미국성서고등교육협회는 “하나님의 신실하심을 기념하며”라는 주제로 창립 75주년을 기념했습니다.
장재형목사가 설립한 올리벳대학교는 이 행사의 주요 후원사 중 하나로, 눈에 잘 띄는 곳에 대형 부스를 마련했습니다. Olivet School of Art and Design의 부학장인 Zimou Tan 교수는 입주 작가로 활동하며 초상화를 신청한 행운의 참석자들을 대상으로 즉석에서 목탄 스케치를 그려주었습니다.
올리벳대학교 부스에서는 신학 및 목회학 박사 학위 과정인 진젠도르프 박사 과정과 목회학 박사 과정을 소개하며 진젠도르프 박사 과정을 홍보했습니다.
장재형목사가 설립한 올리벳대학교 대표단은 특정 학교 관리자 그룹을 대상으로 한 프레젠테이션과 토론으로 구성된 사전 컨벤션 포럼에 참여했습니다. 본회의 기조 연설자로는 성서학대학 총장 윌리엄 블로커(William Blocker), ABHE 총장 필립 디어본(Philip Dearborn), 무디성경연구소 마크 조브(Mark Jobe) 총장, 앤더슨 대학교 총장 존 피스톨(John Pistole), 예배를 인도한 스티브 클라크(Steve Clarke)가 참석했습니다.
올리벳은 올해 다른 ABHE 학교들과 함께 650명이 넘는 대표단을 구성하여 협회 역사상 가장 많은 성경적 고등교육 지도자들이 모인 최대 규모의 모임이 되었습니다.
ABHE 및 연례 회의에 대한 자세한 내용은 www.abhe.org 에서 확인할 수 있습니다.
1. La prédestination et la providence de Dieu, et l’assurance du salut
En exposant le chapitre 8 de l’Épître aux Romains, le pasteur David Jang souligne fortement la souveraineté absolue de Dieu et l’assurance du salut qui dépasse les angoisses et les limites humaines. À partir des versets 28 à 30 de ce chapitre, l’apôtre Paul déclare : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » L’être humain, tout au long de sa vie, se heurte sans cesse à l’inconnu de l’avenir, source d’inquiétude. Ce qui nous semblait bon un jour peut engendrer un mauvais résultat plus tard, et ce qui paraissait être une perte peut finalement se révéler un grand profit. Ces incertitudes et cette instabilité enveloppent souvent la vie humaine, mais Paul les interprète à la lumière de la providence divine qui « fait concourir toutes choses au bien ».
En commentant ce verset, le pasteur David Jang insiste sur l’importance de l’expression « ceux qui aiment Dieu ». Autrement dit, nous sommes certes imparfaits et faibles, mais lorsque nous sommes « ceux qui aiment Dieu », Dieu se sert de chacun de ces éléments comme de pièces d’une mosaïque, les assemblant pour accomplir le bien. De même qu’une mosaïque ne révèle l’image complète que lorsque ses multiples fragments s’emboîtent, le peuple de Dieu, avec la variété de ses épreuves et de ses limites, contribue, dans le dessein divin, à un dénouement bon et salutaire. Et ce processus ne concerne pas uniquement chaque croyant individuellement, mais s’étend également à l’histoire de l’Église tout entière, où « tout concourt au bien » de manière collective.
Paul en a fait l’expérience sur un plan très personnel. Lui qui persécutait avec acharnement la communauté des croyants en Jésus-Christ est devenu, après sa conversion, l’évangélisateur le plus zélé. Ainsi s’est produit un retournement inattendu, inimaginable, qui a grandement contribué à la propagation du message de l’Évangile aux quatre coins du monde à l’époque de l’Église primitive. Selon Paul, aucun adversaire n’a pu, de façon définitive, détruire ceux que Dieu aime. C’est ce qu’il affirme avec force dans Romains 8.
Lorsque Paul dit, au verset 28, que « toutes choses concourent au bien », ces paroles incluent implicitement la prédestination (predestination) et la providence (providence) de Dieu. La prédestination signifie que Dieu a établi son plan à l’avance, et la providence désigne la manière dont Dieu anticipe et oriente l’histoire. Issu du latin providere(littéralement « voir à l’avance »), le concept de providence exprime que chaque instant de notre vie et de l’histoire humaine s’inscrit déjà dans le grand dessein de Dieu. Le pasteur David Jang appelle cela la « souveraineté » de Dieu (God’s sovereignty), rappelant que cette doctrine a suscité d’innombrables débats et controverses dans l’histoire du christianisme.
En effet, cette doctrine est l’un des fondements de la doctrine de la prédestination de Calvin, et plus particulièrement de la « double prédestination ». Cette dernière, qui distingue les élus de ceux qui sont rejetés, a fait l’objet de vives oppositions. Cependant, l’intention profonde de Calvin était de souligner « l’extraordinaire certitude de la grâce » dont jouissent les croyants, sous la souveraineté absolue et l’amour de Dieu. À l’époque de Calvin, l’émergence du rationalisme et de l’essor de la raison laissaient place à un déisme (Deism) soutenant l’idée que, bien que Dieu ait créé l’univers, Il ne s’y implique plus activement. Cette perspective déiste nie la relation vivante entre Dieu et l’être humain, interprétant le monde uniquement par la raison humaine. C’est contre cette vision que Calvin a prêché avec vigueur la souveraineté absolue de Dieu : Dieu n’est pas simplement un créateur lointain, mais intervient de manière active dans l’histoire et dans le monde que nous habitons, allant jusqu’à veiller à la destinée du moindre passereau. De même, Paul, dans Romains 8, défend ce même postulat : « toutes choses concourent au bien » pour ceux que Dieu aime, car ils sont sous la domination souveraine de Dieu.
Selon le pasteur David Jang, l’Église est la communauté de ceux qui ont été appelés. Le terme « Église » (en grec ekklesia) signifie littéralement « appelés hors de » (appelés hors du monde) selon la volonté de Dieu. Ainsi, l’Église n’est pas seulement une institution ou un système administratif visible, mais bien une communauté spirituelle composée de ceux qui aiment Dieu, croient en Sa souveraineté et Sa providence, et qui obéissent à Sa volonté en se soutenant mutuellement. Dans ce contexte, revenir au verset 28, « à ceux qui aiment Dieu, à ceux qui sont appelés selon Son dessein », conduit directement à la conclusion éblouissante : « toutes choses concourent au bien ». Nos manques, nos faiblesses, et même les fragments épars de notre vie sont magnifiquement assemblés en une véritable œuvre d’art par la main du Dieu tout-puissant.
Aux versets 29 et 30, Paul souligne plus nettement la prescience et la prédestination divines. Il évoque ceux que Dieu a « connus d’avance », qu’il a « prédestinés », « appelés », « justifiés », et enfin « glorifiés ». Voilà le parcours et les étapes du salut pour les croyants. En résumé, c’est la suite : prescience, prédestination, appel (vocation), justification et glorification, parfois réparties entre justification, sanctification et glorification. À ce sujet, le pasteur David Jang invite à remarquer qu’il ne s’agit pas d’une vision fataliste d’une quelconque nécessité aveugle, mais plutôt de « l’absoluité de la grâce ». Autrement dit, le fait qu’une personne croie en Dieu est entièrement dû à la grâce divine préalable. Le fait de comprendre que la grâce nous a été « accordée à l’avance » est la clé pour saisir toute l’économie du salut.
Paul lui-même en témoigne puissamment, se souvenant qu’il avait joué un rôle déterminant dans la lapidation d’Étienne et avait persécuté avec violence les chrétiens. Il a dû être profondément troublé par la question : « Pourquoi Dieu m’a-t-il choisi, moi ? ». Il porta un sens aigu de sa culpabilité, mais in fine, il ne put qu’adorer la grâce de Dieu qui l’avait connu d’avance dans son péché et son indignité, et qui l’avait pourtant accueilli. Dans Romains 8, il ne peut que louer Dieu : « Nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés ». Paul en est la preuve vivante.
Par la prescience et la prédestination, Dieu sauve ceux qu’Il aime, et Son but n’est pas seulement le salut, mais aussi de « les rendre conformes à l’image de Son Fils » (verset 29). Le but ultime de notre existence est de ressembler à Jésus-Christ. Celui-ci est « le premier-né » (l’aîné), et nous sommes appelés à être la multitude de frères et sœurs suivant son exemple. C’est ce que Paul appelle « le plus grand objectif du salut ». Il ne se limite pas à la rémission des péchés ou à l’exemption de jugement. Il vise la croissance spirituelle et l’achèvement par la ressemblance au Christ, en tant qu’enfants de Dieu.
Le verset 30 poursuit : « Ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Paul réaffirme majestueusement sa conviction à propos des différentes étapes du salut. La question est : le plan de Dieu qui, ayant connu ses élus à l’avance et les ayant prédestinés, les appelle, les justifie et les glorifie, peut-il être ébranlé ? Paul répond avec fermeté : jamais. Selon le pasteur David Jang, cette certitude est le socle sur lequel repose la paix intérieure du croyant et son assurance. Il souligne également qu’il arrive que la notion d’« élection » soit mal comprise, devenant un motif d’orgueil ou un prétexte pour condamner autrui. Or, l’intention de Paul est de nous encourager à nous réjouir davantage et à rendre grâce pour « l’amour infini de Dieu envers ceux qui n’avaient aucun mérite ». Et parce que cet amour est si puissant, il conclut : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? ».
Au verset 31, Paul s’exclame : « Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses ? ». Par « ces choses », il fait référence à l’ensemble du processus décrit – la prescience, la prédestination, l’appel, la justification et la glorification. Peut-on, par nos raisonnements ou notre force, l’annuler ou l’invalider ? La réponse de Paul est sans ambiguïté : non. Il enchaîne : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? », comme un chant de louange exprimant la sécurité inébranlable du salut. Puisque nous sommes sauvés et que nous vivons dans cette grâce, nul ne peut renverser ce salut. Dans les Psaumes, on retrouve le même esprit : « L’Éternel est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je crainte ? » (Psaume 27.1) ou « Oui, c’est en Dieu que mon âme se confie » (Psaume 62).
En commentant ce passage, le pasteur David Jang précise qu’il ne nie pas que les croyants puissent pécher et tomber. Il souligne toutefois que, même si nous faiblissons en raison de notre incrédulité, de notre doute ou de nos fautes, nous ne sommes pas rétablis par nos propres mérites ou par nos propres forces, mais par « la prédestination et la providence de Dieu ainsi que Son amour inaltérable ». Cela est immuable, et nous l’accueillons par la foi. Le pécheur est constamment tourmenté par l’interrogation : « Suis-je vraiment sauvé ? », « En péchant à nouveau, ne suis-je pas rejeté ? ». Mais Paul objecte : « Qui accusera les élus de Dieu ? Qui les condamnera ? ». Dieu Lui-même a prononcé l’acquittement. Qui oserait inverser Son verdict ?
Le verset 32 souligne l’immense amour de Dieu : « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous ». Cela rappelle l’épisode de Genèse 22, où Abraham offrit son fils Isaac, mais ici l’amour de Dieu est bien plus grand encore. Abraham, par la foi, a offert Isaac. Mais Dieu, dans Sa toute-puissance, a cependant laissé son Fils unique être cloué à la croix pour le salut des pécheurs. Grâce à ce sacrifice, notre salut est devenu possible. Donc, « comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? ». C’est la preuve que la compassion et la miséricorde de Dieu sont illimitées.
Le pasteur David Jang, lorsqu’il parle de « l’amour de Dieu », met l’accent sur ce verset 32 pour souligner à nouveau que rien ne peut ébranler notre salut. La plus grande menace pour l’homme est la mort, mais Jésus-Christ l’a vaincue en ressuscitant, et Il intercède encore aujourd’hui pour nous à la droite de Dieu. Ainsi, les croyants sont revêtus de l’amour du Seigneur. Même si nous faisons face à la persécution extérieure ou à la culpabilité intérieure, l’ultime juge de notre vie est Dieu seul. Mais ce Dieu nous a déjà déclarés justes ; aucune accusation ne peut donc avoir de prise. Les versets 33 et 34 martèlent cette vérité : « Qui accusera les élus de Dieu ? Qui les condamnera ? ». Puis tout culmine dans l’œuvre d’intercession de Jésus-Christ, qui est à la droite de Dieu.
Le Symbole des Apôtres (Credo) confesse : « Il a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour, il est monté au ciel, il siège à la droite du Père tout-puissant… ». Ces déclarations correspondent précisément à Romains 8.34. Jésus, qui jugera les vivants et les morts, plaide à notre avantage. Quelle consolation plus grande pourrions-nous espérer ? Selon le pasteur David Jang, voilà le fondement inébranlable du salut des croyants, le motif pour se libérer du doute et de la crainte.
Ainsi, au chapitre 8 de Romains, le salut proclamé par Paul est bâti sur les piliers de la prescience et de la prédestination divines, sur l’appel et la justification, puis il s’étend jusqu’à la glorification. Devant le défi lancé par « Qui nous accusera ? Qui nous séparera de l’amour de Dieu ? Qui nous condamnera ? », notre foi demeure ferme. Car Jésus-Christ est mort, Il est ressuscité, Il siège à la droite de Dieu, et Il nous défend encore aujourd’hui. À partir de ce message, nous sommes libérés de l’angoisse quant à notre salut et nous nous tenons fermement sur le rocher de l’« assurance ». Pour conclure ce chapitre, le pasteur David Jang rappelle : nous devons expérimenter ce fait – que l’amour par lequel Dieu nous a choisis ne sera jamais ébranlé – non pas seulement comme une connaissance doctrinale, mais comme la source de réconfort et de puissance dans la vie quotidienne. À l’instar des déistes de l’époque de Calvin, ou des philosophies sécularisées et du scientisme de nos jours, si nous considérons Dieu comme un simple grand architecte lointain ou un principe intellectuel désincarné, alors la foi perd instantanément toute sa force. En revanche, lorsqu’on croit, comme Paul, que « toutes choses concourent au bien » et qu’on peut déclarer avec hardiesse : « Qui sera contre nous ? », on obtient bien plus qu’une simple consolation, on accède à une assurance qui transforme la vie. C’est pourquoi, dans les derniers versets de ce chapitre, Paul peut s’écrier : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? ».
2. Vivre en vainqueur «par celui qui nous a aimés»
En traitant la seconde partie du chapitre 8 de Romains, le pasteur David Jang met en avant l’exclamation de Paul : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? », qu’il considère comme l’une des plus belles professions de foi. Au verset 35, Paul énumère toutes les épreuves qu’un croyant peut endurer : la tribulation, l’angoisse, la persécution, la faim, la nudité, le danger et l’épée. Il cite sept menaces concrètes qui peuvent survenir sur le chemin de la foi. À l’époque de Paul, les chrétiens de Rome subissaient persécution et oppression, vivant sous la constante menace de la mort. La famine, la pauvreté, la peur d’être exécuté faisaient partie de leur quotidien. Cela signifiait-il que l’Église et ses fidèles devaient désespérer et crouler sous ces épreuves ? Paul répond : « Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (verset 37).
Être « plus que vainqueurs » ne signifie pas simplement survivre de justesse. Cela décrit une « victoire définitive », acquise grâce à l’amour inébranlable de Dieu. Cette assurance émane de la certitude du salut et de la gloire finale du royaume de Dieu. Dans l’Évangile de Jean (16.33), Jésus déclare : « Moi, j’ai vaincu le monde ». Nous, ses disciples, participons à sa victoire. Le pasteur David Jang qualifie le verset 37 – « nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » – de « déclaration qui illustre la condition humaine la plus fragile, mais qui devient inébranlable parce qu’elle repose dans les bras du Tout-Puissant ». Auprès de ce Roi suprême, même ceux qui sont faibles peuvent marcher avec assurance, sachant qu’ils ne seront pas abandonnés ; et s’ils venaient à tomber, ils pourraient se relever.
Aux versets 38 et 39, Paul culmine dans une proclamation célèbre : « Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » Après avoir mentionné sept types d’épreuves, il énumère maintenant plus de neuf puissances pouvant s’opposer au croyant : la mort, la vie, les anges, les dominations, le présent et l’avenir, les puissances, la hauteur, la profondeur, et enfin « toute autre créature ». Quelles que soient leur grandeur et leur force apparentes, aucune d’entre elles ne peut vaincre l’amour de Dieu en Christ.
Les termes « hauteur » (hypsoma) et « profondeur » (bathos) sont parfois interprétés comme une référence à l’astrologie ou à la vision du monde de l’époque, où l’on croyait que la destinée humaine était déterminée par le mouvement des astres. Paul contredit totalement cette croyance : quelles que soient les configurations célestes ou les alignements des planètes, aucune puissance astrologique ne saurait rompre « l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ ». Pour le pasteur David Jang, nous aussi, de nos jours, pouvons facilement céder au déterminisme en nous appuyant sur des « données scientifiques », des facteurs environnementaux ou l’accumulation d’expériences personnelles. Cependant, Paul est convaincu que la puissance de l’amour de Dieu prouvé par le don du Fils unique, la résurrection, l’ascension et l’intercession du Christ, demeure hors d’atteinte de ces puissances créées.
Paul ajoute encore « les choses présentes » ou « les choses à venir », balayant le facteur temps et les incertitudes de l’avenir. Nous craignons souvent que nos échecs passés ne nous rattrapent, ou nous tremblons face à un futur incertain. Mais Paul proclame que le présent et l’avenir sont tous deux sous la garde du Christ. C’est pourquoi le croyant ne vit pas dans la peur, mais au contraire avec la certitude d’une « victoire déjà acquise ». Comme dans un jeu dont l’issue est déjà scellée, nous pouvons traverser les difficultés présentes, voire souffrir, mais nous savons que la fin est décidée. Le pasteur David Jang associe cette vérité au concept de « la persévérance des saints » (saints’ perseverance). Celui qui est sauvé demeure sous la garde de l’amour absolu de Dieu et sera préservé jusqu’au bout. Il peut certes chuter en chemin, mais il ne retombera pas définitivement hors de la grâce.
Le chapitre 8 de Romains confère cette assurance non parce que nous serions irréprochables ou parfaits, mais parce que Dieu nous a connus et prédestinés, nous a appelés, justifiés et conduits vers la gloire à venir. Et pour réaliser ce plan, Jésus-Christ est déjà mort à la croix et ressuscité ; Il est monté au ciel où Il intercède pour nous, tandis que le Saint-Esprit, demeurant en nous, prie avec des « soupirs inexprimables » et nous sanctifie. Voilà pourquoi Paul peut s’exclamer : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? ».
Le pasteur David Jang suggère de prêter une attention particulière à l’expression « par celui qui nous a aimés ». Du début à la fin, tout est suspendu à la personne « qui nous a aimés », c’est-à-dire Dieu. Les épreuves, la souffrance, voire la mort, peuvent surgir, mais parce que Celui « qui nous a aimés » n’est pas un simple spectateur lointain, nous pouvons « vaincre amplement ». Ainsi, la vie du croyant n’est pas un chemin dépourvu de toute difficulté. C’est souvent une route semée d’embûches, mais ces épreuves sont l’occasion de goûter plus intensément à l’amour de Dieu. C’est la leçon que Jésus a enseignée aux disciples dans les Évangiles et que l’on voit se concrétiser dans le livre des Actes : l’Église primitive a traversé persécutions et famines, mais s’est développée, et l’Évangile s’est diffusé partout.
Ce même enseignement reste pertinent aujourd’hui. Croire en Jésus n’est pas une voie de facilité ; refuser de céder à l’injustice et suivre l’éthique divine peut entraîner exclusion et critiques. Certains subissent la faim ou des conditions de vie précaires au point d’expérimenter « la nudité » ou « la misère ». D’autres sont rejetés par leur famille ou leur entourage. Dans certaines régions du monde, le martyre et les menaces de mort sont encore d’actualité. Les difficultés citées par Paul ne sont donc pas étrangères au contexte contemporain. Face à ces situations, nous constatons bien souvent que « nos forces » sont insuffisantes pour les surmonter, ce qui pourrait nous conduire à perdre courage. Mais Paul proclame : « Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu ».
Le verset 36 cite le Psaume 44.22 : « Nous sommes mis à mort tout le jour ; on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. » Voilà la dure réalité du martyre à laquelle était confrontée l’Église des premiers siècles. Pourtant, Paul affirme au verset 37 : « Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. » Il contemple la victoire finale du royaume de Dieu et l’espérance de la résurrection qui transcende la mort. Le pasteur David Jang recommande de méditer ce verset 37 lorsque notre foi faiblit, nous rappelant que « l’épreuve présente n’est pas toute ma réalité ».
Aux versets 38 et 39, l’énumération de Paul illustre les persécutions subies dans l’Empire romain ainsi que les rudes assauts spirituels contre l’Église. Pourtant, l’apôtre, avec un langage hyperbolique, affirme que « rien » ne peut briser l’amour de Dieu. Qu’il s’agisse de la plus grande peur humaine, la mort, ou de l’autorité la plus oppressive, ou de l’immensité stupéfiante de l’univers, toutes ces réalités sont des créatures face au Créateur. Et si le Créateur a confirmé Son amour par la mort et la résurrection de Son Fils, comment quelque chose de créé pourrait-il rompre cet amour ? Paul répond : « C’est impossible ! ».
Le pasteur David Jang conclut que nous devons, avant tout, nous concentrer sur le fait que Dieu, nous ayant adoptés comme Ses enfants, a un « plan suivi » pour nous mener jusqu’à la gloire. Même si nous sommes chancelants et faibles, le salut ne demeure pas incomplet, mais se poursuit jusqu’à l’achèvement de la glorification finale. Et la question qui nous est alors posée est : « Croyez-vous vraiment cela ? ». Comme Paul le répète plusieurs fois, nous luttons contre « la loi du péché » et « la loi de l’Esprit de vie » (Romains 7–8). Parfois, nous pouvons chuter, mais c’est la grâce du Christ crucifié, la force du Saint-Esprit, et l’intercession de Jésus-Christ au ciel qui nous relèvent. D’où ces questions répétées : « Qui nous accusera ? Qui nous condamnera ? Qui nous séparera de l’amour de Christ ? ». À chaque fois, la réponse est un triomphe.
Dans la seconde moitié du chapitre 8, Paul vise toutes les menaces extérieures et intérieures pouvant se dresser sur le chemin de la foi en déclarant : « Dieu a déjà remporté la victoire ; Son amour nous tient fermement, et rien ne pourra lui résister ». C’est pourquoi le croyant peut traverser les joies et les peines quotidiennes, et même affronter la perspective de la mort, sans perdre la paix, assuré de l’amour de Dieu. C’est l’héritage que nous ont légué nos devanciers dans la foi, tel Paul, dont la fougue brûle encore dans les lignes de Romains 8.
En arrivant à cette conclusion, le pasteur David Jang avertit que notre foi ne doit pas être superficielle, consistant à ne vivre qu’« au rythme des bons jours ». Même si nous ne sommes pas persécutés, les fardeaux de la vie demeurent pesants et la guerre spirituelle contre le péché se poursuit inlassablement. Toutefois, au milieu de ce « désert », la vraie confiance du croyant réside en ce « dénouement bon et beau » que Dieu a préparé et que nous tenons pour certain. « Lui qui n’a pas épargné Son Fils », c’est Lui qui constitue la plus grande source de courage pour faire face à toutes les peurs. Et cette certitude se retrouve dans la profession de foi finale de Paul : « Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ » (verset 39).
Le chapitre 8 de l’Épître aux Romains se conclut sur ces mots, mais les chrétiens de Rome qui le reçurent, tout comme nous aujourd’hui, expérimentent cette vérité dans leur cheminement. L’Église peut parfois traverser des tensions internes, être exposée à l’hostilité du monde, ou encore affronter des crises de santé ou des difficultés économiques. Dans chacun de ces combats, nous sommes renvoyés aux questions redondantes de Paul : « Qui condamnera ? Qui séparera ? Qui accusera ? ». La croix, la résurrection, la présence de l’Esprit et la promesse de la gloire nous rappellent que rien ne peut abolir cet amour. Le pasteur David Jang souligne ici l’importance de Romains 8.18 : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous », soulignant que, tant que nous demeurons dans cet amour, ni le sens ni le terme de notre vie ne changera.
La conclusion est limpide : « Nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés ». Qu’il s’agisse de détresse, d’angoisse, de persécution, de faim, de nudité, de péril ou d’épée, aucune de ces calamités ne détruira ultimement notre foi. Nous pouvons être accablés par la souffrance, mais le fait demeure : Dieu combat pour nous, Jésus-Christ intercède au ciel, et l’Esprit-Saint prie en nous. Cet amour inextinguible fait de l’épreuve même un lieu d’approfondissement de la grâce, de la faiblesse une source de force, et de la mort la porte de la vie éternelle. Ainsi, les versets 28 à 39 de Romains 8 proclament, du début à la fin, la certitude du salut, la grâce de la prescience et de la prédestination, la persévérance des saints, et surtout l’indestructibilité de l’alliance d’amour qui nous unit à Dieu.
Pour conclure son exposé de Romains 8, le pasteur David Jang revient sur la notion de « toutes choses concourent au bien ». Notre existence est souvent faite de réussites et d’échecs, de joies et de tristesses entremêlées. Mais « pour ceux qui aiment Dieu, pour ceux qui sont appelés selon Son dessein », tous ces éléments, dans une perspective transcendante, s’assemblent comme un magnifique tableau. Bien que nous ne puissions encore discerner parfaitement cette œuvre finale, nous faisons partie d’un plan dont le but est de « nous rendre conformes à l’image du Fils, afin qu’il soit le premier-né d’un grand nombre de frères ». La puissance pour mener ce plan à bien vient exclusivement de Celui qui nous a aimés. Aucune force ne peut l’anéantir. Même si, selon la vision du monde, tout semble difficile, voire parfois désespéré, le croyant s’appuie sur la souveraineté absolue de Dieu, fait l’expérience de la puissance de l’Évangile et vit dans l’action de grâces et l’espérance, « dans l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ notre Seigneur ». Les versets 28 à 39 du chapitre 8 des Romains, par leur éclat, nous révèlent ce secret et constituent pour nous une Parole bienheureuse.
更进一步,“现在的事、将来的事”也让我们超越对时间未知的惧怕。人会因过去的罪或失败而失落,或因未来的不确定而恐慌,但保罗告诉我们,现在与将来都在基督里被紧紧抓住。因此,信徒并不必被恐惧所支配,反而能带着“已经赢得胜利”的心态去面对。就像一场结局已定胜负的比赛,也许过程仍会有痛苦和艰难,但最终必然是胜利的终局。张大卫牧师将此与“圣徒的坚忍(Perseverance of the Saints)”连结:一次得救的人,因处在上帝绝对的爱中,将被引导并保守到底,不会在终极意义上被弃绝。人固然会在中途犯错、软弱,但并不会因此错失最终的救恩。
さらに「未来のもの、現在のもの」とあるように、時間性に対する恐れさえ克服する。過去の罪や失敗が再び足を引っ張るかもしれないし、将来の不確実性に震えるかもしれない。しかしパウロは現在も未来もすべてキリストのうちに握られていると宣言する。だからこそ信仰者は恐れに囚われるのではなく、「すでに勝利が確定している戦い」を戦う者の心で生きられるのだ。ちょうど勝利が決定したゲームをプレイする人のように、いま目の前で起こる困難や問題は一時的な痛みではあっても、結末は決まっているというわけである。張ダビデ牧師はこれを「聖徒の堅忍(perseverance of the saints)」という神学用語と結びつける。一度救われた者は神の絶対的な愛のうちで最後まで導かれ守られるため、究極的な失敗や滅びに至ることはないというのが聖徒の堅忍である。もちろん人間的な過ちや罪によって途中でつまずくことはあるが、最終的な救いから脱落することはない、という意味だ。
1. The Doctrine of God’s Predestination, Providence, and Our Assurance of Salvation
In his exposition of Romans 8, Pastor David Jang underscores the assurance of salvation and the absolute sovereignty of God that surpass human anxiety and limitations. Looking at verses 28 through 30, the Apostle Paul declares, “And we know that for those who love God all things work together for good, for those who are called according to his purpose.” Human beings, as we live our lives, constantly face the anxiety of not knowing the future. What we once believed to be good could one day result in harm, or what seemed detrimental to us might turn out to be a surprising benefit. Human life is often shrouded in such limitations and instability, but Paul interprets this within the providence of God, who causes all things to “work together for good.”
While explaining this passage, Pastor David Jang highlights that the key lies in the phrase “those who love God.” Although within us exist shortcomings and various weaknesses, when they are encompassed by the identity of being “those who love God,” He orchestrates all these pieces like a mosaic to bring about good. A mosaic reveals its full picture only when the small tiles fit together, and similarly, the diverse circumstances, adversities, and limitations of God’s people ultimately blend together under God’s plan to lead us to a good end. This is not limited to each individual’s calling alone; it unfolds as God’s work that “works together for good” within the church community as well.
Paul personally experienced this reality. Once an ardent persecutor of the community of believers in Jesus Christ, he made a dramatic turn to become one of the most passionate evangelists. The result was an astonishing turnaround that no one had anticipated, greatly contributing to the early church’s efforts in sowing the seeds of the gospel far and wide. From Paul’s perspective, no adversary could fundamentally destroy those whom God loves; this is the truth he emphasizes powerfully in Romans 8.
Romans 8:28’s reference to “all things work together for good” implicitly includes God’s predestination and providence. Predestination means that God has determined all things in advance, and providence means that God foresees and guides history and human life according to His plan. Etymologically, “providence” comes from the Latin words meaning “to see (videre) beforehand (pro).” It implies that every moment of our lives and our history already fits into God’s grand design. Pastor David Jang also refers to this as the “sovereignty of God,” reminding us how this concept has been at the center of countless debates and discussions throughout Christian history.
Indeed, this doctrine formed a major basis for Calvin’s teaching on predestination, especially the concept of double predestination. Because it distinguishes between those chosen by God and those passed over, fierce opposition and controversy have arisen. However, Calvin’s ultimate purpose was to underscore the “amazing assurance of grace that believers enjoy under God’s absolute reign and love.” In the historical context of Calvin’s era and beyond, as people increasingly gravitated toward rationalism and human-centered reason, the idea of Deism (a belief that God is a distant creator who does not intervene in the world) gained traction. This viewpoint denied the living, active relationship with God, attempting to interpret the world through human reason alone. In contrast, Calvin strongly proclaimed the “absolute sovereignty of God” to emphasize that God is not a distant being simply dwelling beyond the universe, but One who is actively involved in our history and world—even overseeing the life and death of a small sparrow. Likewise, Paul, sharing the same premise in Romans 8, states that all things ultimately work for good under God’s absolute sovereignty for those whom He loves.
Pastor David Jang explains that the church is the community of those who have been called. Literally, the church refers to those who are “called out” according to God’s purpose from the midst of the world. Therefore, the church is not merely about organization or external administrative systems. It is a spiritual community of people who love God, believe and obey His divine rule and providence, care for one another, and walk the path together. In this sense, verse 28—“for those who love God, who are called according to His purpose”—flows seamlessly into the astounding promise, “all things work together for good.” Even our shortcomings, weaknesses, or the fragmentary pieces of our life become a masterpiece in the hands of the Almighty God.
Moving on to verses 29 and 30, Paul clearly explains God’s foreknowledge and predestination: those whom God “foreknew” He also “predestined,” and He ultimately “called,” “justified,” and “glorified” them. This summarizes the steps and journey of salvation for believers in the church. Briefly put, there is foreknowledge → predestination → calling (vocation) → justification → glorification. We often distinguish these as justification, sanctification, and glorification. At this point, Pastor David Jang emphasizes that Paul’s teaching on foreknowledge and predestination is not about a mere fatalistic determination but rather a strong proclamation of the “absolute nature of grace.” Human faith is entirely possible because God’s grace comes first. Understanding that this grace is “prevenient” is a critical key to grasping the ordo salutis, or order of salvation.
Paul experienced this most powerfully himself. He had led the effort in stoning Stephen and was a brutal persecutor, yet he was transformed into a fervent apostle of Jesus Christ. Reflecting on this dramatic reversal, he must have frequently wondered, “Why would God choose someone like me?” Though Paul grappled with profound guilt over his past, he ultimately could not help but praise the grace of God in Romans 8, which had foreknown all his evilness and shortcomings, yet still accepted and redeemed him. “We are more than conquerors through Him who loved us.” Paul himself was living proof of that reality.
God saves those He loves through foreknowledge and predestination—but not only to bring them to salvation but also, as verse 29 says, “to be conformed to the image of His Son.” The goal of our calling is to resemble Jesus Christ. He is the Firstborn Son, and we are called to be the many brothers and sisters who follow Him. This is the “greater purpose of salvation” Paul highlights. It does not merely end with the forgiveness of sins and the avoidance of judgment; rather, it is about fully becoming children of God, growing to reflect the image of Jesus, and moving toward spiritual completion.
Verse 30, “And those whom He predestined He also called, and those whom He called He also justified, and those whom He justified He also glorified,” once again majestically reveals Paul’s certainty regarding the steps of salvation. Can God’s providence—according to which He foreknew, predestined, called, justified, and ultimately leads to glorification—be shaken? Paul’s answer is unequivocal: absolutely not. Pastor David Jang points out that this is the foundation of the inner peace and assurance of Christian faith. Sometimes the fact of being “chosen” can lead to misunderstandings—perhaps fostering pride or becoming a means to condemn others. But Paul’s intent here is not to promote arrogance; rather, it is to underscore that we should rejoice and be grateful for “God’s generous love for those who were entirely unworthy.” And because that love is so powerful, Paul boldly declares, “If God is for us, who can be against us?”
In verse 31, Paul asks, “What then shall we say to these things?” By “these things,” he refers to the entire process—God’s foreknowledge, predestination, calling, justification, and glorification. Is there any human reasoning or power that could nullify or deny this process? Paul’s emphatic conclusion is, of course, that there is not. He then continues with a triumphant hymn-like proclamation: “If God is for us, who can be against us?” which demonstrates our unshakeable security in salvation. Because we who are saved abide in His grace, no external power can undo that salvation, as even the psalmists declare: “The LORD is my light and my salvation; whom shall I fear?” (Psalm 27:1), and “For God alone my soul waits in silence” (Psalm 62:1).
When Pastor David Jang expounds this passage, he does not gloss over the reality of human sinfulness or the fact that believers may stumble. Salvation does not make us immune to sin. However, whenever we reel from unbelief or doubt and falter in sin, the One who rescues us is not our own merit or efforts, but rather “God’s predestination, providence, and unchanging love.” We sinners constantly wonder, “Am I really saved?” or fret, “I’ve stumbled again—is it over for me?” But Paul counters with rhetorical questions: “Who shall bring any charge against God’s elect? Who is to condemn?” He then points out that no one can condemn those God Himself has declared righteous.
In verse 32, “He who did not spare His own Son but gave Him up for us all” alludes to Genesis 22 where Abraham offered up Isaac, yet it reveals an even greater love of God. While Abraham gave up Isaac in faith, in God’s case, He is the Almighty Himself, who allowed His only begotten Son, Jesus Christ, to be crucified for the salvation of sinners. By this sacrifice, our salvation is made possible. Thus, Paul reasons, “How will He not also with Him graciously give us all things?” testifying to God’s endless mercy and compassion.
Emphasizing “the love of God” from verse 32, Pastor David Jang reiterates that nothing can shake our salvation. Humanity’s greatest crisis is death, but Jesus Christ conquered the power of death through His resurrection and now intercedes for us at the right hand of God. Therefore, believers are those clothed with the Lord’s love, and even if we suffer external persecution or internal guilt, ultimately the only one who can condemn us is God. Yet that God has declared us righteous; hence, no accusation can stand. This is the logic of verses 33 and 34: “Who shall bring any charge? Who is to condemn?” Then it culminates in Christ’s intercession at the right hand of God.
The Apostles’ Creed likewise confesses, “He was buried, and on the third day He rose again from the dead; He ascended into heaven and is seated at the right hand of God the Father Almighty,” precisely echoing Romans 8:34. Jesus, who will judge the living and the dead, is nonetheless the One who continually intercedes on our behalf. What greater comfort can there be? As Pastor David Jang explains, this is the firm foundation of salvation for those who have been redeemed, liberating us from doubt and fear.
So, the salvation proclaimed in Romans 8 rests on the pillars of God’s foreknowledge and predestination. It is carried forward by His calling and justification, and ultimately it leads to a glorious end under His providential care. At each step, Paul raises a forceful challenge—“Who can be against us? Who shall bring any charge? Who shall condemn?”—and insists it cannot be shaken. Jesus Christ not only died but was raised to life, and He is now at the right hand of God, advocating for us. This message frees us from anxieties about salvation and places us upon the solid rock of assurance.
In conclusion, Pastor David Jang teaches from Romans 8 that we must experience the unwavering fact of God’s electing love not merely as doctrine but as real comfort and power in life. Just like the deists in Calvin’s day or today’s secularists or those who idolize science and technology, if people reduce God to a distant creator or an impersonal principle, faith immediately loses its power. However, when we hold the belief that “all things work together for good,” and exclaim with boldness, “Who can be against us?”, what we receive is not just consolation but a life-transforming conviction. Because of this assurance, Paul can declare in the final verses, “Who shall separate us from the love of Christ?”
2. Living a Life of Victory Through Him Who Loves Us
In his exposition of the latter part of Romans 8, Pastor David Jang points out that Paul’s question, “Who shall separate us from the love of Christ?” is one of the most beautiful confessions of faith in the Bible. In verse 35, Paul enumerates all the troubles that believers might face: tribulation, distress, persecution, famine, nakedness, danger, and sword—seven in total. These are real, extreme conditions that could befall believers. In Paul’s era, Roman Christians indeed faced persecution and pressure, constantly threatened with survival issues. Famine, destitution, and the fear of execution loomed around them. Does that mean the church and believers should collapse in the face of these fears? Paul says emphatically no. “In all these things we are more than conquerors through Him who loved us (v. 37).”
“To be more than conquerors” does not mean hanging on by a thread and barely surviving at the end. It is a phrase that indicates “ultimate victory” is already guaranteed because God’s love is so steadfast. This confidence flows from Paul’s assurance of salvation’s consummation in the kingdom of God. Jesus declared in John 16:33, “I have overcome the world,” and we who follow Him, though we face tribulation in the world, participate in His victory. According to Pastor David Jang, Romans 8:37 testifies that “weak and frail human beings can boldly make this confession because they are safe in the embrace of the Almighty.” It is like the lowliest person walking hand in hand with the highest king, able to keep going without stumbling—or to rise again even if they do fall.
In verses 38–39, Paul reaches a famous crescendo: “For I am sure that neither death nor life, nor angels nor rulers, nor things present nor things to come, nor powers, nor height nor depth, nor anything else in all creation, will be able to separate us from the love of God in Christ Jesus our Lord.” In addition to the seven afflictions already mentioned, here Paul lists nine or more possible adversaries. He spans death and life, angels and powers, the present and the future, various forces, heights and depths—embracing space, time, the spiritual and material worlds, even cosmic realities. Yet he insists that no matter how colossal and formidable they may appear, none can overthrow the love of God.
Some interpret “height” (hypsōma) and “depth” (bathos) as references to the astrological worldview of Paul’s day, where people believed that the arrangement of the stars determined human fate. However, Paul denies this astrological fatalism. No matter how much someone might claim that the stars’ movements influence human destiny, they cannot surpass “the love of God in Christ Jesus.” Pastor David Jang stresses that even in modern times, we can easily resign ourselves to the idea that “human beings are powerless,” swayed by scientific data, environmental factors, and personal experience. But Paul’s certainty stands in stark contrast to such resignation. God chose us, offered His only Son for us, demonstrated His love through the Cross and resurrection, and continues to guarantee that love by Christ’s ascension and the Spirit’s ongoing intercession—nothing in all creation can sever us from it.
Furthermore, the phrase “nor things present nor things to come” overcomes our anxiety about the future. Our past sins and failures may haunt us, and uncertainty about tomorrow may make us tremble. Yet Paul proclaims that both the present and the future are upheld in Christ. Therefore, believers need not be captive to fear. Rather, we live each day with the outlook of someone fighting a battle whose outcome has already been decided. Although current hardships and challenges may cause temporary pain, the final outcome is secured. Pastor David Jang links this to the theological concept of the “perseverance of the saints.” Once someone is saved, they are guided and kept under God’s unconditional love to the very end, never ultimately failing or perishing. Though human frailty or sin might cause us to stumble temporarily, it does not negate our final salvation.
Romans 8 inspires this assurance—not because our will or resolve is flawless, but solely because God chose us, called us, justified us, and will glorify us. And to accomplish this plan, Jesus Christ has already died and risen again; He is now at the right hand of God interceding for us. At the same time, the Holy Spirit works within us, interceding “with groanings too deep for words,” sanctifying and transforming us (Romans 8:26). This is the entire ground on which Paul can confidently ask, “Who shall separate us from the love of Christ?”
Pastor David Jang advises us to pay particular attention to the phrase “through Him who loved us” in verse 37. From the start to the finish of salvation, everything depends on “the One who loves us.” Even if tribulation, suffering, or death itself should threaten, we can still conquer through Him who does not merely observe from a distance but actively sustains us. In this sense, the Christian journey is by no means an easy or pain-free road. In fact, trials are inevitable. But even those trials become opportunities to experience God’s love more profoundly. This is evident throughout the Gospels in Jesus’ teachings and actions toward His disciples, and in the Book of Acts as the early church walked that same path. Despite persecution, famine, fear, and danger, the church continued to grow, and the gospel spread throughout the world.
The same teaching remains relevant for us today. Following Jesus is not always a path of comfort; sometimes it means refusing to align with worldly trends and injustice. This may lead to alienation or criticism. Some may experience famine or nakedness to the point of genuine hardship. Others face opposition from family or community due to their faith. There are even places in the world today where believers are still threatened with persecution or death. Therefore, Paul’s catalog of suffering is not alien to modern Christians. In such circumstances, God’s people might easily feel despair at their lack of power to overcome. Yet Paul, quite the contrary, confidently affirms that “nothing can separate us from the love of God.”
Verse 36 quotes Psalm 44:22: “For your sake we are being killed all the day long; we are regarded as sheep to be slaughtered,” portraying the constant peril of martyrdom that the early church genuinely faced. The path of faith can include facing threats of death. Nevertheless, in verse 37, Paul asserts, “No, in all these things we are more than conquerors through Him who loved us,” looking beyond death to the hope of resurrection and the absolute victory of the kingdom of God. Pastor David Jang urges us to meditate on verse 37 whenever our faith weakens, remembering “the present suffering is not all there is.”
In verses 38 and 39, Paul heaps up a list of realities, reflecting the severity of the Roman Empire’s persecution and the intense spiritual challenges of the time. Nevertheless, he proclaims in striking language that no circumstance can separate us from God’s love. “Death nor life, angels nor rulers, the present nor the future, powers, height nor depth, nor anything else in all creation” are all still subject to the Creator. Death, the most extreme human dread; earthly rulers, the mightiest powers; even mysterious and vast cosmic entities—none of them operate beyond God’s sovereign rule. Therefore, not even these can undo the love of God guaranteed through the death and resurrection of His only Son. Paul’s answer is a resounding “No, they cannot.”
Summarizing this passage, Pastor David Jang encourages believers to remember that ever since God called us His children, He has exercised “ongoing management” of us all the way to our ultimate glorification. No matter our human limitations or dire circumstances, our salvation does not remain incomplete; it carries on until we are finally made glorious. On the other hand, the question that continually tests our faith is “Do we truly believe this?” As Paul stresses repeatedly, we daily fight between “the law of sin” and “the law of the Spirit of life” (Romans 7–8). We fail at times, but whenever that happens, our refuge is the cross of Christ, the power of the Holy Spirit, and the advocacy of Jesus Christ. Thus, the bold refrain “Who will bring a charge against us? Who shall condemn us? Who shall separate us from the love of Christ?” resounds again and again.
The latter part of Romans 8 speaks directly to every threat and challenge we may face as believers, and to our own internal doubts, proclaiming, “God has already overcome, and He holds us in His love, so all those adversaries cannot prevail.” Therefore, Christians can remain at peace in the certainty of God’s love not only as we go about our daily lives but also, ultimately, when death itself approaches. That is the heritage left to us by the faithful who have gone before us, and it is the fiery passion embedded in Paul’s conclusion to Romans 8.
As Pastor David Jang arrives at this conclusion, he emphasizes that our faith must not be so shallow as to “only choose the good days to believe in God.” Even when there is no outward persecution, life’s heavy burdens remain, and we continually face spiritual battles against sin. Yet, even in a wilderness-like life, do we have confidence in the “good and beautiful outcome” that God has prepared? That is the genuine source of a believer’s self-worth and spiritual strength. “He who did not spare His own Son” is the greatest basis on which we can combat fear. And the certainty of this love is precisely the final meditation and confession of verse 39: “Nothing in all creation will be able to separate us from the love of God in Christ Jesus our Lord.”
Romans 8 ends here, but for the Roman Christians who received this letter—and for believers today—this message continues to unfold in real life. Conflicts may arise within the church community; external environments and worldly ideologies or powers may cause us distress. Physical ailments, financial crises, and other hardships may strike. Whenever that happens, we should recall Paul’s triple or even seven- and nine-fold rhetorical questions: “Who shall condemn? Who shall separate? Who shall stand against?” When we consider the cross, the resurrection, the Spirit’s indwelling, and God’s glorious promises, what can undermine this love? Pastor David Jang recalls Paul’s earlier declaration: “For I consider that the sufferings of this present time are not worth comparing with the glory that is to be revealed to us” (Romans 8:18). As long as we live in this love, our life’s direction and outcome will not change.
The conclusion is singular: Through Him who loves us, we are more than conquerors. Tribulation, distress, persecution, famine, nakedness, danger, or sword—none can ultimately destroy our faith. Though we experience intense, tangible suffering and trials, God stands with us, Jesus Christ intercedes at the right hand of God, and the Holy Spirit prays within our hearts. These truths do not waver or disappear. Because of that love, suffering can become a deeper arena for experiencing grace, weakness can turn into strength, and death itself transforms into the doorway to eternal life. Thus Romans 8:28–39, from beginning to end, proclaims the assurance of salvation, the grace of divine foreknowledge and predestination, the perseverance of the saints, and the unbreakable covenant of God’s love.
In closing his exposition on Romans 8, Pastor David Jang revisits the key theme of “all things working together for good.” Our lives often mingle successes and failures, joys and sorrows. Yet for “those who love God and who are called according to His purpose,” God shapes them into a beautiful mosaic from a transcendent vantage point. Although we cannot see the full masterpiece now, in the end it will be completed according to God’s plan: “to be conformed to the image of His Son, in order that He might be the firstborn among many brothers.” And no power can thwart this plan, because its fulfillment rests entirely on the One who loves us. From a worldly perspective, we may face perilous or sometimes discouraging realities, but as believers, we rely on God’s absolute sovereignty, experience the power of the gospel, and live with gratitude and hope within “the love of God in Christ Jesus our Lord.” That radiant secret is what Romans 8:28–39 so beautifully declares.
1. La predestinación y la providencia de Dios, y la certeza de la salvación
Al exponer Romanos capítulo 8, el pastor David Jang hace gran hincapié en la certeza de la salvación y en la soberanía absoluta de Dios, que van más allá de la inseguridad y los límites humanos. En los versículos del 28 al 30 de este capítulo, el apóstol Pablo declara: “Y sabemos que a los que aman a Dios, todas las cosas les ayudan a bien, esto es, a los que conforme a su propósito son llamados.” A lo largo de la vida, el ser humano se ve constantemente ante la incertidumbre del futuro. Aquello que hoy consideramos bueno podría volverse nocivo con el tiempo, y algo que parece dañino podría transformarse en una bendición sorprendente. Esta limitación e inestabilidad suelen dominar la existencia humana, pero Pablo las interpreta desde la perspectiva de la providencia divina que “hace que todas las cosas cooperen para bien”.
Al explicar este pasaje, el pastor David Jang aconseja prestar atención a la expresión “a los que aman a Dios”. Aun cuando tengamos carencias y debilidades, si estamos en la identidad de “los que aman a Dios”, Él toma todas esas piezas y las ensambla como en un mosaico, para obrar el bien. Igual que las piezas de un mosaico solo revelan la imagen completa cuando se acoplan entre sí, las diversas situaciones, adversidades y limitaciones del pueblo de Dios terminan por armonizarse en el plan divino, conduciendo a un resultado bueno. Esto no se limita solo al llamamiento individual, sino que también se extiende como una obra que “coopera para bien” dentro de la comunidad de fe.
Pablo experimentó esta verdad de manera muy personal. Al principio, perseguía con dureza a la comunidad que creía en Jesucristo, pero en el camino se rindió y se convirtió en uno de los más apasionados evangelistas. Así sucedió una transformación tan asombrosa que nadie podía haber previsto, y esto contribuyó en gran manera a que la iglesia primitiva esparciera la semilla del evangelio por muchas regiones del mundo. Desde la perspectiva de Pablo, ningún adversario podía destruir de forma absoluta a aquellos a quienes Dios amaba, y él recalca este hecho con énfasis en Romanos 8.
La famosa frase de Romanos 8:28: “todas las cosas les ayudan a bien” encierra los conceptos de la predestinación y la providencia de Dios. La predestinación significa que Dios ha determinado de antemano, y la providencia (del latín “pro-videre”, “ver con antelación”) implica que Dios prevé y dirige la historia de acuerdo con Su plan. Es decir, en cada momento de la vida y de la historia humana, ya estamos incluidos en el gran diseño de Dios. El pastor David Jang llama a esto “la soberanía de Dios” y recuerda que a lo largo de la historia cristiana este tema ha sido objeto de innumerables debates y controversias.
En efecto, esta doctrina se convirtió en una de las bases principales de la teología de la predestinación de Calvino, en particular de la llamada “doble predestinación”. Dado que distingue entre los elegidos y los réprobos, se han producido intensas críticas y discusiones. Sin embargo, el propósito de Calvino era enfatizar “la certeza maravillosa de la gracia que disfrutan los que creen bajo el gobierno y el amor absolutos de Dios”. Si consideramos el contexto histórico, tras la época de Calvino, la gente se inclinó cada vez más hacia el racionalismo y la razón humana, y se expandió la idea del deísmo (Deism), según la cual Dios creó el universo, pero ya no interviene en él. Esa corriente negaba la relación viva con Dios y trataba de interpretar el mundo de manera autónoma mediante la razón humana. Como contrapeso, Calvino proclamó con firmeza “la soberanía absoluta de Dios” para recalcar que Él no es un ser distante en un rincón del universo, sino que se involucra activamente en la historia y en el mundo en que vivimos, gobernando hasta la vida y la muerte de un pajarillo. Asimismo, Pablo, basándose en el mismo principio, en Romanos 8 afirma que todo lo que sucede a quienes Dios ama, finalmente obra para bien bajo Su dominio absoluto.
El pastor David Jang explica que “la iglesia” es la comunidad de los que han sido llamados. Literalmente, “llamados a salir” (called out), es decir, un grupo de personas escogidas en medio del mundo conforme a la voluntad de Dios. Por ende, la iglesia no se reduce a una institución o un sistema administrativo externo, sino que es una comunidad espiritual en la que los que aman a Dios se reúnen, creen y obedecen Su soberanía y Su providencia, se cuidan mutuamente y caminan juntos. Por eso, al volver a Romanos 8:28, “a los que aman a Dios, a los que conforme a su propósito son llamados” va seguido de la sorprendente conclusión: “todas las cosas les ayudan a bien”. Nuestras carencias, debilidades e incluso esas piezas rotas de la vida pueden llegar a formar una obra maestra en las manos del Dios todopoderoso.
En los versículos 29 y 30, Pablo pasa a hablar con más claridad de la presciencia (foreknowledge) y la predestinación. Afirma que a quienes Dios “conoció de antemano” también “los predestinó”, y que finalmente los “llamó, justificó y glorificó”. Así describe la etapa y el proceso de salvación que reciben los creyentes de la iglesia. En resumen, el fluir es presciencia–predestinación–llamamiento–justificación–glorificación, y también suele considerarse como justificación, santificación y glorificación. El pastor David Jang subraya que la enseñanza paulina sobre la presciencia y la predestinación no proclama simplemente un destino ineludible, sino más bien pone de relieve la “absoluta soberanía de la gracia”. En otras palabras, el hombre puede tener fe porque primero la gracia divina le fue concedida; y el hecho de reconocer que esa gracia se otorgó “previamente” es la clave para entender el orden de la salvación.
Pablo mismo tuvo esta vivencia de manera intensa. Él, que había estado presente y a favor de apedrear a Esteban, era un feroz perseguidor, pero se transformó en un ardiente apóstol de Jesucristo. Sin duda se preguntó una y otra vez: “¿Por qué Dios eligió a alguien como yo?” Experimentó una profunda culpa por sus pecados, y sin embargo, al final alabó en Romanos 8 a ese Dios que lo había aceptado, conociendo de antemano toda su maldad y carencias. “Por medio de aquel que nos amó somos más que vencedores.” Pablo era la prueba viviente de esa afirmación.
La enseñanza de que Dios salva a los que ama a través de Su presciencia y Su predestinación, y que no se detiene en la salvación misma, sino que “los conforma a la imagen de Su Hijo”, es la idea central del versículo 29. El propósito final es parecernos a Jesucristo. Él es el “primogénito”, y nosotros, sus muchos hermanos y hermanas. Esta es la “meta más amplia de la salvación” para Pablo. No se trata únicamente de ser perdonados de los pecados y librados del juicio, sino de avanzar hacia el crecimiento y la plenitud espirituales como hijos de Dios, siendo conformados a la imagen de Jesús.
En el versículo 30 leemos: “Y a los que predestinó, a éstos también llamó; y a los que llamó, a éstos también justificó; y a los que justificó, a éstos también glorificó.” Esta frase vuelve a mostrar de manera grandiosa la convicción de Pablo acerca de las etapas de la salvación. ¿Podría tambalearse la providencia de Dios, que conforme a su presciencia y designio previos llama, justifica y conduce a la gloria? Pablo responde tajantemente que es imposible. El pastor David Jang señala que aquí radica la base de la paz interior y de la certeza que ofrece la fe cristiana. La idea de “ser elegidos” en ocasiones se ha malinterpretado como fundamento de arrogancia o para condenar a otros, pero Pablo señala que su intención es alentar a alegrarse y dar gracias por “el amor inmenso de Dios hacia quienes no teníamos mérito alguno”. Y a continuación recalca cuán poderoso es ese amor, exclamando: “¿Quién contra nosotros?”
En el versículo 31, Pablo pregunta: “¿Qué, pues, diremos a esto?” El “esto” se refiere a todo lo que implica que Dios nos conoció de antemano, nos predestinó, nos llamó, nos justificó y nos glorificó. ¿Podría la razón humana o cualquier otra fuerza invalidar o contradecir este proceso? Evidentemente, no. Pablo hace hincapié en esta conclusión. Luego viene la declaración jubilosa: “Si Dios es por nosotros, ¿quién contra nosotros?” (v. 31), que expresa la seguridad inquebrantable en la salvación. Puesto que somos salvos y estamos en Su gracia, ninguna otra fuerza podrá destruir esta salvación. Se apoya en salmos que lo confirman: “Jehová es mi luz y mi salvación; ¿de quién temeré?” (Salmo 27) o “En Dios solamente está acallada mi alma” (Salmo 62), etc.
Al explicar este mensaje, el pastor David Jang no niega la realidad de que, como humanos, seguimos pecando y tropezamos. No debemos suponer que el pecado desaparece automáticamente en el momento de la salvación. Sin embargo, incluso cuando flaqueamos a causa de la desconfianza o el pecado, no es nuestro esfuerzo o mérito lo que nos salva, sino la “predestinación, providencia y amor inmutable de Dios”. El pecador suele preguntarse: “¿Habré sido realmente salvo?” o “Ahora que he vuelto a caer, ¿habré sido rechazado?” Pero Pablo responde: “¿Quién acusará a los escogidos de Dios? ¿Quién es el que condenará?” (vv. 33-34). Si Dios mismo es quien nos justifica, ¿quién se atreverá a sentenciarnos como pecadores?
El versículo 32 señala: “El que no escatimó ni a su propio Hijo, sino que lo entregó por todos nosotros…” y evoca el pasaje de Génesis 22, donde Abraham estuvo dispuesto a sacrificar a su hijo Isaac, aunque aquí se revela un amor infinito mucho mayor. Abraham también dio a su hijo por obediencia y fe, pero en el caso de Dios, siendo Él Todopoderoso, ofreció a su unigénito Jesucristo en la cruz para salvar a los pecadores. A través de este sacrificio, nuestra salvación se hizo posible. Por eso, “¿cómo no nos dará también con él todas las cosas?” significa que la compasión y la misericordia de Dios no tienen fin.
Al hablar del “amor de Dios”, el pastor David Jang se centra especialmente en el versículo 32 para insistir en que nada puede estremecer nuestra salvación. La mayor amenaza para el ser humano es la muerte, pero Jesucristo venció el poder de la muerte con su resurrección, y hoy sigue intercediendo por nosotros a la diestra de Dios. De esta manera, el creyente está cubierto por el amor del Señor; y aunque sufra persecución externa o una culpa interior, el único que podría acusarnos es Dios. Pero si Él mismo nos declara justos, entonces ninguna acusación tiene validez. Así se desarrolla el argumento en los versículos 33 y 34: “¿Quién acusará… quién condenará?” y lo culmina la mediación de Jesucristo, sentado a la diestra del Padre.
La confesión del Credo de los Apóstoles –“…fue sepultado y resucitó al tercer día de entre los muertos, subió al cielo y está sentado a la diestra de Dios Padre Todopoderoso, y desde allí ha de venir a juzgar a los vivos y a los muertos…”– coincide perfectamente con Romanos 8:34. Jesús, quien juzgará a vivos y muertos, es quien intercede por nosotros. ¿Qué mayor consuelo podríamos tener? El pastor David Jang enseña que en esto se fundamenta la seguridad de los salvos y que es la razón por la cual podemos ser libres de la duda y del temor.
Así, la salvación que Pablo proclama en Romanos 8 está edificada sobre los pilares de la presciencia y predestinación de Dios, a la vez que es sostenida por el llamamiento y la justificación, y llega a su culminación en la glorificación prometida. Gracias a esto, se mantiene firme incluso frente al desafío contundente: “¿Quién contra nosotros? ¿Quién acusará? ¿Quién condenará?” Cristo Jesús no solo murió, sino que resucitó y está a la diestra de Dios para defendernos. Este mensaje nos libera de toda inseguridad en cuanto a la salvación y nos sitúa sobre la roca firme de la certeza.
El pastor David Jang concluye enfatizando que el amor con el que Dios nos eligió no se tambalea en ninguna situación, y que no es solo conocimiento doctrinal, sino una realidad que debemos experimentar como consuelo y poder en nuestra vida diaria. Quienes adoptan la perspectiva de los deístas en la época de Calvino o quienes hoy se rinden al secularismo o al cientifismo, reducen a Dios a un mero creador distante o a un principio intelectual, y la fe se vuelve impotente. En cambio, cuando nos apropiamos de la confianza que expresa Pablo –“todas las cosas les ayudan a bien”– y proclamamos con valentía “¿quién contra nosotros?”– experimentamos no solo consuelo, sino una certeza que transforma nuestra vida. Con esa certeza, Pablo exclama en los versículos finales: “¿Quién nos separará del amor de Cristo?”
2. Vivir venciendo abundantemente por Aquel que nos ama
Al exponer la segunda parte de Romanos 8, el pastor David Jang destaca que la pregunta de Pablo “¿Quién nos separará del amor de Cristo?” (v. 35) es una de las más hermosas confesiones de fe. En el versículo 35, Pablo enumera todas las dificultades que puede enfrentar un creyente. Nombra siete: tribulación, angustia, persecución, hambre, desnudez, peligro y espada. Todas son situaciones extremas que podían afectar realmente a los creyentes de su tiempo. En la época de Pablo, la comunidad cristiana en Roma padecía persecuciones y presiones constantes, y su propia supervivencia estaba en riesgo. El hambre y la pobreza, el terror a la ejecución eran amenazas constantes. ¿Se suponía entonces que la iglesia y los creyentes debían desmoronarse y rendirse ante tales temores? Pablo responde con claridad: “Antes, en todas estas cosas somos más que vencedores por medio de aquel que nos amó” (v. 37).
La frase “somos más que vencedores” no se refiere a resistir hasta el último momento para sobrevivir apenas, sino a que, gracias a la firmeza del amor divino, la “victoria definitiva” está garantizada. Esto se basa en la certeza de Pablo acerca de la salvación y la gloria final del Reino de Dios. En Juan 16:33, Jesús dijo: “En el mundo tendréis aflicción; pero confiad, yo he vencido al mundo”. Ahora nosotros seguimos el mismo camino, y aunque tengamos aflicción, participamos en la victoria de Cristo. El pastor David Jang se refiere a Romanos 8:37 como la declaración que un ser humano frágil y diminuto puede pronunciar con valentía solo porque se halla en los brazos del Todopoderoso. Es como un hombre de condición muy baja que camina tomado de la mano de un gran Rey. No caerá, y si lo hace, volverá a levantarse.
En los versículos 38 y 39, Pablo culmina con un pasaje célebre: “Por lo cual estoy seguro de que ni la muerte, ni la vida, ni ángeles, ni principados, ni potestades, ni lo presente, ni lo por venir, ni lo alto, ni lo profundo, ni ninguna otra cosa creada nos podrá separar del amor de Dios, que es en Cristo Jesús Señor nuestro.” Si antes mencionó siete formas de sufrimiento, ahora nombra más de nueve posibles factores contrarios. La muerte, la vida, los ángeles, las potestades, el presente y el futuro, los poderes, lo alto y lo profundo… abarca todos los aspectos del tiempo y del espacio, el mundo espiritual y el material, la estructura misma del universo. Nada, por más grande y poderoso que parezca, puede acabar con el amor de Dios.
Se considera que la mención de “ni lo alto ni lo profundo” (ὕψωμα, βάθος) incluye incluso la cosmovisión astrológica de aquel entonces, cuando muchos creían que el destino humano estaba determinado por los astros. Pero Pablo refuta cualquier tipo de destino supuestamente trazado por las estrellas. Aunque se afirme que la disposición y el movimiento de los cuerpos celestes influyen en la vida humana, nada de eso puede prevalecer contra el amor de Dios que está en Cristo Jesús. El pastor David Jang subraya que hoy día, del mismo modo, podemos sucumbir a la ciencia, las condiciones ambientales o las experiencias personales, concluyendo pesimistamente que “no hay salida para el ser humano”. Pero la convicción de Pablo es muy distinta. El amor de Dios, que nos ha elegido, que entregó a Su Hijo Jesús en la cruz, que triunfó con Su resurrección, ascensión y la obra continua del Espíritu Santo, no puede ser interrumpido por ninguna criatura.
Asimismo, el versículo que habla de “ni lo presente ni lo porvenir” abarca nuestro temor al paso del tiempo. A veces tememos recaer en nuestros errores pasados y también sentimos angustia por la incertidumbre del futuro. Pero Pablo proclama que tanto lo presente como lo futuro están bajo el control de Cristo. Así, el creyente no queda atrapado en el miedo, sino que vive la vida con la perspectiva de que “la batalla ya está ganada”. Como si uno jugara un partido cuyo resultado ya está decidido, es posible que pasemos por momentos dolorosos o pruebas, pero el desenlace está asegurado. El pastor David Jang vincula esto con el término teológico “la perseverancia de los santos”. Aquellos que han sido verdaderamente salvos perseveran hasta el fin bajo el amor absoluto de Dios y no sufren una derrota final o destrucción completa. Claro que podemos caer en la mitad del camino por debilidades humanas y pecados, pero no perderemos la salvación definitiva.
La razón por la cual Romanos 8 infunde esta convicción no se basa en nuestras capacidades o determinación, sino en el hecho de que Dios nos eligió, nos llamó, nos justificó y nos llevará a la gloria. Y para cumplir ese propósito, Jesucristo murió en la cruz, resucitó y ahora intercede por nosotros desde el cielo. Al mismo tiempo, el Espíritu Santo mora en nosotros, “gimiendo con gemidos indecibles” e impulsándonos hacia la santificación. Por todo esto, Pablo puede exclamar con plena seguridad: “¿Quién nos separará del amor de Cristo?”
El pastor David Jang aconseja prestar especial atención a la expresión “por medio de aquel que nos amó”. Desde el comienzo de nuestra salvación, durante el proceso y hasta la consumación, todo depende de “Aquel que nos ama”. Aunque vengan aflicciones, sufrimientos, incluso la muerte, “Aquel que nos ama” no se queda mirando pasivamente desde lejos. Y por eso “somos más que vencedores”. En este sentido, la vida del creyente no transcurre sin tropiezos ni carente de dolor. Al contrario, es común enfrentar dificultades, pero ese trayecto nos lleva a profundizar más en el amor de Dios. Lo muestran los Evangelios, donde Jesús enseña y ejemplifica con su propia existencia, y lo confirma el libro de Hechos, que narra el recorrido de la iglesia primitiva. A pesar de la persecución, el hambre, la inseguridad y los peligros, la iglesia no dejó de crecer y el evangelio se difundió ampliamente.
Esta enseñanza sigue vigente para nosotros hoy. Creer en Jesús no siempre significa un camino fácil; podemos vernos incomprendidos, criticados por no ajustarnos a las injusticias y costumbres de la sociedad. Algunos incluso experimentan “hambre” o “desnudez” en un sentido literal, viviendo en precariedad. Otros son perseguidos por su familia o su entorno. Aun hoy hay lugares en el mundo donde se amenaza la vida de los cristianos. Así, los ejemplos que Pablo menciona no nos resultan extraños. En tales circunstancias, nos puede parecer imposible superarlas con nuestras propias fuerzas, y tendemos a la desesperación. Pero Pablo es enfático: “Nada podrá separarnos del amor de Dios.”
El versículo 36, citando el Salmo 44:22 –“Por causa de ti somos muertos todo el tiempo; somos contados como ovejas de matadero”– muestra la crudeza de la situación a la que se enfrentaba la iglesia primitiva, asumiendo el escenario de un posible martirio. Sin embargo, en el versículo 37, Pablo afirma de nuevo: “Antes, en todas estas cosas somos más que vencedores por medio de aquel que nos amó”. En lugar de fijarse solo en la dureza del presente, Pablo enfoca la esperanza de la resurrección y la victoria definitiva del Reino de Dios. El pastor David Jang aconseja meditar en el versículo 37 cuando nuestra fe flaquea, recordando que “lo que estamos viviendo hoy no lo es todo”.
Los versículos 38 y 39 enumeran con énfasis repetido las fuerzas espirituales y terrenales que amenazaban a la iglesia bajo el Imperio romano. Sin embargo, esto se expresa con un lenguaje dramático que transmite la idea de que ninguna de esas circunstancias, por más extremas que parezcan, puede separarnos del amor de Dios. “Ni la muerte ni la vida, ni ángeles ni principados ni potestades, ni lo presente ni lo porvenir, ni lo alto ni lo profundo, ni ninguna otra cosa creada” abarca inclusive la oposición más intensa. Pero todas esas realidades siguen siendo “creación”, y por lo tanto, se hallan bajo la soberanía del Creador. Siendo así, ¿cómo podría algo destruir “el amor de Dios en Cristo Jesús”, ratificado por la muerte y la resurrección de Su Hijo? Pablo responde sin dudas: “Nada podrá separarnos.”
El pastor David Jang, al reflexionar finalmente sobre esta afirmación, exhorta a tener en cuenta que Dios nos adopta como hijos con un “plan ininterrumpido” que culmina en la gloria. Por frágiles que seamos y por difíciles que sean las circunstancias, la salvación no queda a medias, sino que se lleva a su fin glorioso. Cada uno de nosotros se somete a la prueba de “¿realmente crees esto?” como parte de la vida de fe. Pablo ya señaló que estamos en tensión constante entre “la ley del pecado” y “la ley del Espíritu de vida” (Romanos 7–8). Sí, podemos fracasar, pero en esos momentos volvemos a la gracia de la cruz, al poder del Espíritu y a la intercesión de Jesús. Y entonces resuena de nuevo la proclamación: “¿Quién acusará?, ¿quién condenará?, ¿quién nos separará del amor de Cristo?”
La última sección de Romanos 8 nos enseña que cualquier tipo de amenaza o reto –incluso la duda interior– es superado por la declaración: “Dios ya venció, y Su amor nos sostiene.” De ahí que el creyente pueda tener paz, no solo en el día a día, sino incluso ante la muerte. Esta es la herencia que nos dejaron los “héroes de la fe”, y es el cierre ardiente que el apóstol Pablo da en Romanos 8.
Al llegar a esta conclusión, el pastor David Jang insiste en que nuestra fe no puede limitarse a “disfrutar solo de los días buenos”. Aunque no haya persecución como tal, la carga de la vida y la lucha diaria contra el pecado siguen presentes. Sin embargo, en medio de este “desierto”, lo que sostiene nuestra verdadera identidad y fuerza espiritual es creer que “Dios prepara un desenlace bueno y hermoso”. “El que no escatimó ni a su propio Hijo” (v. 32) es la fuente más poderosa para enfrentar el miedo. Y la certeza de ese amor se confirma en la declaración final del versículo 39: “nadie podrá separarnos del amor de Dios, que es en Cristo Jesús Señor nuestro.”
Romanos 8 concluye con esta verdad, pero los creyentes de Roma, y también nosotros hoy, seguimos experimentando la Palabra en la vida diaria. A menudo surgen conflictos dentro de la comunidad de fe, y hay presiones o poderes que nos oprimen desde el exterior. También nos acechan enfermedades físicas y crisis económicas. En todos esos momentos, debemos recordar las preguntas que Pablo reitera: “¿Quién condenará? ¿Quién nos separará? ¿Quién acusará?” Si tenemos la cruz, la resurrección, la presencia del Espíritu y las promesas gloriosas de Dios, ¿podrá algo derribar este amor? El pastor David Jang nos invita a evocar de nuevo la afirmación de Pablo en Romanos 8:18: “Tengo por cierto que las aflicciones del tiempo presente no son comparables con la gloria venidera que en nosotros ha de manifestarse.” Mientras vivamos en este amor, el destino final de nuestra vida no cambia.
La conclusión es única: por medio de “Aquel que nos amó” somos más que vencedores. Ni la tribulación, ni la angustia, ni la persecución, ni el hambre, ni la desnudez, ni el peligro o la espada pueden aniquilar definitivamente nuestra fe. Aunque sintamos dolor y sufrimiento reales en el presente, la verdad de que “Dios está de nuestra parte, Cristo intercede por nosotros desde la diestra del Padre y el Espíritu ora en nuestro interior” no se debilita ni desaparece. Todo lo contrario: gracias a ese amor, a veces la aflicción se convierte en oportunidad para experimentar aún más la gracia; la debilidad se transforma en fortaleza, y la muerte se convierte en puerta de la vida eterna. Así, en los versículos 28-39 de Romanos 8 se proclama de principio a fin la seguridad de la salvación, la gracia de la presciencia y predestinación, la perseverancia de los santos y la firmeza inquebrantable del pacto que no nos separa de Su amor.
Al concluir su exposición de Romanos 8, el pastor David Jang recalca de nuevo la frase clave: “Todas las cosas les ayudan a bien”. Nuestra vida mezcla logros y fracasos, alegrías y penas. Pero “a los que aman a Dios, a los que conforme a su propósito son llamados” todos esos elementos conforman un hermoso mosaico desde la perspectiva trascendente. Aún no vemos la imagen completa, pero ese proyecto final busca “conformarnos a la imagen de Su Hijo y que Él sea el primogénito entre muchos hermanos”. Y el poder que cumple ese plan proviene totalmente de Aquel que nos ama, de modo que nada puede destruirlo. Según la visión del mundo, nuestras circunstancias pueden lucir duras e incluso desesperanzadoras. Sin embargo, el creyente, confiando en la soberanía absoluta de Dios, puede experimentar la fuerza del evangelio y vivir con gratitud y esperanza “en el amor de Dios que es en Cristo Jesús”. Romanos 8:28-39 nos revela con brillantez este secreto bendito.
장재형(장다윗)목사는 로마서 8장을 강해하면서, 인간이 가진 불안과 한계를 넘어서는 구원의 확신과 하나님의 절대 주권을 매우 강조한다. 이 장의 28절부터 30절을 보면, 사도 바울은 “우리가 알거니와 하나님을 사랑하는 자 곧 그 뜻대로 부르심을 입은 자들에게는 모든 것이 합력하여 선을 이루느니라”고 선언한다. 인간은 인생을 살아가며 미래를 알 수 없는 불안에 늘 직면한다. 어느 날 내가 좋은 것이라 여겼던 것이 훗날 악한 결과를 낳을 수도 있고, 내게 손해처럼 보였던 것이 놀라운 유익으로 바뀔 수도 있다. 이런 한계와 불안정성이 인간의 삶을 뒤덮기 마련인데, 바울은 이를 하나님의 ‘합력하여 선을 이루게 하시는’ 섭리 안에서 해석한다.
장재형목사는 이 구절을 해설하면서, “하나님을 사랑하는 자”라는 표현이 핵심임을 유의하라고 권면한다. 곧, 우리 안에는 부족함도 있고 여러 연약함도 있지만, 그것이 ‘하나님을 사랑하는 자’라는 정체성 안에 있을 때, 하나님께서 그 모든 요소를 모자이크처럼 맞추시어 선을 이루신다는 것이다. 모자이크는 작은 조각들이 맞물려야 비로소 전체 그림이 드러나듯, 하나님의 백성들의 다양한 모습과 역경, 그리고 그 한계들이 결국 하나님의 계획 안에서 어우러져 선한 결말로 이끈다는 뜻이다. 그것은 단지 개개인의 부르심에만 국한되지 않고, 교회 공동체 안에서도 그렇게 ‘합력하여 선을 이루는’ 역사로 펼쳐진다.
바울은 이 사실을 아주 개인적으로 체험했다. 그는 처음에 예수 그리스도를 믿는 공동체를 맹렬히 박해하던 사람이었으나, 도중에 꺾여 오히려 가장 열정적인 전도자로 변했다. 그리하여 그 누구도 기대하지 못했던 기이한 반전이 일어났고, 초기 교회가 세계 곳곳으로 복음의 씨앗을 뿌리는 데 크게 이바지했다. 바울이 보기엔, 어떤 대적자도 하나님이 사랑하시는 자들을 근본적으로 무너뜨릴 수 없었고, 바로 그 사실을 이 로마서 8장에서 힘주어 강조한다.
로마서 8장 28절에서 “합력하여 선을 이룬다”는 이 구절은, 그 안에 하나님의 예정과 섭리를 함축하고 있다. 예정(predestination)이란 하나님이 미리 정하셨다는 것이고, 섭리(providence)란 하나님께서 미리 보고 미리 인도하시는 경륜을 말한다. ‘미리(pro) 본다(videre)’라는 라틴어에서 파생된 이 섭리 개념은, 우리 인간의 각 순간과 역사가 이미 하나님의 큰 그림 안에 자리잡고 있다는 것을 의미한다. 장재형목사는 이 부분을 가리켜 “하나님의 주권성(sovereignty)”이라고도 부르며, 이것이 기독교 역사 안에서 수없이 많은 논쟁과 토론의 중심이 되어왔음을 상기시킨다.
실제로 이 교리는 칼빈의 예정론, 특히 이중예정(double predestination)의 주된 근거 중 하나가 되었다. 선택받은 자와 유기된 자로 구분된다는 점 때문에 거센 반발과 논쟁이 있어왔으나, 칼빈이 목적으로 삼았던 것은 “하나님의 절대적 통치와 사랑 안에서 믿는 자가 누리는 놀라운 은혜의 확신”이라는 것이다. 시대적인 배경을 살펴보면, 칼빈이 활동하던 당대 이후로 점차 사람들이 이성중심, 합리주의에 치우치면서 신(神)은 우주를 창조했을 뿐 그 뒤로는 개입하지 않는다고 여기는 이신론(理神論, Deism)이 확산되었다. 이 사조는 하나님과 실제 살아 있는 관계성을 부인하였고, 인간 이성으로 자율적으로 세계를 해석하려 했다. 이에 대항하여 칼빈이 “하나님의 절대주권”을 강력히 설파한 것은, 하나님이 단지 우주 저편에 계신 분이 아니라, 우리가 살고 있는 역사와 세계 안에 능동적으로 관여하시며, 작은 새 한 마리의 생사까지도 주관하신다는 것을 강조하기 위함이었다. 그리고 바울도 로마서 8장에서 똑같은 전제를 가지고, 하나님이 사랑하시는 자들에게 일어난 모든 일은 결국 그분의 절대 통치 안에서 선을 이룬다고 말하는 것이다.
장재형목사는 여기서 ‘교회’가 부름받은 자들의 공동체라고 설명한다. 교회란 문자 그대로 ‘called out’, 곧 세상 가운데서 하나님의 뜻대로 선택되어 부르심을 입은 모임이라는 것이다. 그러므로 교회는 조직이나 외적인 행정 시스템만을 말하는 것이 아니라, 하나님을 사랑하는 자들이 모여, 그분의 신적 통치와 섭리를 믿고 순종하며, 서로를 보듬고 함께 길을 걸어가는 영적 공동체다. 그런 점에서 28절을 다시 살펴보면, “하나님을 사랑하는 자 곧 그 뜻대로 부르심을 입은 자들에게는”이라는 말은, 곧바로 “모든 것이 합력하여 선을 이루느니라”라는 놀라운 결론으로 이어진다. 우리의 부족함, 연약함, 때로는 파편 같은 인생의 조각들도 전능하신 하나님의 손에 의해 하나의 걸작으로 맞추어진다는 것이다.
29절과 30절로 넘어가면 바울은 더욱 분명하게 하나님의 예지(豫知)와 예정(豫定)에 대해 말한다. 하나님이 “미리 아신 자들”을 “미리 정하셨다”고 하고, 그들을 결국은 “부르시고, 의롭다 하시고, 영화롭게” 하신다고 정리한다. 이것이 교회의 성도들이 받은 구원의 단계이자 여정이다. 요약하면, 예지-예정-부르심(소명)-의롭다 하심(칭의)-영화(glorification)라는 흐름이며, 칭의와 성화와 영화의 과정으로 구분하기도 한다. 장재형목사는 바로 이 점에서 사도 바울이 말하는 예지예정론이, 단순히 어떤 운명론적 결정만을 말하는 것이 아니라, 오히려 “은혜의 절대성”을 말하는 것이라는 점을 주목해야 한다고 말한다. 곧, 사람이 믿음을 가지는 것은 전적으로 하나님의 은혜가 먼저 임했기에 가능한 것이며, 은혜가 ‘선행적’으로 주어졌다는 사실을 깨닫는 것이야말로 구원의 서정(序程)을 이해하는 중요한 열쇠라는 것이다.
바울 자신이 가장 강력하게 체험한 바, 그가 스데반을 돌로 치는 데 앞장섰던 흉악한 박해자였으나, 도리어 예수 그리스도의 열렬한 사도가 된 과정을 떠올려보면, “왜 이런 나를 택하셨는가?”에 대한 물음은 바울 안에 매우 크게 자리했을 것이다. 스스로 뼈아픈 죄의식을 겪었으나, 결론적으로 그 모든 악함과 부족함을 미리 아시고, 또 그렇게 알면서도 용납하신 하나님의 은혜를 그는 로마서 8장에서 찬양하지 않을 수 없었다. “우리를 사랑하시는 이로 말미암아 넉넉히 이긴다.” 바울은 그 말의 실제적 증거였다.
하나님이 예지와 예정을 통해 그의 사랑하시는 자들을 구원하시되, 구원에만 그치지 않고 “그 아들의 형상을 본받게 하기 위해” 우리를 부르셨다는 것이 29절의 핵심이다. 우리의 목표는 예수 그리스도를 닮아가는 것이며, 그분을 첫째(맏아들)로 두고, 그분의 뒤를 잇는 많은 형제자매가 되도록 부르심 받았다는 것이다. 이것이 바울이 말하는 ‘더 큰 구원의 목적’이다. 단순히 죄 사함과 심판 면제에서 끝나는 것이 아니라, 하나님의 자녀로서 예수의 형상을 닮아가는 영적 성장과 완성으로 나아가는 것이 바로 구원의 완전한 의미다.
30절에서 “또 미리 정하신 그들을 또한 부르시고, 부르신 그들을 또한 의롭다 하시고, 의롭다 하신 그들을 또한 영화롭게 하셨느니라”라는 말은, 구원의 단계에 대한 바울의 확신을 또 한 번 웅장하게 드러낸다. 미리 아시고 정하신 바에 따라 부르시고, 의롭다 하시며, 마침내 영화로 이끄시는 하나님의 섭리가 과연 흔들릴 수 있는가? 바울의 대답은 단호하다: 절대 흔들리지 않는다. 장재형목사는 바로 이 부분이 기독교 신앙이 가지고 있는 내적 평안과 확신의 근본이라고 말한다. ‘선택’을 받았다는 사실이 자칫 잘못된 교만이나 타인을 정죄하는 수단으로 비칠 때도 있지만, 바울이 말하려는 것은 교만의 근거가 아니라 “자격 없는 자를 향한 하나님의 극진한 사랑”을 더욱 기뻐하고 감사해야 한다는 메시지다. 그리고 그 사랑이 얼마나 강력한지, “누가 우리를 대적하겠느냐?”라는 선언으로 이어진다.
31절에 이르면 바울은 “그런즉 이 일에 대하여 우리가 무슨 말 하리요?”라고 말한다. 여기에 “이 일”이란 하나님이 미리 아시고, 예정하시고, 부르시고, 의롭다 하시고, 영화롭게 하신 그 전 과정을 뜻한다. 인간의 이성이나 그 어떤 세력이 이 과정을 무효화하거나 ‘아니라’고 단정 지을 수 있겠는가? 당연히 없다는 결론을 바울은 강조하고 있다. 이어서 “만일 하나님이 우리를 위하시면 누가 우리를 대적하리요?”라는 찬양 같은 선언이 나오는데, 이것은 구원에 대한 확고부동한 안전을 나타낸다. 구원받은 우리가 그 은혜 안에 있기에, 결코 다른 어떤 힘도 이 구원을 무너뜨릴 수 없음을 시편의 고백까지 들어서 설명한다. “여호와는 나의 빛이요 나의 구원이시니 내가 누구를 두려워하리요?”라는 다윗의 시(시편 27편)나, “나의 영혼이 잠잠히 하나님만 바람이여”(시편 62편)라는 시편 기자의 노래가 그 예다.
장재형목사는 이런 말씀을 해설하면서, 인간이 죄짓고 넘어지는 현실을 부정하지 않는다. 구원받았다고 해서 죄가 사라지는 것처럼 착각해서는 곤란하다. 다만 인간의 불신앙이나 의심, 죄로 인해 휘청일 때도, 우리를 건지시는 쪽은 우리의 노력이나 공로가 아니라 “하나님의 예정과 섭리, 그리고 변함없는 사랑”이라는 사실이 변치 않는다는 것을 믿음으로 받아들이라고 가르친다. 죄인은 끊임없이 “정말 내가 구원받았을까?” “내가 이렇게 또 넘어졌으니 버림받은 것이 아닐까?”라고 의심하지만, 바울은 “누가 우리를 고발하리요? 누가 우리를 정죄하리요?”라고 반문하며, 하나님께서 친히 의롭다 하신 자를 감히 누가 죄인이라 정죄하겠느냐고 묻는다.
32절에서 “자기 아들을 아끼지 아니하시고 우리 모든 사람을 위하여 내주신 이가”라는 표현은, 창세기 22장에서 아브라함이 그 독자 이삭을 바쳤던 장면을 상기시키지만, 그것보다 훨씬 더 큰 하나님의 사랑을 보여준다. 아브라함도 믿음으로 이삭을 드렸지만, 하나님의 경우에는 신적 전능자이면서 동시에 그 독생자 예수 그리스도를 십자가에 못박게 함으로써 죄인들을 구원하셨다. 바로 이 희생으로 인해 우리의 구원이 가능해졌다. 그러니 아들까지 내어주신 하나님께서, “어찌 그 아들과 함께 모든 것을 우리에게 주시지 않겠느냐?”라는 말은 하나님의 긍휼과 자비가 끝이 없음을 증언한다.
장재형목사는 “하나님의 사랑”을 말할 때, 특히 이 32절을 중심으로 그 어떤 것도 우리의 구원을 흔들 수 없음을 재차 강조한다. 인간의 가장 큰 위기는 사망이지만, 예수 그리스도는 그 사망권세를 이기시고 부활하셨으며, 지금도 하나님 우편에서 우리를 위해 간구하신다. 그러므로 신앙인이란 주님의 사랑으로 옷 입은 자들이며, 설사 외적인 박해가 오거나 내면의 죄책이 엄습한다 해도, 최종적으로 나를 고발할 이는 오직 하나님뿐이신데, 그 하나님께서 나를 의롭다 하셨기에 아무런 고발도 유효하지 않다는 결론으로 이어진다. 이것이 33절과 34절에서 “누가 능히 고발하리요” “누가 정죄하리요”라는 말로 반복되고, 곧이어 하나님의 우편에 계신 예수 그리스도의 중보로 완성된다.
사도신경에 등장하는 “장사된 지 사흘 만에 죽은 자 가운데서 다시 살아나셨으며, 하늘에 오르사 전능하신 아버지 하나님 우편에 앉아 계시다가”라는 고백 역시 로마서 8장 34절과 정확히 일치한다. 예수께서 산 자와 죽은 자를 심판하실 분인데, 그분이 도리어 우리를 위해 계속 간구하시고 변호하신다. 그러니 이보다 더 큰 위로가 어디 있겠는가. 장재형목사는 이는 구원받은 자의 든든한 기초이며, 인간이 의심이나 두려움에서 자유롭게 되어야 할 이유라고 해설한다.
이처럼 바울이 로마서 8장에서 선언하는 구원은, 하나님의 예지와 예정이라는 기둥 위에 서 있고, 우리를 부르시는 소명과 의롭다 하시는 칭의, 그리고 궁극적으로 영화로운 자리로 이끄시는 하나님의 섭리가 이어지며, 끝내 “누가 우리를 대적하리요, 누가 고발하리요, 누가 정죄하리요”라는 강력한 도전 앞에서도 흔들리지 않도록 보존된다. 예수 그리스도는 죽으실 뿐 아니라 다시 살아나시고, 하나님의 우편에 앉으셔서 지금도 우리를 변호하고 계신다. 바로 이런 메시지를 통해 우리는 구원의 불안정성에서 벗어나, ‘확신’이라는 단단한 반석 위에 올라서게 된다.
장재형목사는 결론적으로, 이 로마서 8장에 대한 해설에서 하나님이 우리를 택하신 사랑이 어떤 상황에서도 흔들리지 않는다는 사실을 단순히 교리적 지식이 아니라 실제 삶의 위로와 능력으로 경험해야 한다고 말한다. 칼빈이 살던 시대의 이신론자들이나, 오늘날의 세속주의나 과학만능주의에 빠져 있는 사람들처럼, 하나님을 한낱 멀리 계신 어떤 조물주나 지적 원리 정도로 치부해버리면, 신앙은 그 즉시 무력해진다. 그러나 바울이 “모든 것이 합력하여 선을 이루느니라”라고 한 믿음을 가질 때, 또“누가 우리를 대적하리요”라는 담대한 선포를 할 때, 우리가 얻는 것은 단순한 위안이 아니라 삶을 바꾸는 확신이다. 그리고 그 확신이 있기에, 바울은 이어지는 마지막 절들에서 “누가 우리를 그리스도의 사랑에서 끊으리요”라고 외칠 수 있었다.
2. 우리를 사랑하시는 이로 말미암아 넉넉히 이기는 삶
장재형목사는 로마서 8장 후반부를 해설하면서, “누가 우리를 그리스도의 사랑에서 끊으리요?”라고 묻는 바울의 말이야말로 가장 아름다운 신앙고백 중 하나라고 말한다. 35절에서 바울은 성도가 겪을 수 있는 모든 어려움을 나열한다. 환난, 곤고, 박해, 기근, 적신, 위험, 칼 등 일곱 가지이며, 이것들은 모두 신앙인의 길에 실질적으로 닥칠 수 있는 극한 상황들이다. 실제로 바울 시대에 로마의 그리스도인들은 박해와 압력을 받았고, 생존 자체가 위협당했다. 기근과 헐벗음, 처형의 공포가 늘 주변을 떠돌았다. 그렇다고 해서 교회와 성도들이 이 모든 두려움 앞에서 좌절하고 무너져야 하는가? 바울은 분명히 말한다. “그러나 이 모든 일에 우리를 사랑하시는 이로 말미암아 우리가 넉넉히 이기느니라(37절).”
“넉넉히 이긴다”는 것은 간신히 버티다가 마지막에 겨우 살아남는 수준이 아니다. 하나님의 사랑이 워낙 견고하기에, 고난의 폭풍이 몰아쳐도 “궁극적 승리”가 확정되어 있다는 표현이다. 이는 궁극적 승리인 구원, 그리고 최종적인 하나님 나라의 영광에 대한 바울의 확신에서 기인한다. 예수께서 이미 “세상을 이기셨다”라고 요한복음 16장 33절에서 선언하셨는데, 우리도 그 길을 뒤따라가며, 비록 세상에서는 환난을 당할지라도 그리스도의 승리에 참여한다는 뜻이다. 장재형목사는 로마서 8장 37절을 가리켜, “한없이 작고 연약한 존재인 인간이, 전능자의 품 안에 있기에 당당히 고백할 수 있는 문장”이라고 설명한다. 지극히 낮은 자가 가장 높으신 왕의 손을 잡고 걸어가는 형국이니, 넘어지지 않을 수 있고, 넘어져도 다시 일어설 수 있다.
바울은 38-39절에 이르러 유명한 구절로 절정을 이룬다. “내가 확신하노니 사망이나 생명이나 천사들이나 권세자들이나 현재 일이나 장래 일이나 능력이나 높음이나 깊음이나 다른 어떤 피조물이라도, 우리를 우리 주 그리스도 예수 안에 있는 하나님의 사랑에서 끊을 수 없으리라.” 일곱 가지 고난에 이어, 여기서는 아홉 가지 이상의 가능한 모든 대적 요소를 언급한다. 사망, 생명, 천사, 권세, 현재와 미래, 능력, 높음과 깊음 등 공간과 시간, 영적 세계와 물질 세계, 심지어 우주적 질서에 이르기까지 모든 것을 아우르며, 이것들이 아무리 거대하고 강력해 보여도 결코 하나님의 사랑을 무너뜨릴 수 없다고 말한다.
여기서 높음(ὕψωμα)이나 깊음(βάθος)이라는 표현은 당시 사람들이 별자리를 보고 미래를 점쳤던 점성술적 세계관까지 포함한다고 보는 해석도 있다. 당시 많은 이들이 별들의 배치나 움직임에 의해 인생이 정해진다고 믿었기 때문이다. 하지만 바울은 그런 점성술적 운명론까지도 부정한다. 아무리 별의 운행과 천체의 질서가 인간의 운명에 영향을 준다고 주장해도, “그리스도 예수 안에 있는 하나님의 사랑”을 이겨낼 수는 없다고 말한다. 장재형목사는 현대를 살아가는 우리 역시, 과학적 자료나 환경적 요인, 개인의 경험 등에 의해 좌우되어 결국 ‘인간은 어쩔 수 없는 존재’라고 체념하기 쉽지만, 바울의 확신은 전혀 다르다고 강조한다. 하나님이 우리를 택하시고, 독생자 예수 그리스도를 희생시키면서까지 보여주신 사랑, 그리고 부활과 승천, 성령의 내주와 중보 사역으로 지금도 계속 보증되는 그 사랑만큼은 그 어떤 피조물도 끊어낼 수 없다는 것이다.
더 나아가, “장래 일이나 현재 일이나”라는 표현은 시간성에 대한 두려움까지도 극복한다. 과거의 죄나 실패가 또다시 발목을 잡을 것 같고, 미래의 불확실성에 떨기도 하지만, 바울은 현재와 장래가 모두 그리스도 안에서 붙들려 있다는 것을 선포한다. 그래서 신앙인은 두려움에 사로잡히지 않고, 오히려 ‘이미 이긴 전쟁’을 치르는 자의 마음으로 살아갈 수 있다. 마치 승리가 확정된 게임을 플레이하는 사람처럼, 현재 당하는 어려움과 문제는 잠시의 아픔이 될 수 있지만 결말은 정해져 있다는 것이다. 장재형목사는 이를 “성도의 견인(堅忍)”이라는 신학 용어와 결부시킨다. 한 번 구원받은 자는 하나님의 절대적인 사랑 안에서 끝까지 인도되고 지키심을 받기에, 궁극적 실패나 파멸로 돌아서지 않는다는 것이 성도의 견인이다. 물론 인간적인 허물과 죄로 인해 도중에 넘어질 수는 있으나, 최후의 구원에서 탈락하지 않는다는 의미다.
로마서 8장이 이러한 확신을 주는 이유는, 우리의 노력이나 의지가 완벽해서가 아니다. 오로지 하나님이 택하셨고, 부르셨고, 의롭다 하셨고, 영화롭게 하실 것이기 때문이다. 그리고 그 계획을 이루기 위해 예수 그리스도께서 이미 십자가에서 죽으시고 부활하셨으며, 지금도 하늘에서 우리를 중보하신다. 동시에 성령님 역시 우리 내부에서 말할 수 없는 탄식으로 간구하시고, 우리를 거룩하게 변화시키는 일을 해나가신다. 이것이야말로 바울이 “누가 우리를 그리스도의 사랑에서 끊으리요?”라고 말할 수 있는 전적인 근거다.
장재형목사는 이 부분을 읽을 때, “우리를 사랑하시는 이로 말미암아”라는 표현에 특별히 주목하라고 조언한다. 구원의 출발부터 여정과 완성까지, 전부 “사랑하시는 이”에게 달려 있다는 의미다. 어떤 환난이나 고통, 심지어 죽음이 다가와도, “우리를 사랑하시는 이”는 그저 멀리서 지켜보고만 계시는 분이 아니기에, 우리는 넉넉히 이긴다. 그런 점에서 성도의 삶은 늘 평탄하거나 고통이 전무한 길이 아니다. 오히려 고난이 있을 수밖에 없지만, 그 과정조차 우리가 하나님의 사랑을 더욱 깊이 체험하는 시간이 된다. 복음서 곳곳에서 예수님이 제자들에게 가르치시고 보여주셨던 삶이 그랬고, 사도행전에서 교회가 걸어갔던 길이 그러했다. 박해와 기근, 불안과 위험 속에서도, 교회는 계속 자라났고 복음은 편만하게 퍼져나갔다.
오늘날 우리에게도 이 교훈은 유효하다. 예수를 믿는 것이 편안한 길이 아니라, 세상의 조류와 불의와 타협하지 않음으로 인해 때로는 소외와 비난을 받을 수도 있다. 어떤 이들은 “기근”이나 “적신”까지 체험할 정도로 궁핍한 삶을 살 수도 있다. 또 어떤 이들은 가족이나 공동체로부터 “박해”를 당하기도 한다. 심지어 목숨의 위협을 받는 지역이나 상황도 지구상에는 여전히 존재한다. 그러므로 바울이 말하는 고난의 항목은 현대인에게도 결코 낯선 이야기가 아니다. 이런 상황에서, 하나님의 사람들은“이걸 극복할 만한 내 능력이 충분하지 않다”며 좌절하기 쉽지만, 바울은 오히려 당당하게 “아무것도 우리를 하나님의 사랑에서 끊을 수 없다”고 확언한다.
특히 36절에 나오는 시편 44편 22절의 인용, “우리가 종일 주를 위하여 죽임을 당하게 되며 도살당할 양 같이 여김을 받았나이다”라는 구절은, 순교적 상황을 현실로 받아들여야 했던 초기 교회의 위급함을 잘 표현한다. 믿음의 길은 때로 죽음의 위협까지 동반한다. 하지만 바울은 그럼에도 불구하고 37절에서 “그러나 이 모든 일에 우리를 사랑하시는 이로 말미암아 우리가 넉넉히 이기느니라”고 선언하며, 죽음 너머의 부활 소망, 그리고 하나님 나라의 절대적 승리를 바라보았다. 장재형목사는 믿음이 약해질 때마다 이 37절 말씀을 묵상하고, “지금의 환난이 내게 주어진 전부가 아니다”라는 사실을 되새기라고 권면한다.
38절과 39절에서 바울이 연달아 열거하는 내용은, 당시 로마 제국의 박해나 영적 도전이 얼마나 극심했는지를 보여주지만, 동시에 어떤 상황도 하나님의 사랑을 끊을 수 없음을 극적인 언어로 전달한다. “사망이나 생명이나 천사들이나 권세자들이나 현재 일이나 장래 일이나 능력이나 높음이나 깊음이나 다른 어떤 피조물이라도” 모두, 결국 창조주 하나님 앞에서는 ‘피조물’에 불과하다. 인간이 경험하는 가장 극단적 두려움인 사망도, 가장 강력해 보이는 세상 권세자들도, 신비롭고 거대한 우주적 존재들조차도 하나님의 주권을 벗어나지 못한다. 그렇다면 하물며, 하나님이 독생자의 죽음과 부활로 보증하신 “그리스도 예수 안에 있는 사랑”을 무너뜨릴 수 있을까? 바울의 답은 단연 “아니라”이다.
장재형목사는 최종적으로 이 말씀을 정리하면서, 하나님께서 우리를 자녀로 부르신 때부터 이미 그 영광의 자리에 이르기까지‘지속적인 경륜’을 가지고 계시다는 사실에 집중해야 한다고 조언한다. 우리가 어떤 연약함과 상황에 놓이든지, 구원은 거기서 미완으로 머무르지 않고 최종적으로 영화롭게 될 때까지 이끌려 간다. 한편으로는 “이 사실을 믿느냐?”가 늘 신앙의 시험대로 우리 앞에 놓인다. 바울이 여러 차례 언급했듯, 우리는 “죄의 법”과 “생명의 성령의 법” 사이에서 날마다 싸운다(로마서 7~8장). 때론 실패도 하지만, 그때마다 우리가 돌아갈 곳은 십자가의 은혜요, 성령의 능력이요, 예수 그리스도의 중보 사역이다. 바로 거기서, “누가 우리를 고발하리요?” “누가 정죄하리요?” “누가 그리스도의 사랑에서 끊으리요?”라는 담대한 고백이 다시금 울려 퍼진다.
로마서 8장의 후반부는, 우리가 성도로서 나아갈 때 맞닥뜨릴 수 있는 모든 위협과 도전, 그리고 인간 내부의 의심을 향해, “하나님이 이미 이기셨고, 그 사랑으로 우리를 붙들고 계시니, 너희가 능히 대적하지 못한다”고 선포한다. 그러므로 신자는 하루하루의 삶을 지나면서도, 심지어 죽음이 다가오는 순간이라 해도, 하나님의 사랑에 대한 확신 가운데 평안할 수 있다. 그것이 믿음의 선배들이 우리에게 남겨준 유산이며, 바울 사도의 불꽃 같은 열정이 담긴 로마서 8장의 결론이다.
장재형목사는 이 결론을 대하면서, 우리의 신앙이 단지 ‘좋은 날만 골라 사는’ 얄팍한 수준이 되어서는 안 된다고 말한다. 박해가 없어도, 여전히 인생의 무거운 짐은 존재하고, 죄와 싸우는 끊임없는 영적 전쟁이 우리 내부에 벌어진다. 그러나 광야와 같은 삶 속에서도 “주께서 예비하신 선하고 아름다운 결말”을 확신하는가, 이것이야말로 성도의 참된 자존감이며 영적 힘이다. “아들을 아끼지 아니하시고 내어주신 그 사랑”이야말로, 우리가 두려움과 싸울 수 있는 가장 큰 원천이기 때문이다. 그리고 이 사랑이 확실하다는 사실이 바로, “우리 주 그리스도 예수 안에 있는 하나님의 사랑에서 끊을 수 없으리라”라는 마지막 39절의 성찰이자 고백이다.
로마서 8장은 여기에서 끝나지만, 이 편지를 받아든 로마의 그리스도인들은, 그리고 오늘을 살아가는 우리는, 이 말씀을 삶 속에서 계속 경험하게 된다. 신앙 공동체 안에서 때로 갈등이 생기고, 외부적인 환경이나 세상의 사상, 권력으로 인해 고초를 겪을 수도 있다. 신체적 질병이나 경제적 위기 같은 현실적인 시련도 닥쳐온다. 그럴 때마다 우리가 바라볼 것은 “누가 정죄하리요, 누가 끊으리요, 누가 대적하리요?”라는 바울의 일곱 겹, 아홉 겹으로 덧씌워진 강력한 반문들이다. 십자가와 부활, 성령의 내주, 그리고 하나님의 영광스러운 약속이 있는데, 과연 그 무엇이 이 사랑을 무너뜨릴 수 있겠는가? 장재형목사는“장차 보게 될 영광과 지금 겪는 고난은 비교할 수 없다”고 말한 바울의 고백(로마서 8장 18절)을 다시금 상기시키며, 우리가 이 사랑 안에서 살아가는 한, 삶의 방향과 결말은 바뀌지 않는다고 가르친다.
결론은 하나다. 우리를 사랑하시는 이로 말미암아 우리는 넉넉히 이긴다. 환난이나 곤고, 박해나 기근, 적신이나 위험, 혹은 칼이 몰려와도 그것들이 우리의 믿음을 최종적으로 파괴할 수는 없다. 비록 현장감 있는 고통과 시련을 겪을지라도, 하나님이 우리 편에 서 계시고, 예수 그리스도가 하나님 우편에서 중보하시며, 성령이 우리 마음 안에서 간구하신다는 진리가 약화되거나 삭제되지 않는다. 오히려 그 사랑 때문에, 때로 고난은 더 깊은 은혜 체험의 장이 되고, 약함은 강함이 되며, 죽음은 영원한 생명의 문으로 변한다. 이처럼 로마서 8장 28-39절 말씀은, 처음부터 끝까지 구원의 확신과 ‘예지예정’의 은혜, 성도의 견인, 그리고 결국 사랑에서 끊을 수 없는 언약의 견고함을 설파한다.
장재형목사는 이 로마서 8장의 강해를 마무리하며, 다시 한 번 ‘합력하여 선을 이루심’이라는 키워드를 상기시킨다. 우리의 삶은 때로 성취와 실패, 기쁨과 슬픔이 뒤섞여 있다. 그러나 “하나님을 사랑하는 자 곧 그 뜻대로 부르심을 입은 자들에게는” 이 모든 것이 초월적 관점에서 아름다운 모자이크로 완성된다. 이 완성의 그림은 아직 우리가 다 보지 못하나, 결국은 ‘그 아들의 형상을 본받게 하고 많은 형제 중 맏아들이 되게 하시려는’ 하나님의 계획에 속해 있다. 그리고 그 계획을 이루는 능력은 전적으로 우리를 사랑하시는 분에게서 나오기에, 어떤 세력도 이를 무너뜨릴 수 없다. 세상의 관점으로는 험난하고 때로 절망적인 현실 앞에서, 신앙인은 하나님의 절대 주권을 의지하며, 복음의 능력을 경험하고, “우리 주 예수 그리스도 안에 있는 하나님의 사랑” 안에서 감사와 소망으로 살아갈 수 있다. 로마서 8장 28-39절은 바로 그 비밀을 우리에게 찬란하게 보여주는 복된 말씀이다.
Dans ce texte, nous allons nous concentrer sur la scène de la prière de Jésus à Gethsémané, relatée dans l’Évangile selon Marc au chapitre 14, versets 32 à 42, tout en approfondissant le sens de « marcher avec le Christ », thème que le pasteur David Jang a souvent souligné. Nous nous pencherons sur la souffrance de Jésus, la réaction des disciples et la prière solitaire qui révèle l’essence même de la foi, afin de discerner le message qui nous est adressé aujourd’hui et d’examiner l’enseignement principal que le pasteur David Jang souhaite transmettre. Le propos s’enchaînera sans divisions en sous-thèmes, suivant un seul fil conducteur : comment la scène de Jésus priant dans les larmes et la détresse au jardin de Gethsémané se relie-t-elle à la vie de chacun d’entre nous, et en quoi cette expérience nous éclaire-t-elle sur le chemin du disciple qui marche avec le Christ ?
Pour commencer, dans Marc 14, nous voyons que Jésus est à l’aube de la mort sur la croix. Après avoir célébré le repas de la Pâque avec ses disciples, il se rend au jardin de Gethsémané, au pied du mont des Oliviers, où il prie avec une intensité telle que sa sueur devient comme des gouttes de sang. Le « mont des Oliviers » évoque généralement une forêt d’oliviers, et « Gethsémané » signifie « pressoir à huile », c’est-à-dire un lieu où l’on pressait les olives pour en extraire l’huile. Le pasteur David Jang souligne ici la double portée symbolique de l’huile d’olive : elle est associée à la paix et à la pérennité, mais aussi à la tradition d’onction des rois, telle qu’on la retrouve dans la Bible. En hébreu, « Mashia’h » (Messie) et en grec, « Christos » (Christ) signifient tous deux « l’oint ». Ainsi, bien que Jésus se tienne à Gethsémané en tant que Christ, c’est-à-dire Roi oint, l’image que voient les disciples n’est pas celle d’un couronnement royal, mais bien celle de Jésus suant des gouttes de sang alors qu’il se prépare à la souffrance de la croix. Cette opposition entre la fonction royale de Jésus et la prière d’une douleur extrême forme un contraste d’une intensité unique dans l’ensemble de l’Écriture.
La prière de Jésus à Gethsémané, communément rapportée dans les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc, ne figure pas dans l’Évangile de Jean. Le pasteur David Jang explique que Jean, dès son chapitre 13, éclaire déjà la manière dont Jésus a pleinement accepté de porter la croix, ce qui l’aurait amené à ne pas relater en détail l’épisode de la prière de Gethsémané. En Jean 13, Jésus annonce lors de la Cène avec ses disciples qu’il est désormais « glorifié » et prononce un discours d’adieu d’ordre eschatologique. Autrement dit, avant même que ne commencent ses souffrances, Jésus a déjà proclamé que la voie de la croix constitue sa « gloire », faisant de ce choix un acte décidé. Le pasteur David Jang interprète ce fait ainsi : « Dès avant le Calvaire, le Seigneur avait opté pour la voie du Christ. Jean, désireux de souligner la majesté royale d’un Jésus pleinement réceptif à la volonté du Père, pourrait avoir choisi d’omettre la prière de Gethsémané. »
Néanmoins, les Évangiles synoptiques (Matthieu, Marc, Luc) nous dévoilent la profondeur de l’angoisse humaine et des pleurs de Jésus. Dans Marc 14, 33-34, il est écrit que Jésus « commença à éprouver de la frayeur et des angoisses » et qu’il déclara : « Mon âme est triste à en mourir. » L’Épître aux Hébreux (5, 7) ajoute : « C’est lui qui, dans les jours de sa chair, offrit avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort. » Voilà qui illustre de façon vivante l’humanité de Jésus : il est semblable à nous. En même temps, il manifeste un acte de foi suprême en s’adressant à Dieu comme à son « Abba, Père », et en demeurant obéissant jusqu’au bout. Le pasteur David Jang déclare : « Jésus a prié avec une ardeur telle que sa sueur en est devenue comme du sang. Cela montre sans détour combien la voie de la croix est terrible et ne peut être envisagée sans une terreur et une souffrance profondément humaines. » Pourtant, Jésus s’écrie : « Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux », démontrant ainsi une soumission parfaite à la volonté divine.
À ce stade, nous devons retenir, comme le rappelle souvent le pasteur David Jang, que Jésus aurait effectivement pu « éviter » le chemin de la croix. Dans les récits de Matthieu 26 ou Marc 14, on retrouve la demande de Jésus : « Que cette coupe s’éloigne de moi. » D’un côté, Jésus, Fils de Dieu mais aussi pleinement homme, exprime la terreur et la souffrance extrêmes qu’entraîne la perspective de la mort. Et dans le même élan, il poursuit sa prière par : « Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux. » Pour le pasteur David Jang, « lorsque nous affirmons vouloir suivre la volonté de Dieu dans notre vie de foi, il nous arrive souvent d’éprouver faiblesse et tentation de fuir. Jésus lui-même a traversé ce moment, mais il a persévéré dans la volonté du Père jusqu’au bout, nous montrant ainsi l’exemple. » Voilà un défi incontournable pour tous ceux qui veulent marcher avec le Christ, mais aussi un message de consolation et d’espérance.
Pendant ce temps, les disciples s’endorment. Pierre, notamment, avait affirmé pendant le repas : « Je ne te renierai en aucun cas ; je suis prêt à mourir avec toi. » Jésus lui avait rétorqué : « Avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » Or, au jardin de Gethsémané, alors que Jésus les invite à prier avec lui, Pierre et les autres disciples s’endorment, incapables de tenir ne serait-ce qu’une heure en prière. Jésus leur lance : « Simon, tu dors ! Tu n’as pu veiller une heure ? Veillez et priez afin de ne pas entrer en tentation. » Le pasteur David Jang, à ce sujet, remarque : « C’est le moment le plus décisif pour le Seigneur, un combat spirituel de toute une vie, mais les disciples, inconscients de la gravité de la situation, sombrent dans le sommeil comme s’ils faisaient une simple promenade nocturne. C’est hélas une image de nous-mêmes : bien souvent, alors que Dieu agit dans l’histoire et que tout est d’une grande solennité, nous ne percevons rien et nous nous couchons. »
Au moment de l’arrestation de Jésus, les disciples fuient précipitamment. Dans Marc 14, 51-52, un jeune homme qui le suivait, vêtu seulement d’un drap, est saisi ; il s’échappe en laissant le drap et s’enfuit nu. Selon la tradition, ce « jeune homme » serait l’évangéliste Marc lui-même. Le pasteur David Jang explique : « On suppose souvent que le dernier repas pascal s’était tenu dans la maison de Marc et qu’après le départ de Jésus et des disciples vers le mont des Oliviers, Marc, réveillé en sursaut, aurait voulu se ruer à leur suite. Mais par peur, il a fini par s’enfuir nu, abandonnant son drap. » Marc n’a pas dissimulé cette scène honteuse dans son Évangile ; au contraire, il la dévoile sans ambages, soulignant à quel point la faiblesse humaine peut se manifester, tout en témoignant que cette faiblesse peut être restaurée par l’amour de Jésus. Le pasteur David Jang qualifie cela de « confession de foi sincère » et ajoute : « Marc reconnaît publiquement ses propres faiblesses et célèbre la grâce du Seigneur qui l’a transformé. Nous aussi, plutôt que de masquer nos faiblesses, devons les reconnaître, afin de laisser la puissance de Dieu se déployer. »
Ainsi, Gethsémané, lieu où Jésus, Roi oint, aurait dû être intronisé, est devenu un lieu de douleur et de détresse, où il sue sang et eau. Cet événement montre qu’avant que le titre de « Christ » ne soit pleinement assumé – c’est-à-dire avant que Jésus ne soit officiellement reconnu et confessé comme « l’oint de Dieu » –, la croix et la résurrection étaient inévitables. Les disciples n’étaient pas prêts à le reconnaître comme Roi, ni à marcher résolument à ses côtés sur ce chemin. De là, la solitude qui entoure Jésus, solitude qui atteint son paroxysme dans la sueur de sang de Gethsémané et sur le Calvaire. Le pasteur David Jang précise : « Les disciples, même après avoir reçu le pain et le vin et entonné un hymne pendant la Pâque, étaient complètement ignorants de la souffrance imminente. Au moment où le sang de l’agneau pascal coulait dans le torrent du Cédron, ils ne saisissaient pas la portée du sacrifice du Seigneur. Jésus a traversé seul ces eaux rougies pour pénétrer dans Gethsémané, où il a prié avec larmes et sang. »
Dans cette scène, Jésus s’adresse à Dieu en l’appelant « Abba, Père ». Ce terme combine l’araméen « Abba » (Papa) et le grec « Patêr » (Père), exprimant l’intimité et la confiance absolue qui unissent Jésus au Père. Durant son ministère en Galilée, Jésus parlait déjà de « votre Père qui est aux cieux », mais dans cette vallée de souffrance, sa prière prend la forme encore plus intime et pressante de « Papa, Père ! ». Le pasteur David Jang souligne : « Dans le parcours de la foi, la plus grande tentation survient quand nous mettons en doute l’amour de Dieu à notre égard. Même Jésus, dans sa souffrance extrême, a crié “Abba, Père”, nous laissant l’exemple que, dans la crainte la plus profonde, nous devons placer notre confiance entière en Dieu. » Même face au pouvoir le plus écrasant de la mort, nous ne renonçons pas à croire en la bonté de Dieu ; nous confessons : « Père, tout t’est possible. »
Autre élément notable : la prière de Jésus ne vise pas à « obtenir » un avantage, mais à « engendrer » l’obéissance. Jésus demande que « cette coupe s’éloigne » si possible, mais conclut finalement avec : « Non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux. » À ce propos, le pasteur David Jang déclare : « Nous voulons souvent, par la prière, “faire changer” la volonté de Dieu. Mais la prière que Jésus nous enseigne, c’est celle qui nous “change” pour adhérer à la volonté de Dieu. C’est là toute l’essence de la prière de Gethsémané : au-delà de notre volonté et de nos émotions, nous soumettre jusqu’au bout au Père. » Ainsi, la prière de Gethsémané demeure le modèle intemporel pour tous les chrétiens, offrant la force de suivre le Seigneur dans n’importe quelle situation.
Pourtant, des disciples encore fragiles n’ont pu se joindre à Jésus dans cette prière. Pierre s’est endormi, Jacques et Jean n’ont pas saisi la gravité de l’heure. Alors que Jésus leur dit : « Vous n’avez pu veiller une heure ? Veillez et priez, afin de ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible », ils demeurent sans réaction. Le pasteur David Jang voit dans ces hommes l’image de « l’Église dans sa dimension humaine » : « Même des croyants au discours assuré peuvent, quand la crise survient, s’endormir ou s’enfuir. C’était vrai à l’époque de Jésus, et c’est pareil de nos jours. D’où la nécessité de méditer la prière de Gethsémané, de percevoir notre vraie condition, et plutôt que de nous enorgueillir comme Pierre, de nous agenouiller comme Jésus, abandonnant tout dans les mains du Père. »
Après cette troisième prière, Jésus s’exclame : « Dormez maintenant et reposez-vous ! C’est fait, l’heure est venue ! » puis il accueille volontiers son destin de croix. Quand les soldats arrivent, les disciples se dispersent. Le pasteur David Jang commente : « Même avec de bonnes résolutions et une détermination ardente, sans la prière dans l’Esprit, nous tombons aisément. Pierre, qui criait qu’il ne renierait jamais le Seigneur, finit par le renier de la façon la plus humiliante. Mais Jésus, sachant d’avance sa chute, a continué de l’aimer et de le relever. » C’est là un message d’espérance : malgré nos fautes et nos moments de honte, le Seigneur nous offre la grâce de revenir à lui.
La prière de Gethsémané amène donc Jésus à assumer, en obéissance à la volonté du Père, la « coupe de la mort » impossible à surmonter humainement. Et c’est au Calvaire, sur la croix, que cette obéissance se concrétise. Le pasteur David Jang insiste : « La croix de Jésus ne sert à rien pour qui se contente de la contempler de loin en spectateur. Nous sommes appelés à cheminer avec lui sur cette voie. Tel est le sens de “marcher avec le Christ” et la porte d’accès à la vie éternelle en lui. » Nous sommes appelés à suivre le chemin d’obéissance qu’il a ouvert à Gethsémané. Même si ce chemin paraît tragique et solitaire, la gloire de la résurrection en est l’aboutissement promis.
Par ailleurs, s’agissant de l’omission de la prière de Gethsémané dans l’Évangile de Jean, le pasteur David Jang rappelle : « L’accent de Jean est mis sur le fait que Jésus considère déjà la croix comme une gloire, dès le chapitre 13. Son intention éditoriale pourrait avoir été de souligner la majesté de Jésus Roi, plutôt que son angoisse humaine. » De son côté, l’Évangile de Jean met en relief, au chapitre 17, la grande prière sacerdotale où Jésus intercède pour le monde et pour ses disciples, ce qui fait ressortir son autorité royale. Les synoptiques, eux, mettent l’accent sur la souffrance humaine de Jésus et la manière dont il l’a surmontée dans la prière. Ces deux approches ne se contredisent pas ; elles se complètent, nous révélant plus largement Jésus vrai Dieu et vrai homme.
Le pasteur David Jang commente : « Nous aussi, dans notre parcours spirituel, vivons parfois des “Gethsémané”. Devant la violence de ce monde, représentée par la couleur rouge sang qui peut nous faire peur, nous nous sentons seuls ou incompris. Pourtant, Jésus y est passé avant nous, nous laissant pour modèle cette prière “non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux”. Quand nous faisons de cette prière la nôtre, alors même dans la solitude, le chemin avec le Christ ne conduit pas à l’abandon : il nous mène à la joie de Pâques. » Ainsi, Gethsémané et le Calvaire incarnent à la fois le drame le plus sombre et la manifestation la plus éclatante de la puissance et de l’amour de Dieu.
Cette scène de Gethsémané ne nous renvoie pas seulement à la situation des disciples, mais à celle de tout chrétien d’aujourd’hui. Si nous avions été là, aurions-nous agi différemment ? Peut-être serions-nous, comme Marc, sortis en hâte avec pour seul vêtement un drap, finissant par nous enfuir. Le pasteur David Jang pointe la limite évidente des résolutions humaines : « Pierre avait beau dire qu’il était prêt à affronter n’importe quelle difficulté, s’il ne reste pas éveillé en prière devant Dieu, il suffit d’une petite épreuve pour le faire chuter. La foi ne se fortifie que lorsque nous nous abandonnons totalement à Dieu dans la prière. » Plus que le zèle apparent, c’est l’humilité intérieure et la foi qui importent.
La fin du chapitre 14 de Marc décrit l’arrestation de Jésus et son interrogatoire devant le grand prêtre, tandis que Pierre, conforme à la prophétie de Jésus, le renie trois fois. Au chant du coq, il se souvient de la parole du Seigneur et se met à pleurer amèrement. Le pasteur David Jang relève ici l’ampleur de la misère humaine et des larmes : « Nous sommes susceptibles de chuter et d’échouer. Mais ce n’est pas la fin. Après sa résurrection, Jésus est allé vers Pierre, lui confiant à nouveau la mission de paître ses brebis. Ainsi, la prière de Gethsémané, qui débouche sur la croix, montre l’immensité de l’amour de Jésus pour des pécheurs incapables de le suivre. »
De fait, le pasteur David Jang signale que « marcher avec le Christ » n’est pas un chemin facile ; c’est un chemin parfois solitaire, douloureux et semé de larmes. Mais il est aussi vrai que Jésus a précédé chacun de nos pas et a tout porté, y compris les échecs de ses disciples. Ainsi, si nous chutons, il nous relève. La prière de Gethsémané devient alors « un autoportrait de la souffrance qui nous guide vers l’espérance de la résurrection ». Oui, un chrétien peut traverser des situations qui ressemblent à l’obscurité et à la tristesse de Gethsémané, mais en priant, dans la soumission à la volonté du Père, nous accédons nous aussi à l’aube de Pâques.
Pour résumer : pour vaincre la « coupe de la mort » que nul ne saurait affronter par ses seules forces, Jésus obéit au Père par la prière à Gethsémané, et cette obéissance trouve son aboutissement sur la croix du Calvaire. Le pasteur David Jang déclare : « Si nous restons simples spectateurs, la croix ne produit rien pour nous. Il nous faut y prendre part aux côtés du Seigneur. C’est ce que signifie marcher avec le Christ : entrer dans la vie éternelle qu’il nous offre. La route de l’obéissance inaugurée à Gethsémané, nous devons la suivre dans la foi. Même si elle semble solitaire et tragique, la gloire de la résurrection nous est promise. »
D’autre part, le pasteur David Jang revient sur l’idée que Jean ne relate pas la prière de Gethsémané pour souligner la « gloire » de la croix dès le chapitre 13 de son Évangile. Ainsi, Jean 17 met en avant la prière royale où Jésus intercède pour le monde et pour les siens. Les Évangiles synoptiques, eux, exposent la souffrance humaine de Jésus, montrant comment il la surmonte grâce à la prière. Ces visions se complètent pour approfondir notre compréhension du Jésus Fils de Dieu et Fils de l’homme.
Le pasteur David Jang souligne ensuite : « Il est fréquent qu’au cours de notre pèlerinage spirituel, nous soyons confrontés à un “Gethsémané”. Nous voyons, telles ces eaux rouges du Cédron, les indices sanglants d’un monde violent, et nous tremblons, parfois seuls et effrayés. Or, Jésus nous a précédés sur ce chemin. Il nous a laissé cet exemple : “Non pas ce que je veux, mais ce que toi, tu veux.” Si nous adoptons cette prière, alors même isolés et dans la souffrance, nous pouvons avancer avec le Seigneur vers la joie de la résurrection. » Dès lors, Gethsémané et le Calvaire, malgré l’horreur qu’ils manifestent, sont aussi les lieux où la puissance et l’amour de Dieu se révèlent de la manière la plus manifeste.
De plus, l’événement de Gethsémané nous sert de « miroir spirituel ». Aurions-nous été meilleurs que les disciples ? Nous aurions probablement, comme Marc, suivi Jésus en vitesse, un drap pour seul habit, avant de prendre la fuite. Le pasteur David Jang commente l’extrême fragilité des serments et larmes humains : « Même si nous clamons haut et fort, comme Pierre, que rien ne nous fera abandonner le Seigneur, si nous ne restons pas en prière devant Dieu, la moindre secousse nous fera vaciller. La foi ne se fortifie que dans la dépendance absolue envers Dieu, nourrie par la prière. » En somme, il ne s’agit pas de forcer une apparence de piété, mais de cultiver une humilité et une confiance radicales.
Le texte de Marc 14 montre ensuite Jésus amené devant les grands prêtres, tandis que Pierre le renie par trois fois avant que le coq chante, conformément à la prophétie. À l’instant même où le coq se fait entendre, Pierre se souvient de la parole de Jésus et pleure amèrement. Le pasteur David Jang note que ces larmes traduisent la détresse humaine, mais souligne aussi que ce n’est pas la fin de l’histoire : « Jésus, ressuscité, ne rejette pas Pierre, il va le chercher pour lui confier de nouveau la mission de prendre soin de ses brebis. Voilà qui illustre la grandeur de l’amour de Jésus, déjà visible dans sa décision de prendre la croix, et sa fidélité à relever des pécheurs démunis. »
Pour le pasteur David Jang, on comprend donc que « marcher avec le Christ », loin d’être facile, peut ressembler à un parcours de solitude, de détresse et de larmes. Toutefois, Jésus l’a parcouru avant nous, et il a pris sur lui l’échec de ses disciples. Ainsi, nous pouvons tomber, mais il nous donne la grâce de nous relever. La prière de Gethsémané est donc « le portrait d’une épreuve dont la finalité est la résurrection ». Le chrétien doit s’attendre à traverser, lui aussi, des situations de nuit noire et de combat solitaire. Pourtant, à travers la prière et l’abandon à la volonté du Père, nous accédons à la lumière de la résurrection.
La prière de Jésus à Gethsémané nous exhorte à nous rappeler les paroles de Jésus : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. » Le pasteur David Jang déclare : « Jésus a cheminé seul. Les disciples se sont endormis ; l’un s’est enfui ; un autre l’a trahi. Ce chemin de la croix n’a jamais été facile. Toutefois, Jésus ne recula pas d’un pas et, au bout de la route, il y eut la victoire de la résurrection. » Ce message demeure inchangé pour tous les disciples, hier comme aujourd’hui, et nous invite à entendre la voix de Jésus qui nous dit : « Venez avec moi. »
En conclusion, le pasteur David Jang relève quelques points clés que nous enseigne la prière de Gethsémané. Premièrement, Jésus a connu la peur et la souffrance humaines, et nous ne sommes pas épargnés de telles épreuves. Deuxièmement, même au cœur de la douleur, Jésus s’est écrié « Abba, Père ! », et nous sommes appelés à croire sans réserve en la bonté de Dieu. Troisièmement, l’obéissance de Jésus, « non pas ma volonté, mais la tienne », trouve sa source dans la prière, d’où l’importance de « veiller » comme il l’a demandé. Quatrièmement, nous devons reconnaître notre faiblesse, à l’exemple des disciples assoupis, et mettre notre confiance dans la grâce qui nous relève. Enfin, la prière de Gethsémané aboutit à la croix et à la résurrection : la croix signifie la pire détresse de l’humanité, mais la résurrection est la plus grande espérance, et c’est en traversant ces deux réalités que notre foi se fortifie.
Ainsi, Gethsémané et le Calvaire ne sont pas de simples événements historiques survenus il y a 2 000 ans en Palestine, mais un miroir spirituel pour les croyants d’aujourd’hui. Le pasteur David Jang remarque : « Nous avons vite fait de blâmer les disciples, mais posons-nous la question : “Si j’avais été là, comment aurais-je agi ?” Se l’avouer, c’est découvrir qu’on est tout aussi prêt à faillir, et c’est alors avec humilité et repentance qu’on s’approche du Seigneur. » Au bout du compte, la foi n’est pas affaire de force personnelle, mais repose sur la grâce de Jésus crucifié pour nous, et sur la reconnaissance de notre faiblesse, dans la prière.
Aujourd’hui, quand l’Église et les croyants affrontent diverses épreuves et tentations, nous n’avons en réalité que deux options. La première, comme Pierre et les autres disciples, consiste à vouloir tenir coûte que coûte par soi-même, pour finalement fuir ou s’écrouler. La seconde, à l’exemple de Jésus, consiste à tout déposer devant le Père et à confesser : « Que ta volonté soit faite. » Cette seconde voie, rappelle le pasteur David Jang, est la forme concrète du « marcher avec le Christ ». Jésus l’a empruntée le premier, prouvant par sa résurrection que ce chemin ne mène pas au désespoir. Si nous le suivons, malgré nos faiblesses et nos larmes, nous verrons la puissance de la résurrection et goûterons à la gloire du Royaume de Dieu.
À travers ce parcours, nous redécouvrons le rôle essentiel de la prière. Pourquoi Jésus, au moment le plus pénible, a-t-il tenu à conduire ses disciples en un lieu de prière, leur demandant de veiller ? Le pasteur David Jang indique : « La prière approfondit notre relation avec Dieu et nous permet de nous soumettre à sa volonté. La délaisser revient à renier sa souveraineté, à retomber dans l’orgueil de vouloir tout résoudre par soi-même. Jésus n’a jamais renoncé à la prière et a exhorté les disciples à veiller, mais ils ne l’ont pas compris. Résultat : ils n’ont pu ni épauler Jésus dans sa souffrance ni contribuer à quoi que ce soit, et ils se sont éparpillés. Or, après la résurrection, Jésus les rassemble et leur confie de nouveau la mission de proclamer l’Évangile, à la force de l’Esprit et dans la communion de la prière. C’est ainsi que, dans le livre des Actes, la prière et la puissance du Saint-Esprit font d’eux les piliers de l’Église naissante. »
Il en va de même pour nous. Quel que soit notre zèle apparent, si nous négligeons la prière, nous chuterons comme Pierre au premier obstacle. Mais si, à l’exemple de Jésus à Gethsémané, nous approchons Dieu avec des larmes et des cris, aucune tentation ne peut nous vaincre. Le pasteur David Jang remarque à ce sujet : « L’Église peine à demeurer lumière du monde, et les croyants manquent de force intérieure, car ils ont souvent perdu l’esprit même de Gethsémané. Celui-ci comporte une ardeur et une sincérité radicales, ainsi qu’un abandon total à la volonté de Dieu. Sans cet esprit, nous finissons par nous endormir ou par fuir. »
Par conséquent, il ne s’agit pas de ne réfléchir à la souffrance du Christ et de prier que pendant le Carême ou une semaine de prière spéciale. Nous sommes plutôt appelés à maintenir constamment vivant, au cœur de notre quotidien, le souvenir de Gethsémané. Que l’image de Jésus prêt à affronter la croix reste présente, de sorte que nous persévérions en prière pour demeurer éveillés dans l’Esprit. Le pasteur David Jang appelle cela la « sainte répétition » : l’histoire unique de Gethsémané doit se « répéter » dans notre vie quotidienne. Ainsi, même si nous avons, comme Marc, un passé honteux, nous pouvons devenir auteurs de la Bonne Nouvelle, porteurs de la croix et du témoignage de la résurrection. Comme Pierre, qui a renié Jésus trois fois mais s’est vu ensuite confier la mission de paître le troupeau, nous pouvons être relevés pour devenir des colonnes de l’Église.
Bref, le récit de la prière de Gethsémané en Marc 14 montre à la fois la faiblesse humaine des disciples et la miséricorde de Jésus, tout en soulignant de manière saisissante ce que signifie l’obéissance totale à la volonté de Dieu. Selon le pasteur David Jang, « marcher avec le Christ » puise ses racines dans cette spiritualité de Gethsémané : même face à la mort, nous nous en remettons à l’amour du Père en proclamant : « Non pas ma volonté, mais la tienne. » Une telle disposition nous empêche de sombrer, même dans la solitude. En effet, Jésus a déjà parcouru ce chemin, et la résurrection prouve que cette voie est celle de la victoire ultime. Tout croyant en Christ est appelé à incarner cette foi.
Pour conclure, le pasteur David Jang nous invite, à la lumière de Gethsémané, à nous demander quelle « croix » nous sommes tentés d’esquiver. « Devant quelles épreuves nous endormons-nous, et pour quels combats devrions-nous implorer Dieu dans les larmes ? Ne sommes-nous pas comme Pierre, prêts à tout promettre alors que, dans la réalité, nous cédons parfois à l’indifférence ou nous “tuons le temps” ? » Quand nous répondons honnêtement à ces questions, nous approchons davantage de la prière de Jésus à Gethsémané, et nous apprenons à ne plus nous appuyer sur notre propre volonté ou nos émotions, mais à nous reposer sur la volonté du Père et sa toute-puissance.
Le pasteur David Jang répète souvent que « la foi ne repose pas d’abord sur notre décision, mais sur l’amour de Dieu qui a livré son Fils unique à la croix, et sur l’obéissance de Jésus qui est allé jusqu’au bout ». Notre rôle consiste à nous appuyer sur cette obéissance, pour affronter nous aussi les « Gethsémané » de notre existence, en criant : « Abba, Père, je continue malgré tout à te faire confiance. » C’est là le sens concret du « marcher avec le Christ ». Celui-ci ne se trouve ni dans des manifestations spectaculaires ni dans un certain artifice religieux, mais dans les larmes et la prière à l’écart, au cœur de la nuit. Dans de tels moments, Dieu agit pour transformer notre cœur, actualisant dans notre vie la puissance de salut et de vie qu’il a déjà accomplie en Jésus.
Ainsi, la prière à Gethsémané, où Jésus se livre entièrement, dévoile la pleine mesure de sa faiblesse humaine comme de son obéissance divine. Elle nous exhorte à tout remettre entre les mains du Père. Le pasteur David Jang réaffirme inlassablement l’importance de cette spiritualité de Gethsémané, dont l’essence est : « Si nous voulons véritablement marcher avec le Christ, nous devons, nous aussi, connaître les larmes de Gethsémané, porter notre croix, et croire fermement que cette route mène à la gloire. » Veiller et prier pour que Gethsémané s’actualise dans notre vie quotidienne, c’est faire l’expérience incomparable de la communion avec le Christ. Même nos défaillances n’empêchent pas cette communion, car Jésus, qui connaissait déjà les faiblesses de ses disciples, les a aimés jusqu’au bout. De même, il peut relever nos échecs et sécher nos larmes, en les revêtant de la force victorieuse de sa résurrection.
This writing focuses on the scene of Jesus praying in Gethsemane, recorded in Mark 14:32–42, and explores in depth the meaning of “walking with Christ,” a theme Pastor David Jang has consistently emphasized. By reflecting on the core values of faith as revealed in the agony Jesus experienced, the behavior of the disciples, and the solitary prayer in that scene, we will look at the message conveyed to us today, along with the main teachings Pastor David Jang seeks to impart. The discussion flows seamlessly as a single narrative without subdividing into multiple subtopics, guiding us to ponder how the scene of Jesus praying with loud cries and tears in the Garden of Gethsemane connects to each of our lives and what it means to walk as a disciple with Christ.
First, from Mark 14 we learn that Jesus was facing His imminent death on the cross. After sharing the Passover meal with His disciples, He went to the Garden of Gethsemane at the foot of the Mount of Olives, where He prayed so earnestly that His sweat became like drops of blood. Commonly, the “Mount of Olives” is an area filled with olive trees, and “Gethsemane” is a place name meaning “oil press,” where olives were crushed to extract oil. Pastor David Jang points out that olive oil symbolizes two important things—peace and eternity—while also recalling the tradition of anointing kings with oil in the Old Testament. In Hebrew “Messiah” and in Greek “Christos” both mean “the Anointed One.” Therefore, although Jesus was in Gethsemane as Christ, the anointed King, what we see here is not the disciples anointing Him for His enthronement, but rather Jesus sweating great drops of blood as He prepared for His suffering on the cross. This is a striking and paradoxical contrast in Scripture—He is the One who should have been enthroned as King, yet He is found in deep distress, offering up a pitiable prayer.
Although Jesus’ prayer in Gethsemane is recorded as an extremely important passage in Matthew, Mark, and Luke, it is notably absent from the Gospel of John. Pastor David Jang explains that this might be because John, starting from chapter 13, already sheds light on Jesus having fully accepted the path of the cross, thereby not focusing on the Gethsemane prayer scene in detail. In John 13, while Jesus was sharing the Last Supper with His disciples, He declared that He had now been glorified, and He left them with eschatological exhortations and a farewell discourse. In other words, even before the suffering of the cross began, Jesus already proclaimed that path as “glory,” signifying His resolute determination. According to Pastor David Jang, “The Lord chose the way of the Christ even before Golgotha. John likely omitted Gethsemane’s prayer to emphasize Jesus’ regal majesty, completely embracing the Father’s will with no trace of wavering.”
Yet the Gethsemane prayer described in the Synoptic Gospels shows us Jesus’ “human struggle” and “intense lament.” In Mark 14:33–34, Jesus says, “He began to be deeply distressed and troubled. ‘My soul is overwhelmed with sorrow to the point of death.’” Hebrews 5:7 testifies, “During the days of Jesus’ life on earth, He offered up prayers and petitions with loud cries and tears to the One who could save Him from death.” This shows that Jesus truly became human like us, and at the same time it reveals His noble faith, crying out to God the Father as “Abba, Father” and obeying Him to the very end. Pastor David Jang underscores that “Jesus prayed so earnestly that His sweat became like drops of blood. Within Him we see the raw reality that the path of the cross is so dreadful, and that human trembling and pain were inevitable in walking that path.” Nonetheless, Jesus voluntarily declares, “Yet not what I will, but what You will be done,” demonstrating complete submission to the will of God.
At this point, as Pastor David Jang often stresses, we must not miss the fact that Jesus could have “avoided” bearing the cross. In Jesus’ prayer found in Matthew 26 and Mark 14, He says, “Take this cup from Me.” Even though Jesus is the Son of God, He expresses, in His humanity, the terror and agony of facing death. Yet in the same breath, His prayer continues, “Nevertheless, not as I will, but as You will.” Commenting on this scene, Pastor David Jang says, “Even though we may resolve to follow God’s will in our walk of faith, our will and emotions are weak and we often long to flee in another direction. Jesus also experienced that moment, yet He ultimately held onto the Father’s will and walked it to completion, providing an example for us all.” This is the challenge that all who walk with Christ must face, and at the same time it serves as a truth offering us comfort and hope.
Meanwhile, as Jesus prays in Gethsemane, the disciples are sleeping. Specifically, at the supper table Peter had boasted, “I will not deny You under any circumstances. Even if I must die with You, I will not forsake You.” But Jesus predicted, “Before the rooster crows, you will disown Me three times.” Moreover, when they enter Gethsemane, Peter and the other disciples fail to stay awake for even one hour; they simply fall asleep. The Lord says, “Could you not keep watch for one hour?” and urges them to pray so as not to fall into temptation. Pastor David Jang observes, “At this crucial hour for the Lord, in the midst of a decisive spiritual battle, the disciples have no idea what is truly happening. They behave like people out on a leisurely evening stroll, and they fall asleep. This is our own picture as well. Often, at pivotal moments when God is working, we lie down in ignorance, missing it completely.”
Ultimately, when Jesus is arrested, the disciples scatter in confusion. Mark 14:51–52 tells of a young man who followed Him wearing nothing but a linen cloth; when he was seized, he ran away naked, leaving the cloth behind. Traditionally, many interpret this “young man” to be Mark, the author of the Gospel. Pastor David Jang explains, “Because the Last Supper took place in his home, Mark, who was likely asleep, realized what was happening late at night and hurriedly went out to follow Jesus. But in the end, he too was overcome by fear and fled, leaving the cloth behind.” By including such an embarrassing scene about himself so transparently in his Gospel, Mark testifies to how easily human frailty can surface, and also shows that even such frailty can be restored in the love of Jesus. Pastor David Jang calls this “an honest confession of faith,” stating, “Mark frankly confesses his own shame and writes this scene to boast in the grace of the Lord who transformed him. We too must not hide our weaknesses but reveal them, opening the way for God’s power to be manifest.”
Thus, Gethsemane—a place where Jesus, as the One who deserved to be anointed King, instead sweated drops of blood in sorrow—became a tragic location. From this we realize that the cross and resurrection were inevitable before the title “Christ” could be fully embraced and affirmed, that is, before Jesus could truly be confessed and recognized as “the Anointed One.” The disciples were not at all prepared to crown Jesus King, nor were they spiritually and faithfully mature enough to walk His path. Consequently, Jesus had to walk in solitude, culminating in the bloody sweat of Gethsemane and the cross of Calvary. Pastor David Jang notes, “Even at the Last Supper, the disciples received the bread and wine, sang a hymn, and then failed to anticipate the suffering that lay ahead. Even as the blood of the lamb sacrificed at Passover flowed down the Kidron Valley, staining the waters red, they did not clearly grasp the significance of the Lord’s death. The Lord alone crossed that red current and entered Gethsemane, where He soon prayed earnestly until His sweat became like drops of blood.”
In that lonely, desperate moment, Jesus addressed God as “Abba, Father.” This expression combines the Aramaic “Abba” (Dad) with the Greek “Pater” (Father), symbolizing Jesus’ intimate relationship with God the Father and His absolute trust in Him. While ministering in Galilee, Jesus also referred to God as “your Father in heaven,” yet in this valley of suffering He cries out even more urgently and intimately, “Abba, Father.” Pastor David Jang comments, “When we walk the path of faith, one of the greatest temptations is the doubt, ‘Does God really love me?’ Even Jesus, in the depths of extreme suffering, called upon ‘Abba, Father.’ This shows us that, in our own fearful moments, we must put our total trust in the Father.” Ultimately, even when the power of death looms with full force, we must never relinquish our faith in the goodness of God and must be able to confess, “Everything is possible for You.”
Another crucial aspect here is that Jesus’ prayer reveals the essence of prayer as leading to obedience, rather than functioning as a mere “means” to an end. Jesus asked, “If possible, let this cup pass from Me,” yet ultimately concluded, “Not My will, but Yours be done.” On this point, Pastor David Jang emphasizes, “We often try in prayer to ‘change God’s will.’ However, the prayer that Jesus taught is about letting God’s will ‘change me.’ The very essence of prayer displayed in Gethsemane is this: complete submission to the Father, transcending our own wishes and emotions. That is the ultimate aim of genuine prayer.” Hence, Jesus’ prayer in Gethsemane serves as a foundational model throughout the ages, empowering Christians everywhere to follow the Lord’s way regardless of circumstance.
But in their human frailty, the disciples could not join this prayer. Peter fell asleep, and so did James and John, all failing to sense the Lord’s urgency. Although Jesus asked, “Could you not keep watch for one hour?” urging them to stay alert and pray that they might not fall into temptation—declaring, “The spirit is willing, but the flesh is weak”—they remained in a state of unawareness. Pastor David Jang likens them to the “human face of the church,” saying, “In the world, some believers boast and act fearless. Yet when real crisis strikes, they often fall asleep or flee. It was true in Jesus’ day, and it is the same in our lives today. That is why we must revisit the Gethsemane prayer to recognize our true nature, and rather than displaying foolish self-confidence like Peter, we must kneel before the Father and entrust everything to Him.”
After His third prayer, Jesus says, “Are you still sleeping and resting? Enough! The hour has come,” willingly accepting His destiny of the cross. Then, as the soldiers arrive to seize Him, the disciples scatter. Pastor David Jang observes, “No matter how strong our resolve and willpower appear, without praying in the Holy Spirit and relying on God’s power, we can easily stumble. Peter boldly declared, ‘Even if I must die with You, I will not deny You,’ yet in reality, he ended up denying Him in the most shameful way. But Jesus already knew Peter would fall and still loved him to the end and brought him back.” This is a hopeful message that even though we may fall and betray the Lord, He grants us the grace of restoration.
Through His prayer in Gethsemane, Jesus embraced the “cup of death” that is humanly impossible to overcome, submitting to the Father’s will; the reality of this submission was then carried out on Calvary’s cross. Pastor David Jang states, “The cross of Jesus is of no use if we remain bystanders or mere onlookers. We must walk that way of the cross with the Lord. That is walking with Christ, and it becomes the gateway to eternal life in Him.” In other words, we too must follow in faith the path of Jesus’ obedience that began in Gethsemane. Though that path appears lonely and tragic, the glory of the resurrection is promised at its end.
Regarding John’s omission of the Gethsemane prayer, Pastor David Jang reiterates, “John may have deliberately left out Jesus’ human agony to underscore Jesus’ declaration in John 13 that the cross was already His glory.” The Gospel of John accentuates Jesus’ “regal” majesty through the farewell prayer in chapter 17, in which Jesus prays for the world and for His disciples. Conversely, the Synoptic Gospels emphasize the intensity of Jesus’ human suffering and the kind of prayer He lifted up to overcome it. These two approaches are by no means contradictory; rather, they offer complementary perspectives, presenting Jesus as both the Son of God and fully human.
Pastor David Jang notes, “We, too, often confront difficulties like Gethsemane in our own walk of faith. Observing the traces of blood like the Kidron Brook, we can feel fear and trembling, and we can be lonely when no one seems to understand our pain. But Jesus has already walked that path, leaving us the example of praying, ‘Not My will, but Yours be done,’ even in the midst of agony. When we make that prayer our own, walking with the Lord will indeed transcend loneliness and lead us to the joy of resurrection.” Thus, Gethsemane and Calvary, while being places of the most intense suffering, are simultaneously the very places where God’s power and love manifest most powerfully.
Moreover, the Gethsemane event stands as a “spiritual mirror,” not only for the disciples but also for all of us today. If we had been there, we would likely have acted no differently from the disciples; perhaps, like Mark, we would have run away wearing only a hastily wrapped linen cloth. Pastor David Jang points out how limited our human determination and promises are, remarking, “Even if we, like Peter, confidently declare we will never abandon the Lord, if we do not watch and pray, we can fall before the slightest provocation. Therefore, faith can only be strengthened through absolute dependence on God and through prayer, not through outward zeal.” This shows that internal humility and trust matter far more than external enthusiasm.
In the latter part of Mark 14, Jesus is arrested and brought before the high priests, and Peter does exactly as Jesus had foretold—he denies the Lord three times. When the rooster crows, Peter remembers Jesus’ words and weeps bitterly. Pastor David Jang addresses these tears and human wretchedness: “We can fail and fall. But that is not the end. Jesus rose again and sought out Peter, restoring his calling by telling him, ‘Feed My sheep.’ This reaffirms how great Jesus’ love is and how He holds on to sinners like us to the very end, just as He chose the cross in His Gethsemane prayer.”
This makes clear that what Pastor David Jang emphasizes—“walking with Christ”—is by no means an easy road. It is often lonely, isolated, and filled with tears. But it is also a road the Lord has already trodden, where He embraced the disciples’ every failing. Thus, even if we stumble, we have a path open for renewal. Indeed, Jesus’ prayer in Gethsemane is a “portrait of suffering” that leads us toward the hope of resurrection. While Christians may experience dark nights like Gethsemane—facing sorrow and trials with no one to share them—in prayerful obedience to the Father we too will find the dawn of resurrection. That is the pinnacle of our hope in Christ.
Ultimately, Pastor David Jang summarizes the significance of the Gethsemane prayer by pointing out five essential truths. First, Jesus experienced genuine human fear and pain, just as we do, and we cannot avoid such trials in our own lives. Second, even amid such terror, we must trust fully in God’s goodness, as Jesus did when He cried out, “Abba, Father.” Third, true submission to God’s will—especially when it clashes with our own—comes only through prayer, and this requires us to “stay awake,” as the Lord commanded. Fourth, we must honestly acknowledge our own frailty, just as the disciples’ weakness was laid bare; yet we must also believe that God’s grace is sufficient to lift us up again. Lastly, we need to remember that Jesus’ Gethsemane prayer ultimately was fulfilled through His cross and resurrection. The cross may seem like humanity’s greatest despair, but it is the path leading to the ultimate hope of resurrection, and through that path our faith matures.
Therefore, Gethsemane and Calvary are not merely historical events that occurred two thousand years ago in Palestine; rather, they continue to illuminate the spiritual reality of Christians in every age. Pastor David Jang emphasizes this point, saying, “We too easily criticize the disciples, but we should ask ourselves, ‘If I had been there, how would I have responded?’ That question reveals our own potential to abandon Jesus and run away, prompting us to approach the Lord with far greater humility and repentance.” In the end, faith stands not on our strength but on God’s love in giving His only Son to the cross, and Jesus’ choice to follow that path to the end. Once we recognize this, we realize our endurance depends on the Lord holding us firmly, and on our confession of weakness and dependence upon His grace.
Moreover, when confronted by various crises and temptations, today’s churches and believers need to be aware that we essentially face two choices. One is to rely on our own will like Peter and the other disciples, only to collapse or flee. The other is to act as Jesus did, pouring out everything before the Father and confessing, “Father, let Your will be done,” which is precisely the practical shape of “walking with Christ” that Pastor David Jang repeatedly proclaims. The Lord has already walked that path in Gethsemane, and by His resurrection has shown that path never ends in despair. Therefore, even though our human weakness and tears may follow, resurrection power ultimately unfolds, leading us to experience the glory of God’s kingdom.
Throughout this process, we rediscover the significance of “prayer.” Why did Jesus, at His darkest hour, bring His disciples to pray, hoping they would stay awake with Him? Pastor David Jang answers, “Prayer deepens our relationship with God and leads our hearts to surrender to His will. Ceasing to pray can be an act of pride that refuses to acknowledge God’s sovereignty and instead tries to solve problems by our own strength. Hence, Jesus never gave up prayer and wanted His disciples to keep watch and pray.” But the disciples did not understand. Consequently, during Jesus’ arrest and crucifixion, they dispersed without offering any meaningful involvement. Still, after His resurrection, Jesus again appeared to His disciples, leading them into a life of prayer and the power of the Holy Spirit, ultimately entrusting them with the mission of spreading the gospel. In the Book of Acts, they become the main instruments of the early church’s growth, bolstered by prayer and the Spirit’s power.
The same applies to us. No matter how passionate and resolute we seem, if we lose our life of prayer, we may fall like Peter at the slightest temptation. Yet if we follow the Lord’s example in Gethsemane, crying out to God with tears, we can overcome any test that seeks to bring us down. Pastor David Jang points out that “one reason the church loses its place in this world, and why individual believers lose their profound inner strength, is that they have lost the true spirit of Gethsemane prayer. Gethsemane prayer is marked by urgency, deep need, and absolute submission to God’s will. Without it, we, too, will fall asleep and flee.”
Thus, we must not limit our meditation on Jesus’ suffering and prayer only to Lenten seasons or early morning prayer meetings. Instead, in our everyday lives, we must continually recall Gethsemane. We need to pray in such a way that the image of Jesus before the cross, unable to avoid His ultimate decision, comes alive in our hearts. Pastor David Jang calls this a “holy repetition.” That is, though the Gethsemane event happened only once in history, it must be reenacted in our hearts even today. When that happens—whether we have a shameful past like Mark or not—we can still experience the grace of being transformed into one who proclaims the cross and resurrection. Even if we have denied the Lord three times like Peter, we can still receive the commission “Feed My sheep” and become a pillar of the church in the future.
In this way, the Gethsemane prayer recorded in Mark’s Gospel is not only a stark example of “complete obedience to God’s will over one’s own,” but also a scene where the disciples’ weakness and Jesus’ kindness stand in sharp contrast. What Pastor David Jang calls “walking with Christ” ultimately originates in the spiritual ethos of Gethsemane. No matter how frightening death may be, those who have absolute trust and love for the Father, saying, “Not My will, but Yours be done,” will never truly collapse, even in the most desolate circumstances. Why not? Because Jesus already took that path, and we confirm through the resurrection that such a path leads to everlasting victory. For anyone who believes in Christ, it becomes our task to put this faith into action.
Summarizing this Gethsemane event, Pastor David Jang urges each of us to ask ourselves, “Which cross do I want to escape right now?” He continues: “What hardships am I sleeping through? Over what matters should I be weeping and desperately pleading before God? Am I, like Peter, declaring that I would die for the Lord while in reality falling asleep or idly passing time?” When we honestly address these questions, we meet Jesus’ prayer in Gethsemane more personally. Through this encounter, we learn not to rely on human strength or determination but to entrust ourselves completely to the Father’s will and power. Pastor David Jang often says, “Faith does not stand on our decisions; it stands on God’s love in giving His only begotten Son, and on Jesus’ obedience in walking that path to the end.” By standing on His obedience, we also inevitably face many “Gethsemanes” in life, but at each one we must cry out “Abba, Father,” confessing, “I still trust You,” despite fear and trembling. This confession is the key that makes “walking with Christ” a reality in our daily lives, not just a theological concept. And it is neither spectacular nor flashy but is instead formed in tearful prayer in the darkness. In that prayer, God renews our hearts, and the saving power declared in Jesus is tangibly revealed in our lives.
Thus, in Gethsemane, where Jesus prayed and the disciples’ frailty was unmasked, and in Jesus’ firm decision to go to the cross, we recall the words, “Whoever wants to be My disciple must deny themselves and take up their cross and follow Me.” Pastor David Jang states, “The Lord walked that road alone. The disciples slept, others fled, and someone else betrayed Him. So the way of the cross was never easy. Nonetheless, Jesus went that way unhesitatingly, and its destination was the triumph of the resurrection.” This message remains equally valid for anyone invited to follow as a disciple, both in former times and now, urging each of us to hear Jesus calling, “Come and follow Me.”
In conclusion, the Gethsemane prayer, as Pastor David Jang interprets it, powerfully proclaims that every one of us should move into “prayer that leads to surrendering ourselves entirely to God’s will.” It displays the paradox of Jesus’ human weakness and divine obedience in vivid detail, and Pastor David Jang has repeatedly stressed how central the spirituality of Gethsemane is. Its core is this: “If we truly wish to walk with Christ, we, too, must endure Gethsemane’s cries, bear the cross, and believe that path leads to glory.” As we remain watchful and prayerful, bringing Gethsemane into our everyday lives, we experience that walking with Christ is indeed the most blessed path, unlike any other. In the process, though our frailties and shortcomings may appear, Jesus—just as He knew His disciples’ frailty—will love us to the end, and in the power of His resurrection will restore us and make us new.