo confirma en nuestro interior.

Además, los versículos 18 al 30, que se refieren a la “restauración universal” y la “resurrección de los vivos”, muestran cómo esta libertad, al sobrepasar lo meramente personal o espiritual, se extiende a toda la creación. Toda la creación gime y sufre dolores de parto porque espera la manifestación de los hijos de Dios y la restauración futura (Ro 8:19-22). Aquí, Pablo plantea la visión de una recreación cósmica. El pastor David Jang subraya que “la libertad en el Espíritu Santo que los creyentes degustan, al anticipar la venida de nuevos cielos y nueva tierra, no se limita a la paz interior de cada individuo, sino que actúa como fuerza impulsora para transformar la historia”.

El pastor David Jang vincula esta idea con la historia de Noé en Génesis 9, relatando que, tras el diluvio, cuando Noé pisó la nueva tierra, símbolo de los cielos y la tierra renovados, plantó una viña y bebió el vino, disfrutando de la libertad y el gozo. Su desnudez a causa de la embriaguez evoca el estado de Adán y Eva antes de la caída en Edén, cuando, pese a estar desnudos, no sentían vergüenza. Esto representa la “pureza previa al pecado” o el “gozo santo que se experimenta en el Espíritu”.

En este contexto, el vino simboliza al Espíritu Santo y, al mismo tiempo, al perdón del pecado y al gozo de la nueva vida. El milagro de Jesús en las bodas de Caná, cuando convierte el agua en vino, prefigura esta realidad. Y la escena de Hechos 2, cuando los discípulos, llenos del Espíritu, fueron acusados de estar ebrios de vino nuevo, se conecta con esta profecía. Así, la venida del Espíritu, prometida en el Antiguo Testamento (Joel 2, etc.), se cumplió, según enfatiza el pastor David Jang.

Por tanto, la libertad que se describe en Romanos 8 consiste en que un “ser como el agua” pase a ser “vino”, de forma irreversible, y esto se traduce en el verdadero renacimiento. Es algo que ya poseemos y, a la vez, debemos continuar desarrollando, purificándonos del pecado personal en el proceso de santificación. El pastor David Jang explica: “Aunque ya nos hemos mudado a la casa nueva, las viejas costumbres nos inducen a regresar a la casa anterior. Sin embargo, si vivimos en el Espíritu con vigilancia, iremos rompiendo esos hábitos hasta caminar en santidad creciente”.

En este punto, la imagen de “lavar la vestidura manchada de pecado” que aparece en el Apocalipsis (Ap 22:14) es crucial, pues representa la vida cotidiana de arrepentimiento y obediencia que debemos cultivar tras la justificación. Vestir ropas blancas y participar en la cena de bodas del Cordero (Ap 19:7-8) es la culminación definitiva que alcanzaremos con Cristo, lo que llamamos la etapa de la glorificación. Para el pastor David Jang, “los que disfrutan la libertad en el Espíritu son quienes anticipan esta gloria futura y viven de acuerdo con ella”.

Al estudiar Romanos 7 y 8 de manera continua, comprendemos cómo un creyente que ya ha sido salvo puede enfrentar los conflictos internos que describe el capítulo 7 y encontrar la enorme gracia libertadora que se ofrece en Cristo Jesús. El pastor David Jang menciona que, de esta manera, apreciamos cómo la experiencia personal del creyente se integra con el plan universal de salvación de Dios. En definitiva, la obra redentora de Cristo que anula la ley del pecado y de la muerte, la morada e intervención del Espíritu, y la libertad y el júbilo que de ello se desprenden, constituyen las riquezas de la salvación que Romanos 8 revela con mayor hondura.

Esta es la esencia general del primer apartado, “La libertad y el júbilo que se disfrutan en el Espíritu”. Tal como el agua se convirtió en vino, quienes han sido justificados han pasado a una nueva vida, y es el Espíritu quien nos da la fuerza para mantener y afianzar ese estado. El corazón del evangelio no consiste solo en recibir el perdón de los pecados o adquirir derechos de entrada al cielo, sino en la libertad, el gozo y la plenitud que podemos disfrutar ahora mismo, aquí en la tierra, gracias al Espíritu. Dicho estilo de vida constituye el fruto que garantiza nuestra salvación y nos conduce a niveles superiores de gloria.


2. La perseverancia de los santos y el amor eterno

Si bien la primera parte (Romanos 8:1-30) expone “la libertad y el júbilo que se viven en el Espíritu”, los versículos 31-39 reúnen y concluyen la totalidad de la obra salvadora y la acción del Espíritu, llevándolas a su punto culminante. A este último pasaje con frecuencia se le asocia con la enseñanza sobre la “perseverancia de los santos” o “amor eterno”. El pastor David Jang considera esta sección como el “canto triunfal más grandioso y seguro” dentro de los 16 capítulos de Romanos.

La “perseverancia de los santos” es la doctrina que sostiene que el creyente salvo mantendrá su fe hasta el final sin quedar fuera de la salvación. En la tradición calvinista, se relaciona con la idea de que “una vez salvo, siempre salvo”. No obstante, esto no se limita a una simple interpretación mecánica. Pablo, en Romanos 8, en la parte final, testimonia la capacidad de Dios de sostener a su pueblo hasta el fin y la certeza de su amor.

“¿Quién nos separará del amor de Cristo? (Ro 8:35).”
“Por lo cual estoy seguro de que ni la muerte, ni la vida, ni ángeles, ni principados, ni potestades, ni lo presente, ni lo por venir, ni los poderes… ni ninguna otra cosa creada podrá separarnos del amor de Dios, que es en Cristo Jesús Señor nuestro (Ro 8:38-39).”

El pastor David Jang explica que “quienes han nacido de nuevo en el Espíritu no solo han sido liberados de la ley del pecado y de la muerte, sino que, ahora, ninguna fuerza puede separarlos del amor de Cristo, ya que entraron en una relación de pacto firme e inquebrantable”. Esto da al creyente la certeza de salvación y la fuerza para perseverar. Aunque tropecemos con pecados personales, quienes están en Cristo Jesús pueden levantarse de nuevo y tienen la promesa de que Dios no los desechará jamás. El pastor David Jang se refiere a este sostén como “la garantía del 100% del lado de Dios”.

Asimismo, “¿Quién acusará a los escogidos de Dios? Dios es el que justifica (Ro 8:33)” confirma que, para el santo justificado por la obra sustitutiva de Jesucristo, ningún juicio de condena tiene validez. Aunque el mundo o Satanás nos acusen, la última palabra la tiene Dios, quien nos ha declarado justos, y ese veredicto es inapelable.

El pastor David Jang subraya que el “nada nos podrá separar” no implica que podamos tomar la gracia con ligereza o vivir en libertinaje. Que Dios nos sostenga no significa que hagamos caso omiso del pecado o abusemos de su amor. Antes bien, quien entiende cuán asombroso es ese amor no querrá traicionarlo. Sin embargo, podemos tropezar. Aun así, la razón de que volvamos al arrepentimiento y perseveremos hasta el fin es el amor inquebrantable de Dios en Cristo. A eso se le llama “amor eterno”.

El pastor David Jang considera que este “amor eterno” sostiene al creyente a lo largo de la justificación, la santificación y la glorificación. La base de toda la Biblia es el anuncio fundamental de que “Dios nos amó tanto que envió a Su Hijo”, y sobre esa base, Romanos 8 se completa con dos proclamas definitivas: “No hay ninguna condenación para los que están en Cristo” y “Nada nos puede separar del amor de Dios en Cristo”.

En conclusión, Romanos 8, hacia su parte final, actúa como un magnífico coro de victoria que cierra la gran historia de la salvación. Pablo declara con toda fuerza que la salvación que Dios ha concedido es firme y eterna. Este mensaje de consuelo y seguridad es un gran apoyo en la vida cotidiana de la fe. Quienes han sido liberados del pecado y la muerte, a pesar de seguir enfrentando las pequeñas luchas del pecado personal, no se rinden en su camino de santificación. ¿Por qué? Porque les respalda la promesa de que “el amor de Dios no se interrumpirá nunca”.

El pastor David Jang recalca la importancia de aplicar de manera práctica esta enseñanza. La salvación en Jesucristo garantiza “una libertad y valentía que trascienden todas las cosas”. Pese a que los valores mundanos o las circunstancias puedan agitarnos, el amor de Cristo es más poderoso, de modo que ningún tipo de aflicción o persecución podrá vencernos. En la historia de la Iglesia y en la experiencia de los mártires y de incontables cristianos que hoy siguen sufriendo por el evangelio, el pasaje de Romanos 8:31-39 ha sido un ancla de esperanza. Tal como declara Pablo, el creyente en Cristo Jesús ya es más que vencedor (Ro 8:37).

En este sentido, el pastor David Jang une Romanos 8 con la “parábola del vino de Noé”, reiterando que la dicha eterna de la nueva tierra y el nuevo cielo ya nos ha sido anticipada a los creyentes aquí en la tierra. Así como Noé pisó la tierra nueva tras el diluvio, nosotros, gracias a la redención de Cristo, experimentamos la realidad de un mundo renovado después del juicio. Del mismo modo que Noé disfrutó el vino sin sentir vergüenza en su desnudez, quienes estamos vestidos de la justicia de Cristo, llenos del Espíritu, gozamos de una libertad y alegría absolutas, pequeñas muestras de la gran fiesta celestial futura. Y para sostenernos en esa vida, contamos con ese “amor eterno”.

La doctrina de la perseverancia nos explica por qué, pese a nuestras debilidades o caídas, la salvación no se tambalea. El pastor David Jang señala: “El ser humano, con libre albedrío, ha de escoger a Dios y apartarse del pecado, pero sigue siendo frágil. Sin embargo, es en la esencia de ese ‘amor eterno’ donde encontramos la esperanza. Dios ha prometido que jamás cortará ese lazo de amor, por lo cual, si en algún momento caemos, siempre podremos arrepentirnos y volver a levantarnos para conservar la salvación hasta el fin”.

Así, Romanos 8 expone de manera dramática todo el proceso de la salvación: justificación (Justification) → santificación (Sanctification) → glorificación (Glorification). Muestra con realismo las luchas del creyente, aun siendo salvo, contra el pecado (capítulo 7), para luego, en el capítulo 8, exponer la vida de libertad y gozo en el Espíritu y culminar con la perseverancia de los santos, basada en el amor eterno de Dios que nos sostiene.

El pastor David Jang subraya que esta secuencia no solo es un “conocimiento teológico”, sino también la “orden de la salvación” que el cristiano debe experimentar. Un conocimiento superficial no basta. Debemos vivir la dirección santa del Espíritu, confesar a diario nuestros pecados y meditar en la Palabra, para despojarnos gradualmente de los hábitos pecaminosos y, a la vez, sentir cómo Dios nos sostiene con un amor que no nos abandona. De esa manera, saboreamos la esencia de Romanos 8.

La perseverancia de los santos y el amor eterno nos impulsan también hacia la esperanza escatológica. Ningún sufrimiento, incertidumbre o incluso la muerte pueden separarnos del amor de Dios, lo cual disipa nuestros temores acerca del futuro y afianza la convicción de que “Dios encamina todo para bien”. Este es el clímax de Romanos 8 y, por ende, el clímax de todo el evangelio, que proclama la victoria.

El pastor David Jang insiste nuevamente en la dimensión práctica de la perseverancia. A lo largo de la historia de la Iglesia, muchos creyentes se aferraron a Romanos 8:31-39 en momentos de desaliento o prueba, para declarar en oración: “Nada podrá separarnos del amor del Señor”. Y esa confesión de fe desembocó en una victoria real. Tal como Pablo afirma, quien está en Cristo Jesús ya es victorioso (Ro 8:37).

De esta manera, el segundo apartado, “La perseverancia de los santos y el amor eterno”, aclara con mayor nitidez el mensaje de Romanos 8. No se trata tan solo de la conclusión de un dogma teológico, sino de la mayor promesa y fuerza que sustenta la vida cristiana. Romanos 8 no solo nos libera del problema del pecado, dándonos libertad y júbilo, sino que garantiza que “Dios terminará plenamente la obra que inició”, otorgándonos un cimiento firme e inconmovible.

En definitiva, Romanos 8 es la cúspide del gran drama de la salvación, pues muestra cómo el creyente llega a disfrutar en el Espíritu la verdadera libertad y el gozo, y termina afirmando que está sostenido por el amor eterno de Dios, inquebrantable ante cualquier circunstancia. El pastor David Jang señala que, aferrados a este mensaje de Romanos 8, los creyentes pueden experimentar un gran salto de crecimiento y cambio espiritual en momentos decisivos de su vida. Por muy arraigados que parezcan los hábitos pecaminosos, contamos con el poder del Espíritu y con la garantía del amor eterno de Dios, así que siempre hay esperanza.

Pablo, a lo largo de Romanos 8, enfatiza el rol del Espíritu, la liberación del pecado, la gloria de la filiación, la restauración cósmica y la seguridad de la perseverancia. En definitiva, se trata de “mostrar de manera concentrada el corazón del evangelio”. Y la conclusión del evangelio siempre reposa en “el amor de Dios”. Nuestro servicio, obediencia, incluso nuestro arrepentimiento y lucha por la santidad, de nada valdrían si no contáramos con la base de ese amor que nos sostiene. Pero Dios entregó a Su Hijo y envió Su Espíritu para que podamos permanecer en ese amor hasta el fin.

Tal como el pastor David Jang remarca repetidamente, Romanos 8 no se reduce a la frase “Dios nos ama”. Describe de modo tangible cómo opera ese amor, cómo nos transforma y libera, cómo nos introduce en un gozo indescriptible, y cómo finalmente nos conduce a la glorificación en compañía de Cristo. Ese amor, sellado con un pacto eterno, es la Roca en la que confiamos a pesar de las circunstancias más adversas.

En síntesis, Romanos 8 es un gran capítulo sobre la salvación que se sostiene en dos ejes: “la libertad y el júbilo que recibimos en el Espíritu” y “la perseverancia de los santos y el amor eterno”. El primer eje enfatiza la liberación de las cadenas del pecado y la alegría vivificante que otorga la presencia del Espíritu. El segundo eje explica que esa salvación, una vez iniciada, no puede ser sacudida, pues el amor eterno de Dios nos sujeta firmemente. Tal amor no depende de nuestro mérito ni de nuestra capacidad, sino de la ofrenda vicaria de Cristo y del sello del Espíritu.

Por ello, el pastor David Jang reitera en muchas ocasiones que estudiar Romanos 8 es la clave para que los creyentes experimenten una profunda restauración y un giro espiritual. Cuando comprendemos la dinámica de la salvación, no descuidamos la libertad y el gozo que ya se nos ha dado, y abrazamos a la vez la perseverancia y el amor eterno que nos resguardan de cualquier tribulación, la fe madura y entramos en una paz y un poder aún mayores. Ese es el poder real del evangelio que Pablo experimentó y nos enseña, y que hoy sigue al alcance de todo creyente.

Visto así, cuando reorganizamos Romanos 8 alrededor de “La libertad y el júbilo que se disfrutan en el Espíritu” y “La perseverancia de los santos y el amor eterno”, se vuelve evidente cómo este capítulo describe la liberación del pecado, la gloria de ser hijos de Dios, la visión de la restauración del universo y, en última instancia, la perseverancia del creyente que permanece en el amor inquebrantable de Dios. Engloba todo el proceso de la salvación—justificación, santificación y glorificación—junto con los conflictos existenciales del hombre y la gracia divina que los resuelve, generando una belleza y majestuosidad únicas en la Biblia.

En conclusión, el mensaje final de Romanos 8 se resume en “ninguna condenación hay para los que están en Cristo” y “nada nos podrá separar del amor de Dios”. El pastor David Jang sostiene que estas dos declaraciones son la señal de la alegría y la esperanza más contundente que ofrece el evangelio cristiano. Quien recibe esta enseñanza logra un consuelo y una confianza extraordinarios, y puede enfrentar el mundo como luz, esperando con anhelo el regreso de Cristo.

El pastor David Jang, en sus estudios y predicaciones sobre Romanos 8, hace hincapié en que “creer en el evangelio no consiste meramente en aceptar un conocimiento teórico sobre el pecado, sino en vivir la transformación real de pasar de agua a vino”. Así como el agua convertida en vino no puede volver a su estado anterior, quien ha renacido no puede retornar a su condición previa. Aunque haya momentos de falla o tentación, la “perseverancia del santo” y el desenlace final de “amor eterno” dan la seguridad de que podemos levantarnos y acercarnos cada vez más a Dios, superando los hábitos de pecado.

Ahora bien, este proceso de limpieza y purificación del pecado no ocurre en un instante, sino que exige un caminar continuo: meditar la Palabra, orar, arrepentirse, obedecer la voz del Espíritu. No nos volvemos perfectos de un día para otro, pero percibimos una nueva fuerza vital que opera en nosotros. El “morador Espíritu Santo” que Romanos 8 anuncia no es un concepto teórico, sino la fuerza real que cambia nuestros deseos y temores, y nos impulsa a vivir como verdaderos hijos de Dios.

Asimismo, el pastor David Jang, con su ejemplo habitual de Noé y su viña, ilustra de manera accesible este proceso. Noé, tras el diluvio, planta una viña y bebe el vino, simbolizando la alegría plena tras el juicio. Sin embargo, su embriaguez y desnudez exponen las diferentes reacciones de Cam, Sem y Jafet, que nos recuerdan que, incluso después de recibir la salvación, siguen manifestándose distintas actitudes humanas. Pero, en definitiva, el “vino” es una bendición, y en ese nuevo entorno—nuevos cielos y nueva tierra—se expresa la salvación de Dios. Del mismo modo, la obra del Espíritu en Romanos 8 nos va transformando en vino, y a pesar de que haya tropiezos, se cumplirá la promesa de que “Dios dispone todas las cosas para el bien” (Ro 8:28).

Finalmente, la perseverancia de los santos y el amor eterno significan la compañía inquebrantable de Dios hasta el fin. Cuando Pablo exclamó “Por lo cual estoy seguro…” al cierre del capítulo 8, no era su simple convicción personal, sino la respuesta a la fe que Dios mismo había iniciado. Nuestra fe la comienza Dios en Cristo y Él la perfecciona (cf. Fil 1:6). Aunque el creyente pueda tambalearse, nunca queda completamente desligado, porque el amor de Dios es inmenso y Su plan para adoptar al pecador como hijo es total.

A la luz de todo esto, el pastor David Jang insta a los cristianos de hoy, que viven en tiempos turbulentos y afrontan dificultades personales, a no desanimarse, sino a aferrarse a la “libertad y júbilo en el Espíritu” y, al mismo tiempo, a confiar en “la perseverancia de los santos y el amor eterno”. Al unirse estos dos pilares, la fe del creyente se consolida con fuerza, y se hace depositario de una herencia espiritual que nadie puede arrebatarle. Ese es el corazón del evangelio que el apóstol Pablo transmite a lo largo de Romanos 8, y que el pastor David Jang, por medio de prédicas, conferencias y escritos, no se cansa de proclamar.

En definitiva, Romanos 8, como “punto álgido del evangelio”, revela qué significa la vida del cristiano en el Espíritu y afirma que esta se sostiene en el amor eterno de Dios, inconmovible ante cualquier amenaza. Liberados de la culpa del pecado, los santos caminan con libertad. Si en algún momento temen caer, la voz de Pablo les alienta: “¿Quién nos separará del amor de Cristo?”. Y, estudiando Romanos 8, el pastor David Jang responde con convicción: “Nada podrá separarnos de ese amor. Todo está amparado por el amor eterno de Dios”.

Tal es la conclusión de Romanos 8 y la esencia del evangelio que el pastor David Jang recalca. Cuanto más inciertos y temerosos sean nuestros días, más debemos meditar a fondo en este pasaje. Además, debemos disfrutar la verdadera libertad y el gozo en el Espíritu, firmes en la perseverancia y el amor eterno que ninguna circunstancia puede socavar. Este poder del evangelio sigue transformando la vida de numerosas iglesias y creyentes, y brillará como verdad inextinguible en el mundo hasta el día en que Cristo regrese.

www.davidjang.org

자유와 영원한 사랑 – 장재형목사

1. 성령 안에서 누리는 자유와 환희

장재형목사가 강조하는 바울 사도의 로마서 8장은 성경 전체에서 복음의 정수를 가장 아름답고 장엄하게 표현하고 있는 장으로, 복음 이해의 핵심적인 열쇠가 된다고 할 수 있다. 특히 로마서 8장은 “성령 안에서 누리는 그리스도인의 자유와 환희의 삶”을 보여 주는 대표적인 본문으로, 장재형목사는 이 말씀이야말로 죄와 사망의 권세에서 벗어난 성도들이 얼마나 큰 기쁨과 소망을 누릴 수 있는지 잘 보여 준다고 말한다.

먼저 현대의 성경은 장과 절이 구분되어 있지만, 본래의 성경은 구분이 되어 있지 않다는 점에 유의해야 한다. 그러므로 로마서7장과 8장을 끊어서 보지 않고 연속된 메시지로 바라볼 때, 우리가 겪는 내적 갈등과 거듭난 이들의 영적인 자유를 더욱 선명하게 이해하게 된다. 로마서 7장 23절에서 24절은 구원받은 자도 심각한 내면의 분열과 곤고함을 겪는 현실을 보여 준다.

“내 지체 속에서 한 다른 법이 내 마음의 법과 싸워 내 지체 속에 있는 죄의 법으로 나를 사로잡는 것을 보는도다(롬 7:23). 오호라 나는 곤고한 사람이로다 이 사망의 몸에서 누가 나를 건져내랴(롬 7:24).”

이 본문에 대해 장재형목사는, 이미 구원받아 죄 사함을 받은 자들도 여전히 육신에 속한 문제로 인해 갈등을 경험한다는 점에 주목한다. 즉 구원(칭의)은 받은 상태이지만, 동시에 성화라는 진행 과정 안에 있기에 ‘이미’와 ‘아직’ 사이에서 나타나는 심각한 내면의 모순을 피할 수 없다는 것이다. 바울은 7장에서 이러한 고통을 토로하면서도, 로마서 8장에서 드디어 성령 안에서 누리는 해방과 기쁨을 선포한다.

로마서 8장의 가장 큰 주제 중 하나는 ‘성령 안에서의 삶’이다. 바울이 8장 전체를 통해 보여 주는 메시지를 정리해 보면, 구원받은 성도들이 어떻게 죄와 사망의 권세에서 벗어나 자유롭게 살아갈 수 있는지, 그리고 그 자유가 어떤 환희와 능력을 낳는지를 설명하고 있다. 장재형목사는 이를 두고 “포도주에 비유되는 성령에 취한 삶”이라 일컫는다. 이는 물이 포도주로 변하듯, 성령의 역사로 말미암아 우리 삶이 전면적으로 변화되는 모습을 상징한다. 이미 바뀐 존재가 다시 이전으로 돌아가지 않는 것처럼, 구원받은 성도 역시 원죄의 지배에서 벗어나 영광으로 나아간다는 것이다.

하지만 여기서 주목해야 할 점은, 원죄가 사함받았어도 여전히 우리 안에 남아 있는 ‘습관적인 죄’ 혹은 ‘자범죄’가 존재한다는 사실이다. 장재형목사는 이것을 ‘포도주가 이미 되었으나, 그 안에 물이 섞여서 싱거워진 상태’에 빗대어 설명한다. 성령에 의해 거듭나 거룩하게 된 자라 할지라도, 과거의 죄적 습관이 우리의 내면에 계속해서 작동하기 때문에 성화의 과정에서 이를 씻고 정결케 하는 작업이 필수적이라는 것이다.

이 점에서 흔히 혼동하는 것이 예레미야 2장 22절과 이사야 1장 18절 사이의 긴장이다. 예레미야는 “너희가 잿물로 스스로 씻으며 많은 비누를 쓸지라도 너희 죄악이 여호와 앞에 그대로 있다”고 말했고, 이사야는 “너희 죄가 주홍 같을지라도 눈과 같이 희어질 것”이라고 선포했다. 장재형목사는 “이 두 예언이 서로 모순되는 것이 아니라, 인간의 능력으로 결코 죄를 온전히 빨 수 없지만, 오직 그리스도께서 우리의 죄를 대속하셨기에 하나님의 은혜로는 완전히 씻길 수 있다”라는 구원론적 진리를 지적한다.

이를 더 구체적으로 이해하려면 ‘원죄’와 ‘자범죄’를 구분해야 한다. 로마서 5장에서 사도 바울은 아담으로부터 시작된 보편적이며 연대적인 죄의 문제가 예수 그리스도의 구속 사역으로 끊어졌음을 말한다. 이것이 바로 ‘원죄 사함’이며, 칭의(Justification)로 설명되는 ‘지위의 변화’다. 장재형목사는 이 지위 변화가 우리의 과거와 전혀 다른 운명을 선사한다고 역설한다. 더 이상 아담 안에서 지배받던 ‘사망의 권세’가 예수 그리스도를 통해 철폐되었고, 실제로 예수를 믿고 거듭난 자들의 삶에서 ‘칠 대 저주’와 같은 운명적 징벌이 더 이상 작동하지 않는다는 것이다.

그러나 이것이 곧바로 죄와의 싸움에서 완전한 해방을 의미하지 않는다. 왜냐하면 우리 안에는 ‘습관적인 죄’ 즉 자범죄가 여전히 남아서 우리의 걸음을 방해하기 때문이다. 장재형목사는 이를 두고 “정규전은 끝났으나, 소탕전이 남아 있다”라고 비유한다. 십자가와 부활로 인하여 이미 큰 전쟁에서 승리하였으나, 일상에서의 작은 전투는 계속되고 있다는 것이다. 따라서 이 작은 전투들은 소탕전이기에 결과는 이미 결정되어 있다. 하지만 소탕전을 소홀히 하면 그 잔당들이 다시금 우리를 괴롭게 하고, 성결의 길을 방해할 수 있다.

그래서 예수님께서 최후의 만찬 가운데 제자들의 발을 씻기신 장면(요 13장)을 떠올릴 필요가 있다. 이미 전신이 깨끗한 자라도, 걸어 다니는 과정에서 발에 묻은 먼지를 씻어야 하듯이, 구원받은 자들도 일상 속에서 짓는 자범죄를 계속 씻어 나가야 한다는 것이다. 장재형목사는 이 과정을 “성령 안에서 행하는 자기 성찰과 회개”의 과정으로 본다. 이러한 성화의 훈련은 우리가 이미 얻은 칭의의 확신을 흔드는 것이 아니라, 오히려 더욱 견고하게 하는 은혜의 수단이다.

결국 죄를 대하는 우리의 태도는 두 측면을 동시에 품어야 한다. 하나는 “그리스도께서 이미 큰 전쟁을 이기셨다”라는 승리의 관점이다. 다른 하나는 “남은 전투인 소탕전을 우리가 소홀히 해서는 안 된다”라는 긴장감이다. 장재형목사는 신학자들의 연구와 더불어 실제 신앙생활에서도, 인간이 죄를 대할 때 이 이중적 시각을 놓치면 극단으로 치우치기 쉽다고 경고한다. 즉, “이미 죄가 완전히 없어졌으니 마음대로 살아도 된다”라고 착각하거나, 반대로 “우리 안에 여전히 죄가 남아 있으니 구원의 확신 같은 것은 있을 수 없다”라고 낙심하는 태도를 경계해야 한다는 것이다.

이러한 균형 잡힌 이해 속에서, 로마서 8장이 우리에게 보여 주는 첫 번째 핵심 메시지는 “성령 안에서의 완전한 자유와 환희는 실제로 경험 가능한 실재”라는 점이다. 바울은 예수 안에 있는 자들에게 결코 정죄함이 없으며, 생명의 성령의 법이 죄와 사망의 법에서 해방하였다고 선언한다(롬 8:1-2). 여기서 우리는 법적 신분이 바뀐 것에 따른 실질적 자유를 누릴 수 있다고 확신하게 된다.

장재형목사는 로마서 8장 14절에서 17절을 통해, 이 자유는 결코 추상적인 개념이 아니라, ‘하나님의 자녀’ 된 자가 ‘성령 안에서’ 아바 아버지를 부르며 친밀하게 교제하는 데서 오는 구체적인 기쁨과 영광으로 나타난다고 강조한다. 자녀 된 자들은 하나님의 상속자이자 그리스도와 함께 한 상속자가 되기에, 이 땅에서 어떤 고난이 있어도 그 고난이 장차 올 영광과 비교할 수 없음을 깨닫게 된다. 이는 단순히 머리로만 이해하는 진리가 아니라, 성령께서 우리 안에서 친히 증언해 주시는 내면의 확신이기도 하다.

더 나아가 18절에서 30절에 이르는 말씀, 즉 ‘우주적인 회복’과 ‘산 자의 부활’에 관한 가르침은 바로 이러한 자유가 개인적·영적 차원을 넘어서 창조세계 전체로 확장된다는 사실을 보여 준다. 모든 피조물이 탄식하며 해산의 수고를 하는 이유는, 장차 나타날 하나님의 자녀들의 영광 때문에 함께 회복될 것을 기대하기 때문이다(롬 8:19-22). 여기서 바울은 인류를 포함한 우주적 재창조의 비전을 제시한다. 장재형목사는 이를 두고 “새 하늘과 새 땅을 미리 맛보는 성도들이 누리는 성령 안에서의 자유가, 개인의 내적 평안에 그치지 않고 역사를 변화시키는 동력이 된다”라고 설명한다.

장재형목사는 이 점을 창세기 9장의 노아 이야기에 연결 지어, 노아가 홍수 심판 후 새로운 땅, 곧 신천신지(new heaven and new earth)에 내려서 포도나무를 심고 포도주를 마심으로써 누린 자유와 기쁨을 비유로 사용한다. 노아가 취해 벌거벗은 모습은, 에덴동산에서 타락 이전의 아담과 하와가 벌거벗고도 부끄러워하지 않았던 모습과 통한다고 말한다. 이는 ‘죄 이전의 순수함’, 혹은 ‘성령 안에서 누리는 거룩한 기쁨’을 상징한다.

여기서 포도주는 성령의 상징이자, 죄 사함과 새 생명의 기쁨을 의미한다. 예수께서 가나 혼인잔치에서 물을 포도주로 바꾸신 사건이 이를 예표하며, 사도행전 2장에서 베드로 사도와 제자들이 성령을 받은 뒤 “새 술에 취했다”라는 비난을 받았던 장면 또한 같은 맥락이다. 즉 성령 강림으로 인해 예언되었던 새 술이 실제로 부어졌고, 이것이야말로 구약의 예언(요엘 2장 등)이 성취된 결과라고 장재형목사는 강조한다.

그러므로 로마서 8장이 보여 주는 자유는, ‘물 같은 존재’가 ‘포도주’로 변화되어 다시 되돌아갈 수 없는 거듭남의 실체다. 이것이 우리가 이미 이룬 것이면서도 동시에 계속 누려야 할, 그리고 나아가 자범죄의 흔적을 씻어 내는 성화의 과정에서 더욱 완성해 가야 할 삶이다. 장재형목사는 “이미 우리는 새 집에 이사했지만, 과거의 구습으로 인해 이전 집으로 돌아가려는 습관적 죄에 휘둘리는 경우가 있다. 그러나 성령 안에서 깨어 있는 삶을 살면, 점차 그 습관에서 벗어나 점점 더 성결한 모습으로 나아가게 된다”라고 말한다.

이때 ‘죄의 두루마기’를 빨아 깨끗하게 해야 한다는 묵시록(계 22:14)의 이미지가 중요한데, 이것은 칭의 이후에 우리가 게을리하지 말고 수행해야 하는 매일의 회개와 순종의 삶을 뜻한다. 흰 두루마기를 입고 하나님 나라 어린 양의 혼인 잔치에 참여한다는 비전(계 19:7-8)은, 궁극적으로 우리가 예수 그리스도와 함께 누리게 될 최종적인 영광이자 영화(Glorification)의 단계다. 장재형목사는 이를 두고, “성령 안에서 자유를 누리는 성도는 이 미래의 영광을 미리 맛보며 살아가는 사람들”이라 정리한다.

이처럼 로마서 7장과 8장을 연속성 속에서 살펴보면, 구원받은 자가 현실에서 겪는 내적 갈등을 어떻게 해결하고, 그리스도 예수 안에서 제공된 거대한 해방의 은혜를 누릴 수 있는지 확실히 알게 된다. 또한 장재형목사는 이 모든 과정을 총괄해“우주적인 하나님의 구원 계획 속에서 개인의 신앙 여정이 어떻게 통합되는지 볼 수 있다”고 말한다. 결국 죄와 사망의 법을 폐하신 예수 그리스도의 구속 사역, 그리고 성령의 내주와 인도하심, 그로 말미암는 자유와 환희는 바로 로마서 8장이 가장 심오하게 증언하는 구원의 보화이자 보증이다.

이것이 첫 번째 소주제인 “성령 안에서 누리는 자유와 환희”의 전반적 내용이다. 물이 포도주로 변화했듯, 성도들도 칭의를 받아 새 생명으로 탈바꿈했으며, 그 상태를 유지하고 더욱 선명하게 살아내는 힘이 바로 성령이라고 장재형목사는 지속적으로 역설한다. 구원의 핵심은 단지 죄 사함이나 천국 입장의 권리만이 아니라, 지금 이 땅에서 성령 안에서 누릴 수 있는 자유, 충만한 기쁨, 활력이라는 것이다. 그리고 그 삶은 결국 구원을 보증하는 열매가 되고, 우리를 더 높은 차원의 영광으로 이끈다.

2.성도의 견인과 영원한 사랑

앞서 “성령 안에서 누리는 자유와 환희”가 로마서 8장의 전반부(1절에서 30절까지)에 걸쳐 펼쳐진다면, 이어지는 31절부터39절은 이 모든 구원과 성령의 역사를 종합하고 결론 내리며, 절정으로 치닫는 장면을 보여 준다. 이 마지막 단락은 흔히“성도의 견인(Perseverance of the Saints)”, 혹은 “영원한 사랑”에 대한 가르침으로 알려져 있다. 장재형목사는 이 부분을 두고 로마서 16장 중에서도 가장 웅장하고 확실한 ‘승리의 찬가’라고 칭한다.

먼저 성도의 견인이란, 구원받은 사람이 끝까지 믿음을 지켜 구원에서 탈락하지 않는다는 교리를 말한다. 칼뱅주의 전통에서“성도의 견인”은 ‘한 번 구원받으면 영원히 구원받는다’라는 교리와도 연결되나, 단순히 기계적인 교리적 해석만으로는 충분하지 않다. 바울은 로마서 8장 마지막 부분에서 하나님이 자기 백성을 끝까지 붙드시는 사랑의 능력과 확실성을 증언한다.

“누가 우리를 그리스도의 사랑에서 끊으리요(롬 8:35).”
“내가 확신하노니 사망이나 생명이나 천사들이나 권세자들이나 현재 일이나 장래 일이나 능력이나… 그 어떤 피조물이라도… 우리 주 그리스도 예수 안에 있는 하나님의 사랑에서 끊을 수 없으리라(롬 8:38-39).”

장재형목사는 이 말씀을 해설하면서, “성령 안에서 거듭난 성도들은 죄와 사망의 법으로부터 해방되었을 뿐 아니라, 이제 어떤 세력도 그리스도의 사랑에서 끊어 놓을 수 없는 굳건한 언약 관계에 들어섰다”라고 강조한다. 이는 구원의 확신과 더불어 우리에게 끝까지 인내할 수 있는 힘을 준다. 자범죄로 인한 넘어짐이 있을지라도, 그리스도 예수 안에 있는 자들은 다시 일어설 수 있고, 결코 하나님이 버리지 않으신다는 약속이다.

그렇다면 이 견인의 원동력은 무엇인가? 바울은 “하나님이 자기 아들을 아끼지 아니하시고 우리 모든 사람을 위하여 내어 주셨으니, 어찌 그 아들과 함께 모든 것을 우리에게 은사로 주시지 아니하겠느냐(롬 8:32)”라고 반문한다. 즉 하나님 편에서 베푸시는 절대적인 사랑, 곧 자신의 독생자를 희생하면서까지 우리를 죄에서 구원하신 극진한 사랑이, 우리의 구원을 보존하는 가장 강력한 근거라는 것이다. 우리가 연약할 때, 혹은 신앙적으로 흔들릴 때, 심지어 죄의 습관에 매여 잠시 길을 잃을 때도,하나님은 그리스도 예수 안에 있는 사랑으로 우리를 붙들어 주신다. 장재형목사는 이를 “하나님 편의 100% 헌신에 근거한 구원의 보증”이라 부른다.

또한 “누가 능히 하나님께서 택하신 자들을 고발하리요? 의롭다 하시는 이는 하나님이시니(롬 8:33).”라는 구절이 말해 주듯이, 예수 그리스도의 대속 사역으로 칭의받은 성도에게는 죄의 정죄 권한이 더 이상 없음을 확실히 보여 준다. 세상이나 사탄이 고소한다 할지라도, 궁극적으로 우리를 의롭게 선포하시는 분은 하나님이시며, 그의 판결은 취소될 수 없다.

장재형목사가 주목하는 것은, 여기서 말하는 ‘끊을 수 없음’이 곧 방종을 뜻하는 것은 결코 아니라는 점이다. 하나님이 우리를 붙들어 주신다고 해서, 우리가 죄를 가볍게 여기거나 그 사랑을 남용해서는 안 된다. 오히려 이 사랑을 깨달은 자들은 ‘포도주로 옷을 빨아야 한다’라는 묵시록적 이미지를 기억하고, 더욱 경건과 순종의 길을 걷게 된다. 그리스도의 사랑이 얼마나 놀라운가를 아는 자는, 그 사랑을 배반하는 길을 택하지 않게 된다. 그러나 넘어질 때가 있을 수 있다. 그럼에도 불구하고 결국은 다시 회개하고 돌아와 견인되는 이유는, 하나님의 편에서 결코 끊어지지 않는 언약적 사랑이 있기 때문이다.

이것이 바로 ‘영원한 사랑’이라는 표현으로도 설명된다. 장재형목사는 이 사랑이 칭의, 성화, 영화까지 이어지는 전 구원의 과정 내내, 성도를 인도하고 지키는 절대적 힘이라고 강조한다. 성경 전체를 관통하는 핵심은 “하나님이 우리를 사랑하셔서 아들을 보내셨다”라는 복음의 기초적 선언이며, 이 사실 위에서 로마서 8장은 구체적으로 “우리가 결코 정죄당하지 않는다”와 “우리를 그리스도의 사랑에서 끊을 수 없다”는 두 축으로 완성된다는 것이다.

정리해 보면, 로마서 8장 후반부는 마치 구원의 대서사시가 결론 부분에 다다라 울리는 웅장한 합창과 같다. 바울은 실제로 하나님께서 베풀어 주신 구원이 얼마나 견고하며 영원한 것인지를 놀랍도록 힘차게 선포한다. 이 메시지가 주는 위로와 확신은, 우리의 일상적 신앙생활 속에서 커다란 힘이 된다. 죄와 사망의 법으로부터 해방되어 자유를 얻은 성도들은, 계속되는 자범죄와의 싸움 속에서도 낙심하지 않고 성화의 과정을 걸어갈 수 있다. 왜냐하면 ‘우리를 향한 하나님의 사랑이 결코 끊어지지 않는다’라는 절대적 약속이 뒷받침해 주기 때문이다.

장재형목사는 이 가르침을 삶에 실제로 적용해야 함을 여러 차례 설교와 강의에서 역설해 왔다. 예수 그리스도 안에서 분명히 보장된 구원은, 우리에게 ‘모든 것을 초월하는 자유와 담대함’을 준다. 세상적 가치나 환경이 우리를 흔들 수 있으나, 결국은 그리스도의 사랑이 더 강력하기에, 우리는 어떠한 환난이나 박해도 이겨 낼 수 있다. 실제로 믿음의 선진들, 교회사 속의 무수한 순교자들, 그리고 지금도 세상 곳곳에서 복음을 위해 고난받는 성도들은, 이 로마서 8장의 약속을 붙들고서 담대히 믿음을 지킨다.

특히 장재형목사는 로마서 8장을 “노아의 포도주 비유”와 함께 연결 지어, 새 하늘과 새 땅에서 누릴 영원한 기쁨이 이미 이 땅의 성도들에게 예표적으로 주어져 있다는 사실을 강조한다. 노아가 홍수 후 새로운 땅에 발을 디딘 것처럼, 우리도 예수 그리스도의 구속으로 인해 마치 심판 이후의 새 세계를 미리 맛보게 되었다는 것이다. 노아가 포도주에 취해 옷을 벗고도 부끄러움이 없었듯이, 우리가 그리스도의 의로 옷 입고 성령 안에서 누리는 자유와 기쁨은 참으로 완전하며, 장차 도래할 천국 잔치의 작은 모형이다. 그리고 바로 이런 삶을 지속하도록 붙들어 주는 것이 “영원한 사랑”이다.

또한 이 견인 교리는 우리의 인간적 약함이나 실패에도 불구하고, 궁극적으로 구원이 흔들리지 않는 이유를 설명해 주는 교리이기도 하다. 장재형목사는 “인간은 자유의지를 가지고 하나님을 선택했고, 죄를 멀리할 의무가 있지만, 여전히 연약해서 넘어질 수 있다. 그러나 그때마다 우리가 붙들어야 할 것은 이 ‘영원한 사랑’의 본질이다. 하나님 편에서 절대 끊지 않겠다고 하신 언약적 사랑이 있기에, 성도는 언제든지 회개하고 돌아올 수 있으며, 끝까지 구원을 지켜 갈 수 있다”고 해설한다.

그러므로 로마서 8장은 ‘칭의(Justification) → 성화(Sanctification) → 영화(Glorification)’로 이어지는 구원의 전 과정을 가장 드라마틱하게 담아내고 있다고 볼 수 있다. 이미 구원을 받은 자임에도 불구하고, 아직 미완성된 상태로 죄와 씨름하는 모습을 7장 후반부에서 현실감 있게 보여 준 후, 8장에 이르러서는 성령 안에서의 자유와 환희의 삶, 그리고 결국에는 성도의 견인, 곧 하나님의 영원한 사랑이 완전히 우리를 붙들고 있다는 결론으로 마무리된다.

장재형목사는 이 구조적 흐름이 “신학적 지식”을 넘어 신앙인이 삶으로 체험해야 할 “구원의 서정”이라고 설명한다. 지식으로만 알 때는 피상적일 수 있지만, 실제 삶에서 성령의 거룩한 인도를 경험하고, 매일의 회개와 말씀 묵상을 통해 옛 죄의 습관을 씻어 내며, 그 과정에서 하나님이 끝까지 나를 사랑으로 붙들고 계신다는 사실을 체험함으로써, 로마서 8장의 진수를 맛보게 된다는 것이다.

결국 성도의 견인과 영원한 사랑은 우리에게 종말론적 소망도 준다. 이 땅의 고난이나 불안, 그리고 죽음조차도 우리를 하나님의 사랑에서 끊을 수 없으므로, 우리는 미래에 대한 두려움 대신, “하나님께서 반드시 선으로 인도해 주실 것”이라는 담대한 믿음을 품게 된다. 이것이 바로 로마서 8장이 말하는 최고의 클라이맥스이며, 나아가 복음 전체가 선포하는 ‘승리의 복음’이다.

장재형목사는 이 견인의 교리가 지닌 실제적 효력을 다시 한번 강조한다. 교회 역사상 많은 성도들이 낙심의 순간, 혹은 시험과 고난의 때에 로마서 8장 31절부터 39절의 말씀을 붙들고 기도의 무릎을 꿇으며, “어떤 것도 우리를 주님의 사랑에서 끊을 수 없다”라는 선포로 절망을 돌파했다. 그리고 그 신앙고백이 결국은 실제 삶에서의 극복과 승리로 이어졌다. 바울의 선언처럼, 그리스도 예수 안에 있는 자는 이미 승리자이기 때문이다(롬 8:37).

이처럼 두 번째 소주제인 “성도의 견인과 영원한 사랑”을 통해, 로마서 8장이 전하고자 하는 메시지는 더욱 분명해진다. 이는 단지 신학적 교리의 완결이 아니라, 실제 신앙생활 속에서 우리를 붙드는 가장 강력한 힘이자 약속이다. 우리는 로마서 8장을 통해 죄의 문제에서 자유와 환희를 경험할 뿐 아니라, 아무리 힘든 상황이 닥쳐도 하나님이 시작하신 구원을 끝까지 온전하게 완성하시리라는 ‘반석 같은 확신’을 얻게 된다.

결론적으로 말해, 로마서 8장은 구원의 드라마가 정점에 달하는 장면이며, 성령 안에서 진정한 자유와 기쁨을 누리는 동시에, 마지막에는 어떤 피조물도 끊을 수 없는 하나님의 영원한 사랑 위에 굳게 서 있음을 확인해 주는 클라이맥스다. 장재형목사는 이 로마서 8장의 메시지를 붙들면, 성도들이 인생의 여러 전환점을 맞고 비약적인 영적 성장과 변화를 경험하게 된다고 말한다. 아무리 죄의 습관이 견고해 보여도, 이미 승리하신 그리스도께서 주시는 성령의 능력이 있고, 하나님의 영원한 사랑이 보증하기에 소망이 있다.

바울이 로마서 8장 곳곳에서 성령의 역할, 죄로부터의 해방, 자녀 됨의 영광, 우주적 회복, 그리고 견인의 확신을 일관되게 증거하는 것은, 한마디로 “복음의 핵심을 집약적으로 보여 주기” 위함이다. 그 복음의 결론은 언제나 “하나님의 사랑”이다. 우리의 사역, 봉사, 순종, 심지어 회개와 성화의 노력조차도 궁극적으로 하나님의 사랑이 우리를 붙들고 계시지 않다면 헛될 수밖에 없다. 그러나 하나님은 독생자를 내어 주시고 성령을 부어 주심으로써, 우리가 끝까지 그 사랑 안에 머물 수 있도록 인도하신다.

따라서 장재형목사가 일관되게 강조하듯, 로마서 8장은 단순히 “하나님이 우리를 사랑하신다”라는 한 문장으로 요약되지 않는다. 그 사랑이 어떻게 구체적으로 역사하며, 우리를 변화시키고, 자유케 하고, 환희를 맛보게 하고, 결국은 영원한 나라에서 그리스도와 함께 영화롭게 되는지에 대한 전체 과정을 보여 준다. 그리고 그 사랑은 결코 끊어지지 않는 영원한 언약으로써, 성도가 어떤 상황에 있더라도 신뢰할 수 있는 반석과 같다는 사실을 분명히 한다.

정리하자면, 로마서 8장은 성령 안에서 누리는 자유와 환희, 그리고 성도의 견인과 영원한 사랑이라는 두 축으로 구성된 위대한 구원의 장이다. 첫 번째 축에서는 죄의 사슬에서 해방되고 성령의 내주로 인해 경험하는 새로운 삶의 기쁨을 집중적으로 다룬다. 두 번째 축에서는 그렇게 시작된 구원이 궁극적으로 흔들리지 않는 이유, 즉 하나님의 영원한 사랑이 우리를 붙들기 때문임을 힘차게 선포한다. 이 사랑은 어떤 조건이나 능력, 혹은 우리의 공로에 달려 있지 않다. 오직 그리스도 안에서 하나님이 보여 주신 대속적 희생과 성령의 인치심이 보증이 된다.

결국 장재형목사는 로마서 8장을 공부하는 것이야말로 성도들이 영적 전환과 깊은 회복을 경험하는 핵심 열쇠라고 여러 차례 강조한다. 구원의 서정을 이해하고, 이미 주어진 자유와 기쁨을 소홀히 하지 않으며, 동시에 어떤 환난도 두려워하지 않는 견인과 영원한 사랑의 확신을 붙들 때, 우리의 신앙은 한 단계 더 성숙해지고, 더 큰 평안과 능력 가운데 거하게 된다. 이는 바울이 꿈꾸었고 경험한, 그리고 오늘날 우리도 동일하게 누릴 수 있는 복음의 실제적 능력이다.

이처럼 ‘성령 안에서 누리는 자유와 환희’와 ‘성도의 견인과 영원한 사랑’이라는 두 소주제로 재구성해 보았을 때, 로마서 8장은 죄의 문제로부터의 해방, 하나님의 자녀 됨의 영광, 우주적 회복의 비전, 그리고 최종적으로는 끊을 수 없는 사랑 안에 거하는 성도의 견인까지, 복음의 정수와 희망을 가장 웅장하게 드러내는 장이 된다. 칭의, 성화, 영화라는 구원의 전 과정 속에서 인간이 겪는 모든 실존적 갈등과 그것을 해결하는 하나님의 은혜가 한데 어우러져, 성경 안에서도 독보적인 아름다움을 이룬다.

결국 로마서 8장의 결론은 “우리에게는 어떤 정죄도 없다”와 “어떤 것도 우리를 사랑에서 끊을 수 없다”로 요약된다. 장재형목사는 이 두 선언이야말로 기독교 복음이 제시하는 가장 확고한 기쁨과 소망의 표징이라고 말한다. 그리고 이러한 가르침을 듣는 성도들은 지금도 큰 위로와 확신을 얻어, 세상 속에서 빛으로 살아가며, 주님 다시 오실 날을 소망 중에 기다리는 것이다.

더 나아가, 장재형목사는 로마서 8장을 연구하며 설교할 때마다, “복음을 믿는다는 것은 죄에 대한 이론적 지식을 갖추는 것이 아니라, 실제로 포도주가 되어 가는 체험을 하는 것”임을 누차 말한다. 다시 말해, 물과 같은 상태에서 포도주로 변화된 존재가 결코 물로 돌아갈 수 없듯이, 우리도 이미 거듭난 후에는 과거로 되돌아가는 것이 불가능하다. 물론 삶에서의 실패나 유혹이 있지만, 다시 일어설 수 있는 근거가 ‘성도의 견인’이며, 우리의 결말이 ‘영원한 사랑 안에서의 완성’임을 믿는다면, 우리는 점점 더 죄의 습관에서 멀어지고 하나님께 가까워질 수 있다.

여기서 죄의 습관을 씻고 정결하게 하는 과정은 결코 단발적 이벤트가 아니다. 이는 매일의 말씀 묵상, 기도, 회개, 성령의 음성에 순종하는 훈련 등을 통해 이뤄진다. 그 과정에서 한순간에 완벽해지지는 않지만, 분명히 과거와는 다른 새로운 생명의 힘이 우리 안에서 작동한다. 로마서 8장이 말하는 ‘성령의 내주’란 결코 추상적인 사상이 아니라, 실제로 우리 안의 욕망과 두려움을 변화시키고, 궁극적으로 하나님의 자녀답게 살게 만드는 힘이다.

더불어, 장재형목사가 즐겨 사용하는 예화인 노아의 포도원은 이 과정을 조금 더 알기 쉽게 설명해 준다. 노아가 포도나무를 심고 포도주를 만들어 즐기는 모습은, 종말론적 구원 이후에 누리는 충만한 기쁨을 상징한다. 그러나 노아가 그 포도주에 취해 벌거벗었을 때, 함의 태도와 셈과 야벳의 태도가 갈렸다. 누군가는 아버지의 수치를 들추어내려 했고, 누군가는 그것을 덮어 주었다. 이처럼 구원 이후에도 인간의 다양한 태도가 드러난다. 그러나 궁극적으로 “포도주”는 축복이었고, “새 하늘과 새 땅”이라는 무대에서 하나님의 구원이 열매 맺는 것이었다. 마찬가지로, 로마서 8장이 말하는 성령의 역사도 우리를 포도주처럼 변화시키며, 그 과정에서 생길 수 있는 여러 시행착오에도 불구하고, 결국은 하나님이 모든 것을 합력하여 선을 이루신다는 약속으로 귀결된다(롬 8:28).

마지막으로, 성도의 견인과 영원한 사랑은 곧 “끝까지 함께하시는 하나님의 동행”을 의미한다. 바울이 8장 끝에서 고백한 “내가 확신하노니…”라는 선언은, 자기 확신이 아니라 ‘하나님이 주신 믿음에 대한 반응’이다. 우리의 믿음은 하나님께서 그리스도 안에서 친히 시작하신 것이며, 하나님이 충성스럽게 마무리하신다(빌 1:6 참조). 그 과정에서 성도는 중간에 흔들릴 수 있어도, 결코 완전히 떨어져 나가지 않는다. 그 사랑이 너무나 크고, 죄인이었던 우리를 아들 삼으신 하나님의 구원의 계획이 실로 완전하기 때문이다.

이 모든 로마서 8장의 메시지를 통해, 장재형목사는 오늘날 그리스도인들이 시대적 혼란과 개인적 고통 가운데서도 결코 좌절하지 말고, “성령 안에서 누리는 자유와 환희”를 붙들며, 동시에 “성도의 견인과 영원한 사랑”을 신뢰할 것을 강조한다. 이 두 가지가 합쳐질 때, 우리 신앙은 튼튼한 기둥을 세우게 되고, 어느 누구도 빼앗을 수 없는 영적 유산을 간직하게 된다. 그것이 바로 바울이 로마서 8장 전 구절에 걸쳐 호흡을 담아 전하려 했던 복음의 핵심이며, 장재형목사가 설교와 강의, 저술 등에서 끊임없이 외치는 신앙의 정수다.

결국 로마서 8장은 ‘복음의 하이라이트’로서 성령 안에 있는 그리스도인의 삶이 무엇인지를 가르쳐 주고, 동시에 그 삶이 결코 흔들리지 않는 하나님의 사랑 위에 세워져 있음을 확인시켜 준다. 죄의 짐을 벗고 자유롭게 걷는 성도들이, 혹여나 넘어질까 두려워할 때 바울의 음성이 들린다. “누가 우리를 그리스도의 사랑에서 끊으리요?” 그리고 이 말씀을 연구한 장재형목사는 확신에 차서 대답한다. “아무것도 끊을 수 없다. 모든 것은 하나님의 영원한 사랑 안에 있다.”

이것이 로마서 8장의 결론이자, 장재형목사가 강조하는 복음의 정수다. 두렵고 혼란스러운 시대일수록, 우리는 이 말씀을 다시 깊이 묵상해야 한다. 그리고 성령 안에서 참된 자유와 기쁨을 누리며, 어떠한 상황도 우리를 흔들어 놓을 수 없다는 견인과 영원한 사랑 위에 굳게 서야 한다. 이 복음의 능력이 오늘도 수많은 교회와 성도들의 삶을 변화시키고 있으며, 장차 그리스도께서 재림하실 때까지 결코 사라지지 않을 진리의 빛으로 세상 속에서 빛나게 될 것이다.

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Le Notre Père – Pasteur Zhang Dawei


1. Le Dieu d’amour et le postulat de la sainteté

Le pasteur Zhang Dawei met l’accent sur le message essentiel selon lequel « Dieu est amour » (1 Jean 4, 8). Cette vérité, clairement énoncée dans l’Écriture, ne saurait se réduire à un sentiment superficiel, car c’est un « fondement » que les croyants doivent impérativement expérimenter dans leur foi. Pour comprendre cet amour, il faut reconnaître au préalable un postulat central présenté dans la Bible : la relation entre l’être humain et la sainteté de Dieu.

En effet, lorsque le pasteur Zhang Dawei parle d’un Dieu d’amour, il souligne que cet amour comporte nécessairement comme prémisse la sainteté. Beaucoup sont sensibles au fait que « Dieu est amour », mais négligent parfois le message « Dieu est saint ». Or, avant de parler d’amour, il faut comprendre que cet amour repose sur la sainteté. Ne pas voir en Dieu qu’un être « facile à aimer », mais plutôt le Dieu tout-puissant qui se tient « à part » de toute chose, différent de tout. Dans l’Ancien Testament, quand Moïse rencontre Dieu dans le buisson ardent au désert de Madian, Dieu lui dit : « Ôte tes sandales de tes pieds » (Exode 3, 5). Ce récit symbolise qu’avant de se tenir devant Dieu, il faut quitter le « vieil homme », se dépouiller de ce qui est profane, et se présenter à un Dieu saint. Cet épisode du buisson ardent est le seul événement de l’Ancien Testament où Dieu se manifeste sous une forme visible et directe. Généralement, les personnages de l’Ancien Testament rencontraient « l’ange de l’Éternel » et non la présence substantielle de Dieu lui-même. Mais Moïse, avant même la venue de Jésus, a fait l’expérience la plus tangible de cette « image de Dieu ». De là, il apprend la première leçon : « Dieu est saint ».

Qu’est-ce que la sainteté ? Le mot « saint » signifie « totalement à part ». Les pensées et les voies de Dieu sont différentes des nôtres (Isaïe 55, 8). Autrement dit, Dieu est au-dessus de toute chose, souverain et créateur, sans être lié par aucune limite. Il est non seulement Celui qui a créé toutes choses, mais aussi Celui qui les maintient en existence. C’est pourquoi nous devons lui rendre un culte, l’adorer et le louer. L’adoration humaine n’est pas une exigence oppressante de Dieu du type : « Je vous ai créés, alors obéissez-moi ! » ; elle résulte plutôt de la relation évidente entre le Créateur et la créature. Le pasteur Zhang Dawei commente : « Si nous ne glorifions pas Dieu et ne lui rendons pas grâce, nous suivrons inévitablement l’exemple des pécheurs décrits au chapitre 1 de l’Épître aux Romains. » Dans ce chapitre, on voit des hommes qui, tout en connaissant Dieu, ne le servent pas et se livrent à l’idolâtrie et aux convoitises de la chair, manifestant ainsi leur corruption. Leur fin est la perdition éternelle, l’enfer. Paul l’affirme : « Ils sont donc inexcusables » (Romains 1, 20), car Dieu a laissé partout dans le monde des signes évidents de son existence. La nature, la conscience humaine et surtout l’Écriture révèlent l’existence de Dieu et l’obligation de l’adorer. Le rejeter et s’en détourner conduit inévitablement au jugement.

Dès lors, comment concilier l’idée d’un « Dieu d’amour » avec celle d’un « Dieu saint » ? Dire que Dieu est amour et saint ne contient aucune contradiction. Dieu est le Dieu tout-puissant (almighty God), et en même temps, il peut sembler parfois comme un « Dieu impuissant (powerless God) » qui nous attend patiemment. Autrement dit, lorsque Dieu intervient dans l’histoire en tant que « Dieu d’amour », il ne contraint pas l’être humain par la force ; il l’invite à répondre librement à son appel. Ainsi, Dieu, tout-puissant et juge suprême, est également ce Dieu d’amour qui attend patiemment et tolère longtemps les hommes.

Le pasteur Zhang Dawei répète avec insistance que « la sainteté et l’amour sont inséparables, et qu’il faut d’abord comprendre l’exigence de la sainteté si l’on veut saisir correctement l’amour ». Autrement dit, un amour sans sainteté risque de conduire au laxisme et à la déchéance, tandis qu’une sainteté sans amour peut mener à un ascétisme légaliste ou à un formalisme froid. Dans la Bible, Dieu est tout entier sainteté et tout entier amour. Ces attributs divins se sont manifestés de façon concrète en la personne de Jésus-Christ. Dans le Nouveau Testament, la venue de Jésus, « image du Dieu invisible » (Colossiens 1, 15), révèle de manière décisive l’amour de Dieu, cet amour que l’humanité aspirait tant à connaître. Jésus est le « Fils unique du Père » et partage la même nature que Lui. Dans la perspective de la Trinité, il est de même essence que Dieu le Père. C’est pourquoi Jésus dit en Jean 14, 9 : « Celui qui m’a vu a vu le Père. » Pour les croyants du Nouveau Testament, connaître Dieu grâce à Jésus est un privilège inouï.

« Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié… » (Matthieu 6, 9-10) – le début du Notre Père proclame ainsi cette vérité stupéfiante : le Dieu trois fois saint est en même temps « notre Père ». C’est la rencontre du Dieu élevé, transcendant (Transcendence), et de la proximité affectueuse de Dieu (Immanence). Dieu est au-dessus de tout, mais il nous adopte comme ses enfants et se fait Père pour nous. Pouvoir l’appeler « Père » ne nous est possible qu’en Jésus-Christ et grâce à la présence du Saint-Esprit en nous. C’est ce qui nous permet de dire avec hardiesse : « Abba ! Père ! » (Romains 8, 15). Partant de là, le pasteur Zhang Dawei exhorte les croyants à mener une vie de plus en plus consacrée devant Dieu, ancrée dans la conscience que « le Dieu d’amour est aussi le Dieu saint ». Au sein du monde, nous sommes appelés à manifester une pensée, un comportement, des paroles et une attitude « saints » afin que la gloire de Dieu soit reflétée. Et lorsque cet « état de sainteté » devient solide en nous, nous pouvons vivre la joie d’une authentique relation d’amour avec Dieu. En somme, pour adorer pleinement Dieu, source de tout amour, il nous faut d’abord reconnaître sa sainteté et l’honorer avec crainte et respect.


2. Une relation d’amour « face à face » avec Dieu

En parcourant le chapitre 13 de la Première Épître aux Corinthiens, souvent appelé « l’hymne à l’amour », le pasteur Zhang Dawei relève que l’accomplissement ultime de l’amour est condensé dans ce verset : « Nous verrons alors face à face » (1 Corinthiens 13, 12). L’apôtre Paul y annonce qu’un jour viendra où nous connaîtrons Dieu pleinement, entrant dans une communion directe avec Lui. Aujourd’hui, nous ne voyons que partiellement et de manière obscure, mais « en ce temps-là », nous verrons clairement et nous saurons parfaitement. Et au cœur de cette connaissance, il y a l’amour. Aimer Dieu et aimer son prochain nous conduit, ultimement, à cette « communion profonde de la foi » où nous contemplerons Dieu « face à face ».

Le pasteur Zhang Dawei souligne que « notre objectif spirituel, c’est de parvenir à une intimité avec Dieu si grande que nous le voyions face à face ». Lorsque nous affirmons « connaître Dieu », il ne s’agit pas d’une connaissance purement intellectuelle, mais d’une rencontre relationnelle, d’une personne à une Personne. C’est ce que Jésus a prié en Jean 17 dans sa prière sacerdotale : que nous soyons un avec Dieu, comme Lui l’est avec le Père. Jésus jouissait de l’amour parfait dans le sein du Père, et c’est cet amour qui l’a soutenu jusqu’au supplice de la croix. Il souhaite désormais que cet amour remplisse aussi nos cœurs. C’est pourquoi Il déclare : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 13, 34). Ceux qui goûtent l’amour de Dieu sont appelés à le transmettre et à le mettre en pratique envers leur prochain.

Cette expression – être « face à face » avec Dieu – implique donc une vie dans la présence effective de Dieu. De même que Dieu se montrait dans l’Ancien Testament sous forme d’une colonne de nuée ou de feu, et qu’il se rendait présent au milieu de son peuple par la tente de la Rencontre et le Temple, le Nouveau Testament proclame que Jésus est venu comme le Temple vivant, puis, après son ascension, qu’il a envoyé l’Esprit Saint pour demeurer en nous. Dans la Première Épître aux Corinthiens (3, 16), on lit : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » Loin de se limiter à l’enceinte d’un édifice religieux, la présence de Dieu signifie une réalité dynamique et existentielle : « Le Saint-Esprit habite en vous. » Ainsi, dans la vie de tous les jours, le croyant peut contempler Dieu « face à face ». Lorsque nous prions, nous lui adressons la parole ; quand nous méditons l’Écriture, nous écoutons sa voix. Ce dialogue ininterrompu, jour après jour, constitue la véritable essence de la foi et la rencontre personnelle avec Dieu.

À ce propos, le pasteur Zhang Dawei insiste sur l’importance de l’examen de conscience. Il nous invite à nous demander : « Suis-je vraiment en train de parler à Dieu face à face ? Ou bien est-ce que je prie et je célèbre le culte par pure obligation ou par habitude religieuse ? » En effet, l’amour ne peut pas s’imposer de force ; il naît d’un partage authentique. Lorsque nous confessons « J’aime Dieu et Il m’aime », ce doit être l’expression d’une relation vivante. En commençant la journée, en marchant, en prenant nos repas ou avant de dormir, nous avons le privilège de pouvoir ouvrir notre cœur à Dieu à tout moment. Certes, il existe d’autres religions ou méthodes de méditation, mais souvent, il n’y a pas de destinataire de prière clairement défini. Leurs pratiques d’« oraison » ou de « contemplation » peuvent être centrées sur l’introspection ou la perception d’une énergie cosmique. À l’inverse, la prière chrétienne consiste à s’adresser à un Dieu personnel : « le Père tout-puissant et aimant ». C’est ce qui confère à la foi chrétienne son caractère unique.

« Notre Père qui es aux cieux » – cette première invocation du Notre Père déclare clairement qu’il existe un destinataire explicite de la prière. Même s’il est invisible, Il est vivant, Il gouverne l’univers et l’histoire, tout en étant assez proche pour que nous l’appelions « Père ». Il écoute nos supplications les plus humbles, nos désirs et nos inquiétudes les plus infimes. De même qu’un parent ne peut négliger la parole de son enfant, Dieu ne méprise jamais nos prières. C’est pourquoi la prière dans la foi chrétienne devient une source de consolation et un chemin de puissance sans équivalent. Le pasteur Zhang Dawei cite souvent la phrase : « Pourquoi t’inquiéter alors que tu peux prier ? », soulignant que la prière est l’acte le plus manifeste de la confiance en la toute-puissance de Dieu. Et l’on voit dans la Bible que Dieu n’a jamais laissé aucune prière sans réponse. Il entend les cris de ses enfants, et répond en son temps et de la manière la plus salutaire. Certains exaucements sont immédiats, d’autres se manifestent après de longues années, mais ils ne sont jamais vains.

Ainsi, dans notre relation avec le Dieu d’amour, la « sainteté » et l’« intimité face à face » doivent être indissociables. Si nous perdons de vue la sainteté, nous pourrions nous comporter vis-à-vis de Dieu comme s’il était un être « à notre service », sans aucune crainte révérencielle. À l’inverse, si nous ne sommes pas dans l’intimité de Dieu, nous risquons de ne voir en Lui qu’un « juge redoutable » dont il faudrait fuir la présence. Le pasteur Zhang Dawei invite donc à rejeter ces deux extrêmes en proposant une vision équilibrée du « Père saint et Père d’amour ». Voilà le cœur du chapitre 13 de la Première Épître aux Corinthiens, ainsi que l’essence de la parole de 1 Jean 4, où il est écrit : « Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés le premier. » Nous pouvons répondre à son amour parce qu’Il nous a touchés le premier.


3. L’essentiel du Notre Père – la sainteté de Dieu et le règne de Dieu

Le Notre Père se trouve dans Matthieu 6, 9-13, et dans Luc 11, 2-4. C’est Jésus lui-même qui l’enseigne à ses disciples ; on le considère donc comme la « prière originelle » la plus importante de l’histoire du christianisme. Le pasteur Zhang Dawei, dans son premier sermon de l’année, exhorte à méditer « en profondeur » le Notre Père, qui sera récité maintes et maintes fois au cours de l’année. Il met plus particulièrement l’accent sur les trois premières demandes – « Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » – comme la synthèse du but et de la direction de la vie du croyant.

La première demande, « Que ton nom soit sanctifié », traduit la vénération et le respect que nous devons à Dieu. Tout en l’appelant « notre Père qui es aux cieux », il ne faut pas oublier que Dieu n’est pas un père à la manière du monde. Son nom est Yahvé, Élohim, Adonaï. Nous utilisons souvent le terme « Dieu » (God), mais cela peut être trop général et ne pas refléter tout le caractère particulier du « Créateur et Souverain » qu’est Dieu. Jésus nous apprend donc à prier pour que ce nom soit sanctifié. En effet, le nom, dans la Bible, désigne la personne même et son honneur. Si dans notre vie quotidienne nous prenons à la légère le commandement « Tu ne prendras pas le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain » (Exode 20, 7) en blasphémant ou en tournant Dieu en dérision, c’est comme si nous abaissions Dieu au rang d’idole, ce qui constitue un grave péché. À l’inverse, sanctifier le nom de Dieu, c’est reconnaître avec la plus haute estime sa personne et son autorité. Cette révérence se manifeste dans l’adoration et la louange, mais aussi dans l’obéissance et l’action de grâce de notre vie quotidienne. Le pasteur Zhang Dawei ajoute qu’« une vie qui n’est pas sainte profanera le nom de Dieu ». Quand des chrétiens se querellent, se divisent ou commettent des exactions hors de l’église, le monde extérieur se moque alors non seulement d’eux, mais également du « nom de Dieu ». Ainsi, sanctifier le nom de Dieu implique aussi la responsabilité de mener une vie sainte, afin que ce nom ne soit pas déshonoré à travers nous.

La deuxième demande, « Que ton règne vienne », constitue le thème central du Notre Père. Le cœur de toute la mission de Jésus pendant son ministère public est le « règne de Dieu » ou le « royaume des cieux ». Jésus déclare : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (Matthieu 4, 17), et enseigne, à travers plusieurs paraboles, comment ce royaume s’établit. Dans le Notre Père, il nous invite clairement à prier pour que ce règne advienne, afin que nos prières et toute notre vie soient dirigées vers ce « royaume de Dieu ». Car le règne de Dieu n’est pas seulement une réalité céleste à laquelle on accéderait après la mort. Il s’agit déjà d’une « souveraineté » qui s’exerce dès à présent, le règne d’un Roi qui gouverne dès ici-bas. C’est en ce sens que Jésus a donné à ses disciples un nouvel horizon d’espérance. « Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards… car le royaume de Dieu est au milieu de vous » (Luc 17, 20-21). Le règne de Dieu est déjà à l’œuvre en nos cœurs par l’Esprit Saint, mais il atteindra aussi son accomplissement ultime au moment où « le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ » (Apocalypse 11, 15). Le pasteur Zhang Dawei insiste sur la nécessité de garder ces deux dimensions ensemble : vivre dès maintenant comme des sujets de ce Royaume – par notre conversion personnelle et notre sanctification – et anticiper le « retour du Seigneur » lorsque ce Royaume sera pleinement établi.

La troisième demande, « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », exprime la supplication pour que la volonté bienveillante de Dieu s’accomplisse concrètement ici-bas. Au ciel, la volonté divine est déjà pleinement réalisée : les anges obéissent et il n’y a ni péché, ni injustice. En disant : « que ta volonté soit faite… », nous confessons donc notre désir ardent de voir cette justice et cet amour se déployer dans notre monde. On pense au cri prophétique d’Amos 5, 24 : « Mais que le droit jaillisse comme de l’eau, et la justice comme un torrent qui ne tarit pas ! » Notre réalité terrestre est souvent marquée par l’injustice, le mensonge et la souffrance dans tous les domaines – politique, social, personnel – et ces dérèglements s’opposent aux principes du règne de Dieu. Pourtant, le croyant doit prier pour que la volonté divine s’accomplisse et s’efforcer de la mettre en pratique. Jésus dit : « Cherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu » (Matthieu 6, 33). Cette « justice » correspond à la volonté de Dieu et constitue la valeur que nous devons poursuivre.

Pour le pasteur Zhang Dawei, il ne s’agit pas seulement de compréhension théologique, mais de directives de vie concrètes. Chaque fois que nous récitons le Notre Père, nous devrions nous demander : « Est-ce que je sanctifie réellement le nom de Dieu aujourd’hui ? Est-ce que je vis pour son Royaume ? Est-ce que je m’engage à faire triompher sa volonté sur terre ? » Si nous nous contentons de le réciter machinalement au culte du dimanche, nous risquons de passer à côté de son sens. Mais si nous le méditons et l’appliquons chaque jour, nous pouvons, par la prière et l’action, rendre réelle la sainteté de Dieu et l’avènement de son Royaume. De ce fait, le Notre Père n’est pas une simple leçon de catéchisme à savoir par cœur ; il est le phare qui éclaire le chemin de notre foi.

Le pasteur Zhang Dawei, en citant Romains 8, 26, rappelle que « nous ne savons pas prier comme il faut, mais l’Esprit vient au secours de notre faiblesse ». La prière peut nous sembler difficile, parfois, dans nos limites humaines. Or, nous avons un guide sûr : le Notre Père, que le Seigneur nous a Lui-même enseigné. Nous pouvons donc le méditer, le ruminer sans cesse. À travers ce modèle de prière, nous découvrons à quel point Dieu est saint et élevé, mais également combien Il s’approche de nous avec amour. Nous réalisons aussi le projet qu’Il nourrit pour cette terre, et nous apprenons comment discerner et suivre sa volonté. Ainsi, le Notre Père nous oriente vers Dieu, nous libérant de la cupidité, de l’inquiétude, du péché et de l’injustice qui règnent dans ce monde. C’est un outil puissant mis à notre disposition pour vivre notre foi de manière authentique.

Au fond, « vivre pour sanctifier le nom du Père, se consacrer à l’avènement de son Royaume et œuvrer à l’accomplissement de sa volonté sur terre » résume la raison d’être de notre existence. Le pasteur Zhang Dawei signale que, lorsque ce but devient flou, l’homme s’égare, se laisse envahir par le vide et succombe facilement à la tentation. Mais s’il retrouve cette finalité, son regard sur l’argent, la gloire, le plaisir ou même ses relations change en profondeur : toutes ces réalités sont envisagées comme des « dons de Dieu » pour servir son Royaume, et nous ne tombons plus dans l’esclavage que provoque la dépendance à leur égard. Une telle transformation de la vision du monde nous conduit à la joie et au repos intérieurs. Cette paix naît de la certitude que « j’existe sous le dessein du Père céleste, que je vis pour l’avancement de son Règne, et que je rentrerai finalement auprès de Lui ».

En définitive, la prédication du pasteur Zhang Dawei sur le Notre Père, lors du premier culte de la nouvelle année, répond à la question fondamentale : « Pourquoi vivons-nous ? » Nous vivons pour glorifier Dieu et pour lui rendre grâce. Nous vivons aussi pour espérer et anticiper son Règne, afin que ce qui est déjà accompli au ciel devienne réalité sur la terre. Si nous menons ainsi notre vie, alors la vérité que « Jésus nous ouvre le ciel et que sans lui nous sommes condamnés » ne repose pas uniquement sur la crainte, mais devient un Évangile de vie. Reconnaître le jugement éternel après la mort, et le salut offert par grâce en Jésus-Christ, voilà le cœur de la bonne nouvelle. Dès lors, nous pouvons affirmer avec assurance : « Pourquoi craindre si nous pouvons prier ? » et, jour après jour, nous avancer dans la prière pour contempler Dieu « face à face », approfondir notre communion avec ce Dieu de sainteté et d’amour.

Si, au seuil de la nouvelle année, les croyants se concentrent sur l’essence même du Notre Père, alors non seulement chacun y trouvera la satisfaction de son âme, mais l’unité véritable régnera aussi au sein de l’Église. Dans le monde, le nom de Dieu sera élevé, et son Règne s’étendra concrètement. Nous pourrons ainsi proclamer aux yeux de tous que « Dieu est amour ». Pour le pasteur Zhang Dawei, telle est la voie que doivent suivre ceux qui ont fait l’expérience de la sainteté et de l’amour de Dieu. C’est précisément le moment propice, en ce début d’année, pour vérifier si notre prière reflète les principes fondamentaux du Notre Père et pour clamer de tout notre cœur : « Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ! Que ton règne vienne ! Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ! » Alors, nous ferons l’expérience abondante de la puissance et de la réponse divines promises par le Seigneur. Voilà l’histoire vivante de la foi chrétienne en action.

主の祈り – 張ダビデ牧師


1. 愛なる神と「聖」の前提

張ダビデ牧師は「神は愛である(God is love)」という本質的メッセージを強調する。これはヨハネの手紙第一4章8節に記された「神は愛なり」という聖句によって明確に示されている。聖書が語る神の愛、そして人間がその愛をいかに理解すべきかという問題は非常に深く幅広いテーマである。「神が愛である」という真理は、単なる感傷的なレベルではなく、信仰者が必ず体得すべき「本質」に当たるものだ。その愛を理解するために、まず聖書が提示する核心的前提がある。その第一が「私たちと聖なる神との関係」を知ることである。

張ダビデ牧師は「愛の神」を語ると同時に、その愛には必然的に「聖(きよいこと)」という前提があることを強調する。人々は「神は愛である」という御言葉に惹かれやすい一方で、「神は聖なるお方である」というメッセージは見逃しがちである。愛を語る以前にまず押さえるべきは、この愛が聖の上に基礎を置いているという事実だ。神をただ「愛しやすい存在」としてだけ捉えるのでは不十分である。神は全能者であり、同時に私たちとはまったく異なる「聖なるお方」なのだ。旧約聖書において、モーセがミディアンの荒野で燃える柴の中の炎として現れた神と出会ったとき、神が「あなたの足から靴を脱げ」(出エジプト記3章5節)と命じた場面は、そのことを象徴的に示している。神と出会うためには、まず自分の「古いもの」を脱ぎ捨て、聖なる神の前に区別された姿勢で立つ必要があるのだ。燃える柴のエピソードは、旧約時代に神が具体的に姿を表された唯一無二の出来事である。一般的に旧約聖書の登場人物が出会ったのは「神の使い」であって、神の実体的顕現ではなかった。しかしモーセはイエスが来られる前に、神の「かたち」のような現れを最もはっきりと体験した。そしてそこで第一の命題を学ぶ。それは「神は聖なるお方である」ということだ。

では、「聖」とは何を意味するのか。「聖」とは「完全に異なる」という意味である。神の思いと道は、人間の思いと道とは異なる(イザヤ書55章8節)。言い換えれば、神はこの世界で最も高い方であり、何にも縛られない超越者であり、創造主である。また神は万物を創造されたのみならず、それらを保っておられるお方でもある。だからこそ私たちは神に礼拝と賛美を捧げるべきなのだ。人が神を礼拝し賛美することは、神が私たちに「わたしがおまえたちを造ったのだから従え」と強圧的に命じるということではなく、「創造主と被造物」というはっきりとした関係の中で当然なされるべき礼拝行為である。張ダビデ牧師はこれについて「神をあがめず感謝もないなら、ローマ人への手紙1章に記されている罪人たちの辿った轍を踏むことになる」と説明する。ローマ人への手紙1章は、神を知りながら神を崇めず、かえって偶像礼拝や肉の欲に溺れる人間の堕落を描く。その結果は永遠の刑罰、すなわち地獄である。パウロはこれを「彼らには弁解の余地がない」(ローマ1章20節)と言う。なぜなら、神はこの世界に対する明白な証を残しておられるからだ。自然界や人間の良心はもちろん、聖書を通しても神の存在と神を礼拝すべき明確な必然性を悟ることができるのに、それを無視して背を向けるならば裁かれて当然だという論理である。

では、「愛の神」という表現は「聖なる神」とどのように両立するのか。神が愛であり、同時に聖なるお方であることに矛盾はまったくない。神は全能の神(almighty God)であると同時に、時に「まるで無力な神(powerless God)」のようにも見えるほど私たちを待っておられる方でもある。神が「愛の神」として歴史に関わられるとき、人間に強権的に何かを押しつけるのではなく、人格的な招きを通して、人間自らの選択を許されるからだ。そこにおいて「全能の神」でありながら「無力に見える神」という両極的な表現が成り立つ。全能の審判者である神が、同時に人間を待ち忍耐してくださる愛の神なのである。

張ダビデ牧師は「聖と愛は決して切り離されるものではなく、愛を正しく理解するにはまず聖なる前提を理解する必要がある」と繰り返し語る。つまり、聖なることが伴わない愛は放縦や退廃に陥りやすく、愛のない聖は律法主義的な禁欲や形式主義に流れやすい。しかし聖書の語る神は「聖そのもの」であり「愛そのもの」である。このような神の属性は、唯一イエス・キリストを通して私たちに具体的に現れた。新約時代に入り、イエスが「神のかたち」(コロサイ1章15節)をもって地上に来られたことで、人間がそれほど知りたかった神の「愛」が決定的に啓示されたのだ。イエスは「神である父の独り子」であり、「同一の本質」を持つ方である。三位一体の教理の中で、イエスは父なる神と本質的に同じお方だ。だからこそヨハネによる福音書14章9節でイエスは「わたしを見た者は父を見たのです」と語られた。このイエスを通して神を知ることが、新約の信徒たちの特権となる。

「天におられるわたしたちの父よ。御名があがめられますように…」(マタイ6章9~10節)と始まる主の祈りの冒頭は、この聖なる神が同時に「わたしたちの父」となってくださるという驚くべき真理を宣言している。ここには神の高い威厳(Transcendence)と親密さ(Immanence)が交差している。神は超越しておられるが、同時に私たちを子として迎え、父として近づいてくださるのである。聖なる神を「父」と呼べることは、イエス・キリストにあってのみ可能なことだし、聖霊が内住してくださるゆえに私たちは恐れずに「アッバ、父よ」(ローマ8章15節)と呼ぶ特権を持つのだ。だからこそ張ダビデ牧師は「愛の神は、すなわち聖なる神」であるという前提に立脚し、信徒たちがますます神の前に「区別された人生」を歩むように促す。世にあって聖なる思い、聖なる行動、聖なる言葉と態度を保ち、神の栄光を表わすべきだというのである。そしてこの「聖なる姿勢」がしっかり築かれるとき、神との「愛の関係」を完全に結ぶ喜びを経験できる。要するに、愛の源である神を心から礼拝し仕えるためには、まずその聖なる性質を認め、恐れ敬う心を抱くべきなのである。


2. 神と顔と顔を合わせる愛の

張ダビデ牧師は、第一コリント13章を「愛の章」と呼び、その愛の究極的な姿は「そのときには顔と顔を合わせて見ることになる」(第一コリント13章12節)という一節に凝縮されていると語る。使徒パウロはこの御言葉を通して、やがて私たちが神を完全に知り、直接的な交わりに入る日が来ると宣言する。今は部分的にしか知らず、かすかに見ているに過ぎないが、「そのとき」にはすべてを完全に知るようになる。そして、そこにおける「知ること」の本質は愛である。人が神を愛し、隣人を愛するということは、最終的には「神と顔を合わせる信仰の深い交わり」へと至るプロセスであり、究極の目的なのだ。

張ダビデ牧師は「顔と顔を合わせるほど親密な関係になることが信仰の志向点だ」と語る。私たちがよく「神を知る」というとき、それは知識的次元の理解というよりも、人格と人格が触れ合う関係的な知を必要とする。これはヨハネによる福音書17章に記されたイエスの大祭司的祈りの中で、「父なる神と一つであるように、私たちも神のうちで一つとしてください」と祈られた部分ともつながる。イエスは父なる神のふところの中で完全な愛を享受され、その愛によって十字架という極度の苦難に耐えられた。そしてその愛が私たちのうちにも流れ込むことを望まれている。だからこそ「わたしがあなたがたを愛したように、あなたがたも互いに愛し合いなさい」(ヨハネ13章34節)という新しい戒めをお与えになったわけである。言い換えれば、神の愛を味わった者たちが、その愛を隣人にも伝え、実践するように召されているのだ。

しかし、この「神と顔を合わせる関係」という表現は、神の臨在を実際に体験する生き方を意味する。旧約において、神は雲の柱と火の柱として現れ、幕屋と神殿を通して臨在されたが、新約においてはイエスご自身が神殿として来られ、さらに昇天後に送られた聖霊によって私たちの内に住まわれる。第一コリント3章16節は「あなたがたは自分が神の神殿であり、神の霊が自分たちのうちに住んでおられることを知らないのですか」と問いかける。神の臨在とは、教会の建物の中だけで感じる制度的な宗教行為ではなく、「聖霊があなたがたの内に住んでおられる」という非常にダイナミックで実存的な事実なのである。だからこそ信徒は日常の中でも「顔と顔を合わせるように」神を見つめることができる。祈るときには神に語りかけ、御言葉を読むときには神の声を聞く。そうやって日々の生活の中で交わりを続けることが、まさに「人格的な出会い」であり、これこそが信仰の本質となる。

張ダビデ牧師は、ここで重要なのは自分自身を振り返る省察だと説く。「自分は本当に神と顔を合わせて対話する人だろうか。それとも宗教的な形式に閉じ込められ、義務感だけで祈りや礼拝をしているのではないか」という問いを投げかけねばならない、というわけだ。なぜなら愛は強制されて実るものではないからだ。愛は真実な交感があるときにのみ成り立つ。私たちが「神を愛し、また神がわたしを愛している」と告白するとき、その告白は生き生きとした関係の中から生まれるものでなければならない。朝を迎えるとき、道を歩むとき、食事をするとき、そして眠りにつく前に、いつでも神に心を開いて祈り、対話できるのは、キリスト教信仰の特権なのである。世には他にも宗教や瞑想法があるが、そこには明確な祈りの対象が存在しないことも多い。彼らの言う「観想」や「黙想」は自分自身を見つめ直したり、宇宙的エネルギーを感じたりすることが中心であって、キリスト教の祈りは「全能の方」であり「愛の父」であるお方に語りかける人格的な交わりだ。この点でキリスト教信仰は実に独特である。

「天におられるわたしたちの父よ」という主の祈りの最初の言葉は、祈りにこそはっきりした対象があると宣言する。目には見えないが生きておられ、この宇宙と歴史を司りながらも、同時に「父」と呼べるほど近くおられる方こそ、その対象である。だから小さな祈りにも応えてくださり、私たちの些細な願いや心配事にも耳を傾けてくださるのだ。親が子どもの言うことを軽んじないように、神も私たちの言葉を決してないがしろにされない。この点において、キリスト教の祈りは他と比べようのない慰めと力の通路となる。張ダビデ牧師は「祈ることができるのに、なぜ心配するのか」というフレーズをしばしば例に挙げつつ、「祈りこそ、神の全能を信頼する最も明白な行動だ」と力説する。実際、聖書に登場する人物たちの生涯を振り返ると、神は人々の祈りを一つも聞き漏らすことなく、ただ最善の時と方法で応えておられる。ある応えはすぐに表れ、ある応えは長い歳月を経てやっと明らかになることもあるが、決して無駄になることはない。

したがって、愛なる神との関係において「聖」と「顔を合わせる親密さ」は相互に結びついている。もし聖を失い、神をただ「手軽な存在」として扱うならば、真の畏敬の念のない祈りになってしまう。また、神と親密でなければ、神を「恐ろしい裁き主」としか思えず、遠くに逃げてしまうことになるだろう。張ダビデ牧師はこの二つの極端を戒め、「聖なる父、愛の父」というバランスのとれた神理解を提示する。そしてこれこそが第一コリント13章に示される愛のエッセンスであり、ヨハネの手紙第一4章に書かれている「私たちが神を愛したのではなく、神が先に私たちを愛された」という言葉が含む恵みでもある。神の愛が先に与えられたからこそ、私たちはその愛に応答することができるのだ。


3. 主の祈りの核心――神の聖と神の

主の祈りはマタイ6章9~13節、およびルカ11章2~4節に記されている。これはイエスが直接弟子たちに教えられたものであり、キリスト教史において最も重要な「原型的な祈り」と考えられている。特に張ダビデ牧師は、新年最初の主日礼拝において「今年一年、何度も繰り返す主の祈りを、本当に深く黙想すべきだ」と強調し、祈りの冒頭に出てくる三つの願い――「御名があがめられますように。御国が来ますように。御心が天で行われるように地でも行われますように」――が、信徒の人生の目的と方向を集約していると説く。

第一の願いである「御名があがめられますように」は、私たちが神をどれほど畏れ敬っているかを示す祈りである。「天におられるわたしたちの父」と呼びかけながらも、その方は決して世俗的な意味の「父」と同一視できない。神の御名はヤハウェであり、エロヒムであり、アドナイである。私たちは普段「神(God)」という非常に一般的な呼称を用いるが、それは本質的には「創造主であり主権者」である神の固有性を十分に含み切れていないことも多い。そこでイエスは弟子たちに「その御名を聖なるものとしてあがめよ」という祈りを教えられた。御名はすなわち、その人格と栄誉を代表するものだからだ。もし私たちが日常の中で「神の名をみだりに唱えてはならない」(出エジプト記20章7節)という戒めを犯し、神を冒瀆したり嘲笑する言葉を軽々しく口にするなら、それは神を偶像レベルに貶める重大な罪となる。それに対して神の御名をあがめるとは、神の人格と権威を心から尊び崇めることを意味する。その尊敬と畏敬が、礼拝と賛美という形で表現され、また生活の中での従順と感謝につながっていく。張ダビデ牧師はここに付け加え、「私たち自身が聖なる生き方をしなければ、最終的には神の御名が汚されることになる」と語る。イエスを信じる者たちが教会の外で争い分裂し、不正を働けば、世の人々はその姿を見て「神の名」までも嘲笑うからだ。ゆえに「神の御名をあがめる」ということは、私たちの生き方を通してその御名が現されるようにする「聖なる責任」でもある。

第二の願いである「御国が来ますように」は、主の祈りの中心思想である。イエスの公生涯全体を貫くキーワードは「神の国」または「天の御国」であった。イエスは「悔い改めよ。天の御国が近づいた」(マタイ4章17節)と宣言し、さまざまな場所でたとえを用いてその国がいかに来るのかを教示された。主の祈りでも「御国が来ますように」とはっきり願わせることで、信徒の祈りと生き方の目標が「神の国」に向けられるべきだと自覚させるのである。なぜなら神の国は、ただ死後に行く「来世の天国」だけを意味しないからだ。そこには、すでにこの地上から始まっている「神のご支配」、すなわち「王なる神の統治」が含まれている。これこそイエスが弟子たちに教えてくださった希望である。「神の国は目に見える形で来るものではない。また、ここにある、あそこにあるとも言えない。神の国はあなたがたのただ中にあるのだ」(ルカ17章20~21節)という御言葉のように、神の国は聖霊を通してすでに私たちの心の内に到来している。しかし同時に「この世の国は、わたしたちの主とそのキリストの国となった」(ヨハネの黙示録11章15節)という究極的完成も待っている。張ダビデ牧師は、この二重の意味を決して見失ってはならないという。個々人の救いと生活の清さを通して「すでに来た神の国」を体現しつつ、一方で「主の再臨」とともに完全に実現する「神の王国」を待ち望むのである。

第三の願いである「御心が天で行われるように地でも行われますように」は、この地上に神の善なる御心が具現されるよう祈ることである。天においてはすでに神の御心が完全に行われている。天使たちが従い、罪や不正が一切存在しないところだ。「御心が天で行われるように地でも」という告白は、不完全さや矛盾、罪と苦しみに満ちた現実の中にあっても、神の正義と愛が広がっていくように願う信徒の切なる思いを反映している。アモス書5章24節にある「正義を河川のように、公正を尽きることのない川のように流れさせよ」という預言者の慟哭とも軌を一にする。世は不義や不正に満ち、政治的・社会的・個人的領域でも神の秩序に反することが多々ある。しかし信徒はそのただ中で「神の御心が成るように」と祈り、その御心を実践するために努力しなければならない。イエスは「まず神の国とその義を求めよ」(マタイ6章33節)と語られた。この「義こそ」が神の御心であり、私たちが追い求めるべき価値なのである。

張ダビデ牧師は、これは単に頭で理解する教理ではなく、実際の生活の指針とならなければならないと強調する。主の祈りを唱えるたびに、「わたしは今日も神の御名をあがめているだろうか。神の国を望みながら生きているだろうか。神の御心をこの地に反映する生き方を追求しているだろうか」と自問しなければならないのだ。主日礼拝で一度この祈りを唱えて終わりではなく、日常の中でも繰り返し思い起こすとき、信徒は祈りと行動を通して神の聖と神の国を現実に実らせていくことができる。ゆえに主の祈りの教えは単なる暗唱の課題ではなく、信仰の歩みを照らす灯台の役割を果たす。

張ダビデ牧師は最後に、ローマ8章26節を引き合いに出しながら「私たちはどう祈るべきかを知らないが、聖霊が私たちの弱さを助けてくださる」という事実を思い出すように促す。祈りは人間の限界の中で切実に試されることもあるが、主がはっきり「このように祈りなさい」と教えてくださった主の祈りがあるのだから、それを繰り返し黙想しなさい、というわけだ。私たちはその祈りの教えを通して、神がどれほど高く聖でありながら、同時にどれほど愛をもって私たちに近づいてこられるかを悟る。また神がこの地にどのような国を打ち立てようとしておられるのか、そして私たちがどうその御心を見分け、共に参与すべきかを学ぶのである。こうして主の祈りは信仰者の歩みを神に合わせ、この世の貪欲や不安、罪や不正から解き放つ強力な手立てとなる。

結局、「父なる神の御名をあがめるために生き、その御国が来るように献身し、その御心が地上に広がるように努めること」こそが、私たちの人生の目的だといえる。張ダビデ牧師は、この目的を見失うと人はさまよい、虚しさに陥り、罪の誘惑に陥りやすくなると指摘する。しかし、この目的がはっきりすれば、人生の大小の出来事――財産、名誉、快楽、人間関係――などに対する視点が変わる。それらすべては神から授かった賜物であり、神の国のために用いられる材料となる。もはやそれらが私たちの主人となることもなければ、私たちがそれらの奴隷になる必要もない。このように人生観が変わると、究極的には生きる幸いと安息が訪れる。その安息は「天の父のご計画のもとに自分が存在し、その御国のために生き、最後にはその御もとに帰る」という信仰から生まれる平安である。

まとめると、張ダビデ牧師が語る主の祈りの核心思想は大きく三つに集約される。第一に、神の御名を聖なるものとしてあがめること。私たちは神の威厳と栄光を覚え、その方に礼拝と感謝、従順を捧げるべきである。第二に、神の御国が来るように願うこと。この御国はイエスによってすでに始まっているが、再臨によって完成される未来的な王国でもある。第三に、神の御心がこの地上に成るように祈り行動すること。義に飢え渇く者が結局祝福を受け、その正義と公正が大河のように流れる世界こそが神の国の姿である。キリスト教的世界観は、この地上だけがすべてではなく、「あの世(永遠)」があるという前提で動く一方、地上の現実においても「神の御心」を実現するために尽力する。こうした信仰告白こそ主の祈りに込められている。

最終的に、新年最初の主日礼拝のメッセージで張ダビデ牧師は「私たちは何のために生きるのか?」という根源的な問いに対して、主の祈りを通して答えを示した。私たちは神をあがめ、その方に感謝するために生きる。そしてその御国を仰ぎ見ながら、天ですでに完成された聖なる御心が地上でも行われるように祈り、努力する。そうして生きるとき、「イエスを信じて天国へ、不信なら地獄へ」という単純で直接的な結論は、単に恐怖をあおる論理ではなく、むしろ命の福音として迫ってくる。死の彼方に永遠の裁きがあることを悟り、その裁きから救ってくださる恵みが「イエスのうちにある」と知るならば、これほど明確で確かな救いのメッセージはないのだ。だからこそ信徒は「祈ることができるのに、なぜ心配するのか」という言葉を実感しながら、日々の祈りによって神と顔を合わせ、「聖と愛」に満ちた神と親密に交わるべきだ。

このようにして信徒たちが新年を迎え、主の祈りの基本精神に忠実であろうとするならば、個人の魂の満足のみならず、教会共同体の真の一致が成り立ち、世の中でも神の御名が高められ、その御国が実際に拡張されていくだろう。そしてこの全過程を通して、神が愛であることを万人の前に宣言できるようになる。張ダビデ牧師は、それこそ「神の聖と愛を知る者たちが当然走るべき道」であると語る。主にあって今まさに始まろうとする新しい一年、このときにこそ私たちの祈りが主の祈りの核心を抱いているかを振り返り、心を尽くして「天におられるわたしたちの父よ。御名があがめられますように。御国が来ますように。御心が天で行われるように地でも行われますように」と告白する場所へと進みたい。そうするならば、神の民は主がすでに約束された力と答えを豊かに体験することになるだろう。そこには真のキリスト教信仰が生き生きと躍動する歴史が詰まっているのである。

The Lord’s Prayer – Pastor David Jang


1. The Love of God and the Premise of Holiness

Pastor David Jang emphasizes the essential message, “God is love.” This truth is clearly revealed in 1 John 4:8, which states, “God is love.” The love of God described in the Bible, and how humans ought to understand that love, is a vast and profound subject. The truth that “God is love” is not merely a sentimental concept but an essential reality that believers must internalize through faith. In order to understand this love, we must first acknowledge a key premise presented in Scripture. That premise is our relationship to God’s holiness.

In speaking of the God of love, Pastor David Jang also underscores that this love necessarily presupposes holiness. People are drawn to the phrase “God is love,” but can easily overlook the truth that “God is holy.” Before talking about love, we must first recognize that this love is founded upon holiness. It is not enough to think of God simply as a being who is easy to love; He is the Almighty and utterly distinct from us. The Old Testament scene in which Moses encounters God in the burning bush in the wilderness of Midian, where God says, “Take off your sandals” (Exodus 3:5), symbolizes this reality. In order to meet God, one must first cast off the “old” and stand set apart before the Holy God. The burning bush episode is a uniquely rare event in the Old Testament in which God appeared in a visibly manifested form. Generally, the Old Testament figures encountered “the angels of God,” not the direct, substantive presence of God. But Moses, even before Jesus arrived, experienced the form of God in the clearest way possible. From that encounter, he learned a primary truth: “God is holy.”

What does “holiness” mean? Holiness signifies being “utterly different.” God’s thoughts and ways are different from ours (Isaiah 55:8). In other words, God is the Most High in the universe, the transcendent Creator who is not bound by anything. Moreover, He not only created all things but also preserves them, which is why we owe Him worship and praise. When humans worship and praise God, it is not because He oppressively demands, “I made you, so obey Me.” Rather, it is a rightful act of worship within the clear relationship of “Creator and created beings.” Pastor David Jang explains that “if we fail to glorify God and give Him thanks, we end up following the same path of sin displayed in Romans 1.” Romans 1 shows the fallen condition of humans who, though they know God, do not serve Him, but instead worship idols and live in the lusts of the flesh. The result is eternal punishment, namely hell. Paul states that this is “without excuse” (Romans 1:20), because God has plainly left testimony of Himself in this world. Through nature, human conscience, and of course the Scriptures, we can come to know God’s existence and the necessity of worshiping Him. To ignore and turn away from this is rightly subject to judgment.

So then, how can we reconcile the phrase “God of love” with the holiness of God? There is no contradiction at all in saying that God is both love and holiness. God is the Almighty (the “almighty God”), and at the same time He is a God who waits—appearing, in a sense, like a “powerless God.” When God enters human history as the “God of love,” He does not forcefully compel humanity, but rather allows them to choose through a personal invitation. In that sense, the apparent paradox of being both “Almighty God” and “the God who seems powerless” holds together. He is the almighty Judge, yet also the God who waits and endures in love.

Pastor David Jang repeatedly emphasizes that “holiness and love can never be separated, and to properly understand love, we must first understand the premise of holiness.” Without holiness, love easily leads to indulgence and decadence; without love, holiness easily turns into legalistic asceticism or mere formalism. However, the God described in Scripture is both holiness itself and love itself. These attributes of God have been concretely revealed to us only through Jesus Christ. In the New Testament era, Jesus came to earth as the “image of God” (Colossians 1:15). Through Him, humanity finally received the decisive revelation of the “love of God” we had longed to understand. Jesus is the “Only Begotten Son” of God the Father, sharing the same essence. Within the doctrine of the Trinity, Jesus shares the same substance as God the Father. Therefore, in John 14:9, Jesus says, “Anyone who has seen Me has seen the Father.” For New Testament believers, knowing God through Jesus is a special privilege.

The opening of the Lord’s Prayer—“Our Father in heaven, hallowed be Your name…” (Matthew 6:9–10)—declares the astounding truth that this holy God is also “our Father.” It is here that God’s lofty transcendence and His intimate immanence intersect. While God transcends all, He also adopts us as His children and draws near to us as a Father. Calling the holy God “Father” is possible only through Jesus Christ, and we can boldly say “Abba Father” (Romans 8:15) because the Holy Spirit indwells us. For this reason, Pastor David Jang urges believers to live lives increasingly set apart before God, based on the premise that “the God of love is the God of holiness.” In the world, we must exhibit holy thoughts, holy actions, holy words, and holy attitudes to reveal the glory of God. And when this “place of holiness” becomes firm, we can fully experience the joy of having a “relationship of love” with God. In short, in order to worship and serve the God who is the source of love, we must first perceive His holiness and maintain a reverent heart toward Him.


2. A Relationship of Love That Faces God

Pastor David Jang refers to 1 Corinthians 13 as the “love chapter,” noting that its ultimate portrayal of love is encapsulated in the phrase, “Then we shall see face to face” (1 Corinthians 13:12). Through this statement, the Apostle Paul proclaims that a day will come when we will fully know God and enter into direct fellowship with Him. For now, we know only in part and see but a dim reflection, yet “then” we shall know completely. And the essence of that knowledge is love. The reason humanity is called to love God and to love neighbor is, ultimately, to enter that “deep fellowship of faith where we see God face to face.” This is the final goal.

Pastor David Jang explains that “to become so close that we can see each other face to face is the aim of faith.” When we say “I know God,” we should not mean a mere intellectual knowledge but a relational knowledge, where person meets person. This connects to Jesus’ high priestly prayer in John 17, in which He prays that we might become one in God just as He and the Father are one. Jesus experienced perfect love in the bosom of His Father, and through that love He endured the extreme suffering of the cross. He desires that same love to flow into us. This is why Jesus gave us the new command: “As I have loved you, so you must love one another” (John 13:34). In other words, those who have tasted God’s love are called to pass that love on to their neighbors in practice.

However, the expression “a relationship that faces God” also refers to a life that truly experiences God’s presence. Just as God appeared in a pillar of cloud and fire in the Old Testament and made His presence known through the tabernacle and the temple, so in the New Testament Jesus Himself came as the temple. After His ascension, He sent the Holy Spirit to dwell within us. In 1 Corinthians 3:16, Paul asks, “Do you not know that you are God’s temple and that God’s Spirit dwells in you?” God’s presence is not limited to a church building or institutional religious activities. Rather, it is a dynamic and existential reality: “the Holy Spirit dwells within you.” Hence, even in daily life, believers can meet with God “face to face.” We speak to Him when we pray, and we hear His voice when we read His Word. This daily communication is an “intimate encounter”—the very essence of faith.

Pastor David Jang points out that self-examination is crucial in this regard. We must ask ourselves, “Do I genuinely converse with God face to face? Or am I merely praying and worshiping out of religious formality or a sense of duty?” The reason is that love cannot be forced. True love occurs only when there is sincere communion. When we confess, “I love God, and He loves me,” it must arise from a vibrant relationship. This is the wonderful privilege of the Christian faith: at any moment—starting your day, walking down the road, eating a meal, or before going to bed—you can open your heart, pray, and converse with God. Other religions or forms of meditation may exist, but in them there is no clear object of prayer. Their “contemplation” or “meditation” may involve self-reflection or tapping into some cosmic energy. By contrast, Christian prayer is a personal relationship in which we address an “almighty God” and a “loving Father.” In that sense, the Christian faith is truly unique.

The opening of the Lord’s Prayer—“Our Father in heaven”—declares that prayer has a clear addressee. Although invisible, God is alive, ruling over the universe and history, and yet close enough for us to call Him “Father.” He hears even our small prayers and pays attention to our every worry and desire. Just as parents do not dismiss the words of their children, God does not ignore our words. Thus, Christian prayer becomes an incomparable means of comfort and power. Pastor David Jang often quotes the phrase, “Why worry when you can pray?” and stresses that “prayer is the clearest demonstration that we trust in the almighty God.” Indeed, if we look at the lives of the people in the Bible, God never overlooks a single prayer. Though He sometimes answers quickly and at other times after many years, those prayers are never in vain.

Consequently, in our relationship with the God of love, “holiness” and “facing Him intimately” must converge. If we lose holiness and treat God simply as someone familiar or convenient, we will pray without genuine reverence. Conversely, if we are not intimate with Him, we may see Him only as a terrifying judge and run from Him in fear. Pastor David Jang warns against both extremes, presenting a balanced understanding of God as “the holy Father, the loving Father.” This is the core of the love described in 1 Corinthians 13 and the grace conveyed in 1 John 4, which says, “This is love: not that we loved God, but that He loved us first.” Because His love first came to us, we are able to respond to that love.


3. The Core of the Lord’s Prayer – God’s Holiness and God’s Kingdom

The Lord’s Prayer is recorded in Matthew 6:9–13 and Luke 11:2–4. Jesus Himself taught this prayer to His disciples, and throughout Christian history it has been regarded as the most important “model prayer.” Notably, Pastor David Jang, during a New Year’s Sunday service, stressed that “we will repeat the Lord’s Prayer countless times this year, so we must truly meditate on it.” He explained that the first three petitions at the beginning of the prayer—“hallowed be Your name, Your kingdom come, Your will be done on earth as it is in heaven”—encapsulate the purpose and direction of the believer’s life.

The first petition, “hallowed be Your name,” shows how much we revere God. Although we call Him “Our Father in heaven,” He cannot be equated with an earthly father. God’s name is Yahweh, Elohim, Adonai. We commonly refer to Him as “God,” but that is quite a generic term and may fail to convey the unique essence of the “Creator and Sovereign.” Hence Jesus taught His disciples to pray “hallowed be Your name.” A name represents a person’s character and honor. If in our everyday life we break the commandment, “You shall not take the name of the Lord your God in vain” (Exodus 20:7), and casually mock or blaspheme God, we reduce Him to the level of an idol, which is a grievous sin. Conversely, to hallow God’s name is to profoundly honor His character and authority. This respect and reverence find expression in worship and praise, and lead us to obedience and thankfulness in life. Pastor David Jang adds, “If we fail to live holy lives, God’s name becomes disgraced.” When believers quarrel, split, or commit corruption outside the church, onlookers mock not only them but the “name of God” as well. Thus, “hallowing God’s name” is also our responsibility to represent that name faithfully through our lives.

The second petition, “Your kingdom come,” is the central theme of the Lord’s Prayer. The central topic of Jesus’ earthly ministry was “the kingdom of God” or “the kingdom of heaven.” He declared, “Repent, for the kingdom of heaven has come near” (Matthew 4:17) and, through many parables, taught how that kingdom arrives. In the Lord’s Prayer, Jesus makes it clear that believers must align their prayers and their lives with the “kingdom of God.” This kingdom is not merely the afterlife heaven we enter upon death. It also refers to the “rule of God,” which begins even now on earth under the reign of the King. This is the hope Jesus imparted to His disciples. Luke 17:20–21 says, “The kingdom of God is not coming in ways that can be observed… for behold, the kingdom of God is in your midst.” As Pastor David Jang points out, we must not lose sight of this twofold meaning. Through personal salvation and holy living, we must manifest that the kingdom has “already come,” even as we look forward to the day of its complete fulfillment—the future kingdom of God that will come with the Lord’s return (cf. Revelation 11:15).

The third petition, “Your will be done on earth as it is in heaven,” is a prayer for God’s good will to be realized here on earth. In heaven, God’s will is perfectly accomplished. Angels obey Him, and there is no trace of sin or injustice. Praying, “Your will be done on earth as it is in heaven,” reflects our ardent desire for God’s justice and love to prevail in our world, filled as it is with imperfection, contradiction, sin, and suffering. This echoes the cry of Amos 5:24—“But let justice roll on like a river, righteousness like a never-failing stream!” The world is full of injustice and corruption, whether in politics, society, or individual lives, often contradicting God’s order. Yet believers pray for God’s will to be done in the midst of this, and also strive to put that will into action. Jesus said, “Seek first His kingdom and His righteousness” (Matthew 6:33). This “righteousness” is God’s will and is the value we must pursue.

Pastor David Jang insists that this is not just a doctrinal concept we grasp intellectually but a practical guide for how to live. Whenever we recite the Lord’s Prayer, we should ask ourselves, “Am I truly hallowing God’s name today? Do I live with God’s kingdom in view? Am I striving to realize His will on earth?” We should not merely recite these words once during Sunday worship. Instead, we should ponder them daily so that, through our prayers and actions, God’s holiness and God’s kingdom can be displayed. In this way, the Lord’s Prayer serves as a lighthouse on our faith journey rather than just a memorization task.

Finally, Pastor David Jang cites Romans 8:26, reminding us that “we do not know what to pray for as we ought, but the Spirit helps us in our weakness.” While we may face urgent challenges and feel our limitations in prayer, the Lord has given us the Lord’s Prayer as a sure guideline. By repeatedly meditating on it, we learn how lofty and holy God is, how lovingly He draws near to us, what kind of kingdom He longs to establish on earth, and how we can discern and participate in that will. Thus, the Lord’s Prayer is a powerful tool that aligns a believer’s life with God and frees us from the greed, anxiety, sin, and injustice of this world.

Ultimately, our life purpose is “to hallow the name of our Father God, to devote ourselves to bringing His kingdom, and to strive so that His will may be done on earth.” Pastor David Jang notes that when people lose sight of this purpose, they wander, feel empty, and fall easily into the snares of sin. But once this purpose is firmly established, perspectives on life’s big and small matters—wealth, honor, pleasure, human relationships—change. These all become gifts from God and resources to be used for God’s kingdom. They no longer rule us, nor do we become enslaved to them. When our outlook on life changes like this, we ultimately find happiness and rest. This rest comes from the assurance, “I exist under my Heavenly Father’s plan, I live for His kingdom, and I will finally return to Him.” It is the peace born of that conviction.

In summary, Pastor David Jang crystallizes the main message of the Lord’s Prayer into three points. First, hallow the name of God. We are to remember His majesty and glory and give Him worship, thanks, and obedience. Second, pray for God’s kingdom to come. This kingdom began with Jesus but will be fully consummated in the future at His return. Third, pray and act for God’s will to be done on earth as it is in heaven. The hungry and thirsty for righteousness will be blessed, and the flowing of justice like a mighty river is the hallmark of the kingdom of God. The Christian worldview moves forward with the premise that “there is a world beyond this one (eternity),” yet it also endeavors to see God’s will carried out in the here and now. This is precisely the confession of faith contained in the Lord’s Prayer.

In the New Year’s Sunday service message, Pastor David Jang thus offers the answer to the fundamental question, “Why do we live?” through the Lord’s Prayer. We live to glorify God and give Him thanks. We look to His kingdom, praying that the holy will already established in heaven may also be done on earth. When we live this way, the statement “Jesus saves, unbelief leads to hell” ceases to be merely a fear-based logic and instead becomes the Gospel of life. If one realizes there is eternal judgment after death, and that God’s saving grace is found “in Jesus,” there is no message of salvation more clear and certain. Hence, believers can experience the truth of “Why worry when you can pray?” and, by praying daily, we meet God face to face, intimately communing with the holy and loving God.

If believers, at the start of a new year, remain faithful to the spirit of the Lord’s Prayer, they will not only find contentment for their own souls but also bring about genuine unity within the church community. Furthermore, God’s name will be exalted in the world, and His kingdom will tangibly expand. Through this entire process, we will proclaim to all that “God is love.” According to Pastor David Jang, this is the path “those who know God’s holiness and love ought to run.” As we embark on a new year in the Lord, we must examine whether our prayers contain the essence of the Lord’s Prayer. We should then wholeheartedly confess, “Our Father in heaven, hallowed be Your name, Your kingdom come, Your will be done on earth as it is in heaven.” When we do, God’s people will abundantly experience the power and answers He has already promised. In that experience lies the living history of true Christian faith.

El Padre Nuestro – Pastor David Jang


1. El Dios de amor y la premisa de la santidad

El pastor David Jang enfatiza el mensaje esencial de que “Dios es amor” (1 Juan 4:8). Esta verdad, claramente expresada en la Escritura, no se limita a una dimensión meramente emocional, sino que constituye una realidad fundamental que todo creyente debe asimilar en su vida de fe. Ahora bien, para comprender el amor de Dios, la Biblia presenta una premisa clave: la relación entre nosotros y la santidad.

Cuando el pastor David Jang habla del Dios de amor, recalca al mismo tiempo que este amor conlleva inevitablemente la premisa de la “santidad”. Con frecuencia, las personas se sienten atraídas por la afirmación “Dios es amor”, pero pasan por alto el hecho de que “Dios es santo”. Antes de hablar del amor, debemos entender que este amor se basa en la santidad. No basta con considerar a Dios simplemente como un “ser a quien es fácil amar”; Él es omnipotente, totalmente otro y diferente a nosotros. En el Antiguo Testamento, cuando Moisés se encuentra con Dios en la zarza ardiente del desierto de Madián, Dios le ordena: “Quítate las sandalias de tus pies” (Éxodo 3:5). Esto simboliza la necesidad de despojarse de lo viejo y presentarse de manera consagrada ante el Dios santo. El episodio de la zarza ardiente es el único caso en el Antiguo Testamento donde Dios se manifiesta de una forma tan tangible. Normalmente, los personajes bíblicos del Antiguo Testamento se encontraban con “mensajeros de Dios” y no con la presencia sustancial misma de Dios. Sin embargo, Moisés, incluso antes de la venida de Jesús, tuvo la experiencia más clara de la “imagen” de Dios. Allí aprendió la primera gran lección: “Dios es santo”.

¿Qué significa ser santo? Santidad implica ser “totalmente distinto”. Los pensamientos y caminos de Dios difieren de los nuestros (Isaías 55:8). En otras palabras, Dios es el más alto sobre toda la creación, el Ser trascendente y Creador que no está sujeto a nada ni a nadie. Asimismo, además de haber creado todo cuanto existe, Él sostiene toda la creación. Por eso es digno de adoración y alabanza. Cuando el ser humano adora y alaba a Dios, no se trata de una exigencia represiva basada en “Yo los creé, así que obedezcan”, sino de un acto de culto que brota naturalmente de la relación entre Creador y criatura. El pastor David Jang explica que “si no glorificamos a Dios ni le damos gracias, caeremos en la misma senda de pecado descrita en Romanos 1”. Este capítulo muestra cómo el hombre, aun conociendo a Dios, se rehúsa a servirlo y, en su lugar, adora ídolos y vive según las pasiones de la carne. El resultado es la condenación eterna, el infierno. Pablo afirma que “no tienen excusa” (Romanos 1:20), porque Dios ha dejado un testimonio claro de Su existencia en la creación, en la conciencia humana y, sobre todo, en la Escritura. Ignorar esa evidencia y darle la espalda a Dios conduce inevitablemente al juicio.

¿Cómo se conciliará entonces el “Dios de amor” con el “Dios santo”? No existe ninguna contradicción en afirmar que Dios es amor y santo al mismo tiempo. Dios es el Todopoderoso (Almighty God), pero también es quien espera y da libertad al ser humano, manifestándose en cierto modo como un “Dios impotente” (powerless God). Cuando Dios, en Su condición de “Dios de amor”, irrumpe en la historia, no lo hace para imponer Su voluntad de manera forzosa, sino mediante una invitación personal que permite al ser humano decidir libremente. Por eso tiene sentido hablar de esta dualidad en Dios: todopoderoso y juez, pero también paciente y lleno de amor hacia el ser humano.

El pastor David Jang insiste en que “la santidad y el amor son inseparables, y para comprender verdaderamente el amor, antes debemos entender la premisa de la santidad”. La santidad sin amor puede derivar en ascetismo legalista o formalismo, y el amor sin santidad se vuelve libertinaje y decadencia. Sin embargo, la Biblia presenta a Dios como la santidad misma y el amor mismo. Estos atributos de Dios se revelan de manera concreta únicamente en Jesucristo. En la época del Nuevo Testamento, Jesús vino a este mundo como la “imagen de Dios” (Colosenses 1:15), revelando de manera definitiva el amor que tanto anhelaba conocer la humanidad. Jesús es el “Hijo unigénito de Dios Padre” y comparte la misma esencia divina. En el marco de la doctrina trinitaria, Él posee la misma naturaleza que Dios Padre. Por eso declara en Juan 14:9: “El que me ha visto a mí, ha visto al Padre”. Conocer a Dios a través de Jesús es el privilegio de los creyentes del Nuevo Testamento.

En la introducción del Padre Nuestro—“Padre nuestro que estás en los cielos, santificado sea tu nombre…” (Mateo 6:9-10)—observamos precisamente la verdad asombrosa de que el Dios santo se convierte al mismo tiempo en “nuestro Padre”. Aquí se revela el punto en el que la elevada majestad de Dios (trascendencia) y Su cercanía (inmanencia) se encuentran. Dios es trascendente, pero también nos hace Sus hijos y se nos acerca como un Padre. Que el Dios santo pueda ser llamado “Padre” es posible únicamente en Cristo y por la presencia del Espíritu Santo que habita en nosotros, lo cual nos permite tener la confianza de invocar: “Abba, Padre” (Romanos 8:15). Por esta razón, el pastor David Jang enseña que la premisa “Dios es amor y, a la vez, Dios es santo” debe sentar las bases de la vida cristiana, exhortando a los creyentes a llevar una vida cada vez más consagrada a Él. Esto se traduce en pensamientos santos, acciones santas y palabras y actitudes que reflejen la gloria de Dios en medio del mundo. Cuando se fortalece ese lugar de “santidad”, uno puede disfrutar plenamente de la relación de amor con Dios. En síntesis, para adorar y servir al Dios cuya esencia es el amor, primero debemos tomar conciencia de Su santidad y acercarnos a Él con reverencia.


2. Una relación de amor cara a cara con Dios

El pastor David Jang denomina el capítulo 13 de la Primera Carta a los Corintios como el “capítulo del amor” y destaca que la culminación del amor se expresa en la afirmación: “Entonces veremos cara a cara” (1 Corintios 13:12). Con estas palabras, el apóstol Pablo declara que llegará el día en que conoceremos a Dios plenamente y entraremos en una comunión directa con Él. Ahora lo conocemos de manera parcial y borrosa, pero “entonces” lo conoceremos plenamente. Y la esencia de ese conocimiento es el amor. El amor que el ser humano profesa a Dios y al prójimo es, en última instancia, un proceso y un fin que conduce a la “profunda comunión de fe de ver a Dios cara a cara”.

El pastor David Jang afirma que “llegar a ser tan íntimos como para ver ‘cara a cara’ a Dios es la meta de la vida de fe”. Cuando decimos “conocemos a Dios”, no se trata de un saber meramente intelectual, sino de un conocimiento que brota de la relación entre personas que se encuentran y se relacionan. Esto conecta con la oración sacerdotal de Jesús en Juan 17, cuando suplica: “Para que sean uno en nosotros, como tú y yo somos uno”. Jesús disfrutó del amor perfecto en el seno del Padre, y por ese amor soportó el sufrimiento extremo de la cruz. Además, ese mismo amor anhela derramarse en nosotros. De ahí que dé el “mandamiento nuevo”: “Amaos unos a otros, como yo os he amado” (Juan 13:34). En otras palabras, quienes han experimentado el amor de Dios están llamados a transmitirlo y ponerlo en práctica con los demás.

La expresión “una relación cara a cara con Dios” se refiere a vivir en la realidad de la presencia divina. En el Antiguo Testamento, Dios se manifestaba en columna de nube y de fuego, y Su presencia habitaba en el tabernáculo y en el templo. En el Nuevo Testamento, Jesús mismo se presentó como el verdadero templo y, tras Su ascensión, envió al Espíritu Santo para morar en nosotros. 1 Corintios 3:16 pregunta: “¿No sabéis que sois templo de Dios, y que el Espíritu de Dios habita en vosotros?”. La presencia de Dios no se limita a un edificio eclesiástico ni a una religión institucionalizada, sino que se hace efectiva, dinámica y existencial cuando “el Espíritu habita en nosotros”. Así, aun en la vida cotidiana, podemos “ver cara a cara” a Dios. Oramos para dirigirle nuestras palabras y leemos Su Palabra para oír Su voz. Esta comunicación diaria es la verdadera esencia de la fe y el encuentro personal con Él.

El pastor David Jang subraya que el aspecto crucial es la reflexión sobre uno mismo. Debemos preguntarnos: “¿De verdad hablo cara a cara con Dios? ¿O me limito a orar y adorar por obligación o rutina religiosa?”. El amor no puede ser forzado. El amor existe solo cuando hay un intercambio auténtico. Cuando proclamamos “Amo a Dios y Él me ama”, dicha confesión ha de surgir de una relación viva. Parte del privilegio del cristiano es poder orar y dialogar con Dios a cualquier hora—al iniciar el día, mientras caminamos, en la hora de la comida y antes de dormir—, sabiendo que nos escucha. Existen otras religiones y prácticas de meditación en el mundo, pero muchas de ellas carecen de un objeto de oración personal. En ellas se habla de “contemplación” o “meditación” como una introspección o sensación de energía cósmica, mientras que la oración cristiana es una comunicación personal con un “Dios Todopoderoso” y un “Padre amoroso”. En este sentido, la fe cristiana es algo único.

La primera línea del Padre Nuestro—“Padre nuestro que estás en los cielos”—proclama que hay un destinatario claro de nuestra oración. Aun siendo invisible, está vivo, gobierna el universo y la historia, y a la vez está tan cercano como para que le llamemos “Padre”. Él escucha nuestras peticiones más pequeñas y nuestras preocupaciones más triviales, del mismo modo que un padre amoroso no ignora la voz de su hijo. Por eso, la oración cristiana es un canal de consuelo y de poder que no admite comparación. A menudo, el pastor David Jang menciona la frase “¿Por qué preocuparse, si podemos orar?”, afirmando que “orar es la expresión más clara de la confianza en el Dios omnipotente”. Al examinar la vida de los personajes bíblicos, vemos que Dios jamás dejó de oír la más mínima oración; simplemente responde en el momento y de la forma más adecuada. A veces la respuesta llega de inmediato, otras veces después de mucho tiempo, pero nunca es en vano.

Por ende, en nuestra relación con Dios, el “Dios de amor” y la “santidad” deben ir de la mano. Si perdemos de vista la santidad y consideramos a Dios como alguien “accesible sin mayor reverencia”, nuestra oración carecerá de verdadera adoración. Y si no hay intimidad con Dios, solo lo veremos como un “juez temible” y huiremos de Su presencia. El pastor David Jang advierte sobre estos dos extremos, presentando una imagen equilibrada de Dios como “Padre santo, Padre amoroso”. Esta visión es la quintaesencia del amor descrito en 1 Corintios 13 y encierra la gracia de 1 Juan 4: “En esto consiste el amor: no en que nosotros hayamos amado a Dios, sino en que Él nos amó primero”. Solo porque Su amor se manifestó primero, podemos responder a Él.


3. El núcleo del Padre Nuestro: la santidad de Dios y el reino de Dios

El Padre Nuestro se encuentra en Mateo 6:9-13 y en Lucas 11:2-4. Esta oración, enseñada directamente por Jesús a sus discípulos, se considera la “oración original” más importante de la historia cristiana. El pastor David Jang, en un mensaje de Año Nuevo, instó a la congregación a “meditar profundamente en el Padre Nuestro, que repetiremos innumerables veces a lo largo del año”, subrayando que las tres primeras peticiones—“santificado sea tu nombre, venga tu reino, hágase tu voluntad, como en el cielo así también en la tierra”—resumen el propósito y la dirección de la vida de todo creyente.

La primera petición, “Santificado sea tu nombre”, revela en qué medida reverenciamos a Dios. Si bien invocamos “Padre nuestro que estás en los cielos”, no podemos asimilarlo a un padre terrenal más. Su nombre es Jehová, Elohim, Adonai. Normalmente decimos “Dios” (God), pero es un término muy general, que no siempre capta la singularidad del Creador y Soberano absoluto. Por eso Jesús enseña a sus discípulos a orar “que su nombre sea santificado”. En la cultura bíblica, el nombre representa la persona y su honor. Cuando en la vida cotidiana incumplimos el mandamiento “No tomarás el nombre de Jehová tu Dios en vano” (Éxodo 20:7) y usamos el nombre de Dios de forma irreverente o burlona, en realidad estamos rebajando a Dios al nivel de un ídolo, lo cual constituye un grave pecado. En cambio, santificar Su nombre es otorgar a Su persona y autoridad el máximo respeto, expresado en la adoración y la alabanza. Esto también se traduce en obediencia y gratitud en la vida diaria. El pastor David Jang añade que “si no vivimos en santidad, terminamos deshonrando el nombre de Dios”. Cuando los cristianos se pelean, se dividen o cometen actos inmorales, el mundo se burla no solo de ellos, sino del “nombre de Dios”. Por consiguiente, “santificar el nombre de Dios” implica la responsabilidad de que nuestras vidas reflejen esa santidad y dignifiquen Su nombre.

La segunda petición, “Venga tu reino”, representa la idea central del Padre Nuestro. Todo el ministerio público de Jesús gira en torno a la proclamación del “reino de Dios” o “reino de los cielos”. Desde el comienzo de su predicación—“Arrepentíos, porque el reino de los cielos se ha acercado” (Mateo 4:17)—hasta las numerosas parábolas, Jesús enseña sobre cómo llega el reino de Dios. En el Padre Nuestro, al enseñar “venga tu reino”, enfatiza que nuestro objetivo en la oración y en la vida debe orientarse a “ese reino de Dios”. Y esto no se limita al “cielo” al que vamos al morir, sino que incluye el gobierno y la autoridad de Dios que ya operan aquí y ahora. Ésta es la esperanza que Jesús transmitió a sus discípulos: “El reino de Dios no viene con señales visibles… porque he aquí el reino de Dios está entre vosotros” (Lucas 17:20-21). El reino ya está presente en nuestros corazones por la obra del Espíritu Santo, pero también esperamos su cumplimiento definitivo en la segunda venida de Cristo—“El reino del mundo ha venido a ser de nuestro Señor y de su Cristo” (Apocalipsis 11:15). El pastor David Jang recalca que no debemos perder de vista este doble significado. Tenemos que vivir la “realidad presente” del reino a través de la salvación personal y la santidad de vida, y al mismo tiempo anhelar la consumación plena del reino en la “segunda venida del Señor”.

La tercera petición, “Hágase tu voluntad, como en el cielo, así también en la tierra”, es una súplica para que los propósitos de Dios se cumplan en nuestro mundo. En el cielo, la voluntad de Dios se ejecuta a la perfección—los ángeles obedecen y no hay rastro de pecado ni injusticia. Rogar “hágase tu voluntad, como en el cielo, así también en la tierra” expresa el anhelo de que en nuestra realidad, aún plagada de imperfecciones, contradicciones, pecado y sufrimiento, se establezcan la justicia y el amor divinos. Esta oración tiene un eco en la exhortación profética de Amós 5:24: “Pero corra el juicio como las aguas, y la justicia como arroyo inagotable”. El mundo está lleno de injusticias, corrupción y prácticas opuestas al orden de Dios. Sin embargo, los creyentes debemos orar para que “se cumpla la voluntad de Dios” y esforzarnos en ello. Jesús nos manda: “Mas buscad primeramente el reino de Dios y su justicia” (Mateo 6:33). Esa “justicia” es la voluntad de Dios y el valor que hemos de perseguir.

El pastor David Jang subraya que este no es un mero conocimiento teológico, sino una pauta para la vida práctica. Cada vez que recitamos el Padre Nuestro, debemos preguntarnos: “¿Estoy santificando hoy el nombre de Dios? ¿Vivo con la mirada puesta en el reino de Dios? ¿Me esfuerzo porque Su voluntad se cumpla en la tierra?”. No basta con pronunciar esta oración en el culto dominical; debemos retomarla a diario y encarnarla en la oración y en la acción. Así, el creyente participa activamente en la manifestación de la santidad de Dios y Su reino. El Padre Nuestro no es solo un ejercicio de memorización, sino un “faro” que ilumina nuestro caminar en la fe.

El pastor David Jang, refiriéndose a Romanos 8:26, recuerda que “no sabemos orar como conviene, pero el Espíritu Santo ayuda en nuestra debilidad”. Aun cuando nos sintamos superados, contamos con el Padre Nuestro que el mismo Jesús nos enseñó, y podemos meditar en él una y otra vez. A través de esa oración, descubrimos cuán grande y santo es Dios y, al mismo tiempo, cuán lleno de amor se acerca a nosotros. También aprendemos cuál es Su plan para este mundo, y de qué manera discernir y cumplir Su voluntad. De ese modo, el Padre Nuestro se convierte en un medio poderoso para alinear nuestra vida con la de Dios, ayudándonos a escapar de la avaricia, la ansiedad, el pecado y la injusticia de este mundo.

En definitiva, vivir para “santificar el nombre del Padre, consagrarnos a la venida de Su reino y esforzarnos para que Su voluntad se cumpla en la tierra”, debe constituir la meta de nuestra existencia. El pastor David Jang señala que, cuando perdemos de vista este propósito, caemos en confusión, vacío y tentación. Pero si este propósito se asienta firmemente en nuestras vidas, cambia por completo nuestra perspectiva sobre los asuntos del día a día—el dinero, la fama, los placeres, las relaciones—. Todo ello pasa a ser un don de Dios puesto a nuestro servicio, con miras a la expansión de Su reino. Ya no somos esclavos de esas cosas, pues no son nuestras dueñas. Con este cambio radical en nuestra visión, hallamos verdadera felicidad y reposo en la certeza de que “existimos bajo el plan del Padre celestial, vivimos para Su reino y al final regresamos a Sus brazos”. De ahí emana la paz del corazón.

Para concluir, el mensaje central que el pastor David Jang extrae del Padre Nuestro podría resumirse en tres grandes ideas. Primera: “Santifica el nombre de Dios”. Hemos de recordar Su soberanía y gloria y rendirle adoración, gratitud y obediencia. Segunda: “Ruega por la venida del reino de Dios”. El reino empezó con la venida de Jesús, pero esperamos su culminación en Su regreso futuro. Tercera: “Ora y actúa para que se cumpla la voluntad de Dios en la tierra”. Los sedientos de justicia y rectitud obtendrán la bendición, y cuando la justicia fluya como un río incesante, entonces se manifestará el reino de Dios. La cosmovisión cristiana reconoce la existencia de “otra vida eterna” y, a la vez, se compromete con la implementación de la voluntad divina aquí y ahora. Ese es el espíritu del Padre Nuestro.

Así, en el primer culto dominical del año, el pastor David Jang responde a la pregunta fundamental “¿por qué vivimos?” a partir del Padre Nuestro. Vivimos para glorificar a Dios y darle gracias. Anhelamos Su reino y oramos para que “la voluntad celestial se cumpla también en la tierra”. Al vivir así, el mensaje “Jesús, cielo; incredulidad, infierno” deja de ser una simple amenaza, para convertirse en la Buena Nueva de la vida. Si comprendemos que más allá de la muerte nos espera un juicio, y que la salvación que nos libra de ese juicio está en Cristo Jesús, no hay mensaje más claro y certero. Por eso, el creyente que experimenta esta verdad puede decir con convicción: “¿Por qué preocuparme, si puedo orar?”. Diariamente, oremos cara a cara con Dios, profundizando en la comunión con Él, que es santo y lleno de amor.

Si los cristianos inician el nuevo año alineándose con la enseñanza esencial del Padre Nuestro, experimentarán la satisfacción de su alma, la unidad genuina en la comunidad de fe y la glorificación del nombre de Dios en medio del mundo. Así se extenderá en forma palpable Su reino. A través de todo ello, se proclamará ante todos que Dios es amor. El pastor David Jang subraya que ese es el camino que deben recorrer quienes conocen la santidad y el amor de Dios. Al comenzar el nuevo año, conviene reflexionar si nuestra oración encarna realmente el espíritu del Padre Nuestro; y acercarnos con todo el corazón a la confesión: “Padre nuestro que estás en los cielos, santificado sea tu nombre, venga tu reino, hágase tu voluntad, como en el cielo así también en la tierra”. Entonces, el creyente experimentará abundantemente el poder y las respuestas que el Señor ya ha prometido. Allí se encierra el dinamismo de la verdadera fe cristiana.